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samedi 6 juillet 2019

Trop cons pour le RIC ! Vraiment ? (20 déc. 2018)

Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/8gQD6l17i7M



Bonjour,
depuis toujours nos élites nous font comprendre plus ou moins subtilement que nous sommes des cons et que, de ce fait, incapables de diriger notre propre destinée nous avons besoin d’eux. On pourrait dès lors pousser la logique jusqu’au bout et se demander si ce n’est pas un peu risqué de donner le droit de vote à des cons. Parce qu’apparemment on est assez intelligents pour voter mais trop cons pour faire la part des choses dans les informations glanées sur internet. En fait, il n’y a aucune contradiction puisque lesdites élites pensent également que nous sommes trop cons pour voter mais faute de pouvoir nous ôter ce droit sans perdre les apparences d’une démocratie, le système a tout balisé pour limiter la casse. Il a tracé une ligne bien visible entre les méchants et les gentils. Ce que disent les méchants, c’est des fake news et ce que disent les gentils, non. Par exemple quand Macron promet une augmentation du SMIC de cent euros au premier janvier et que ce n’est pas le SMIC qui augmente, que ce n’est pas de cent euros, que ce n’est pas pour tout le monde et que ça n’arrivera au mieux qu’en juin ce n’est pas une fake news.
D’ailleurs les médias, qui eux aussi nous rappellent constamment notre lacune endémique en capacités cognitives, nous remémorent quotidiennement la présence de cette ligne qui nous sépare de l’enfer de la peste brune et prennent la peine de nous dire patiemment pour qui voter en secouant un peu la tête quand même. On n’a donc plus d’excuses. Mais ne vous en faites pas, même si vous votez mal ce n’est pas grave car ce n’est pas pour de vrai, c’est un truc qu’on nous jette comme ces jouets pour gamins qui imitent les vrais, mais sans choix dangereux. La question c’est toujours : « ta baffe tu la veux sur la joue droite ou sur la joue gauche ? ». Certes, on a l’impression d’avoir un choix, comme les grands, mais on se prend quand-même la baffe. Tout le cérémonial votatoire n’est en fait qu’un outil pédagogique qui n’a pour fonction que de nous conforter dans cette idée que nous sommes des cons et ça marche puisqu’à chaque élection en contemplant, à la fois incrédule et écœuré, la nouvelle baudruche homunculaire à qui on a confié le bouton atomique et la carte bancaire du pays, une majorité de Français en conclut inévitablement que nous sommes collectivement un peuple d’abrutis congénitaux d’autant plus qu’il devient évident, élection après élection, qu’incapables d’en tirer la moindre leçon on arrive toujours à relever le challenge de dénicher quelqu’un de pire que le précédent impression renforcée par le fait que la perception de sa nullité pour indéniable qu’elle soit, s’amplifie proportionnellement à l’aggravation de la situation de la France. En fait, la seule connerie que l’on peut imputer aux Français n’est pas le résultat des votes, mais le fait d’accepter un système pipé qui ne peut que produire un résultat qui nous dessert indépendamment de notre intelligence tant individuelle que collective. Bien sûr, pour avoir encore en mémoire, 3 ans avant la création de YouTube ceci expliquant peut-être cela, le défilé de moutons avec une pince à linge sur le nez allant voter pour Chirac au deuxième tour des présidentielles de 2002, je ne vais pas nier qu’il n’y a pas, à la marge, en certains d’entre nous, très visibles mais moins nombreux qu’on ne le pense, quelques ruptures synaptiques entre l’émotion et la raison qui laissent un boulevard aux médias pour nous conforter dans notre piètre opinion de nous-mêmes. Le système ne tient que par cette dévalorisation qu’il nous impose et entretien, ajoutant à notre bêtise supposée, cultivée par des médias indigents aidés par la complète déstructuration de l’école, la honte, la contrition et la repentance permanentes pour tous les crimes de l’humanité de la Shoah à l’esclavage en passant par la colonisation et l’invention du soutien-gorge, mais il suffit que la réalité qu’on ne peut nier éternellement dissipe l’écran de fumée médiatique pour que, de manière cyclique, les Français prennent la mesure de la situation et se rebiffent. Ils sont connus pour ça. Des Français qui, en dépit d’un apport massif d’enrichissement culturel ont encore, même s’il est en baisse constante, un des QI moyen les plus élevés de la planète. Qu’ont demandé les Gilets jaunes ? Non pas juste des sous, ce qui aurait été le niveau zéro de la conscience politique créneau déjà occupé par les syndicats, mais des explications en posant la seule question intelligente qui vaille « où va notre pognon ? » puis les Français se sont parlés, ont échangé et se sont retrouvés, cassant des décennies d’efforts pour leur faire oublier qu’ils étaient un peuple, avec pour résultat de leur réflexion une prise de conscience de la cause de leur impuissance politique et une évolution vers le Referendum d’Initiative Citoyenne. Pas mal, je trouve, pour des sans-dents analphabètes fumeurs de clopes qui roulent au diesel. Pour nos élites, le gouvernement par le peuple c’est l’ochlocratie, ces foules incontrôlables à la fois juges et bourreaux qui lynchent quelque bouc émissaire de façon expéditive. Déjà, dans le cas peu probable où cela se produirait, de temps en temps, ça ne fait pas de mal de faire un grand nettoyage de printemps surtout quand on s’appelle Augias et on est quand même plus à l’aise pour cultiver son jardin quand on a sarclé les mauvaises herbes. Mais encore une fois, sauf peut-être si Macron se ballade tout seul sans CRS dans la France profonde, on reste des gens civilisés et on constate généralement que quand le peuple a son mot à dire, il est plutôt raisonnable, les suisses par exemple n’ayant pas rétabli la peine de mort et ayant même refusé un jour de congé supplémentaire (bon, ça reste des Suisses).
