Dire que je m’étais juré d’aller au lit de bonne heure et que, malgré mes bonnes résolutions, presque trois heures de ma vie ont été irrémédiablement perdues à écouter un débat dans lequel l’absence de recul a frisé la caricature.
J’ai beau n’être pour rien dans le choix de ces deux clampins, à défaut d’être surpris, je suis quand même profondément attristé que pas un n’ait fait mine de prendre un peu de hauteur et d’esquisser un semblant de projet pour la France.
Finalement, le "fossé" sensé séparer les deux candidats a plutôt des allures de simple petit caniveau se résumant à sortir nos soldats du bourbier Afghan en 2013 pour l'un au lieu de 2012 pour l'autre, sachant que ces deux éminents pacifistes n'hésiteront pas à les redéployer en Syrie, si l'occasion leur en est donnée, avec le même empressement qu'ils l'ont fait pour la Libye.
J’en viens presque à envier aux États-Unis leur Obama, qui certes est une marionnette pitoyable, mais qui au moins présente bien sur les photos de famille après les G... (et un chiffre de 5 à 20) qui régulièrement, nous le savons tous, sauvent le Monde.
Pire, le point culminant de la soirée a été celui où Hollande, frappé d’un syndrome que je laisse à quelque psychiatre le soin de nommer, a répété en boucle ad nauseam « Moi, président de la république » comme un disque rayé de Gérard Lenorman, pour annoncer … tout ce qu’il ne fera pas. Il s’est quand même arrêté, avant de devoir préciser que lui ne ferait jamais pipi sous la douche élyséenne.
En face, il avait un mythomane amnésique qui tentait ne nous expliquer qu'il a fait le job pour lequel il a été élu Je passe sur les affrontements sur la burqa lesquels je n'en doute pas vont permettre, à défaut de redonner du travail à nos millions de chômeurs, d'éviter, comme c'est prévisible, que des millions d'autres les rejoignent.
Finalement, le "fossé" sensé séparer les deux candidats a plutôt des allures de simple petit caniveau se résumant à sortir nos soldats du bourbier Afghan en 2013 pour l'un au lieu de 2012 pour l'autre, sachant que ces deux éminents pacifistes n'hésiteront pas à les redéployer en Syrie, si l'occasion leur en est donnée, avec le même empressement qu'ils l'ont fait pour la Libye.
J’en viens presque à envier aux États-Unis leur Obama, qui certes est une marionnette pitoyable, mais qui au moins présente bien sur les photos de famille après les G... (et un chiffre de 5 à 20) qui régulièrement, nous le savons tous, sauvent le Monde.
Nul doute que la presse va extirper de ce fatras quelques petites piques à jeter en pâture à l’électeur moyen, lequel n’a pas encore réalisé qu’il a assisté à un match de catch et que, comme au catch, ce combat-là, c’était du bidon.
Comme en France le ridicule ne tue pas, ce grand moment de l’histoire de notre pays a été précédé le 1er mai par pas moins de 3 défilés. Un, certainement pour célébrer le « faux » travail étant donné que l'autre célébrait le « vrai », tandis que Marine Le Pen, laquelle a déjà tourné et on la comprend, la page de ce simulacre d’élection, galvanisait ses troupes en prévision des législatives et que Hollande au lieu du travail célébrait le repos… éternel de feu Bérégovoy, preuve, en l'absence de charisme à la hauteur de la fonction briguée, d’une certaine intelligence politicienne à défaut d’être politique.
Tandis que, pour revenir au débat, « le Monde » y voit un match-nul et que le « Nouvel Observateur » donne la victoire à Hollande, je reste plus dubitatif quant à savoir qui a remporté le radio-crochet médiatique, par contre je sais parfaitement qui a perdu : …nous!
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