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dimanche 1 septembre 2024

ACTU EXPRESS Hebdomadaire : Rubrique des gendarmes écrasés et le reste… (02/09/2024)

 Transcription de ma vidéo sur YouTube : https://youtu.be/WRA0Ptu1wno


 Bonjour !
Il y a 2 chemins mentaux, une « biroute » dirait notre première dame (dont le statut n’existe pas et la statue serait par trop révélatrice), dans l’appréhension du rôle des forces de l’ordre, et ce, parce que, oscillant entre le plug anal et le suppositoire, elles remplissent désormais, en plus des sphincters de contribuables, des fonctions contradictoires. D’un côté on a la perception « ACAB » accablante (All Cops Are Bastards) du gauchiste rabique qui focalise sur l’aspect répression (laquelle pourtant lui est rarement appliquée), de l’autre la quasi-vénération du nationaliste frileux qui lui, focalise sur l’aspect protecteur (dont il bénéficie tout aussi rarement). 
 
Pour ma part, mithridatisé par une actualité saturée de faits divers, de sorte qu’ils ne coupent plus l’appétit à personne, quand un gendarme décède « en service », comme cette semaine, ça ne m’empêche plus de reprendre des frites, mais la quantité dépend fortement de savoir « en service »… de qui ? En gros, chassait-il le loup ou le mouton au moment du drame ? 
 
Il me semble évident que les forces dites « de l’ordre », comme leur nom l’indique, sont avant tout des chiens de berger chargés, en l’occurrence par Macron (qui leur offre en échange le Brigitte et le couvert), d’empêcher le troupeau de bouger, y compris et surtout pour de bonnes raisons, et ce jusqu’à la tonte et l’intromission du fameux bâton rendu célèbre par Justin Bridou et surnuméraire à l’Élysée. 
 
Dans une société fonctionnelle, c’est-à-dire homogène et pacifique, dans laquelle le berger n’est pas aussi équarrisseur, ils participent de la cohésion sociale de par leur rôle de « police étendue » (sans crème liftante) lorsqu’ils protègent des rares loups qui rôdent, écartent de la société les individus déviants, font partie des primo-arrivants en cas d’accident de la route, effectuent des rondes nocturnes, assurent la sécurité d’évènements et bien d’autres choses encore qui font que la gendarmerie, notamment, constituée de militaires taillables et corvéables à merci, est relativement appréciée en zone rurale, nul n’ayant oublié Arnaud Beltrame. En quelque sorte, la tonte régulière par le racket routier est compensée par la protection contre le loup, compromis acceptable pour la plupart des moutons. 
 
Malheureusement, comme en atteste le recrutement de plus en plus de gendarmettes et policières morphologiquement et psychologiquement peu équipées pour lutter contre les gros prédateurs, l’orientation générale est moins à tirer « à » la chasse audit loup qu’à tirer « la chasse » tout court sur les attentes des moutons, maintenus de force dans leur géhenne migratoire, à coup de gégène contraventionnelle (dont on sait que quand il y en a, il n’y a pas de plaisir) faute de pouvoir utiliser la vraie par déficit chronique (hors certains individus à perruque) d’éléments vaguement sphériques auxquels accrocher les pinces.
 
Contrairement au chasseur ou à DSK, il y a une différence entre le bon et le mauvais chien de berger. Le bon chien de berger, lorsque le loup survient, lâche la grappe aux moutons et se focalise sur le danger jusqu’à ce qu’il n’en soit plus un. Le mauvais chien de berger ignore le loup et mord les moutons en panique pour les obliger à rester en place. Je ne jette pas la pierre aux gendarmes et policiers. Contrairement aux castors, dont un dernier sondage rectal, dilaté au-delà des fantasmes les plus fous de Bruno Lemaire, nous apprend qu’une bonne partie d’entre eux regrette son choix et, à défaut de doigts, s’en mord convulsivement la queue plate, nombre d’entre eux vote RN, déplore la situation et rêve de recevoir enfin les ordres adéquats pour s’attaquer aux hordes de loups qui nous envahissent ou sont nés de loups plus ou moins acclimatés sur notre territoire. 
 
