Pour comprendre la cause de l’entropie que nous connaissons,
il faut prendre conscience du fait que la France charnelle et millénaire,
laquelle n’a jamais été parfaite (même s’il y était plus facile de donner un
sens à sa vie et si elle assurait, bon han, mal han, la préservation de l’ensemble)
et qui n’a dès-lors des airs de Paradis perdu que par comparaison avec l’entité
suicidaire qui lui a succédé, cette France a chopé un parasite, un peu comme si
Marlène Schiappa attrapait un ver solitaire (ce qui expliquerait son nom) ou que,
plus problématique encore, un ver solitaire attrapait Marlène Schiappa. Toujours
est-il que le parasite qu’a attrapé notre pays l’a, certes, homogénéisée en
l’obligeant à parler une même langue et en détruisant les cultures régionales,
mais il n’est pas la France pour autant, même s’il se fait passer pour elle. Ce
parasite, c’est la république, à ne pas confondre avec notre raie privée qui
est son point de mire de prédilection.
La république est avant tout une idéologie, celle du progrès. C’est-à-dire que, comme l’avenir est forcément meilleur, le passé est forcément mauvais, d’où les déboulonnages de statues et les autodafés dont les flammes pourlèchent indifféremment « Autant en emporte le vent », les schtroumpfs, « Tintin au Congo » et Harry-Potter, personne n’ayant encore songé à y jeter les pages provocativement blanches de l’annuaire. Cela implique aussi que tout peut (et donc DOIT) être amélioré, y compris ce qui marche. Si je prends 2 prises électriques
et même si j’ai l’impression que ça fonctionne très bien comme ça, pour être dans l’idéologie du progrès et ne pas tomber dans la prisophobie je dois dire que ça c’est OK et ça aussi, et bien sûr, cette variante. Pour aller plus loin dans le progrès, je peux enlever cette partie et dire que ça c’est pareil que ça, voire avec un peu de scotch faire un petit montage et dire que ça c’est pareil que ça, car vous l’aurez compris, le progrès passe par l’égalité. D’ailleurs pourquoi se limiter à deux quand on peut multiplier les combinaisons ? Et si vraiment je m’obstine à vouloir utiliser les prises à l’ancienne, le minimum syndical c’est de remplacer ça, par ça. Bref l’idéologie du progrès c’est (pour les occidentaux contaminés) de louer les feuilles qui s’élèvent vers le ciel tout en sciant le tronc au prétexte que les racines sont dans la boue et se nourrissent partiellement d’animaux en décomposition, ce qui est dégueulasse et pas végan.Pour ceux qui douteraient que la république n’est pas la France,
notre Pangolin en chef ne manque jamais de nous le rappeler à la fin de ses
discours aussi longs que la version non abrégée de LGBTQ+ que, sauf à avoir une
très bonne vue, il faudrait être sacrément prétentieux pour tatouer sur un
endroit érectile : « Vive la république et vive la Finance, pardon,
la France », le tout dans cet ordre qui, ne vous y trompez pas, est un
ordre d’importance. Notre drapeau est celui de la république, notre hymne est
celui de la république, notre système électoral sur mesure exclut tout ce qui n’est
pas républicain, notre éducation vise à faire de nous de bons citoyens
imprégnés de l’idéologie du progrès et, pour les réfractaires, il y a l’ordre républicain
lequel, comme son nom l’indique, sert à protéger la république, ce qui
explique pourquoi, quand elle est menacée par ceux qui s’insurgent contre son
parasitage, elle frappe, alors que, quand on se contente de menacer la cohésion
de la nation, on laisse filer car, au pire, une république islamique c’est
toujours une république. Telle le furet, elle est passée par ici, elle
repassera par Allah.
Le chaos de basse intensité ainsi produit engendre un
désir de maintien de l’ordre dans la population à laquelle on a fait croire que
la chose reposait sur la police, vendue comme indispensable, et dont on accepte
alors, avec résignation, le racket et la coercition qu’elle impose aux citoyens
ordinaires, tout en étant d’une efficacité dépendant davantage du niveau de
soumission desdits citoyens et du contexte socio-économique que de l’institution
elle-même. Certains m’objecteront que le maillage renforcé de la gendarmerie
sur le territoire, notamment sous Napoléon, coïncide avec une baisse
significative du taux de criminalité dans les campagnes, mais la chose coïncide
également avec le dépeuplement des dites campagnes par la conscription de
millions de personnes dont plus d’un million a péri (5 selon Chateaubriand). Ce
n’est donc pas probant. Imaginez l’hécatombe si la seule chose qui nous
empêchait de nous entretuer était, non pas un niveau élevé de civilisation,
mais la crainte de la police laquelle arrive, par ailleurs, généralement après la
bataille pour, en plus, rajouter une couche de paperasserie et des attentes
interminables au traumatisme.
