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mercredi 11 mars 2020

Humour caustique : FORESTI au PILORI (11 mars 2020)

Transcription de ma vidéo YouTube:https://youtu.be/stR6twdbbwg






Bonjour !
En faisant les courses, tout à l’heure, je me sentais un peu comme une pensée cohérente tentant de se frayer un chemin dans le cerveau de Marlène Schiappa ou une vérité, à peine sortie du puits, essayant de franchir l’organe buccal plein de dents de Sibeth Ndiaye avant, de guerre lasse, de se résigner à se laisser emporter par quelque flatulence épicée. 
Emporté, pour ma part, par l’hystérie collective, j’ai dû me battre contre deux mamies au dentier acéré et me hisser sur la tête d’un bébé dans une poussette pour atteindre le fond du plus haut rayon et réussir à attraper, non seulement le dernier paquet de papier toilette triple ouate de cellulose, mais également un pot de Nutella qui était miraculeusement planqué derrière une étagère. J’ai mis mon masque anticorona, j’ai toussoté pour passer plus rapidement à la caisse et me voici, enfin prêt pour la fin du Monde. Quoi que… Tout bien considéré, si je jetais directement le Nutella dans les toilettes, j’économiserais à la fois une étape superfétatoire et du papier…. 
Toujours est-il que ça sent le sapin : les 10 plaies d’Égypte, châtiment de Dieu pour punir Pharaon d’avoir circon…scrit les Hébreux, refusant de les laisser partir, sont sur nous, alors que tout ce qu’on a fait, c’est de ne pas extrader Polanski. Je ne pense pas que ça suffise pour énerver Dieu qui en a vu d’autres. C’est probablement juste Macron qui porte la poisse, mais tout y est : le ciel encore noir des flammes de Notre-Dame, les inondations, les épidémies… On a des invasions (même si ce n’est pas exactement des sauterelles) et, à la place des grenouilles, on a les coassements de féministes qui se trompent d’ennemi. 
Ce qui m’épate, en tout cas, c’est la cohérence des décisions gouvernementales face au covid-19 : d’un côté les manifestations à partir de 1000 personnes sont interdites (donc, pour les Gilets Jaunes, si on se fie à BFM, depuis le début, ça va), mais de l’autre, on peut continuer à se tasser autant qu’on veut dans le métro, ne pouvant compter que sur le manspreading pour maintenir un semblant de distances de sécurité. Chaque jour on assiste au spectacle de nouveaux ministres ou députés se mettant en scène à la façon d’un LGBT sortant du placard (ou vice-versa dans certains cas extrêmes), déclarant, d’un air grave, qu’ils ont choppé la bébête (à la buvette de l’assemblée), comme s’ils annonçaient être en phase 4 d’un cancer du poumon et qu’on devait honorer leur sens du devoir et le sacrifice ultime qu’ils avaient fait pour la France. Des fois ça rate, comme pour Beloubet, qui s’est faite tester, mais dont même le virus n’a pas voulu. Comme, à chaque ministre ou député contaminé, la côte de popularité du virus à couronne grimpe, je le vois bien être élu en 2022, d’autant qu’avec lui on est sûr de résoudre le problème des retraites (dont bien opportunément les médias ne parlent plus) sans 49-3.
Même Florence Foresti n’a pas été épargnée, frappée en direct, en pleine cérémonie des césars. J’ai compris qu’elle était positive quand elle a dit « Atchoum », éternuement que certains esprits retors ont perçu comme une attaque contre Polanski, mais c’était déjà trop tard pour sauver notre ministre de la culture qui, contrairement à d'autres qui ne s'étaient pas glissés dans la salle (comme aurait dit Desproges), était présent. 
Heureusement, les protocoles de sécurité sont là et l’impudente a immédiatement été mise en quarantaine (médiatique) par une longue liste de personnalités que n’aurait pas désavouée Schlinder tant elle témoigne d’une solidarité communautaire aussi pertinente, au cas particulier, qu’un numéro vert pour lutter contre le daltonisme, le joker de l’antisémitisme (déjà à peu près aussi usé que les parois vaginales de Rachida Dati) s’avérant carrément contreproductif quand ce qui est dénoncé par Foresti c’est juste l’anti-impunité pour enculage de mineure non consentante préalablement endormie par des substances médicamenteuses ; le fait que le pénis du coupable porte (ou non) un col roulé étant, de fait, un aspect relativement secondaire. 
