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dimanche 26 mai 2024

Le débat Bardella-Attal, pourquoi C’ÉTAIT NUL!!! (27/05/2024)

  Transcription de ma vidéo sur YouTube : https://youtu.be/KQT4Jp2E6CA

Bonjour !
Les naïfs pensaient que ça allait « barder là » et que son débat indispensable face à Attal (que seuls 3 millions de paraplégiques et de grabataires ayant tombé la télécommande ont finalement regardé jusqu’au bout) resterait profondément dans les « annales » du Premier ministre. Mais pour cela, encore eût-il fallu que ceux qui débitent sussent… prendre des risques. À la place, on a eu droit à de la langue de bois, en mode roulage de pelle à échardes, sur divers jeux-thèmes (moi non plus) à base d’éléments comptables et de querelles picrocholines confuses dont la musique, laquelle donnait l’impression qu’ils se disputaient (gentiment), venait contredire les paroles : 
 
« Les Français ont grand besoin d’une sodomie alternative », 
« Que nenni, Monsieur, ce qu’il leur faut c’est davantage d’enculage européen », 
« Parce que vous appelez votre veule pénétration de 12cm un enculage ? », 
« Sachez, mon brave, mais pour cela encore eût-il fallu que vous connussiez vos dossiers, que c’est 12,5 bien comptés et que, par ailleurs, nous avons proposé 15, en gang-bang avec nos partenaires », 
« Avec nous ce sera en solo, mais rien moins que 19, ne vous en déplaise, car les Français veulent du concret », 
« Et où, diantre, comptez-vous trouver assez de vaseline sans nouvel accord européen de libre-échang…isme ? » 
...bla bla bla.
 
Il est clair (sans, pour autant, que cela modifie quoi que ce soit dans l’opinion) que l’expérience d’Attal, sur ce thème spécifique, a payé, car au moins il assume, alors que Bardella, avec sa colonne vertébrale idéologique de poulpe cuit dans un bain d’acide citrique, a été mis face à ses contradictions et revirements (si quand j’avance tu recules, comment veux-tu …). Le tout sans jamais pouvoir attaquer le fond de son adversaire, même en priant pour une constipation passagère, puisqu’étant d’accord sur tout, du soutien à l’Ukraine jusqu‘au maintien dans l’UE et l’euro, en passant par les valeurs alphabétiques non genrées de la république, incluant la définition de la nationalité à base de carte plastifiée magique et donc (reléguant dans le passé les « on est chez nous ! » rétrogrades) la négation du droit à vivre entre-soi (élémentaire pour les Kanaks ou les Mahorais, mais nauséabondement raciste pour les autres) ce qui explique la rupture, au parlement européen, dudit RN avec l’AfD qui, préférant les bons Aryens aux mauvais en tout, défend encore, elle, ses autochtones.

Pas un mot, non plus, sur les 3200 milliards de dettes (officielles), car on lui aurait rétorqué que c’est à cause « dou pandémie », comme dirait l’individu trans… (frontalier et tout court) à la carrure de catcheur et avec un « je-ne-sais-quoi » de première Dame, venu de l’autre côté des Pyrénées rafler le prix d’interprétation féminine au festival qui « cane » doucement. « Oun pandémie » toasté sur les deux faces, dont la gestion mafieuse n’a jamais été remise en cause par le RN, pas plus que la lutte contre le CO2 des pets de vaches pour sauver la météo agonisante, autre tartuferie lucrative validée sans broncher par un Bardella réduit à critiquer mollement la fin des moteurs thermiques à l’horizon 2035, ou encore la défense du démocrate Zelenski dont le mandat vient de s’achever sans qu’il organise de nouvelles élections pour autant avec, là-aussi, l’adhésion du RN au narratif du méchant Poutine qui, s’étant réveillé un matin en proie à une crise aiguë d’hémorroïdes, aurait subitement décidé d’envahir l’Ukraine.

Bref, le « Renoncement National », complètement normalisé, est devenu un parti aussi inutile que les autres sachant que, comme disait Coluche : « Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit ». La comédie est donc bien, sinon huilée, enduite de lubrifiant aqueux, à commencer, en coulisses, par une poignée de main « fraternelle » en forme de griffe maçonnique (attouchement spécialement étudié pour ne pas pouvoir être accidentel) entre ces deux clones hilares en costume de gendre idéal. Probablement un « Inside joke », car se connaissant déjà, ils n’avaient nul besoin de se signaler de la sorte. 
 
Un pas de deux qui s’intensifie encore avec, à présent, la proposition d’un remake « Macron versus Marine Le-Pen » par le président lui-même, lequel a enchaîné (après une visite discrète des vestiaires, histoire de faire un dernier câlin à Mbappé, avant la finale de la coupe de France, précédée de rixes entre supporters - probablement anglais - avec 15 blessés dont 3 sérieusement au couteau, et d’incendies festifs de bus et de stations de péages) par un arsouillage en règle dans un bar, commentant, au comptoir, le conflit israélo-palestinien, avec la hauteur de vue d’un Darmanin face à une demanderesse de logement social à forte poitrine et les genoux sur la moquette. Probablement que son plongeon, annoncé pour mettre en scène la Seine saine, en compagnie d’Hidalgo, laquelle fustige « les peine-à-jouir » anti-JO multicolores (dont, après des drag-queens, la flamme a été portée par un migrant clandestin), le dégrisera, même si de petits plaisantins ont lancé le hashtag « #JeChieDansLaSeineLe23Juin », préférant, visiblement, le ton sur ton (ou thon) aux couleurs trop bigarrées, et ce, sans qu’il soit précisé s’il était possible de participer, par Chronopost par exemple, pour ceux qui ne pourraient pas se déplacer ou si un don « en liquide » était possible pour les constipés.

Pendant ce temps, l’UE, qui la met légèrement en veilleuse le temps des élections, est sur les starting-blocks pour signer les accords Mercosur, dès que la formalité votatoire sera terminée, sachant, pour ceux qui n’auraient toujours pas compris la fumisterie, que Von Der Leyen, qui annonce une nouvelle initiative répondant au doux nom de « bouclier démocratique » visant à expurger l’internet de toute pensée non conforme, envisage tranquillement, pour garder la majorité, une alliance de son groupe, le PPE, avec celui de Meloni (et théoriquement de reconquête) en fonction de la redistribution des cartes à l’issue du scrutin.
 
En attendant ces lendemains radieux, en France apaisée en voie de Nouvelle-Calédonisation, on apprend que (les couteaux commençant visiblement à lasser certains) trois dragueurs éconduits par deux jeunes filles, insensibles à la poésie de locutions comme « t’es bonne toi, donne ton 06 ! », ont carrément tiré à l’arme à feu sur le tramway qu’elles avaient pris pour leur échapper, tandis que, toujours en Seine-Saint-Denis, un individu en scooter, probablement fan de Clara Luciani ou imprégné de l’esprit Coubertin des jeux paralympiques, a jeté une grenade en pleine rue, arrachant une jambe par-ci ou quelques doigts par-là, à des passants qui passaient, augmentant ainsi nos chances de médailles. 
 
Les tirs de kalachnikov, passages à tabac, meurtres, règlements de comptes et autres viols de grand-mères étant devenus trop banaux pour les évoquer sans avoir l’air de radoter, je vous laisse constater par vous-mêmes l’avalanche sur le site FdeSouche, sans qu’on sache vraiment d’où peut bien venir ce mystérieux phénomène, impliquant des gens sans autre caractéristique particulière qu’être dénués de prénoms et de signes distinctifs dans les coupures de presse.

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