Transcription de ma vidéo sur YouTube: https://youtu.be/NVHyAamxSiQ
Bonjour !
Selon d’infâmes médisants, l’argent, c’est un peu comme Véran dans Gabriel Attal ou vice-versa (voire vice tout court) : ça va, ça vient. Sauf, pour les gilets jaunes : il y a exactement 5 ans, ils n’avaient rien et depuis, ils ont découvert le concept de « moins que rien », de sorte qu’il ne leur reste que leur œil pour pleurer, sans aucun mouvement social à qui passer la main (quand ils en ont encore une). Contrairement au véritable soldat inconnu, ce brave qui, quelque part, un jour, a pris la virginité d’Élisabeth Borne, leur sacrifice n’aura pas été inutile pour autant, car ils auront démontré, à l’instar de celles contre la réforme des retraites, que les manifestations qui ne se terminent pas avec une tête (ou autre organe ovoïde, façon corrida) sur une pique, c’est un peu comme essayer de faire honte à un violeur multirécidiviste sous OQTF et que l’union sacrée, sur des bases sociales, tout comme la théorie du ruissellement (certes liquide, mais chaud et ambré) est une vue de l’esprit.
Il en va autrement, de l’union, sur des bases forcément ethniques, de tous ceux qui n’ont pas un ailleurs où aller si le bateau coule, ce qui, avec un Macron qui, faute de mise au « poing », fait mumuse avec le gouvernail, les narines poudrées au vent, ne devrait plus tarder bien longtemps. Car lorsqu’on visionne les premières manifestations, c’était cela, à la base, l’essence (trop chère) du mouvement, factuellement et à 99%. Un miroir qu’il n’a pas voulu regarder, tant qu’il avait encore deux yeux, faisant qu’il a fini par perdre le NORD avant d’être complètement à l’OUEST et, alea jacta EST, ouvrir plein SUD ses flancs à une gauchiassisation progressive. Il s’en est suivi, dans un dernier soubresaut, la résignation épuisée et exsangue de ce qui restait de la France face au glorieux Frankistan des cosmopolites, tant du haut que du bas, ceux qui ont un autre passeport dans la poche, dans l’éventualité d’une collision frontale, contre l’iceberg de la réalité, d’un pays qui leur importe autant qu’un pèse-personne à Mathilde Panot. « Nos ancêtres les gaulois » et même les poilus de 14 (encore piétinés, cette année - au prétexte de n’avoir même pas lutté contre l’antisémitisme - quand Darmanin a honoré les seuls soldats circonscrits et circoncis de la Grande Guerre… à la grande mosquée de Paris) sont, pour eux, des concepts aussi flous que celui de chasteté pour Marlène Schiappa et du même registre que la petite sirène de Disney, version 2.0 tant qu’à faire.
Pour autant, même s’ils en ont de plus en plus ras le culte, mais pas encore assez pour retrouver la fierté d’embrasser ce qu’ils sont, les sédentaires seraient encore assez nombreux, comme le montrent tous les sondages, pour voter à contre-courant lors d’un référendum sur l’immigration si on leur posait la question gentiment. Macron les a entendus et a organisé les rencontres de Saint-Denis, appelées à trouver leur place dans les futurs livres « d’histoires » et où seuls étaient présents Bardella, les écolos et les communistes supposés, interdit de rire, trouver un compromis sur le sujet. On se demande ce qui a bien pu foirer, mais bon, il aura essayé, passons vite à autre chose.
Tandis que Lampedusa subit un tsunami migratoire encore plus important que celui qui avait fait toutes les unes, mais dont, cette fois-ci, nos médias « moyen-orient…és » ne nous parlent pas, et que des milliers d’enrichisseurs culturels prennent d’assaut les grilles de l’enclave espagnole de Ceuta, des femmes continueront donc à se faire violer, dans le hall de leur immeuble, en plein jour, par des gens qui considèrent nos rues comme des self-services parce que, les pauvres, n’ont pas les codes. C’est donc logique qu’ils attendent que leurs victimes aient composé le leur avant de les pousser et de les jeter à terre. Deux en une seule journée, par un même individu sous OQTF lequel, l’étant visiblement lui-même, ferait à n’en pas douter, une bonne recrue pour les métiers « en tension ».
La réponse cartésienne et rationnelle c’est, bien sûr, d’organiser des manifestations solennelles contre l’antisémitisme, au succès tristement relatif, au prétexte mesquin que ceux qui défilent devant, telle par exemple, Élisabeth Borne, qui annonce, imperturbable, entre deux 49-3, que la France a besoin d’immigration, continuent allègrement d’importer, par bateaux entiers, des gens plus sémitovores que philosémites.
Dans la même veine, la timide retouche orthographique de l’AME en AMU, proposée par le Sénat, ayant reçu une fin de non-recevoir macronienne, c’est donc encore 1 milliard (et des cacahuètes) qui n’ira pas auxdits gilets jaunes, déjà affectés par la réforme des retraites, une inflation à deux chiffres, une électricité hors de prix (sans raison valable), la diminution de l’assurance chômage et désormais le RSA sous conditions dans le contexte d’un déficit du commerce extérieur à chatouiller les fesses des kangourous australiens, tandis que, pour la première fois, les restaus du cœur annoncent qu’ils ne pourront pas servir tout le monde… en produits halal et sans viande de porc s’entend.
