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dimanche 27 septembre 2020

Cauchemasque. (27 sept. 2020)

 Transcription de ma vidéo YouTube: https://youtu.be/hnRW0ii0ldE

Bonjour !

J’ai encore fait un rêve bizarre. J’ai rêvé que je me réveillais, au milieu de la nuit, dans un caisson étanche coupant mon lit en deux, à l’exception, à mi-longueur de la cloison de séparation, d’un petit sas d’une dizaine de centimètres de diamètre dont la fonction m’échappait, de même que l’avertissement gravé au-dessus : « Urgences seulement : Saint-Valentin, 24 décembre, anniversaires de mariage ». Sans qu’il n’y ait le moindre « rapport », je me signai une « décharge » pour m’auto-autoriser à aller jusqu’aux toilettes. Apparemment nous étions reconfinés. Sans que je sache trop comment, j’avais mis un masque et voilà, à présent, que je descendais l’escalier, lui aussi coupé en deux, en n’utilisant que les marches prévues pour la descente. 

Arrivé aux toilettes, j’allai au jerrican de gel Hydro alcoolique et, après m’être longuement désinfecté les mains, je rabattis rageusement l’abattant avant de passer la serpillère autour de la cuvette, ma femme suivant, hélas, scrupuleusement, les consignes de la nouvelle loi Schiappa-Obono obligeant les femmes à pisser debout et les hommes (blancs seulement) à s’asseoir. Je rédigeai une nouvelle attestation pour aller à la cuisine et recyclai l’ancienne avant de tirer la chasse. Après m’être lavé les mains et avoir copieusement remis du gel hydro alcoolique, je remarquai, sans être plus choqué que ça, que je n’avais plus de peau sur lesdites mains. 

Arrivé à mi-chemin de la cuisine, en suivant le sens de circulation qui passait derrière le canapé du salon, je m’arrêtai pour m’asseoir sur un énorme thermomètre portant l’inscription « cadeau du gouvernement » jusqu’à ce que la voix enregistrée d’Emmanuel Macron confirme que je n’avais pas de température et que je pouvais poursuivre. Dans le frigo il n’y avait qu’une tranche de pomme et 15% d’un yaourt, le reste étant pris par l’État pour rembourser les emprunts COVID. Comme, finalement, je n’avais pas faim à cause du vaccin à l’aluminium (non testé et sans garanties) qu’on m’avait injecté de force la veille, je donnai le tout aux 3 migrants qui dormaient dans ma cuisine depuis que le nouveau Pacte européen pour la Migration rendait la chose obligatoire. 

J’allumai la télé et une présentatrice en transes annonçait l’exécution d’Alain SORAL. La sentence avait été exécutée par obligation de regarder en boucle « SHOAH » de Claude Lanzmann. Le pauvre homme aurait tenu 12 heures. Suivait l’annonce de l’effroyable accident de Dieudonné Mbala Mbala percuté en pleine ligne droite par un camion… au milieu de sa chambre à coucher. De la place ayant été faite dans les prisons par une Belloubet consciente que la seule façon d’augmenter ses chances de passer à la casserole sans devoir apprendre le braille, c’était, au prétexte du Covid, de relâcher quelques milliers d’égorgeurs potentiels avec un besoin impérieux de se vider les castexticules, et Dupont Moretti(lique) n’ayant aucune intention d’inverser la tendance, on pouvait enfin incarcérer les vrais criminels. 

On apprenait ainsi qu’Hervé Ryssen, toujours en prison, lui, venait de voir sa peine prolongée de 100 ans pour avoir affirmé, de manière honteusement antisémite, dans son dernier livre, que, dans les prisons Israéliennes, beaucoup de criminels étaient Juifs. La présentatrice annonça alors suavement la prochaine charrette incluant Philippe Ploncard d’Assac, Jérôme Bourbon et Jean-Pierre Pernaud. À l’arrière-plan, Marine le Pen, arborant un T-shirt « vaccinez-vous! », approuvait de la tête en criant, le poing levé : « No pasaran ! » avant d’aller se déhancher sur un remix de Dalida. Suivait un débat pour déterminer si, du fait de leur faible indice carbone, les chambres à gaz étaient plus écolo que les fours crématoires.

