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jeudi 4 juillet 2019

La "haine", vraiment? (22 août 2017)

Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/vJYSVuUBGqc



Bonjour, je commence à en avoir ras la casquette de la tactique utilisée par des manipulateurs et reprise sans réfléchir par les crétins décérébrés qui les suivent consistant, en l'absence de véritables arguments, à refaire l'histoire, piétiner la liberté d'expression et diaboliser les opinions qui ne leur plaisent pas grâce au binôme "haine et idées qui puent". Une idée n'a pas d'odeur et si l'on pense que les gens ont suffisamment peu d'esprit critique pour risquer de se faire contaminer par la première idée qui passe, comme on attraperait la grippe ou des morpions, au point qu'il faille mettre autour un cordon sanitaire, il faut, dans ce cas, aller jusqu'au bout de sa logique, admettre ses tendances totalitaires et supprimer la démocratie car il serait suicidaire de donner à des gens, qu'on juge aussi cons et manipulables, un quelconque pouvoir de décision ou même un droit de vote. Quant à la haine, pour la distinguer aussi affirmativement chez les autres il faut, un peu, la connaître soi-même. Comme disent les Américains : "It takes one to know one", ce qui m'incline à penser que les manipulateurs mis à part, lesquels savent parfaitement ce qu'ils font, le fait d'accuser quelqu'un, qu'on ne connaît pas, de haine, juste parce que c'est ce que disent les médias, implique, outre un QI de crevette anémique, d'être au moins aussi haineux soi-même que sont supposés l'être ceux que l'on accuse. Pour illustrer mon propos, à la lumière de ce qui s'est récemment passé à Charlottesville, aux USA, voici une photo bien caricaturale des méchants nazis haineux, diffusée par les médias, à comparer avec celle, pas diffusée, elle, des gentils antifas pleins d'amour. On remarquera, au passage, que quand il s'agit d'attentats islamistes le mot d'ordre est "pas d'amalgame" alors que quand un ras-du-bulbe, qui plus est sous traitement psychiatrique lourd pour schizophrénie, renverse en voiture des manifestants d'extrême-gauche armés de battes de base-ball, comme on peut le voir sur les images quand ils chassent la voiture, occupant de surcroît illégalement la voie publique, ce qui n'excuse rien, là, en revanche, on amalgame à fond et on met dans le même sac tous ceux qui, faute d'être d'extrême-gauche, peuvent se voir qualifier, un jour ou l'autre, des jolis noms de nazis, d'antisémites et de suprémacistes blancs. Toujours ce deux- poids deux-mesures irrationnel et insupportable. L'incapacité à simplement raisonner des fanatiques de tous bords est sidérante. Par exemple, pour rester dans l'actualité, que penser de ces catalans qui, dans leur volonté fanatique d'éradiquer la langue espagnole de leur territoire, refusent l'immigration catholique hispanophone d'Amérique du Sud et privilégient, à la place, une immigration maghrébine massive tout en s'étonnant, tandis qu'ils manifestent contre les touristes, lesquels sont apparemment le problème, de se prendre plusieurs attentats dans les dents, et pas par des touristes, sans que ça les fasse réfléchir. Ceci dit, c'est vrai qu'indirectement les islamistes ont exaucé leur souhait de faire fuir lesdits touristes, comme quoi il faut toujours se méfier de ce que l'on souhaite. La haine étant irrationnelle, on peut facilement taxer ceux qu'on en accuse de folie, ce qui exonère de la fatigante obligation d'avoir à réfuter leurs arguments puisqu'ils ont forcément tort. On se croirait revenu au bon vieux temps de l'Union Soviétique où tous ceux qui ne pensaient pas comme le régime étaient forcément fous et donc enfermés dans des hôpitaux psychiatriques. Hitler était fou nous dit-on, ce qui revient en gros à dire qu'il s'est réveillé un matin et que, probablement faute de s'être lavé les mains avant de passer à table, il a contracté sans raison un antisémitisme rabique et qu'avec, comme seul projet, l'élimination des juifs parce qu'ils étaient juifs, il a pu ensuite, sans problème, se faire élire pas quelques dizaines de millions d'Allemands contaminés par des idées visiblement plus contagieuses qu’Ebola. Cette version a l'avantage d'éviter que les gens ne se posent des questions qui fâchent du style : "s'il n'était pas fou alors pourquoi Hitler détestait-il les juifs ?" Les détestait-il vraiment ? Premièrement il reconnaît lui-même dans Mein Kampf que, dans sa jeunesse, il était plutôt philosémite et s'insurgeait des traitements que les juifs subissaient. Ne jamais oublier qu'Hitler n'a pas inventé l'antisémitisme, lequel était partagé par tous les pays européens, mieux, il a protégé des camps de concentration certains de ses anciens compagnons d'armes de 14, comme Ernst Hess, sans compter ces autres trucs bizarres comme les dizaines de soldats nazis juifs décorés de la croix des chevaliers, la plus haute distinction du Reich et le nombre significatif de hauts-gradés juifs que comptait son