Las, force est de constater, et le courageux discours de la veuve du gendarme décédé, appuie là où ça fait mal, que nous ne sommes plus dans une société fonctionnelle et que ces ordres n’arriveront jamais, le Pape lui-même venant de déclarer que c’était un péché que de repousser les migrants. D’ailleurs, cette brave dame a été attaquée sur les réseaux sociaux, comme tout ce qui semble aryen, par ceux qui REs-semblent à rien (nuance), lesquels n’ont pas hésité à la traiter de faf simplement pour n’avoir pas courbé l’échine. Toujours est-il que le pouvoir en place a délibérément choisi d’ignorer les loups, de renforcer la répression sur les ovins, et d’utiliser les canidés en uniforme pour se protéger des quelques moutons enragés qui pourraient faire mine de se révolter, chose devenue évidente depuis l’épisode des gilets jaunes durant lequel l’aspect, non plus régulateur, mais carrément répressif, des forces de l’ordre est apparu à beaucoup, détruisant irrémédiablement à coups de matraque pédagogiques, le lien de confiance tissé au fil des décennies. 
 
La situation empirant de façon exponentielle, la répression moutonnière ne va faire que s’accroître en même temps que le laxisme vis-à-vis des loups (comparaison juste pour la métaphore, leur comportement se rapprochant davantage de celui des hyènes) et lorsqu’il y a trop de loups, les chiens de berger, eux aussi, finissent par être ajoutés au menu comme des moutons ordinaires. De plus en plus de gendarmes et policiers, « hors service », étant reconnus et mis dans le même état par des individus aux caractéristiques par trop amalgamantes pour que les médias estiment nécessaire de les évoquer.
 
Donc, pour revenir à mon interrogation : est-ce que le gendarme chassait le loup ou le mouton ? 
 
Le policier qui a tiré sur Nahel, par exemple, chassait visiblement le loup puisqu’il était préparé au pire, en revanche un gendarme qui se met au milieu de la chaussée en tablant sur le fait que l’automobiliste va obtempérer, ce qui ne fonctionne qu’avec les moutons, était donc, au moins dans sa tête, à la chasse à l’ovin dans l’espoir, on imagine, de remplir rapidement son quota de PV, obligation du chiffre imposée par l’immonde Sarkozy, afin de pouvoir rentrer chez lui, et ce, sans se soucier des situations dramatiques qu’une amende, un passage au tribunal ou un retrait de permis conduisant à la perte d’un emploi précaire, peuvent provoquer chez des gens qui luttent déjà pour s’en sortir. Malheureusement pour lui, il est tombé sur un loup. 
 
Certains m’objecteront que les contrôles routiers sont nécessaires et participent de la sécurité générale, mais, encore une fois, quand il y a des loups sur le territoire et qu’on est chargé de la sécurité des moutons, s’occuper d’autre chose que des abus les plus manifestes (souvent par ailleurs d’essence lupine et qu’on néglige sous peine d’émeutes), comme ce motard sur une roue et dans le mauvais sens de circulation, qui a fauché une gamine de 7 ans sur un passage piéton (et déjà libéré par un juge des libertés compatissant) est, au mieux, de la dispersion de ressources, au pire de la complicité criminelle. 
 
Dans une société fonctionnelle, l’ignoble fils de … douée pour réussir en politique, multirécidiviste qui lui est passé dessus, serait retiré définitivement de la circulation et pas seulement routière, mais dans la nôtre on ne peut que croiser les doigts, en éternels optimistes, et s’en remettre à une justice imbibée d’idéologie droit-de-l’hommiste et tellement indépendante qu’elle vient de gracier Alexandre Benalla. 
 
Contrairement à l’État, lequel n’en a rien à cirer de la vie et de la mort de ses sbires et qui s’est resservi une généreuse portion ; dans la limite de ce qui restait après le passage de Gérard Larcher, j’ai donc, je l’avoue, repris furtivement une frite et une seule, car, au fond, je peux comprendre qu’au-delà des grands principes, il faut bien bouffer et subvenir aux besoins de sa famille, quitte à avoir du mal à se regarder dans une glace ou à se mentir à soi-même pour pouvoir le faire. Combien, toutefois, faudra-t-il de gendarmes et policiers tués pour que les forces de l’ordre réalisent qu’en jouant les tampons, pas forcément hygiéniques, mais assurément jetables, entre le peuple et Macron, elles scient progressivement la branche sur laquelle elles sont assises. 
 
Un Macron qui, pendant qu’il fait durer le suspense pour, de guerre lasse, imposer un Premier ministre dont personne n’aurait voulu il y a encore quelques semaines, par son dernier coup porté à la liberté d’expression en tendant un guet-apens au fondateur de Telegram, vient de saborder notre secteur aéronautique, le seul qui manquait encore à son tableau de chasse, les Émirats arabes unis, dont l’oligarque est aussi citoyen, venant de geler, en représailles, un contrat de plus de 10 milliards. À son départ, il ne restera de la France que les anneaux olympiques qu’Anne hidalgo a décidé, après en avoir discuté avec elle-même, de laisser en permanence, histoire de défigurer à jamais notre tour Eiffel rouillée.
 
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