Hénin-Beaumont (entre autres).
Pris d'une impulsion soudaine et surement victime de ce vent d'autan lequel a soufflé en rafales toute la journée d'hier et qui, c'est bien connu, finit par taper sur le système des gens mentalement instables, je suis allé faire un tour sur le blog de Jean-Luc Mélenchon.
Un blog d'un style impeccable et d'une syntaxe irréprochable, de surcroît fort urbain, courtois et de bonne tenue. Libre à chacun de croire, à l'instar des naïfs qui lui répondent, tout émoustillés d'être copains avec le grand-homme, que c'est lui qui le rédige.
A sa décharge, la quasi-totalité des politiques confient cette tâche besogneuse à de petites mains (dotées quand même d'une grosse tête).
C'est d'ailleurs cette même excuse ("les autres aussi le font!") qu'il invoque en guise de justification à son parachutage à Hénin-Beaumont mettant en avant celui, en apparence peu glorieux il faut bien l'admettre, de Marion Le Pen et autres Philippot, Collard et (plus inattendu) Gollnisch dans toutes les circonscriptions "gagnables".
D'un autre côté on ne peut pas non plus totalement reprocher au FN son souhait que les rares élus auxquels, peut-être, le système permettra d'accéder aux bancs de l'Assemblée soient des "pointures" habituées aux médias et capables de faire entendre leur voix. Sans compter que leur notoriété pourrait, quand le parachutage ne heurte pas de sensibilités militantes locales, faire la différence entre gagner un siège et presque le gagner.
En tous les cas, ce genre de raisonnements tordus qui caractérisent notre fringant révolutionnaire revient à avaliser que le fait qu'il existe des assassins justifie d'en devenir un soi-même.
En outre, cela n'explique toujours pas en quoi, avec en perspective une crise économique et humaine majeure, combattre prioritairement Marine Le Pen peut aider dans cette lutte tant claironnée contre la finance internationale laquelle, cela ne fait aucun doute, doit déjà faire sous elle en tremblant devant cette effrayante perspective. Même s'il se défend d'en faire une obsession et de rechercher l'attention médiatique, ça y ressemble un petit peu quand même.
Malgré tout, je n'ai pas tout à fait perdu mon temps car entre deux états-d'âmes et une digression métaphysique sur l'éclair qui a frappé l'avion présidentiel, faisant la preuve de par le raisonnement mis en œuvre d'un manque de sens logique évident (relevé amicalement au passage par quelques uns de ses fans), j'ai appris quelque chose que j'ignorais.
Dans un paragraphe empreint d'une émotion à peine contenue devant un sujet qui apparemment lui tient à cœur, le leader du Front de Gauche rappelle qu'en 1960, en France, l'homosexualité a été classée dans la catégorie des "Fléaux sociaux" et n'a été dépénalisée qu'en 1982.
Il est clair que depuis cette triste époque, étant tombés comme d'habitude, en bons Français réfractaires au juste milieu que nous sommes, dans l'excés contraire (lequel, par contre, ne semble gêner aucunement notre fervent progressiste), le "fléau social" a muté en fléau médiatique et que le prosélytisme homosexuel est devenu à n'en pas douter, comme tant d'autres choses, "une chance" pour la France...
Il est clair que depuis cette triste époque, étant tombés comme d'habitude, en bons Français réfractaires au juste milieu que nous sommes, dans l'excés contraire (lequel, par contre, ne semble gêner aucunement notre fervent progressiste), le "fléau social" a muté en fléau médiatique et que le prosélytisme homosexuel est devenu à n'en pas douter, comme tant d'autres choses, "une chance" pour la France...
Surtout quand on commence le bourrage de crâne dès l'école, avec la théorie du genre ou des inepties comme des contes homos pour enfants tels que celui-ci et que le mot improbable "hétérophobie" est sorti spontanément du néant en réaction à une situation parfaitement surréaliste.
D'un autre côté, il est vrai que l'homosexuel (surtout urbain) consomme sensiblement plus que l’hétéro et que, quand on voit à qui profite le crime, on reste quand même dans une certaine logique économique. Surtout de la part d'un faux pourfendeur d'un système financier mercantile qu'en réalité il n'attaque jamais que verbalement et que par ailleurs, volontairement (ou non, pour lui laisser le bénéfice du doute), il contribue de toute évidence à renforcer.
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