On est quand même loin du communisme révolutionnaire que craignent certains imaginant que les crétins que nous sommes vont exiger l’abolition du travail et une rente de 15000 € mensuels par tête de pipe. Quand je dis qu’ils nous prennent pour des cons c’est un doux euphémisme. C’est d’ailleurs inhérent à leur idéologie universaliste et à leur adhésion au principe d’humanité basée sur le plus petit dénominateur commun à savoir avoir deux bras et deux jambes. Souvent quand je suis un peu dur vis-à-vis des migrants et qu’on me rétorque : « ce sont des êtres humains », je réponds « Hitler aussi, et alors ? ». Il est clair que les gens sont différents, les cultures sont différentes, les peuples sont différents, n’ont pas le même niveau d’intelligence, ni le même type d’intelligence, pas la même conception du monde et surtout, pas les mêmes aspirations. On ne peut pas sans conséquences remplacer une population par une autre. De même tous les peuples n’aspirent pas à s’auto-gouverner et tous n’en sont pas structurellement capables. Comme dans l’esprit de nos élites nous sommes tous interchangeables, ils ne parviennent pas à concevoir que les Français, comme une bonne partie des peuples occidentaux ont les capacités, la culture, les valeurs et les aspirations adéquates pour que la chose soit viable, par ailleurs si le « progrès » qu’on nous vend depuis des années comme idéologie ne mène pas à ça, à quoi sert-il ? Donc non, on ne va pas tomber dans une espèce de communisme fantasmé qui se bornerai à prendre l’argent des riches pour le donner aux pauvres jusqu’à ce que les riches deviennent pauvres et qu’on se retrouve aussi cons qu’avant. Par ailleurs, ledit communisme dans l’esprit de Marx était l’étape finale succédant à la mise en place préalable de la dizaine d’étapes constitutives du socialisme, étapes jamais réalisées car irréalisables et ce d’autant plus que la chose avait été pensée pour répondre à l’industrialisation récente de l’époque mais n’a été mise en place que dans des sociétés essentiellement paysannes. Le communisme n’a donc jamais existé, autrement que sur le papier. Ce qu’on nous a vendu comme tel n’était pas le pouvoir du peuple mais celui d’une élite méprisante qui lui disait quoi faire, distribuait quelques médailles en chocolat et envoyait les dissidents en hôpital psychiatrique. Que ceux qui voient une différence notable avec notre « pseudo » démocratie lèvent la main s’ils en ont toujours une. Quand on voit sur une vidéo une femme de quarante kilos, désarmée, qui du haut de ses vingt ans présentait visiblement une menace pour un bataillon entier de CRS perdre un œil avec un tir tendu de flashball, et que l’autre empaffé, qui a donné ce type d’ordres, a le culot de dire : « mon seul souci c’est vous ! », sauf à prendre soucis dans son acception de « problème », auquel cas comme on me l’a souligné dans les commentaires, il faut comprendre « vous me faites chier ! », on conçoit comment un citoyen lambda peut soudain avoir des envies de meurtre. Ce qui choque, ce n’est pas tant la prise de conscience d’être dans un système totalitaire que certains qualifieront de mou, même s’il l’est de moins en moins, que le fait que ledit système n’agisse pas dans l’intérêt de son peuple, car honnêtement, quand tout le monde a à bouffer, est en sécurité et a de quoi satisfaire ses aspirations, ce qui semble être la moindre des choses, on se fout un peu du système de gouvernement. On me dira que dans un système totalitaire, on n’a pas la liberté de circuler, au prix actuel du diesel on ne l’a pas non plus même si c’est plus insidieux, et les mauvaises restrictions généralement imposées par les épouvantails totalitaires qu’on nous agite le sont moins parce qu’elles seraient intrinsèques à ce type de régime que parce qu’il s’agit d’un mauvais système totalitaire. On pourrait en effet imaginer un système totalitaire bienveillant et provisoire, avec une date de péremption affichée, qui ferait ce qui doit être fait, s’en s’embarrasser de fausses pudeurs et de considérations morales, pour palier à l’urgence d’une situation catastrophique, avoir l’efficacité et la réactivité nécessaires permettant de gagner un temps précieux et de préparer le terrain pour une véritable démocratie, d’ailleurs, en temps de guerre nos soi-disant démocraties se comportent pire que ça, montrant leur vrai visage volant sans états d’âme l’or de leurs