Transcription de ma vidéo sur YouTube: https://youtu.be/uC-HmZgasKI
Bonjour !
Après le serpent, c’est désormais au tour du castor de se mordre la queue (commodément plate) alors que l’univers intergalactique, effaré, réalise en suivant nos médias impartiaux, que la bête immonde se terrait en fait au sein fécond de ceux-là mêmes qui prétendaient lui faire barrage, confirmant qu’une partie de la gauche, Hitler de rien, est à « l’Hamas ». Comme c’est les vacances de Toussaint, je vais prendre la « crise en thème » (celle du Moyen-Orient s’entend) pour répondre, dans ce nouveau devoir de vacances, à la question que tous ceux qui ont 5€ par jour pour vivre à compter du 10 du mois se posent : « Mélenchon est-il antisémite ? » ainsi, tant qu’on y est, qu’à celle qui turlupine les privilégiés qui disposent, eux, de 6€ : « la France insoumise, certes, mais à quoi au juste ? ».
LES SÉMITES
Les Sémites sont supposément les fils de SEM si l’on veut faire un peu de « SEM antique », étant donné que ça ne date pas d’hier. SEM était un des trois fils de Noé, le gars qui a construit une arche et probablement découvert l’Amérique et l’Australie, histoire de récupérer un couple de bisons et de kangourous. Afin de ne pas attiser la haine, en ces temps troublés, je n’évoquerai ni les pangolins ni les chauves-souris de sinistre mémoire, pas plus que les punaises de lit qu’il était particulièrement mesquin de sauver du déluge juste pour saboter les Jeux olympiques de 2024. Les Hébreux étaient donc des sémites, dont une partie, restée sur place, s’est convertie au catholicisme, puis à l’islam pour devenir des Palestiniens, tandis que l’autre a essaimé de par le monde et a converti massivement, notamment du côté du Caucase, des gens qui, eux, n’étaient pas spécialement sémites (mais suffisamment espiègles pour chasser de chez eux ceux qui le sont) avec, au bout du compte, différentes ethnies qui ne s’apprécient pas toujours beaucoup entre elles, quelques rares cas ayant même été répertoriés d’ashké (un peu) nazes ayant laissé des sépha (en) rade. Pour être exhaustif, il convient de mentionner que les ismaélites, c’est-à-dire une partie conséquente du monde arabe, descendent également de SEM, au même titre que les israélites, et sont donc aussi des Sémites.
L’ANTISÉMITISME
Il découle de ce qui précède qu’utiliser le terme « antisémite » pour qualifier la seule « détestation des Juifs » c’est un peu comme prétendre que les raticides ne concernent que les souris blanches albinos à strabisme convergent unilatéral. Une absurdité sémantique sans nom qui vient encore ajouter à la confusion générale liée au fait que de nombreux Juifs ne sont pas des Sémites, ni des Israéliens, ni des sionistes, ni même des juifs au sens religieux, puisqu’athées, tandis que d’autres sont, eux, orthodoxes et parfois antisionistes et que tous les Israéliens (lesquels, par ailleurs, ont des idées qui vont de l’extrême gauche à l’ultra-extrême mégadroite au cube) ne sont pas juifs ; sans mentionner les couples mixtes, les personnes dont seule la mère n’est pas juive, celles qui ne le sont pas, mais s’inventent un grand-père au destin tragique pour faire partie du club, celles qui regrettent de ne pas l’être et sont sionistes sans être juives et celles, au sein de la communauté, conceptuellement sœur, LGBT (tout aussi cruelle envers les esprits cartésiens) qui pourraient se sentir prépuço-fluide les soirs de pleine lune et qu’il serait malvenu de contrarier.
À ce niveau de confusion, on ne sait plus si c’est de l’art ou du cochon et il est compliqué de séparer le sanhédrin de l’ivraie au point que les Juifs eux-mêmes ont parfois du mal à s’y retrouver, écrivent des tonnes de livres dessus et qu’il vaut mieux ne pas avoir un avion à prendre si l’envie vous prenait d’en interroger un sur le sujet. Mais, au moins, on peut comprendre pourquoi des dirigeants israéliens (qui ne sont pas forcément des Sémites) ont autant de considération pour leurs coreligionnaires que pour une promesse électorale, au point de les traiter (enfants compris) comme des rats circoncis de laboratoire. C’est ainsi qu’on apprend, ces jours-ci, que le gamin utilisé (façon Covid contre Goliath) dans les publicités télévisées vantant les bénéfices de la vaccination pour les tout jeunes Israéliens, est décédé d’une mystérieuse crise cardiaque (probablement un coup du Hamas) ; sans oublier le scandale qui a éclaté, il y a quelques années, quand il s’est avéré qu’en dépit des sommes substantielles reçues sous forme de réparations par Israël en raison de la Shoah, les principaux intéressés, rescapés des camps, probablement daltoniens, n’en avaient jamais vu la couleur et que certains d’entre eux connaissaient un état de pauvreté difficile à concevoir pour qui n’a pas subi deux mandats d’Emmanuel Macron, preuve que les politiciens israéliens sont aussi pourris que les nôtres, constat qui devrait, à minima, contribuer au rapprochement entre les peuples.