Seule Anne Roumanoff a sauvé l’honneur en recadrant les choses ainsi que, bizarrement, par son mutisme, le d’habitude très prolixe Meyer Habib, dont on ignore s’il est en réanimation depuis le visionnage ou si c’est son côté bon père de famille qui a pris le dessus. Pour être tout à fait honnête, il y avait aussi des non juifs (pour le coup pas « gentils ») dans la horde sauvage, et les pires insultes sont quand-même venues d’excités extra-communautaires, même si Hanouna, interloqué au point d’en oublier de mettre des nouilles dans son slip, s’est insurgé avec toute sa meute stipendiée du fait que la comique iconoclaste, victime de remontées vomitoires quasi dieudonnesques, ne soit pas restée sur scène jusqu’à la fin. Et alors ? Que je sache, elle s’appelle Foresti pas « faut rester ! ». 
Certes, on lui reproche d’avoir égrené tout un chapelet de noms finissant en « Stein » et d’avoir rajouté au mix DSK et Bruel. C’est vrai que ça c’est dégueulasse. Je suis outré. Comment a-t-elle pu oublier Woody-Allen ? Quel manque de respect ! De toutes façons, je ne vois pas où est le problème puisque Zemmour lui-même a déclaré, l’air candide, sans que personne ne moufte sur le plateau de CNews, que le point commun évident entre toutes ces personnes… c’est d’être des hommes blancs de plus de 50 ans. C’est pas faux... J’espère juste que si un jour ledit Zemmour croise un ours polaire il ne commettra pas l’erreur, trop répandue (et souvent désagréable dans ses conséquences), de le confondre avec une souris blanche qui s’avère avoir, elle aussi, comme principale caractéristique, d’être un mammifère à poils blancs. 
Avant que les choses ne dérapent, tel Polanski sur les fesses juvéniles de sa poupée barbie…turique jusqu’à atterrir dans le mauvais orifice, il convient de dire une évidence occultée par une notion de « peuple élu » (avec une forte abstention) à laquelle nul n’est obligé d’adhérer : les juifs sont comme tout le monde. Ni moins et, n’en déplaise à Manuel Valls, ni plus. Il y a des grands, des petits, des gentils et des méchants (même si, encore une fois, certains puristes m’objecteront que, au cas particulier, « gentil » est peut-être sémantiquement ambigu) et la majorité sont des gens très bien. Simplement, comme TOUS les autres groupes humains et même bonobos, ils ont aussi, en leur sein, toute une gamme de pervers qui aiment la sol do mi sans vaseline. Même parmi les 6 millions de morts qui se retrouvent sanctifiés en bloc sans aucune distinction, si certains étaient des âmes pures et innocentes et que la majorité était probablement constituée de pêcheurs ordinaires, comme vous et moi, statistiquement, une petite minorité était composée d’infâmes pourritures qui, Hollywood manquant de place, se sont retrouvées tout droit en enfer, même Satan ne sachant trop quoi faire avec, vu qu’ils sont arrivés déjà cramés.
Si vous faîtes partie de cette minorité qui a su conserver deux sous de logique en dépit de la taxation galopante et du lavage de cerveau scolaire et médiatique permanents, vous admettrez que reconnaitre qu’il y a une mafia italienne ne veut pas dire que tous les Italiens sont des mafieux et que dénoncer cette mafia ce n’est pas être contre les Italiens. Dire qu’il y a des racailles dans certains quartiers ça ne veut pas dire que tous les habitants de ces quartiers sont des racailles et demander à ce qu’elles soient sanctionnées impitoyablement par la loi comme de vulgaires gilets jaunes, ce n’est pas être anti-immigrés. Ce raisonnement est valable pour toutes les mafias, y compris celle qui, circonstance aggravante, se cache derrière 6 millions de morts et le paravent d’un antisémitisme qu’elle nourrit au détriment de sa propre communauté, notamment en favorisant l’immigration massive de vrais judéophobes, tout ça, pour s’offrir un bouclier d’intouchabilité. 
Si on ne crève pas rapidement ces abcès et qu’on n’arrive pas à instaurer dans ce pays une véritable égalité de tous devant la loi, on va arriver à de tels clivages communautaires que plus personne ne prendra la peine de séparer le sanhédrin de l’ivraie. Donc si le féminisme hystérique 2.0 a pu contribuer à crever un de ces abcès, et que rien ne protège plus les pédophiles et prédateurs sexuels, quelle que soit leur origine… pour une fois, j’applaudis. Mais je conserve la vague (à peine migratoire) impression que si Polanski s’était contenté de faire comme d’autres et d’enc… des petits garçons, je ne suis pas sûr que, faute de pouvoir raccorder ça au patriarcat, elles auraient dénoncé le truc avec autant de véhémence. De même, si ledit Polanski avait prétendu être à moitié pygmée par son arrière-grand-père ; sachant que lesdites féministes ont quand-même proposé d’élargir les trottoirs faute de pouvoir admettre, dans leur logique d’amalgame victimaire, que certains individus sont peu susceptibles de se mettre au baise-main et aux mondanités en franchissant la frontière alors même que, chez eux, on doit habiller les femmes avec des abat-jours pour qu’elles puissent marcher dans la rue sans se faire titiller l’ampoule. Pas plus tard qu’hier, à Clermont-Ferrand 3 femmes ont été agressées sexuellement, dont une violée, carrément en pleine rue, par des individus qui ne ressemblaient pas particulièrement à Polanski. 
