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samedi 6 juillet 2019

Je pense donc je... morfle (17 sept. 2018)

Vidéo PAS sur YouTube. Ma chaîne était bloquée à l'époque. Vous pouvez la visionner avec un de ces liens :
https://www.brighteon.com/5835785710001
https://www.bitchute.com/video/g9vjS765kjVv/
https://bit.tube/play?hash=QmYZxN1cCa3Kenc3uQAsbHQvy754ioneFAXukz8VKMex1K&channel=237534


Bonjour,
ça y est, ma chaîne YouTube est bloquée et je ne peux plus rien poster. C’est dommage car même si avec 12000 abonnés virgule 97 (quelqu’un venant probablement de changer de sexe), j’avais à peu près la visibilité d’une chiure de mouche sur une bouse de diplodocus atteint de logorrhée fulgurante après trois semaines de constipation par une nuit sans lune, c’était compensé par le niveau élevé de mon audience et la qualité des échanges qui font je commençais à être repris à droite à gauche et que j’étais suivi par des gens beaucoup plus visibles que moi ce qui m’aurait peut-être permis à terme de les influencer dans le sens de la complémentarité des combats et de l’union sacrée en lieu et place de ces querelles stériles qu’on n’a plus le luxe de se permettre si l’on veut survivre. Pour autant, la conclusion de chacune de mes vidéos ne laissait planer aucun doute quant aux illusions que je me faisais sur la liberté d’expression et même si, du fait que j’ai développé un argumentaire logique sans, objectivement, aucune haine envers quiconque, les censeurs sont restés un temps comme un Mélenchon devant un Macron, ne sachant trop quoi répondre pendant que je les mettais face à la réalité et à leurs contradictions, ce qui m’a quand-même permis de durer plus longtemps que d’autres, ils ont finalement décidé qu’ils n’avaient pas besoin de raison et j’ai eu droit à un strike pour « incitation à la haine » alors que la vidéo en question ne contenait qu’une image fixe disant que ma précédente vidéo avait été censurée et que des liens vers d’autres plateformes étaient disponibles dans la description. Depuis quand YouTube a son mot à dire sur des vidéos qu’il n’héberge pas ? Il est vrai que ledit YouTube dont la mission est d’occuper stérilement le plus longtemps possible le temps de cerveau disponible des gens pour leur éviter de trop réfléchir sur leur condition serait parfaitement heureux de n’héberger que des vidéos de chats, de pseudo musique, de ragots people et de défis à la con, bref de réinventer la télé avec, pour sauver les apparences, quelques tutoriels de-ci de-là pour ceux qui auraient encore quelques minutes à consacrer à l’étude de la meilleure façon d’utiliser son vernis à ongles et pour les indécrottables masochistes, à s’instruire, dans les limites du politiquement correct. Donc le genre de vidéo que je produis les emmerde royalement. Pour autant, même si elle a toujours été déficitaire et que les enjeux et sa raison d’être sont devenus plus politiques et idéologiques qu’économiques, YouTube n’en reste pas moins une entreprise qui ferait bien de faire gaffe car non seulement plus elle censure, plus cela nuit à son image, ce qui n’est pas bon commercialement et finira, dans un monde où quand même, la France mise à part, de plus en plus de gens se réveillent, par créer un marché parallèle qui va lui échapper, mais surtout, d’un point de vue juridique, dès lors que ladite censure s’exerce de façon partiale selon les opinions affichées, il va lui devenir très difficile de se positionner en simple fournisseur de services, à l’instar de la compagnie de téléphone qui n’est pas responsable des conversations de ses clients, position qui n’est plus tenable dès qu’on influe sur le contenu, auquel cas on ne peut s’exonérer des conséquences de ses choix, tout ce qui est publié pouvant alors être considéré comme approuvé et, de fait, pouvant potentiellement donner lieu à de nombreuses et coûteuses poursuites. Donner, pour se couvrir, par délégation, à des dérangés du bulbe, offensés par la réalité, une possibilité de dénonciation anonyme sur la base de leurs émotions finira par lui revenir en travers de la gueule quand une plainte collective l’obligera à faire un choix entre être un fournisseur de service qui laisse tout passer ou un directeur de publication responsable pénalement de tout contenu qu’il publie, à moins, bien sûr, d’inventer le concept de fluidité non binaire juridique. Par ailleurs, faute d’avoir le premier amendement américain, la censure est à géométrie variable d’un pays à l’autre et des vidéos que je traduis sont censurées sur ma chaîne alors que les versions originales, protégées par ledit amendement, ne sont pas inquiétées. Sans protection juridique, nous sommes à la merci de crétins qui s’imposent, sans que personne ne les y oblige, le visionnage de vidéos incompatibles avec leur conditionnement et dangereuses pour leur équilibre émotionnel fragile, juste pour jouir quelques secondes de l’unique pouvoir qui leur sera jamais accordé dans leur vie de merde, celui de cliquer sur un bouton « signaler » et, pas à une contradiction près, au nom de l’antifascisme, de se comporter en collabos. Même si je pense honnêtement, ce qui pourrait aussi expliquer que certaines de mes vidéos n’ont pas été strikées, que quelques employés de YouTube sont secrètement dans notre camp, le pourcentage n’est pas en notre faveur et il a suffi de la conjonction aléatoire de deux déficients en connexions synaptiques aux 2 bouts de la chaîne pour que la mienne soit passée à la naphtaline. 