citoyens au nom de l’effort de guerre et fusillant le déserteur sans soucis des droits de l’homme. Sur le principe ça ne me choquerait pas, à ce détail près que, faute d’être télépathe et considérant que le ratio de menteurs dans la classe politique fait de l’accolage de ces deux termes un pléonasme, comme la plupart d’entre nous, la seule personne en qui j’aurais confiance pour réaliser ça c’est moi sachant que ça signerait mon arrêt de mort : soit par assassinat, soit pour y avoir consacré toute l’énergie qui me reste. On va donc sauter cette étape sachant que grâce à internet pour la première fois dans l’histoire de l’humanité il existe la possibilité d’une démocratie directe instantanée et donc très réactive en cas de crise qui se passe d’intermédiaire et nous donne artificiellement les capacités d’une ruche ou d’une fourmilière dont l’efficacité collective est bien supérieure à l’ensemble de ses composantes, les gilets jaunes en sont un parfait exemple et sachant que l’alternative oligarchique nous conduit droit dans le mur à vitesse grand V, ça vaut quand même le coup d’essayer. Surtout que si on arrive à récupérer ne serait-ce qu’une partie des quelques centaines de milliards d’euros qui nous sont volés annuellement par la dette, l’évasion et l’optimisation fiscale, l’Europe et l’immigration, ça nous laisse une certaine marge de manœuvre.  D’autant plus si nous retrouvons la fierté d’être Français qui seule nous permettra de passer du désir de survie et de l’illusion du consumérisme à quelque chose de plus grand, car être Français ce n’est pas seulement un état comme être grand ou petit ce qui en ferait une fierté idiote, mais une continuité, un sens, la reconnaissance de ce que nous avons été capable de bâtir par le passé, de notre potentiel et de notre courage aujourd’hui et la confiance en ce que nous pourrons accomplir demain. On doit se montrer dignes de ceux qui nous ont précédés et laisser une chance à ceux qui suivront d’avoir un objectif qui les dépasse et fera d’eux autre chose que de simples mammifères. C’est ça, pour moi en tout cas, ce que signifie être fier d’être Français et les gilets jaunes en s’inscrivant dans cette continuité m’ont rendu cette fierté.
Pour pas mal me balader sur les forums étrangers je peux vous dire que dans le Monde entier l’attente est énorme pour que la France redevienne enfin elle-même et montre la voie pour mettre fin à un système qui, si on le laisse aller au bout de sa logique aura notre peau à tous et celle de la planète avec. Au point que dans certains pays, par crainte de contamination, la vente de gilets jaunes est désormais interdite.
Je ne suis pas inquiet à la perspective d’une implication totale ou partielle du peuple dans son processus de gouvernance, même si, pour que ça fonctionne, il faudra mettre les bouchées doubles pour rétablir la totale liberté d’expression, couper toute subvention aux médias, rendre toutes les audiences des tribunaux publiques et filmées, viser l’excellence, dans une école repensée pour détecter et favoriser les meilleurs afin de remettre en route l’ascenseur social et tirer le Pays vers le haut ainsi que rétablir l’auto-suffisance tant en matière alimentaire que dans les produits de base, la France étant un des rares pays au monde qui en est capable.  Je ne suis pas inquiet tant que ledit peuple se définit comme tous ceux qui sont sur le bateau France et qui n’ont d’autre choix que de couler avec lui si ça se passe mal. Le problème, pour nos élites, est que quand un peuple définit ce qu’il est, il définit également mécaniquement par opposition ce qu’il n’est pas, et ceux qui n’en font pas partie, notamment parce qu’en cas de naufrage, ils ont un autre bateau qui les attend, se voient alors comme un appendice nasal plus ou moins rectiligne au milieu de la figure, et si on peut tout à fait leur accorder le statut de touristes ils se voient, en revanche, généralement éjectés, au nom du principe élémentaire de précaution, de tous les cercles de pouvoir.
Je répète dès lors qu’il faut exiger un référendum immédiat sur un RIC totalement libre sans contrôle parlementaire ou constitutionnel, car c’est là-dessus qu’ils vont essayer de nous entuber sachant qu’il est hors de question, dans leurs petites têtes d’énarques de nous rendre les clés et qu’il faudra probablement les leur prendre de force.
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