Sans que je sache trop comment, je me retrouvai au volant de ma voiture sur une route départementale, limitée à 20 kilomètres à l’heure, au bord de laquelle les radars tourelles avaient remplacé les platanes. Une tourterelle visiblement dyslexique faisait subir les derniers outrages à l’un d’entre eux lequel, atteint du syndrome de tourelle, variante de celui de Tourette, flashait spasmodiquement. Je dépassai quelques véhicules arrêtés sur le bord de la route et dont les conducteurs étaient morts de vieillesse avant d’avoir pu atteindre leur destination. 

Dans mon rêve, j’avais troqué mon diesel contre une bagnole écolo au Lithium, rechargeable en même pas dix heures pour une autonomie de 20 kilomètres et je versais une larme reconnaissante sur le travail des enfants qui avait rendu possible ce miracle technologique, ainsi que sur les quelques hectares d’écosystème irrémédiablement détruits  pour  fabriquer des batteries qu’on ne savait pas recycler en fin de vie, tout ça afin que je roule propre grâce à de l’électricité produite au charbon en raison de l’arrêt progressif du nucléaire. La radio me disait que le véritable problème c’était le tour de France, machiste et polluant. C’est vrai que tous ces coups de pédales seraient mieux employés à produire de l’électricité pour alimenter quelques radars supplémentaires, on n’a jamais trop de radars. 

J’arrivai dans une ville immense, peinte mi-écarlate, mi-fuchsia par un gouvernement jamais à court de couleurs et de superlatifs pour faire croire qu’il maîtrise quelque chose. Une ville dominée par le minaret d’une gigantesque mosquée et deux tours géantes : une pour la CAF, l’autre pour pôle emploi. Un maire écologiste ayant eu la bonne idée de planter des arbres au milieu de la chaussée (aux branches desquels on avait pendu quelques mal-pensants, Didier Raoult en tête) je dus slalomer pour parvenir à destination. En dépit de trottoirs de 20 mètres de large, quelques femmes se faisaient enrichir culturellement par des bandes de mineurs migrants à la barbe hirsute et au crâne dégarni. Un groupe de policiers, un genou à terre, les observait d’un air satisfait constatant qu’ils portaient tous un masque. La benne municipale ramassait les poignardés de la veille, laissant les ordures sur place de peur de devoir affronter les rats, gros comme des lapins sous anabolisants, qui montaient la garde autour.

Sur une affiche 4x3, un fan de Juliette Greco avait tagué en jaune « On n’oublie rien » ainsi qu’une autre phrase… que j’ai oubliée. L’auto radio réglé sur Nique-la-France Inter, diffusait une autre chanson de la grande Dame : « un petit Macron et un damoiseau s’aimaient d’amour tendre, mais comment se prendre quand on est là-haut… »

Arrivé au boulot, comme tout le monde était masqué, je bossai une bonne demi-heure avant de me rendre compte que je m’étais trompé d’étage et que ce n’était pas ma boîte. Pire, alors que je baissais mon masque devant le miroir des toilettes pendant la pause pipi, je me rendis compte que ce n’était pas moi. La preuve : pour une fois, j’étais d’accord avec Nicolas Bedos et sa tirade contre ce foutu masque, sauf sur son conseil d’envoyer paître son patron lequel, même si cela serait souvent justifié, prouve qu’il n’a jamais travaillé dans la vraie vie, ni contemplé le spectre du chômage.

Je décidai d’enlever ledit masque et tandis que je déambulais sur le trottoir, une femme, paniquée à la vue d’un visage entier, se mit à hurler et fit un bond de côté se faisant écraser par un bus : un mort covid de plus pour les statistiques. A l’arrêt de bus, des gens à longues barbes blanches recouvertes de toiles d’araignées, en combinaison néoprène et avec, à la main, un surf floqué aux couleurs de BFM TV, attendaient patiemment la deuxième vague. Olivier véreux, le ministre de la santé, transformé en serpent de dessin animé, leur susurrait avec la voix de Roger Carel : « faîtes-moi confiance, elle va arriver ». Et effectivement le ciel tout d’un coup s’obscurcit et, tel un tsunami, s’abattit sur la France une nouvelle vague… de migrants.

