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samedi 6 juillet 2019

Sans dents, jaunes et maintenant...antisémites ! (25 déc. 2018)

Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/zp_6JyTarDQ


Bonjour,
je commence à sérieusement m’inquiéter pour les médias, je ne sais pas s’ils sont à la fois myopes, astigmates et hypermétropes, atteint d’une forme rare de daltonisme qui les empêche de percevoir le jaune, à moins qu’ils n’en aient trop bu du jaune, où encore s’il faut y voir une des conséquences de la baisse vertigineuse du niveau en mathématiques à l’école, mais il faut vraiment en tenir une sacrée couche ophtalmo-illogique pour ne percevoir que quelques dizaines d’individus en observant la véritable marée humaine qui a déferlé sur tout le pays ce week-end, dans toutes les grandes villes, aux postes frontières… et surtout, après le coup d’éclat à Paris qui s’est terminé en masse sur les Champs-Élysées. Même Gilbert Montagné, au demeurant un des rares artistes à soutenir les Gilets Jaunes et pas juste parce qu’ils « braillent », ne peut se prévaloir d’une si mauvaise acuité visuelle. Il faut vraiment que les subventions, payées avec nos impôts, soient particulièrement juteuses, ce surcroit de liquide ayant visiblement des vertus lubrifiantes permettant de ravaler sa déontologie ou de se la carrer dans tout orifice suffisamment accueillant.  Mais en termes de vénalité on est encore loin des policiers à qui il a suffi qu’on donne grosso modo un centime du coup de matraque pour qu’ils acceptent de continuer leur sale besogne faisant passer leur tarif en dessous de celui d’une péripatéticienne d’importation du bois de Boulogne qui au moins se fait baiser, « elle » (je mets des guillemets), avec un minimum de dignité. Comme je l’avais hélas anticipé, la répression d’un gouvernement pris à la gorge mais qui s’accroche comme un morpion sur une gonade LGBT devant le scalpel du chirurgien, devient plus forte : on arrête les meneurs sous des prétextes foireux, on dégage les rond points par la force, on ferme des comptes Facebook… Et le pire est à venir car après les flops successifs du pourrissement, de la violence, des attentats, de l’enfumage des promesses, voici venir le temps de l’artillerie lourde avec l’arme ultime à savoir non pas les blindés remplis de produits incapacitants hautement toxiques mais le chantage à l’antisémitisme parce que, et c’est tellement horrible que ça glace le sang de toute la caste médiatico-politique dont le Rassemblement National qu’on a connu moins frileux, on a trouvé une pancarte avec le mot « Sion » dessus, un journaliste a été choqué, le pauvre, par des propos tenus dans le métro et, comble de l’horreur, des porteurs de l’infâme gilet auraient chanté la chanson de Dieudonné « la quenelle ». Tout le monde se doute en effet que la première chose à laquelle pensent, le matin en se levant, des gilets jaunes qui n’ont plus rien dans le frigo, leur principal soucis et sujet de préoccupation, c’est la Shoah et le sort des juifs pendant la seconde guerre Mondiale. Même si, quand on creuse, ça pourrait s’expliquer si l’on considère qu’eux non plus n’ont rien à bouffer, qu’ils portent du jaune et (n’en déplaise à BHL) se font un petit peu gazer sur les bords, c’est quand-même légèrement prendre les gens pour des cons. Pour lever toute ambiguïté, sachant que macron s’expose à minima à un coup de pied au cul symbolique, j’espère que si on chante, « Macron la sens-tu qui se glisse dans ton cul ma semelle », à défaut d’enfiler un gilet jaune, BHL et consorts, dont on se demande pourquoi ce mouvement leur fait tellement peur, nous laisseront enfin révolutionner tranquilles, vu que, nonobstant le caractère forcément antisémite de la chose, certains nazi sanguinaires aux yeux injectés de sang, pourraient considérer que leurs fantasmes un chouia paranoïaques quand-même, tout le monde s’en balance respectueusement, qu’aussi potentiellement édifiant que soit leur avis pour les incultes que nous sommes, personne ne le leur a demandé et que s’ils ne sont pas contents nul ne les empêche d’utiliser leur second passeport pour rejoindre des cieux plus cléments où ils pourront mettre en application les conseils qu’ils nous donnent, la probabilité étant forte que même les plus sentimentaux d’entre-nous, dotés de cette bizarre faculté qu’on appelle l’oubli avec lequel vient le pardon, un jour ou l’autre, finissent par se remettre de cette perte incommensurable.