On pourrait certes augmenter son efficacité en lui permettant de neutraliser les racailles et autres antifas que ses services de renseignement connaissent parfaitement, mais la façon la plus efficace d’augmenter la sécurité générale serait plutôt d’élever le niveau de la société (on fait le contraire) notamment par une véritable instruction publique plutôt qu’une éducation nationale et non pas en interdisant la violence (qui fait partie de notre nature) et encore moins en en laissant le monopole à l’état, mais en réduisant ses causes. D’abord en ouvrant les soupapes de la liberté d’expression puis, en l’absence de compas religieux, en se donnant un but collectif pour éviter pertes de repères et désespoir, ensuite, en permettant aux individus sans casier judiciaire d’être armés afin d’assurer collectivement l’élimination des nuisances tels les cambrioleurs, les pickpockets, les amateurs de coutellerie artisanale et les politiciens corrompus et, enfin, sans quoi tout cela ne servirait à rien, en limitant strictement l’accès à cette société aux seuls individus ayant un code de conduite, sinon similaire, tout au moins compatible.
A moment donné on a bien essayé de remplacer la république par l’État Français. Sur le papier c’était très bien : « travail, famille, patrie ». Que des choses qui, bien comprises, favorisaient la majorité. D’ailleurs, il y a eu un boom de natalité. À contrario, les minorités, elles, ont pris cher (pour ne pas dire casher) avec des stages de vélo gratuits. Comme on est humanistes et que, du coup, la préoccupation dans un pays de souris doit être, non le sort des souris, mais celui des cochons d’Inde, on est donc revenus fissa à la république, grâce à un homme dont les statues sont aujourd’hui artistiquement redécorées par les lointaines conséquences du système qu’il a rétabli,
remplaçant « travail, famille, patrie » par « chômage de masse, LGBT, Migrants » choses qui, certes, ne favorisaient pas spécialement la majorité mais, au moins, n’étaient pas antisémites. De là à faire un lien entre la république et une certaine communauté il n’y a qu’un pas que certains ont allègrement franchi, mais apparemment ça fait tomber les cheveux et, tenant à ceux qui me restent, je vais donc lâchement abandonner le champ de mines.On nous dit que l’Union Européenne est la cause de tous nos maux. Ce n’est pas faux. Mais là encore, qui en est l’un des principaux instigateurs, sinon la république dite « française » qui a ainsi contaminé tout un continent ? L’UE n’étant rien d’autre que ladite république avec les mêmes valeurs, le vernis de démocratie en moins. La France y a beaucoup perdu, mais la république y a gagné, comme une grosse tique sur un chien famélique, ce qui me laisse dubitatif quant aux capacités à nous sauver, de tout parti républicain, c’est-à-dire tous, ce qui inclut l’Union Populaire « Républicaine » qui ne voit pas qu’elle fait partie du problème (même si le challenger déclaré d’Asselineau semble, au moins, avoir pris la mesure d’une partie des erreurs tactiques et de positionnement que, comme d’autres, j’ai relevé depuis des années). Mais, physiquement, c’est le même avec des lunettes et, sachant qu’un politicien est avant tout un baril de lessive dont l’emballage compte plus que le contenu (s’il veut les votes d’une majorité qui ne lit rien et n’écoute rien) et que, même Hollande, avait dû perdre 20 kilos et se teindre les cheveux, il faudra quand même qu’on m’explique la libido d’une partie de l’UPR qui (variante de la sapiophilie revendiquée un temps par Marlène Schiappa et même si c’est mieux que le fétichisme des pieds, sauf pour les poètes) ne semble s’activer qu’à la vision d’un chauve bedonnant qui cite des articles.
Tels les derniers combattants d’Alamo, pour l’honneur, je vous invite à télécharger, dans la description, le pangolin qui vous correspond le mieux ou à l’adapter en conséquence ; Pangolin symbole du foutage de gueule que nous subissons et d’une volonté (au-delà des clivages politiques et idéologiques) de se débarrasser de Macron AVANT la fin de son mandat. Je ne vois que cette solution (tapisser la France réelle et virtuelle de pangolins) pour faire monter suffisamment la pression dans la cocotte-minute (non pas horizontalement, mais verticalement) afin d’éviter 1) la guerre civile et 2) d’atteindre un point de non-retour (à mon sens avant 2022 si ce n’est pas déjà trop tard) au-delà duquel, ce bout de terre avec des gens dessus, qui n’est déjà presque plus un pays, ne se relèvera plus.
Comme d’habitude, je n’ai pas la prétention de détenir la vérité, juste, tant qu’on me laisse faire, de susciter la réflexion par un discours honnête, logique et argumenté, sans auto-censure. Je ne filtre aucun commentaire et cette chaîne, par principe, n’est pas monétisée et ne fait pas appel aux dons, si vous voulez me soutenir faites-le en likant, commentant et, pour les plus courageux, en partageant mes vidéos afin de toucher un plus large public en espérant que ça puisse contribuer à faire avancer les choses. Pensez aussi à vous abonner et, si vous êtes nouveaux, à faire un peu de spéléologie sur la chaîne, certaines de mes vidéos, faute de référencement par YouTube, passant parfois inaperçues et d’autres, censurées, une bonne quinzaine à ce jour, ne se trouvant que sur mes chaînes secondaires également en description. Merci encore à tous pour votre fidélité et vos encouragements et à bientôt… j’espère.
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