Dans un Pays ou des andouilles préfèrent manifester contre Marine Le Pen, même si on peut critiquer sa récupération politique, plutôt que contre l’imposition sans consultation dans un village d’un nombre de migrants équivalent à 15 % de la population, la vie de ceux qui comme moi essaient d’insuffler un peu de raison, de logique et de bon sens dans un monde où chacun ne vit que pour ne pas être disliké sur les réseaux sociaux et dans une société de l’émotionnel qui, totalement contaminée, réagit elle aussi en termes de pouce levé ou baissé comme dans les arènes romaines au lieu de penser, cette vie donc est un long chemin de croix ingrat qu’il convient d’accepter avec recul et philosophie si l’on ne veut pas finir dépressif suicidaire. Donc je le répète de temps en temps à ceux qui pourraient l’oublier, soufflez un peu, n’oubliez pas de profiter de la vie et faites ce que vous pouvez, sachant que vous n’êtes pas responsables de ce contre quoi vous ne pouvez rien et que pester contre la pluie finira par vous provoquer un ulcère sans pour autant l’empêcher de tomber. Toujours est-il que s’il y a une vie après un strike YouTube, et franchement, j’ai dormi comme un bébé, il en va autrement en revanche sur le terrain judiciaire où se situe la véritable entrave à la liberté d’expression, car non seulement on n’a pas de premier amendement, mais en plus on a la loi Gayssot qui a réussi à pervertir tout notre système judiciaire.
Je m’explique. Les juges ont toujours eu une marge de manœuvre au niveau de l’interprétation quant à l’intentionnalité d’un crime ou d’un délit, mais depuis notamment cette loi Gayssot, c’est souvent de l’interprétation du juge que dépend la constitution du délit lui-même, glissement qui est à mon sens, une monstruosité juridique à faire pâlir d’envie tout bon dictateur qui se respecte. La première application pratique de cette dérive ayant porté sur la petite phrase de Jean-Marie Le Pen sur le détail, laquelle, factuellement, si on se réfère au sens littéral du mot détail et à l’ensemble des propos qui la précèdent dont aucun ne faisait état d’une négation quelconque des conclusions du procès de Nuremberg, n’était, à mon sens, condamnable, et c’est carrément admis dans les attendus des jugements en appel et en cassation, que sur l’interprétation des intentions supposées de l’auteur, de la même façon que quand c’est Jack Lang ou Cohn-Bendit qui disent « il est mignon ce petit ! » c’est susceptible d’être interprété différemment que quand prononcé par une nourrice agrée ou la gentille mamie octogénaire qu’on croise dans la rue. On peut comprendre, mais, outre le fait que bizarrement les Cohn-Bendit et consorts eux ne sont jamais inquiétés et qu’à la base condamner la parole sauf propos volontairement et factuellement mensongers ou diffamatoires, est sur le principe anti-démocratique, surtout quand non des mots, mais des actes, qui plus est graves et violents, sont traités, eux, avec la plus grande indulgence en raison de l’appartenance ethnique des perpétrateurs, juger les gens sur ce qu’ils pensent, ou ce qu’on pense qu’ils pensent, franchit une ligne rouge, abus qu’aucun peuple soucieux de préserver ses libertés fondamentales ne devrait accepter. De tout temps, celui qui parvenait à dire les choses sans les dire et jouait sur les sous-entendus grivois ou non, ce qui est à la base de l’humour Français féru des fameuses miches de la boulangère, bénéficiait d’un passe-droit et, tel un bouffon, pouvait critiquer les puissants et braver les tabous. Mais en France, comme l’a expérimenté un Dieudonné, on ne peut plus rire de rien depuis que l’esprit ne peut plus faire la nique à une justice devenue mauvaise perdante et à