armée, dont Hermann Göring le chef de la Luftwaffe. Bizarre pour un antisémite rabique et fou. Il est clair qu'il en avait surtout après certaines élites juives, pas plus représentatives de leurs coreligionnaires que BHL ou Attali ont quelque chose à voir avec le juif de la rue qui n'emmerde personne, mais de même qu'en 14 on n'expliquait pas aux poilus qu'ils avaient en face d'eux des pères de famille pas plus méchants qu'eux, mais qu'on les incitait à détester tous les boches, du bébé à la grand-mère, il ne s'est pas embarrassé non plus de distinctions subtiles. En fait, pour comprendre ses motivations telles qu'il les explique lui-même dans Mein Kampf, et je vous rassure, ça va être très court, il faut revenir à la première guerre mondiale. Les élites juives mondiales soutenaient massivement le kaiser contre la Russie dont la constitution, allez savoir pourquoi, interdisait aux juifs d'accéder au pouvoir politique. Dès qu'en 1917, suite à la prise de pouvoir par leur coreligionnaire Vladimir Ilitch Oulianov, dit "Lénine", ils ont obtenu ce qu'ils voulaient, ils ont retourné leur veste à 180°. En Allemagne dont la presse, la politique et les élites intellectuelles étaient sous domination juive, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé est, bien sûr, purement fortuite, cela s'est traduit par une campagne de démoralisation et d'appel à la reddition, alors que pour le caporal Hitler qui était dans les tranchées, à se prendre du gaz moutarde par la gueule, la guerre était tout à fait gagnable et que la conséquence de cette reddition a été les accords de Versailles consistant en décennies de pillage organisé de l’Allemagne par les vainqueurs, autant dire qu'il n'a pas apprécié la plaisanterie. C'est bien sûr plus complexe que ça, incluant toutes les révolutions avortées et fomentées par les Rosa Luxembourg et autres coreligionnaires pour tenter de casser l'unité allemande. On peut probablement contester son point de vue, mais mon but n'est pas de lancer un débat sur le sujet et, encore au moins, de tenter de justifier les mesures draconiennes et inhumaines mises en place pour résoudre ce qu'il considérait, comme beaucoup en Europe et dans le Monde, comme une problématique mais, et c'est là que je veux en venir, de manière à priori pas folle car motivée, argumentée et logique. La même méthode de décrédibilisation a été utilisée contre le maccarthysme aux États-Unis. McCarthy, présenté comme un fou haineux qui, sans raison, voyait des communistes partout dans les médias et les hautes-sphères du pouvoir américain et dont la chasse aux sorcières est utilisée comme épouvantail encore aujourd'hui. Si l'on peut, certes, lui reprocher, à lui aussi, tant ses méthodes que d'avoir attrapé dans ses filets, plein de petits poissons qui n'y étaient pour rien, sur le constat en revanche, depuis la déclassification du projet Venona et des archives du FBI sur lesquels les médias ont jeté un voile pudique, on sait désormais que, non seulement il avait raison, mais qu'il était même largement en dessous de la vérité. Je vous mets en lien une vidéo peu connue et sidérante tellement, bien que datant des années 80, elle décrit tout ce qui se passe aujourd'hui. Yuri Bezmenov, transfuge du KGB, y explique en détail le processus et la méthodologie très précises de cette opération de subversion idéologique planifiée, sur plusieurs décennies, par l'ex URSS, très en pointe dans le domaine. Le but était, par le biais de l'action politique, du basculement à l'extrême-gauche de la sphère enseignante et, par la suite, des élites formées dans cette idéologie délétère d'égalité et des droits de l'homme qui est à la base du marxisme et du collectivisme totalitaire, de programmer une frange toujours plus grande de la population à réagir émotivement plutôt que par la logique, l'examen objectif des faits et le raisonnement avec, comme finalité, la détestation de soi et l'autodestruction des sociétés occidentales par l'auto- éradication de leur socle moral et de leurs instincts de self-défense. Malheureusement, on y explique aussi que, même si, par je ne sais quel miracle, on parvenait à reprendre le pouvoir à tous ces lavés du cerveau qui nous dirigent, avant d'inverser le processus et de produire une nouvelle génération à nouveau capable de penser par elle-même et d'élire autre chose qu'un Macron, il faudra compter au moins deux décennies et comme ce formatage intellectuel délétère se marie très bien, et pour cause, avec les fantasmes universalistes des élites visées par le premier fou précédemment cité dans cette vidéo, lesquels avec d'autres, aux intérêts convergent, continuent à pousser dans la mauvaise direction, on n'est pas sortis de l'auberge. Merci de liker et de partager. Comme d'habitude, le dialogue étant à la base de tout, si vous n'êtes pas d'accord ou que vous avez des idées ou des éléments complémentaires à faire valoir, les commentaires sont là pour ça.  

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