Il y a deux ans, pour mon travail, j’ai eu l’occasion de me
rendre en Ukraine dans une petite ville près de Tchernobyl. Là, on m’a montré avec fierté le dispositif
qui avait sauvé le village de la catastrophe : une chapelle avec des
cierges.
Quand on voit ça, on se sent remis à sa place de poussière
humaine.
En France, ce sont nos braves douaniers qui sont parvenus à
contenir le nuage lequel, d’une civilité forçant l’admiration pour un nuage
qu’on n’aurait pas soupçonné d’être aussi intelligent, est resté sagement, nous
a-t-on raconté sans rire, aux frontières de notre beau pays.
Alors que la moitié du Monde a failli être rayé de la carte
et n’a pu être sauvé que par le sacrifice de milliers de
« liquidateurs » qu’on a envoyés au casse-pipe, nous avons avec
enthousiasme continué à scier la branche sur laquelle nous sommes assis.
Pendant que se déroule le cirque politico-médiatique dont le
point culminant va être un pseudo débat entre deux pantins manipulés, la
situation à Fukushima est hors de contrôle.
Le Japon connait actuellement une vague de secousses
sismiques sans précédent et tous les signes connus qui précèdent la grande
catastrophe séculaire, laquelle a déjà quelques décades de retard et qui compte
tenu de l’énergie accumulée risque d’être d’anthologie, ont d’ores et déjà été
observés par les scientifiques nippons.
Ces informations relayées par une épouse Japonaise qui suit
de près l’évolution, ne me permettent pas de sombrer dans l’autisme rassurant
dans lequel nous plongent par leur mutisme nos braves médias.
J’ai suivi récemment un reportage sur la chaine allemande
ZDF qui fait le bilan de la situation.
Si le bâtiment du réacteur numéro 4 déjà
fortement endommagé s’effondre suite à un tremblement de terre, lequel selon
les experts les plus optimistes a 75% de chances de se produire de manière
imminente, les 264 tonnes de combustible qui y sont entreposées s’enflammeront
tuant instantanément toute forme de vie dans un rayon important. L’ensemble du
site, soit six réacteurs et un total de 6400 tonnes de combustible nucléaire à
l’air libre serait alors hors de contrôle.
Si je vous dis que Tchernobyl ce
n’était « que » 50 tonnes qui ont été envoyées dans les airs vous
aurez compris la situation.
Alors, dimanche : Hollande ou Sarkozy ?
Une femme japonaise ? On t'a reconnu Bruno.
RépondreSupprimerPlus sérieusement, j'aime bien votre blog, continuez
C'est vrai que j'ai ça en commun avec Bruno Gollnisch de même qu'un certain intérêt pour les langues étrangères, mais je crois que les ressemblances s'arrêtent là ;o)).
SupprimerMerci pour vos encouragements