géométrie variable qui n’hésite plus à tricher, la finesse d’esprit étant insupportable à ceux qui cherchent à nous pousser vers l’idiocratie pour garder le pouvoir en dépit de leur propre médiocrité. Quelqu’un qui dirait avec malice et un air candide de circonstance « je crois aux chambres à gaz et aux extraterrestres » serait aujourd’hui probablement condamné et même si Le Pen avait dit : « Si l’on considère que la condition juive n’a pas été à l’origine du déclenchement de la guerre, ni un enjeu majeur au cours de celle-ci et que l’horreur des camps n’a été découverte qu’à leur libération, on peut considérer que le mode opératoire, à savoir les chambres à gaz, n’a été factuellement qu’un épouvantable détail, au sens littéral du mot qui signifie une partie de taille indéterminée d’un tout sur laquelle on focalise son attention, de l’histoire de la seconde guerre mondiale dont je le rappelle et sans minimiser pour autant l’atrocité d’un crime dont l’horreur reste entière quel que soit le nombre de victimes, la majorité des soixante millions de morts qu’elle a causées n’était pas juive. », même s’il avait dit ça donc, ce qui dans une interview est déjà compliqué à placer sans être interrompu, il avait à peu près autant de chance de s’en sortir qu’après avoir critiqué Dieu devant Torquemada. Sur le même principe, et en étroite filiation, sont désormais condamnables l’incitation à la haine et la discrimination de tout et son contraire laissant à un juge souvent de gauche extrême qui considère alors, comme encodé au cœur de son idéologie, que ses adversaires, c’est-à-dire tous ceux qui ne pensent pas comme lui, ont perdu le droit non seulement d’être traité avec équité mais d’être considérés comme des êtres humains, voire de vivre, en laissant à ce juge donc, toute latitude pour interpréter la chose avec justice et impartialité. Il n’est qu’à voir les verdicts iniques récents dans l’affaire Mérick surtout en comparaison avec ce qui se passe quand les rôles sont inversés et la clémence bienveillante d’usage quand ce sont des antifas qui par exemple crament des CRS au cocktail Molotov. Mais ça ne suffit encore pas.
La plus grosse escroquerie probablement jamais fomentée par nos élites a été de nous faire croire, à la façon de David Copperfield faisant disparaître la statue éponyme, que la liberté d’expression s’était évanouie alors qu’elle est toujours là et qu’il suffit de s’en emparer. Le système qui ne tient que sur des apparences et des faux semblants, sous peine de finir comme Valls, ne peut se permettre de tomber carrément le masque et doit faire semblant d’être pour la liberté d’expression. Si trop de gens normaux qu’on ne saurait traiter tous comme l’ennemi public numéro 1, faute de quoi l’expression par définition perdrait tout sons sens, se mettent à circonscrire les possibilités d’interprétation au minimum de par l’emploi d’un langage précis et de phrases complexes, ce que j’essaie de faire, l’ineptie d’une censure globale, systématique et aveugle sauterait aux yeux même des autruches qui choisissent de garder leur tête dans le sable. Raison qui comme je l’ai déjà dit pourrait expliquer pourquoi même les censeurs compulsifs de YouTube se sont grattés la tête et que souvent au lieu de strikes, laconiques quant aux motivations, j’ai eu magnanimement droit à de simples restrictions d’accès, pas davantage motivées si ce n’est, concept je l’admets novateur, que j’étais « à la limite » d’enfreindre leur règlement à géométrie variable. Tant qu’à y être, pourquoi pas des PVs avec 50 pour cent de réduction quand on est à la limite de se faire flasher par un radar ? Le pire étant que c’est probablement juste qu’ils n’y ont pas pensé.