Outre donc, le fait que l’antisémitisme littéral (qu’il vise des Palestiniens ou des Israéliens) n’est pas l’apanage des non-juifs, l’ambiguïté du terme permet d’interdire la critique de n’importe quel aspect de la « judéité » pourtant parfaitement critiquable s’il était encore possible de l’adresser séparément, tel l’aspect religieux, idéologique ou politique. Il sert également de bouclier à certains malfaisants et permet de diaboliser tout et son contraire, jusqu’à la vérité et au bon sens (notoirement antisémites), pour aboutir au paradoxe qu’après avoir désigné des gens qui n’aimaient pas LES juifs (généralisation moralement condamnable), le concept a été étendu aux gens qui n’aimaient pas DES Juifs (même s’ils avaient commis des epsteineries) pour finir par englober toute personne, y compris issue de leur communauté, que DES juifs puis, finalement, Netanyahou tout seul, n’aiment pas (ou avec laquelle ils ne sont pas d’accord).
MELENCHON DANS TOUT ÇA
La question n’est donc plus de savoir si Mélenchon est antisémite, mais si, à ce niveau de dévoiement, cela veut encore dire quelque chose. Le fait de critiquer Braun-Poivrot pour (au risque de mettre en difficulté temporaire les fabricants de spiritueux de l’hexagone) se rendre en Israël soutenir un des deux camps dans une guerre « Kippa » ne nous concerne, qui plus est au nom des Français que personne n’a daigné consulter, me semble plutôt une position raisonnable, même s’il est, en revanche, ridicule d’imaginer que son appartenance communautaire dont tout le monde se fout, mais qu’elle nous rappelle constamment lorsque lui sont adressées (à chaque fois qu’elle est en difficulté) des lettres de menaces que des esprits retors (honte à eux) ont l’audace de prétendre qu’elle s’envoie à elle-même, puisse induire, même à la marge, une quelconque préférence pour un des deux belligérants, préférence qui serait, de surcroît, motivée par autre chose que l’intérêt et l’amour de la nation. Quelle engeance, ces complotistes !
Cela dit, Mélenchon a, lui aussi, une indignation à dilatation variable sur l'échelle de Bruno Le Maire, et on ne l’entend guère quand deux vieilles dames de, respectivement, 93 et 95 ans, succombent après avoir été violées et qu’une autre de 67 ans (ce qui, en comparaison, relève presque du détournement de mineure) a été retrouvée égorgée à son domicile, dénudée et lardée de coups de couteau (dont 18 au niveau des parties génitales) ; pour ne citer que ces trois enrichissements culturels parmi une multitude d’autres, perpétrés par des personnes à fort potentiel amalgamant, multirécidivistes et collectionnant les OQTF comme des vignettes panini, tandis que le reliquat de policiers qui ne campe pas devant les synagogues et, depuis peu, les lycées, s’occupe des alertes à la bombe et, conscient de ses priorités, organise un raid dans un commerce nommé « Chamas » dont le C de l’enseigne lumineuse était en panne depuis des mois et n’avait, antisémitiquement, pas été réparé. La France est sauvée !
LA FRANCE INSOUMISE À QUOI ?
Il existe un conglomérat hétéroclite de forces « mondialistes » prétendument « humanistes » et « universalistes » qui, pour des raisons diverses et parfois contradictoires, « converge » (non bisexuellement s’entend) vers la destruction des nations, lesquelles ne sont rien d’autre, à l’origine, que des blocs ethnico-culturels homogènes, qu’on appelle « peuples », liés par des intérêts primordiaux communs et un souci intrinsèque de transcendance collective impossible sans notion d’identité. Toutes ces forces prônent, avec vigueur, l’immigration et le métissage de masse, que ce soit pour produire du consommateur isolé auquel on peut vendre n’importe quoi, qu’on peut réduire en esclavage et QRcoder comme un mouton ; pour faire pression à la baisse sur les salaires ; par fanatisme religieux, en espérant hâter la venue d’un messie supposé n’arriver qu’après la destruction de l’Occident ou, au contraire, pour convertir ledit Occident à l’Islam, quand ce n’est pas dans l’espoir de remplacer des paroissiens autochtones vieillissants ; par crainte, pour d’autres, que la résurgence des nations ne conduise à une nouvelle Shoah ou encore, face à la réalisation que les liens organiques sont plus forts que les solidarités de classes, par désir de les détruire pour créer les conditions d’une fantasmagorique internationale socialiste, concept ébranlé par la chute de l’URSS, mais qui, cette fois, va marcher, c’est sûr ; voire afin de profiter du bordel ambiant pour détourner des milliards vers des paradis fiscaux et, accessoirement, kidnapper discrètement des gosses pour alimenter les réseaux pédophiles et le trafic d’organes : la liste est loin d’être exhaustive.