De toutes façons, à l’instar du gouvernement, ils n’ont rien compris aux ressorts profonds de ce mouvement dont personne ne saurait s’attribuer la paternité et dont, même si l’on peut considérer que le travail ingrat de fourmi de tous ceux qui ont œuvré à donner aux gens des pistes de réflexion a pu contribuer à faire monter la pression dans la cocotte-minute, personne ne dispose de l’interrupteur. Lesdits gens, capables factuellement d’upgrader en coureurs affolés des marcheurs macroniens qui, comme des poulets sans tête, ne savent toujours pas où ils vont, les gens donc, comme dirait un Mélenchon lui-aussi pris de court, s’ébranlent d’eux-mêmes sans demander la permission à personne au moment précis et pas avant ou l’inertie de leur masse est mise en déséquilibre par des mécanismes certes connus mais qui nous dépassent. Au mieux peut-on espérer avoir participé à construire préventivement des digues susceptibles de canaliser dans une direction constructive un phénomène naturel cyclique proche du raz de marée dont l’instant du déclenchement est aussi imprévisible qu’une crise d’hémorroïdes salutaire améliorant la performance d’un chanteur de flamenco médiocre, déclenchement fruit de l’accumulation des inévitables mécontentements résultant du fait de confier, par l’escroquerie d’une fausse démocratie, la gestion de sa vie à un tiers lequel, étant humain, généralement, en abuse, et sur qui on cristallise les rancœurs, avec pour seul et maigre avantage de pouvoir rejeter dessus l’entière faute de la situation et de s’affranchir de toute auto-critique. Je ne dis pas ceci pour dédouaner Macron lequel, aussi infect que de la cuisine anglaise un jour de panne d’électricité, méritera amplement la corde qui le pendra, sachant qu’il y a moins de nettoyage après qu’avec la guillotine et que le priapisme post-mortem éventuel remémorera peut-être à Brigitte de vagues et lointains souvenirs. Il faut quand même mettre à son crédit qu’à force de mépris il a tendu un miroir aux gens qui y ont vu subitement le reflet d’un mouton maintes fois tondu et ont décidé que s’ils ne prenaient pas leur destin en main ils n’auraient à blâmer qu’eux-mêmes. Contrairement aux révolutions printanières artificielles et multicolores organisées par le système lui-même, justement pour prévenir de véritables mouvements populaires incontrôlables, ce type de sursaut du genre tectonique des plaques, surgit et s’auto-impulse quand il le décide et suit une dynamique qui lui est propre s’affranchissant des lois de la politique élémentaire et si l’on ne peut y mettre fin avant sa conclusion naturelle on peut, en revanche, accroitre son intensité par le mépris, proportionnellement aux coups de matraques indus et à la liste qui s’allonge des morts, des blessés et des estropiés, sacrifiés pour que Macron, en égoïste à qui il ne viendrait même pas à l’idée de s’effacer dans l’intérêt sinon du Pays, au moins du PIB, pour que Macron donc qui pourrait sauver des vies et des milliards juste en démissionnant garde son salaire et ses avantages. Même si le mouvement s’auto-éduque exponentiellement en fonction de sa durée et devient de plus en plus solide conceptuellement immunisant chaque jour définitivement de plus en plus d’individus contre la propagande du système qui du coup ne s’en relèvera pas, les gilets jaunes c’est avant tout un réflexe de survie du cerveau reptilien, un ras-le-bol collectif, dangereusement étanche à la sensiblerie émotionnelle du « plus malheureux que nous », utilisée d’ordinaire pour nous manipuler et qui indépendamment des rationalisations et justifications individuelles, réponds à sa propre dynamique qu’on ne peut qu’embrasser ou fuir, dynamique qui a le potentiel de tout renverser sur son passage. Notre mode de fonctionnement actuel n’étant pas viable, un bouleversement est inéluctable et plutôt il interviendra moins il sera violent mais beaucoup raisonnent à court terme se disant que même si l’édifice capitaliste mondialisé est en train de s’écrouler sur lui-même, il le fait lentement et peut encore fournir pendant quelques mois ou avec beaucoup de chance quelques années de menus avantages aux adeptes du « après-moi le déluge ». Ceux-là, habitués à vivre dans l’illusion de leur monde artificiel, essaient donc de freiner l’inarrêtable avant qu’il ne devienne un raz-de-marée qui précipitera cette fin, encore une fois inéluctable à l’issue de laquelle comme dans toute période chaotique, surtout dans un Monde où aucun pays ne dispose ne serait-ce que de l’autosuffisance alimentaire, ça va forcément aller beaucoup plus mal avant que d’aller mieux. Pour autant aucune des tactiques habituelles ne peut fonctionner face à un mouvement polymorphe comportant une composante jusqu’au-boutiste qui n’a plus rien à perdre et veut mettre à genoux le système, des non-violents courageux qui garantissent le soutien de la population, des réformateurs qui cherchent des solutions alternatives et j’en passe. Ce mouvement digère tout ce qu’on lui envoie sans faiblir, ce qui fait que même la parade la plus