Réflexions iconoclastes sur la mort du Pape et le catholicisme (22/04/2025)

 Transcription de ma vidéo sur YouTube : https://youtu.be/I9vvnTUEj_8

 Bonjour !
Le pire Pape de l’histoire est allé se faire botter les fesses dans l’au-delà, la veille de la résurrection du christ, le lendemain de la visite de JD Vance et le jour de l’anniversaire d’Adolphe Hitler, pour ceux qui accordent de l’importance à ces choses. Cela méritait bien un petit hors-série rapide.
Je n’ai aucun doute sur le fait que la tentation est forte de le remplacer par un modèle coloriquement moins fade et, si possible, ouvertement homosexuel, si l’on veut rester dans la logique évolutionnelle qui a prévalu jusqu’ici et qui n’est que la conclusion logique d’une escroquerie millénaire.

Même d’un point de vue religieux, l’épisode de la tour de Babel démontre que la diversité est une volonté divine incompatible avec l’universalisme prêché, lequel nie le fait que seule la religion est supposée être universelle, mais dans le respect du chacun chez soi. 

D’un point de vue ethnologique, il faut avoir de « sacrées » œillères pour ne pas admettre que tous les peuples ne sont pas compatibles entre eux, la compatibilité n’ayant rien à voir avec la supériorité. Par exemple, le QI est la mesure du type d’intelligence adapté à fonctionner dans une société de type occidental, il n’en demeure pas moins que les aborigènes d’Australie, réputés en bas de cette échelle avec un QI à 65, sont capables d’une ingéniosité incroyable pour survivre dans un environnement qui tuerait un prix Nobel de physique en quelques heures seulement. 

 

En tant qu’occidentaux, nous avons une compatibilité modérée avec certains pays asiatiques, par exemple, qui permet, dans certaines limites, de ne pas perturber nos sociétés respectives, mais aucune avec les pays d’Afrique ou du Moyen-Orient dont l’individu moyen, outre les différences culturelles, est câblé différemment et réagit autrement face à certaines situations ou stimuli, tout en étant génétiquement plus prompt à la colère par exemple. Je parle bien de l’individu MOYEN et l’on trouvera toujours des exceptions à la règle, parfaitement adaptées au mode de vie occidental, même si leur descendance aura souvent tendance à rentrer dans son moule culturel, de la même façon que si quelqu’un, issu d’un groupe donné, démontre des capacités inhabituelles, elles ne seront pas héréditaires. Le fils d’un champion, par exemple, sauf s’il est issu d’une lignée de champions, héritera rarement du don de son père (phénomène connu sous le nom de « régression vers la moyenne »).

Il est donc évident, même si tout n’est pas à jeter, loin de là, dans ses enseignements, qu’une religion issue du Moyen-Orient n’était pas adaptée non plus aux peuples occidentaux. Elle s’est donc greffée, dans un premier temps, sur les religions païennes existantes en en conservant les fêtes, mais en changeant leur signification (les saturnales devenues Noël, la fête du solstice d’été devenu la Saint-Jean, le Samhain celtique devenu Toussaint, la fête du printemps devenue Pâques, la fête des moissons devenue l’Assomption, etc.). Toutes ces fêtes, exacerbant l’identité culturelle et ethnique, même recouvertes de leur verni catholique, sont insupportables à ceux qui cherchent à détruire les nations, ce qui explique le récent amendement de LFI pour supprimer les fêtes religieuses et les remplacer par un certain nombre de débilités qui n’ont plus rien à voir avec nos racines.

Une fois la superposition réalisée, le catholicisme a bénéficié du pacte gagnant-gagnant avec la royauté, chacun justifiant l’existence de l’autre, le roi étant « de droit divin » et l’église, moins œcuménique qu'aujourd'hui, en ayant profité pour éliminer, pas toujours de façon très « catholique », la concurrence. La stabilité occasionnée par ce système a compensé, un temps, l’idéologie castratrice de cette religion incompatible qui a bénéficié de l’inertie génétique et culturelle du peuple, réorientée pour bâtir des cathédrales plutôt qu’autre chose, n’étant dès lors absolument pas le moteur de la civilisation, juste une bénéficiaire. L’universalisme prôné détruisant peu à peu, comme il se doit, le sentiment d’identité et donc d’unité, celui qui l’incarnait, le roi, est devenu superfétatoire et, avec sa disparition, ayant scié la branche sur laquelle elle était assise, la religion catholique a non seulement perdu sa justification et sa protection, mais est devenue elle-même inutile, la république, dont elle a fait le lit, elle aussi universaliste, mais sans racines identitaires « nauséabondes », non seulement n’ayant pas besoin d’elle, en dépit de sa soumission continue à toutes les aberrations progressistes, mais cherchant à la détruire.

 
Il reste l’aspect purement religieux et la question de la foi. La meilleure illustration est le proverbe qui dit que « quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt » alors qu’au contraire c’est le doigt qui détient la force et la volonté, de même que la force réside dans la foi et la prière, peu importe vers quoi le doigt pointe. Tous ceux qui ont pénétré, par exemple, dans un stade de foot plein, ont ressenti cette ferveur et cette puissance lorsqu’elle est orientée dans une direction commune, fût-elle stérile comme au cas particulier. Dans toutes les religions, qu’elles soient monothéistes, polythéistes ou autres, quand on prie avec ferveur on a une réponse, car l’important c’est le doigt, pas vers quoi il pointe, et bien sûr, l’intention, ce qui exclut de fait ce que certains appellent le satanisme ainsi que selon Jésus lui-même, « la synagogue de Satan » qui n’englobe pas, bien sûr, tout le judaïsme, mais qui est clairement à l’œuvre à Gaza, au moins par le biais des dirigeants israéliens. 

 

Pour ma part, la conscience demandant d’avoir des limites et d’être soumis à un flux temporel, il me semble totalement antinomique que si Dieu il y a, il ressemble, de quelque façon que ce soit, à celui décrit par les religions abrahamiques, ses caractéristiques, son affectivité, ses colères, etc. le rapprochant plutôt d’une déité finie, imparfaite avec ses défauts et sa personnalité, qui ne diffère guère des anciennes divinités grecques ou romaines à l’image de l’homme et non le contraire.
Il n'empêche que si vous avez trouvé Dieu ou à l’inverse, que lui vous a trouvé, votre opinion vaut largement la mienne et je n'essaie absolument pas de faire du prosélytisme sur ce plan. 

 

Pour autant il faut bien faire le constat que désormais, dans la majorité des cas, avec seulement 2% de pratiquants réguliers, la page européenne du catholicisme est en train de se tourner toute seule, tandis que des religions concurrentes comblent peu à peu le vide laissé. Si l’on veut sauver notre identité, je pense donc qu’il serait politiquement opportun, même de manière plus folklorique que vraiment religieuse, de retrouver les racines qui n’ont jamais vraiment disparu sous le vernis d’un catholicisme qui s’effrite, de la même façon qu’il y a un regain pour les dieux nordiques dans les pays concernés et qu’on commence à rebâtir des temples à Athena en Grèce, non sans difficulté, car les pouvoirs en place ont bien compris le danger que ce retour aux sources et à l’identité représente pour leur modèle universaliste et castrateur. 

En ce qui nous concerne, ChatGPT vous donnera, par exemple, une liste des dieux gaulois et il y en a des sympas. Sur ces entrefaites, je vous quitte avant que le ciel (et les commentaires vengeurs) ne me tombent sur la tête.