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samedi 6 juillet 2019

Débats, remaniement et autres enfumages (6 avr. 2019)

Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/hUrXJroM2pk


Bonjour!
Tout le monde connaît cette histoire du type que sa femme conduit dans le salon, toutes lumières éteintes avant de lui dire d’une voix câline : « ne bouge pas, je reviens tout de suite, j’ai une surprise pour toi. » Profitant d’être seul, le gars qui, a midi, a bouffé un cassoulet entonne une version personnelle de la 5eme symphonie de Beethoven, puis anticipant la surprise de son épouse se déshabille complètement quand soudain ladite épouse revient avec un gâteau orné de bougies étincelantes tandis que la lumière s’allume et qu’une centaine d’invités entonne « happy birthday to you ». Le grand débat des européennes, à ne pas confondre avec celui à 12 millions d’euros qui n’en finit plus de finir et dont on attend avec impatience les conclusions, c’est exactement le contraire : les participants auraient pu péter et se balader en slip que personne ne s’en serait aperçu, ou presque, si l’on considère le ridicule petit million et demi de téléspectateurs qui a gaspillé 3 heures de sa vie irrémédiablement perdues à suivre cette pantalonnade. En outre, si l’on peut extrapoler un véritable carton dans les EHPADs du fait que 75% de ces braves téléspectateurs était âgé de plus de 50 ans et 61% de plus de 60 pas sûr que tout le monde ait retenu à la fin qui était qui. L’Égypte a eu ses dix plaies, nous on a eu nos 12 apôtres de l’escroquerie de la solution par les urnes, un par étoile de ce drapeau qui n’est pas sans évoquer un sphincter anal distendu sur fond bleu ; apôtres qui, soucieux d’attraper un pompon d’un peu plus de 10 000 euros net par mois, hors jetons de présence et avantages divers, nous ont expliqué, la main sur le cœur et en 11 minutes chrono, dans cette « cacaphonie » prévisible de bonnes intentions et de postures morales qu’on appelle aujourd’hui « débat démocratique » ce qu’ils voulaient pour l’Europe, sous-entendant, malhonnêtement, que s’ils obtenaient quelques députés au sein d’un parlement qui n’a aucun pouvoir, contrairement à la commission, elle non élue, ils allaient pouvoir influer sur le cours des évènements en plus de celui de leur compte bancaire.
Indépendamment des sympathies qu’on peut avoir pour l’un ou l’autre des participants, l’épisode de l’objet symbolique que chacun devait apporter comme un cadeau Bonux au paquet de lessive auquel il était réduit et essayait de vendre avait un côté pitoyable mais avait le mérite de donner le ton de la farce à laquelle on était en train d’assister avec Asselineau exhibant une paire de menottes dont on ignore l’usage habituel qu’il en fait, dangereusement suivi par Philippot une baguette à la main et Bardella avec sa passoire tandis qu’à gauche un Hammon qui coule à pic affrontait prudemment avec son gilet de sauvetage l’UDI et le PS exhibant assez de cailloux pour l’envoyer par le fond, alors que le PC, de loin le plus hypocrite, se pointait avec le bracelet de naissance d’une petite fille appelée non pas Farida, ce qui aurait été intéressant, mais Olympe ce qui a dû être un chouia plus compliqué à trouver, le reste étant du même acabit clownesque, la république en marche ayant remplacé exceptionnellement la poudre de perlimpinpin par du piment d’Espelette. S’en sont suivi 3 heures de tirage de couverture du niveau d’un conglomérat de prétendantes au titre de Miss Univers susurrant, zygomatiques verrouillés, en mode sourire fellatoire, qu’elles étaient pour la paix dans le monde, sans que personne, peu désireux de cracher dans la bonne sousoupe ne dise que le seul véritable enjeu de ces Européennes c’est que Macron se prenne (au figuré) la déculottée la plus large possible afin de le fragiliser au maximum. C’est pour cela que même si pour toute personne épargnée par l’Alzheimer collectif politico-médiatique, toute l’opération n’est qu’un gigantesque foutage de gueule, dès lors que même une abstention de 99% ne le ferait pas tousser, ce me semble être un très mauvais calcul que de s’abstenir quand on est contre cet imposteur gérontologue qui a eu ses diplômes à l’usure et sur qui, faute, pour l’instant, de plan B opérationnel, repose tout l’édifice mafieux qui nous assassine. Quand on pense que même Bouteflika non seulement se retire sans violences sur la foule mais en plus se fend d’une lettre d’excuses, oser prétendre qu’on n’est pas en dictature va commencer à devenir compliqué avec ce morpion sans honneur, qui ne gouverne même pas pour son compte et qui s’accroche à notre fondement suçant tout ce qu’il peut à tous les sens du terme.