efficace pour arrêter un mouvement spontané, à savoir de tuer cette spontanéité en l’amenant à réfléchir, à créer des assemblées et à se masturber intellectuellement n’intéressera que la frange déjà occupée à ça et ne dissuadera pas les autres de continuer à manifester ou à occuper leur rond-point. Le syndrome du cavalier qui réfléchit devant l’obstacle et qui, là où en mode automatique il aurait réussi, en mode réfléchi, chute, n’est pas applicable aux gilets jaunes qui sont juste une émanation d’un tremblement de terre qui dépasse à présent les frontières, véritable appel de l’histoire et rappel que les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, et dont les répliques risquent de secouer encore notre société devenue branlante là où on ne s’y attend pas, d’autres mouvement parallèles, complémentaires ou non, pouvant se superposer aux gilets jaunes. Je ne dis pas que parce que pour certains le RIC porte cette intention cachée de détourner la contestation, que ce n’est pas une bonne idée, sous la seule réserve que la pression de la rue ne cesse pas et que contrairement à ce qu’essaie de nous imposer le gouvernement, ledit RIC soit libre et sans droit de regard parlementaire ni censure constitutionnelle. Sous réserve aussi qu’il ait encore un sens après le cataclysme qui s’annonce, car même s’il ne me satisfait pas par son manque de vision, ça reste un minimum atteignable à partir duquel on pourra, je l’espère, envisager, grâce à internet, si on a toujours l’électricité, d’aller beaucoup plus loin vers une véritable démocratie directe instantanée couvrant, comme je l’évoque depuis plusieurs années, tous les échelons du local au national, pouvant se passer de constitution, de politiciens, maires, députés, ministres, de presse et même de juges sous réserve que les votes soient publics, assumés et consultables par tous, seule façon, outre d’éviter toute forme de triche, de responsabiliser les gens et de les obliger à peser leur décision.  Comme je l’ai souvent répété, le problème est moins le type de gouvernement que sa capacité non pas à gérer les conséquences d’un mauvais système mais bien à changer ledit système chaque fois que nécessaire. On a peu à peu éliminé tous les modes de gouvernement qui ont échoué dans cette tâche généralement parce que par essence, ils se battent au contraire pour maintenir le système qui les nourrit, la seule carte qu’il reste à l’actuel étant le Rassemblement National qui est le seul mouvement partisan de l’escroquerie de la démocratie représentative qui n’a pas encore été essayé et c’est dommage car son accession au pouvoir, en dépit de bonnes intentions, aurait certainement contribué à disqualifier définitivement cette option et permis de rendre enfin disponible pour des luttes plus fondamentales son électorat captif depuis trop longtemps et qui veut croire qu’on peut faire des omelettes sans casser les œufs de la bienpensance.
J’espère donc que le RIC tiendra ses promesses, sachant qu’en cas d’échec, faute d’options, il faudra alors sérieusement considérer que le problème réside dans la nature mortifèrement virale de l’espèce humaine amplifiée par le racket de la finance et l’illusion de l’argent virtuel qui ne font qu’accélérer l’inadéquation des ressources, pas virtuelles, elles, à l’augmentation exponentielle d’une population devenue dépendante de béquilles technologiques qui augmentent d’autant ses besoins et imposent, pour être viable, une réduction proportionnelle et drastique de sa masse. Or, passé un certain cap aujourd’hui explosé, faute de pouvoir s’autoréguler par la hausse générale du niveau de vie, comme on a pu le faire un temps en Europe ou d’avoir le luxe de pouvoir attendre que les effets d’un changement au demeurant peu probable de nos valeurs aient le temps de se faire sentir, il faudra rendre nos frontières étanches aux personnes ne laissant aux pays à forte natalité, à présent condamnés à rester chez eux, que le choix de se réguler avant que la nature ne le fasse pour eux et ce, même si la chose va à l’encontre de tous nos principes moraux et religieux lesquels, pas dépourvus de failles, nous ont par ailleurs conduits dans cette impasse répondant, certainement pas par hasard, au même « croissez et multipliez » qu’un système capitaliste qu’une décroissance massive de la population tuerait et qui, désespéré, tente de nous noyer sous un flot de migrants.
En d’autres termes, bonne année 2019.
Comme d’habitude, je n’ai pas la prétention de détenir la vérité, juste d’avoir un discours honnête, logique et argumenté, sans auto-censure. Cette chaîne par principe n’est pas monétisée et ne fait pas appel aux dons, si vous voulez me soutenir faites-le en likant, commentant et, pour les plus courageux, en partageant mes vidéos afin de toucher un plus large public avant que la censure ne me fasse taire définitivement auquel cas comme je n’en vis pas, je ferai autre chose. Merci encore à tous pour votre fidélité et vos encouragements et à bientôt… j’espère.

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