Dans tous les cas, le système ne peut pas se permettre de laisser les gens se réapproprier leur liberté d’expression et il n’a donc rien trouvé de mieux que de limiter leur capacité d’expression tout court. Une frange croissante de la population, renforcée par des nuées de migrants analphabètes dans leur propre langue ainsi que, plus grave, une grande partie de la jeunesse, distraite non-stop avec des futilités abrutissantes et qui n’a pas l’environnement familial, les ressources financières ou tout simplement la soif d’apprendre, pour compenser le sabotage de l’école à coups de prédicat, de lecture globale et autres écritures inclusives, faute d’une maîtrise suffisante de la langue se retrouve ainsi spoliée de sa capacité et donc de sa liberté de parole réduite à ce qui peut s’exprimer avec des émojis et encore sous réserve que lesdits émojis, ça existe, n’aient pas une frange et une petite moustache et sauf à ce que les Asiatiques, qui eux d’ordinaire ne font pas chier le monde, se disent « pourquoi pas nous ? » et clament que la couleur desdits pictogrammes est insupportablement offensante, obligeant du coup tout le monde à passer au bleu jusqu’à ce que les Schtroumpfs se manifestent.
Dans un monde complexe, il faut savoir appréhender des idées complexes et nuancées, et argumenter contre les phrases à tiroirs qu’impose cette démarche demande un effort et une ouverture d’esprit dont des gens rigides, fainéants et sectaires ne sont pas capables, d’autant plus qu’il leur est très difficile d’avoir recours à leur méthode préférée et de tronquer les citations pour faire dire à quelqu’un ce qu’il n’a pas dit, surtout si le type qui les prononce bouge beaucoup les mains, tout raccord sautant alors immédiatement aux yeux ; chose qui explique, en partie, pourquoi je ne fais aucun effort pour réfréner cette tendance naturelle du sud-ouest où il y a beaucoup de mouches et qui au début peut être perturbante pour certains. La seule option qu’il leur reste alors c’est la méthode brute qu’ils ne peuvent utiliser à outrance sans dévoiler leur essence totalitaire et ils sont déjà à la limite. Une fois qu’on a réalisé ça, et compris qu’on n’a pas à jouer le jeu du système par une autocensure qui ne tient que tant que quelqu’un ne commence pas à ouvrir sa gueule, même s’il faut quand même manipuler les mots comme de la nitroglycérine afin de minimiser les risques et aussi d’être le plus pertinent possible, travail salutaire sur nous-mêmes auquel nous pousse l’adversité, on peut aborder de façon honnête et dépassionnée, comme je le fais, des sujets réputés tabous et faire comprendre à tous ceux qui se sentent isolés parce que les médias leur font croire que leur point de vue et leur analyse de bon sens de la situation est ridicule et minoritaire, qu’ils ne sont pas les seuls à penser ça et qu’une foi la parole libérée, parole qui se répandra de cercles en cercles dans la sphère privée où l’on peut l’exprimer plus simplement, la raison et la logique finiront par reprendre leur place dans un discours public corrompu par la posture morale. Tout cela est d’ailleurs très bien expliqué dans la dernière vidéo que j’ai traduite sur la spirale du silence et dont, pour ceux qui l’auraient loupée, je vous mets le lien dans la description.
Comme toujours, je ne prétends pas détenir la vérité, juste d’avoir un discours logique, honnête et argumenté qui vaut ce qu’il vaut. Pour ce qui est de l’avenir de la chaine, je ne vends rien et elle n’est pas monétisée, ce bénévolat total me donnant toute latitude pour, dans un premier temps, prendre un peu de recul afin d’évaluer la situation et de définir la meilleure marche à suivre, d’autant que j’ai déjà dit une bonne partie de ce que j’avais à dire. Grace à vos partages la chaîne YouTube avait bien décollé, mais on se retrouve de nouveau au pied de la montagne et il faut recommencer l’ascension, ce qui demande un minimum de préparation. Dans un premier temps tout dépendra de vous et du nombre de personnes qui vont faire l’effort de s’abonner sur Solid.Tube et auront le courage de partager mes vidéos. Si la mayonnaise prend et qu’on arrive à toucher un large public sans passer par YouTube il s’agirait là d’un changement de paradigme historique et d’un véritable tournant dans la lutte pour la survie de la civilisation. Dans tous les cas, merci à tous pour le déjà long chemin parcouru ensemble, pour vos encouragements, votre soutien sans failles et donc pour vos partages qui vont être encore plus nécessaires que jamais. Merci encore à bientôt … j’espère.

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