LFI se retrouve donc sur les mêmes positions que le grand patronat contre lequel elle prétend lutter et qui (tel Darmanin devant une demande de logement social d’une personne à bonnet E) salive, lui aussi, à la perspective de la régularisation des sans-papiers. Ligne immigrationniste qu’elle partage avec maintes associations communautaires, à la nuance près que certaines (réalisant que, faute momentanée de possibilité de repli en Israël si les choses venaient à se gâter, elles ont peut-être eu la main un peu lourde dans leur soutien à l’immigration musulmane) souhaitent désormais la diaboliser et pousser plutôt une immigration subsaharienne statistiquement un peu plus catholique et moins anti-israélo-rabique ; direction que Mélenchon, trop dépendant de son électorat, ne peut pas suivre sans se suicider politiquement, d’où l’intégration médiatique inattendue du RN dans l’arc flexible républicain et la diabolisation « en flèche » de l’extrême gauche. Donc, si la France Insoumise est insoumise à quelque chose, à part au bon sens et au CRIF, je ne vois pas, et encore, seulement sur la technicalité de savoir quels peuples utiliser pour finir de détruire ce qui reste encore aux autochtones de cohérence ethnico-culturelle. Pas de quoi exalter les foules.
CONCLUSION
Le problème est surtout qu’il y a davantage de substance dans la culotte de notre première dame que dans les programmes de la supposée opposition, incapable d’admettre que, sauf ségrégation ethnique, soupe brésilienne ou pouvoir dictatorial parvenant à faire coexister, pour un temps et par la force, des populations antinomiques sur un même territoire, il n’y a aucun exemple d’hétérogénéité ethnico-culturelle réussie de par le monde. Il n’y a donc aucune offre politique prônant ouvertement un retour à un minimum de cohérence sur ce plan, les pantins tolérés dans le cadre des valeurs de la république faisant déjà dans leur couche en parlant timidement de souverainisme sans préciser pour qui, de FREXIT, certes souhaitable, mais qui ne changera rien à la dynamique (comme le Royaume-Uni l’a démontré) et de lutte contre « l’islam » faute d’oser évoquer les populations qui le pratiquent et qui ne représentent qu’une partie de l’immigration subie.
Le minimum syndical, que personne ne propose, serait de supprimer la double nationalité, ce qui aurait pour effet de défranciser des millions de personnes, lesquelles se verraient remettre, sauf comportement délictueux, un titre de séjour permanent. Couplé à la suppression du droit du sol et à l’arrêt de toute naturalisation d’individus de type non-européen, cela aurait pour effet de stopper leur expansion et de leur ôter toute capacité d’influence communautariste puisqu’elles perdraient le droit de vote et d’être élues. Du coup, les prestations sociales type APL pourraient être réservées aux Français, de même que la sécurité sociale sauf, bien évidemment, pour ceux qui travaillent et cotisent, ainsi que les allocations familiales, lesquelles pourraient alors être fortement réévaluées, rendant de nouveau viable le concept de femme au foyer pour celles qui le souhaitent, chose qui enclencherait un cercle vertueux, le reliquat éventuel pouvant être utilisé pour racheter progressivement leur titre de séjour permanent à ceux qui, faute d’avantages spécifiques à rester en France, désireraient profiter de ce pécule pour retourner dans leur autre pays. Par ailleurs, le souci d’intégration n’étant plus à l’ordre du jour, plus de nécessité d’école gratuite et encore moins obligatoire pour des populations ayant vocation à partir à plus ou moins longue échéance, ce qui permettrait également de résoudre les soucis décapitatoires et abayesques de l’éducation nationale, le principe de laïcité pouvant être, lui aussi, réévalué.
Tout pourrait se faire en douceur et sans même contrevenir au droit international, même s’il serait préférable de sortir de la CEDH pour faire un peu le ménage dans les rues, de revoir le statut des DOM-TOM et de modifier deux-trois choses dans la constitution, cela n’affectant nullement la « libre circulation », mais empêchant la libre installation qui, elle, n’a jamais été un droit, même pour les demandeurs d’asile, l’asile étant, par définition, provisoire et supposé être demandé dans le pays le plus proche. Encore une fois, il s’agit du minimum syndical et donc : « plus si affinités », pour ceux qui m’objecteraient que ce ne serait pas suffisant. Est-ce que, pour autant, au vu de la zombification ambiante, le retour à un minimum d’homogénéité (option qui, bientôt, en raison des équilibres démographiques, ne sera plus envisageable par la voie des urnes) résoudrait nos problèmes ? Rien n’est moins sûr, mais au moins, nous ne pourrions nous en prendre qu’à nous-mêmes.
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