Dans l’intervalle, histoire de nourrir la machine médiatique dont la tâche est d’occuper stérilement notre temps de cerveau disponible pour qu’on ne pense pas à ce genre de choses, grâce à un énième remaniement, nous avons été gratifiés d’une nouvelle porte-mensonge du gouvernement au nom imprononçable et qui, espérons-le, parle couramment le Macron. La première fois j’avais entendu « Ndiaré » et je me suis dit « tiens, ça va neutraliser Schiappa ! », finalement c’est Ndiayé, miracle de l’intégration à la Française qui, battant Manuel Valls, se retrouve secrétaire d’état 2 ans après avoir été naturalisée. A ce rythme, peut-être que notre prochain président n’a pas encore réussi à traverser la Méditerranée, donc un peu plus de respect envers les migrants qui arrivent s’il vous plaît, même si, avec une mère qui fut présidente du conseil constitutionnel du Sénégal et un père, ancien député et conseiller d’un président sénégalais, peu probable qu’elle soit venue en Zodiac. On me dira : « certes, mais si elle est à ce poste c’est qu’elle n’est pas si bête », ben si justement, elle est si bête, Sibeth Ndiayé, c’est son nom, le destin s’obstinant à nous envoyer des signes qu’on ne veut pas voir. Comme à chaque nomination, l’excavatrice politique s’est mise en branle pour chercher la petite phrase condamnable histoire de nourrir la machine à buzz qui empêche de réfléchir, et là c’est vrai, il n’y a pas eu à creuser beaucoup. Déjà avoir dit à propos de Simone Veil « la meuf est dead » au lieu de « la vioque est crevée » qui aurait quand même été plus français a choqué certains puristes ; annoncer qu’elle assumait parfaitement de mentir pour protéger son président, sous réserve, étant donné qu’elle en a deux, que ce soit bien de celui de la France dont elle parle, est en revanche tout à fait compréhensible car, sauf à chercher à ce qu’on le retrouve empalé au bout d’une pique d’un bon mètre trop longue pour lui être agréable, il est factuellement impossible de protéger Macron en disant la vérité, d’où la pitoyable tentative à l’époque de celle qui, si elle était Pinocchio aurait pour fée égoïne, de diffuser des fake news pour tenter de dédouaner l’inénarrable Benalla. Au numérique ils ont mis un gars qui s’appelle O comme l’histoire éponyme, pas forcément le meilleur choix sachant que ledit O aura vite des bas si l’on pense à tous les sites et logiciels qui refusent les noms de moins de trois lettres, considérés comme des erreurs de saisie. Et enfin, pour clôturer cette liste de personnages que l’histoire retiendra autant que la marque du papier toilette préféré du coiffeur de Benito Mussolini, aux tarifs pourtant plus raisonnables que celui de François Hollande, on peut rajouter un clone d’Amélie Poulain, style catho-tradi, le catho étant pour cathodique, Amélie de Montchâlin. Franchement, on se fout des remaniements au gouvernement comme Castaner de sa première énucléation de Gilet Jaune. Fidèles à l’adage « ce sont toujours les meilleurs qui s’en vont » et compte tenu du fait qu’une caste de parasites médiocres a détourné à son profit exclusif des grandes écoles supposées fournir un réservoir de gens brillants mais qui n’accueille plus que des fils de, on est sûrs qu’on va nous trouver toujours pire. C’est un peu l’équivalent de la loi de Moore chère aux informaticiens, la connerie des ministres double à chaque remaniement, ce qui là-aussi, comme la puissance des microprocesseurs, relève de la performance technique. Les deux courbes s’étant depuis longtemps croisées peut-être serait-il temps de faire des économies en utilisant à la place une appli « ministre » sur le smartphone du président, avec les 3 fonctions principales : « c’est pas vrai, c’est pas moi, c’est pas ma faute ».