Mais, qu’on se rassure, pour d’autres, de l’argent il y en a, comme pour la maire de « Surmulot-City », Anne Hidalgo, partie trois semaines aux frais des contribuables ne pas visiter le site des compétitions de surf à Tahiti, une non-activité de laquelle elle a profité pour, incidemment, visiter sa fille Elsa, issue d’une rencontre « ino-pinée » avec un spermatozoïde que des malveillants attribuent à François Hollande, et qui, grâce à ses seuls mérites, s’acquitte, à 35 ans, de la lourde tâche de « chargée de mission sur les financements politiques en milieux marins », le tout dans un endroit paradisiaque et avec un salaire probablement, un chouia, supérieur au SMIC.
On apprend également que Macron, conscient des priorités, a mis un milliard sur la table pour rénover, entre autres, la station scientifique franco-italienne Concordia en antarctique et, en véritable négationniste du réchauffement climatique, pour construire un brise-glace au nom de Michel Rocard, probablement pour utiliser les avoirs de certains Russes, déjà gelés de toute façon.
Pendant ce temps, la Commission européenne avance à grands pas, sans consulter le Parlement, dans le processus de validation de l’identité électronique, couplée à un portefeuille digital qui fonctionnera grâce à la monnaie numérique, les trois aspects étant indissociables. Comment ça marche, me direz-vous ?
Grâce à une carte, portant un identifiant unique européen, vous suivront partout : vos documents d’identité, le permis de conduire (qui devra être validé périodiquement), votre passeport sanitaire, vos informations médicales, fiscales et j’en passe. Quoi que vous fassiez, vous pourrez être identifié de manière fiable, ce qui est supposé faciliter vos démarches dans toute l’Europe, ledit identifiant ne délivrant, à chaque administration, que les informations qui lui seront nécessaires, idem pour les prestataires privés. Un identifiant qui pourra donc être réclamé pour pouvoir s’inscrire, par exemple, sur les réseaux sociaux.
Il sera, par ailleurs, indispensable au fonctionnement du deuxième pan de la réforme : le wallet (ou portefeuille numérique) sur lequel l’état versera directement ses diverses prestations sans plus passer par la banque, votre carte identifiant pouvant alors servir de moyen de paiement. Mais, afin d’éviter les abus, elles seront versées en monnaie numérique, troisième pan de l’usine à gaz, dont la particularité est d’être programmable, de sorte que vous seul pourrez l’utiliser, seulement pour ce à quoi elle est destinée et uniquement pendant une durée définie, après quoi elle se dissoudra toute seule, façon fonds Marianne, et ce sera autant que l’état n’aura pas à payer.
Par exemple, connectée au terminal du supermarché qui liste déjà les produits par catégorie, votre carte ne permettra d’utiliser la prime de rentrée scolaire que pour l’achat d’articles en relation et tout ce qui ne sera pas dépensé dans le mois de ladite rentrée sera perdu, idem pour les allocations familiales qui ne pourront pas servir à acheter une télé grand écran ou un nouveau smartphone. De même, on pourrait, théoriquement, faire en sorte (on peut toujours rêver) que le RSA ou le minimum vieillesse soient uniquement dépensables sur le territoire Français, tout cela pouvant être dilaté à l’infini selon l’imagination de Bruno Le Maire.
En gros, si vous touchez quoi que ce soit de l’état, pour en bénéficier, il faudra consentir à ce qu’il sache absolument tout ce que vous en faites et combien de rouleaux de PQ vous utilisez, sachant, cerise sur raspberry « pie » numérique, qu’un discours de haine sur les réseaux sociaux pourrait, par exemple, être sanctionné par le blocage ou la désactivation de votre wallet. En ce qui concerne vos revenus traditionnels et ce que vous avez en banque, rien ne justifie que cela soit concerné par la monnaie numérique et ce n’est pas, POUR L’INSTANT à l’ordre du jour, d’autant que ça ne plairait pas à Bernard Arnaud et autre Bolloré, même si, la question pourrait vite se poser pour les salaires des fonctionnaires. C’est quand même l’état qui fait les chèques et, compte tenu de la facilité à créer de la monnaie numérique, laquelle, encore une fois, ne passe pas par les banques (lesquelles sont simplement habilitées à créer de la dette), la tentation pourrait être forte, d’autant que, en faisant miroiter une petite prime (en monnaie numérique), peu s’y opposeraient. En outre, le recours au wallet, moyennant une totale soumission, deviendrait incontournable si les banques se mettaient, allez savoir pourquoi, à faire faillite.
Donc, en résumé, nos élites se font dessus dans leur course effrénée contre un écroulement inéluctable et nettoient leur culotte au protocole des taches de fion avec toujours plus de contrôle, notamment des contrôles C et des contrôles V en matière d’information autorisée, ainsi qu’un contrôle « X » (pour ceux qui connaissent) concernant l’ex « Twitter », même si seul un contrôle Z (rien à voir avec Zorro, ni avec Zemmour) pourrait nous ramener à un peu de raison.
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