Je me réveillai alors en sursaut dans mon lit, mais ma femme ayant été remplacée par la responsable de mes premiers émois pré-adolescents, à savoir feu Diana Rigg, au temps de sa splendeur, quand elle incarnait Emma Peel dans la série « Chapeau-Melon et bottes de cuir », je réalisai que je rêvais encore et, pour une fois que mon rêve était agréable, décidai de faire un peu la grasse matinée.

Plus sérieusement, force est de constater que nous sommes complètement acculés, terme qu’il convient de bien articuler. Depuis que le tandem Sarkozy-Fillon qui a mis des millions de gens dans la rue a décidé de ne pas en tenir compte et constaté qu’il ne se passait rien, les manifestations pacifiques ne servent plus à rien. Macron a démontré, lui, que les manifestations sur la durée, ça se mate sans pour autant que les gens se révoltent. L’élection, quant à elle, est depuis longtemps un spectacle de cirque, cirque Pinder pour les uns, cirque Oncision pour les autres. Notre système foireux à deux tours, par les compromissions qu’il impose, ne permet pas l’apparition d’un Trump ou d’un Poutine et ce n’est pas Le Pen de compter sur Marine, sans colonne vertébrale politique, qui dit amen à tout (vaccination en tête) pour changer la donne (ni sur aucune autre baudruche, dansante ou non, que le système choisira pour nous représenter). Faute de proportionnelle, l’assemblée nationale n’est plus qu’une chambre d’enregistrement qui travaille contre nous. Les paroles discordantes sont bannies du web et des réseaux sociaux ou noyées dans un magma d’insanités et un flot d’actualités composé de nouvelles qui n’en sont pas dont le but est juste de détourner l’attention et de faire oublier ce qui gêne. La presse ne fait plus son boulot. Des livres sont interdits, d’autres sont réécrits de façon politiquement correcte et, avec l’incarcération de l’écrivain Hervé Ryssen (peu importent ses idées) sans que tous ceux qui, en ce moment même, font des tribunes de faux-culs sur la défense de la liberté d’expression n’osent évoquer son nom (quand ils n’applaudissent pas des deux mains), le dernier espace de liberté qui nous restait (tout petit espace, si l’on considère le petit nombre de gens qui lisent encore) a été foulé au pied.

Il n’y a aucune limite à ce que l’on peut interdire, donc limiter la liberté d’expression à ce qui est autorisé n’est rien d’autre que du foutage de gueule et tous les perroquets médiatiques qui répètent « ce n’est pas une opinion, c’est un délit ! » sont des crétins ou des malhonnêtes (l’un n’excluant pas l’autre).

Il est clair désormais que, quoi qu’on lui fasse, le mouton masqué va continuer à brouter l’herbe même si, avec un masque, la chose commence à devenir compliquée. Ceux qui croient à la résistance civile et pacifique, oubliant que la chose ne peut fonctionner sans des relais massifs médiatiques qu’ils n’ont pas, en seront pour leurs frais, et ceux qui pensent pouvoir se planquer dans une cabane autonome au fond de la cambrousse oublient que ce gouvernement n’a pas hésité à envoyer des hélicoptères pour traquer les mamies qui ne mettaient pas leur masque dans les endroits les plus improbables. Ce système considère tout espace de liberté comme un cancer qui met en danger son existence et n’aura de cesse que de tous les éradiquer. A chacun d’en tirer ses conclusions.

Comme toujours, je n’ai pas la prétention de détenir la vérité, juste, tant qu’on me laisse faire, de susciter la réflexion par un discours honnête, logique et argumenté, sans auto-censure. Je ne filtre aucun commentaire et cette chaîne, par principe, n’est pas monétisée et ne fait pas appel aux dons, si vous voulez me soutenir faites-le en likant, commentant et, pour les plus courageux, en partageant mes vidéos.

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1 commentaire:

  1. beaucoup d'ironie, mais tant de vérités... merci pour votre travail et votre humour

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