Un président qui, pour changer, cette fois est allé insulter les Corses, courageusement accompagné de seulement 8 compagnies de CRS et de 3 escadrons de gendarmes mobiles, soit plus de 1000 personnes, en intimant aux dits corses de s’excuser pour Érignac, en attendant, s’ils tombent dans cette logique castratrice sans fin de l’excuse déjà imposée sur le continent pour la Shoah et autres colonisations esclavagistes, d’enchaîner avec un mea culpa sur Napoléon et l’odeur du Fium'orbu et autres fromages au fumet dangereusement proches de l’arme bactériologique. La soi-disant légitimité de Macron et de tous les imposteurs qui l’entourent repose essentiellement sur le postulat qu’ils seraient meilleurs que nous, postulat qui s’effondre s’ils reconnaissent leurs erreurs grossières comme par exemple le 80 km à l’heure qui a vraiment été ce qui a mis le feu aux poudres et une véritable déclaration de guerre à cette France périphérique traitée comme du bétail dans un abattoir hallal-casher. Non seulement ils ne sont pas revenus en arrière mais leur réaction au fait que 75 pour cent des radars se retrouvent hors service c’est de doubler la mise en les remplaçant par des radars tourelles coutant 200 fois le SMIC par unité, perchés à 4 mètres de hauteur pour éviter les sacs poubelle mais qui risquent d’attirer la foudre et d’assommer les mouettes distraites et qui, non seulement relèvent la vitesse sur plusieurs voies simultanément et dans les deux sens, mais également le fait de mordre la ligne blanche, le non-respect des distances de sécurité, le non-port de la ceinture, le fait de téléphoner, de manger un sandwich, de passer à l’orange et probablement tout ce qui fait qu’on n’a pas les deux mains positionnées à 10h 10 sur le volant comme se gratter les fesses, se curer le nez ou tripoter une passagère consentante... Quand le différentiel se joue au mieux à quelques centaines de décès, compte tenu des nombreux facteurs entrant en jeu, l’effet bénéfique spécifique de la mesure est statistiquement impossible à démontrer et si sauver des vies est certes le prétexte ce n’est logiquement pas le but. On peut complotistement s’interroger sur ce déploiement de moyens surréaliste et cette obsession paranoïaque quand, à côté, on laisse crever sans rien faire un nombre sensiblement supérieur de SDF dans la rue dans un pays qui, en outre, compte 100 000 suicides par an dont de nombreux agriculteurs, policiers et chômeurs, où la malbouffe fait des ravages, Schiappa en tête, et j’en passe et des meilleurs. Au-delà de la manne financière et des arrangements entre copains, le but reste de maintenir les gens dans un état de stress et de fatigue permanents qui va les abrutir et les garder apathiques faisant que quand ils rentrent ils ont juste la force de s’affaler devant Hanouna en bouffant une pizza surgelée Leader Price. Avec la destruction des radars et d’une partie du stress qu’ils provoquent, les gilets jaunes ont utilisé le surcroit d’énergie récupéré pour démarrer un cercle vertueux qui les éloigne du téléviseur et les rapproche les uns des autres.
Même si je ne pense pas que le pouvoir sera vaincu par des bisous et des petites fleurs et qu’il me semble évident que les manifestations sont indispensables tout comme d’autres actions individuelles à fort potentiel médiatique, ce sont les ronds-points que ledit pouvoir démantèle avec la rage du chien de BHL, voire de BHL lui-même, tombant par hasard sur le fémur d’Adolph Hitler, qui lui font le plus peur. Il lui font peur par leur capacité à créer du lien social qui installe le mouvement dans la durée, par leur capacité à élever le niveau de réflexion envoyant aux orties des décennies de conditionnement, leur capacité à faire prendre conscience de la force du nombre et des complémentarités, leur capacité à faire douter par l’exemple, le courage et l’abnégation ceux qui sont encore victimes de la simplification « méchants-gentils » vendus par le gouvernement, et surtout par leur vocation à servir de point d’entrée soft, qui se durcira fatalement faute d’alternative, dans la résistance à l’ordre délétère établi, résistance sans retour du fait de l’impossibilité de remettre le dentifrice dans le tube une fois sorti. Macron a raison, il faut penser printemps et avec le retour des beaux jours réinvestir massivement les ronds-points ou leur trouver une alternative.
Comme d’habitude, je n’ai pas la prétention de détenir la vérité, juste, tant qu’on me laisse faire, de susciter la réflexion par un discours honnête, logique et argumenté, sans auto-censure. Je ne filtre aucun commentaire et cette chaîne, par principe, n’est pas monétisée et ne fait pas appel aux dons, si vous voulez me soutenir faites-le en likant, commentant et, pour les plus courageux, en partageant mes vidéos afin de toucher un plus large public en espérant que ça puisse contribuer à faire avancer les choses. Merci encore à tous pour votre fidélité et vos encouragements et à bientôt… j’espère.

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