Le problème c’est que, faute d’avoir fixé à notre société un but collectif, clairement exprimé et consenti, permettant de clore les débats stériles et de prendre les mesures extrêmes qui parfois s’imposent, but sans commune mesure avec les très vagues « valeurs de la république » ou le triptyque illusoire de « liberté, égalité, précarité », on oscille sans boussole, tel un spermatozoïde macronien devant deux ovaires stériles, entre la moraline émotionnelle et le pragmatisme froid, les deux, par ailleurs, à géométrie variable. Dans un cas, si on n’est pas dans le camp du bien, même si on a guéri le cancer et trouvé un moyen pour que les trains arrivent à l’heure, si on a violé un gosse ou pire, si on a dit une évidence offensante, on doit être pendu, dans l’autre, si on viole un gosse par jour, du moment qu’on verse une larme sur les migrants, ça va. 
Outre le fait que, dans la vraie vie, les gens esclaves de leurs pulsions, et a fortiori qui ont ce genre de pulsions, quel que soit leur camp, apportent généralement peu de choses objectivement positives à l’humanité (laquelle vivrait très bien sans un nouveau film sur l’affaire Dreyfus), la nouveauté de ce clash est le télescopage de deux victimisations du camp du bien, arrivées au bout de leur incohérence.
Les féministes n’ayant pas, elles, la main sur nos braves CRS, ont été punies dans la foulée par un gouvernement qui a choisi son camp, en se faisant défoncer par ces mêmes matraques qui ont taquiné juste avant le gilet jaune, le pompier et le réfractaire à la réforme des retraites. Tout ça avec l’approbation d’une Marlène Schiappa aussi honnête que son Wonder Bra. C’est ça l’égalité républicaine et c’est ça la macronie. 
Les femmes n’ayant, logiquement, pas pu voter pour s’accorder elles-mêmes le droit de vote, peut-être que certaines féministes finiront par comprendre que, tous les droits qu’elles ont c’est parce que les hommes qui, majoritairement, les aiment (et qui n’étaient pas obligés compte tenu de leur force physique supérieure) les leurs ont accordés, et qu’à la protection desdits hommes s’est simplement substituée la protection de l’État, qui lui ne les aime pas, perçue à tort comme de l’indépendance. Quand cet État est déficient et ne protège plus, il suffit alors d’une paire de baffes d’hommes moins (ou différemment) civilisés, dont le nombre ne cesse de croître dans notre beau pays, pour effacer des siècles de luttes féministes. 
Pour éviter ça elles feraient mieux, à l’instar des femmes gilet-jaunes, de se battre non pas contre leurs hommes, mais avec, pour leurs enfants, en affrontant le véritable ennemi et la dernière souche virale qu’il nous envoie et qui n’est pas le coronavirus, mais bien le virus LREM, lequel est en train de décimer ce qui reste de la France. À cet effet, vous trouverez en description une liste par commune, non exhaustive, mais déjà pas mal étayée, de tous les soutiens LREM qui ne disent pas leur nom, planqués dans des listes diverses et variées.
Comme d’habitude, je n’ai pas la prétention de détenir la vérité, juste, tant qu’on me laisse faire, de susciter la réflexion par un discours honnête, logique et argumenté, sans auto-censure. Je ne filtre aucun commentaire et cette chaîne, par principe, n’est pas monétisée et ne fait pas appel aux dons, si vous voulez me soutenir faites-le en likant, commentant et, pour les plus courageux, en partageant mes vidéos afin de toucher un plus large public en espérant que ça puisse contribuer à faire avancer les choses. Pensez aussi à vous abonner et, si vous êtes nouveaux, à faire un peu de spéléologie sur la chaîne, certaines de mes vidéos, faute de référencement par YouTube, passant parfois inaperçues et d’autres, censurées, encore une cette semaine, ne se trouvant que sur mes chaînes secondaires. Merci encore à tous pour votre fidélité et vos encouragements et à bientôt… j’espère.


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