Bonjour, si vous êtes d'un naturel curieux, que vous avez l'impression que quelque chose ne tourne pas rond dans la façon dont la société fonctionne. Si vous avez l'impression que ce que vous voyez de vos yeux n'a rien à voir avec le monde que dépeignent la télé et les médias. Si vous trouvez encore du temps pour réfléchir en dépit des emmerdes dérisoires et d'un travail souvent inutile dont on encombre votre existence afin de vous vider mentalement, au point que vous n'ayez plus de force que pour les loisirs débiles auxquels vous drogue le système. Si vous n'assimilez pas l'auto-défense à la haine de l'autre, que pour vous deux plus deux ça fait quatre... mauvaise nouvelle, indépendamment des diplômes que ledit système a pu vous consentir, ou non, vous êtes quelqu'un d'intelligent, capable de penser par lui-même alors que vous êtes supposé faire partie de "ceux qui ne sont rien", comme dirait Macron, des "sans-dents" aurait dit son prédécesseur, des "pauv' cons", aurait surenchéri le parasite qui était là avant. A ce titre, outre le fait que ce surplus d'intelligence, par définition non républicaine, peut nuire à votre bonheur, le mouton qui sait qu'il va à l'abattoir étant plus malheureux que celui qui broute sans se poser de questions, vous représentez une menace. Et c'est pour cela qu'on limite votre liberté d'expression, ce qui contribue, en tuant l'esprit critique, au sens littéral du terme, à baisser le niveau général. Imaginez un petit chien, appelons le "bobo". C'est un joli nom pour un chien "bobo". Tant que bobo passe ses journées de sa niche à son écuelle, qu'il passe son temps à gratter ses puces et à se lécher les parties génitales et que, de temps en temps, il se rend jusqu'au petit arbre tout proche, contre lequel il a pris l'habitude de lever la papatte, bobo est libre. Bobo a une belle vie. Mais quand le chat du voisin vient envahir son territoire et bouffer dans son écuelle ou que le facteur vient délivrer une lettre recommandée, bobo s'élance, prêt à châtier l'impudent et se retrouve stoppé net, en plein vol, par la chaîne à laquelle il est attaché et qui se fait oublier tant qu'il reste dans son périmètre. C'est ça la liberté républicaine. Tant que vous êtes un bobo macroniste occupé à se lécher les parties génitales, vous êtes libre, mais dès que vous commencez à penser, vous sentez immédiatement le poids de vos chaînes et les imites, toujours plus grandes, de la liberté d'expression. Penser n'est plus autorisé. Et si les actes, parfois violents, restent de plus en plus impunis, la parole est, elle, châtiée de plus en plus sévèrement. C'est la marque d'une dégénérescence de notre société vers une forme d'idiocracie totalitaire. Eh oui, nous sommes collectivement de plus en plus cons et nos dirigeants sont à notre image. Vous vous rendez bien compte que nos politiciens sont de plus en plus nuls. Comment sinon expliquer l'arrivée en masse de ces bras cassés d'anthologie, sous les couleurs "la république en marche" dont certains, à défaut de mordre le facteur, mordent les chauffeurs de taxi et qui font, certes, bien rire sur les réseaux sociaux, mais qui devraient plutôt nous faire pleurer. Tout cela s'explique très bien. Le système monarchique, que je n’essaie nullement de réhabiliter, avait de nombreux défauts, mais il avait aussi quelques avantages. Un roi pouvait s'entourer de personnes plus intelligentes que lui, sans que cela lui fasse ombrage et surtout, sans aucun risque qu'elles lui piquent la place. En démocratie républicaine, au contraire, et encore plus depuis que nous sommes entrés dans une logique de partis, la tendance est à l'élimination des gens charismatiques, intelligents et intègres lesquels, même sans rien faire, seraient un rappel insupportable de la médiocrité de ceux qui, de coups en coups bas et de trahisons en trahisons, ont réussi à se hisser en haut du panier de crabes politique. Cette gangrène a fini par infecter toutes les strates de la société, les administrations et les grandes entreprises étant intimement liées à la politique. Partout les postes-clés, distribués par copinage, sont occupés par des médiocres qui se savent illégitimes et favorisent, de fait, en cascade, l'avancement de lèche- culs, intellectuellement limités ou sans principes moraux, qui ne risquent pas de leur faire de l'ombre et de remettre en cause leur position. Comme il faut bien quand même que les choses se fassent, on se prémunit de tout risque, en ne permettant l'ascension de gens capables que si on a pu les corrompre et qu'on les tient par les testicules, avec des choses parfois très glauques. Dans ces milieux, on peut donc tomber sur quelqu'un d'intelligent, parfois même sur quelqu'un d'intègre, mais les deux à la fois, c'est hautement improbable. La baisse de l'intelligence s'accompagne généralement d'une baisse du sens moral. Cette tendance au nivellement par le bas et son corollaire la haine de l'intelligence (chez les autres) que les thuriféraires de la république considèrent comme une injustice, incompatible avec leur credo égalitaire et que certaines élites pensent comme devant être réservée à eux-mêmes et à leur descendance, fait qu'à l'école, au lieu de booster les plus doués qui sont les locomotives qui pourraient tirer le pays vers le haut, et qui pourraient aussi remettre en cause le système, on dépense toute l'énergie à prétendre, hypocritement, transformer des wagons en locomotives, ce qui conduit à produire en masse de futurs chômeurs bacheliers qui ne savent ni lire, ni écrire, correctement, rien faire de leurs mains et, encore moins, penser. On a une politique d'aide sociale et de natalité qui décourage les plus intelligents de se reproduire et pousse à un dysgénisme exponentiel, c'est à dire, une baisse du niveau intellectuel, que vient parachever l'importation massive de populations dont parfois le vocabulaire, dans leur langue d'origine, du fait d'une vie de merde au ras des pâquerettes, consacrée, et ce n'est pas de leur faute, à la simple survie, ne permet pas d'accéder à des concepts permettant de dépasser le besoin d'assouvissement immédiat de désirs triviaux, le tout souvent aggravé par les ravages de religions obscurantistes d'un autre âge. Ce n'est pas mieux dans notre population indigène, droguée à l'illusion que le bonheur se trouve dans l'assouvissement de besoins artificiels par l'achat compulsif lequel, comme toutes les drogues, procure une euphorie de plus en plus courte et demande une dose toujours plus forte, tout en nous rendant collectivement suicidaires. Entre les gens qui n'ont pas les capacités de réfléchir, ceux qu'on a tellement conditionnés aux stimuli externes qu'ils n'ont plus de vie intérieure et qui, devant une opportunité de réflexion, paniquent ou s'ennuient, ceux qui réfléchissent avec leur portefeuille, ceux qui "ressentent" au lieu de réfléchir, ceux qui, même si le réveil a sonné, veulent prolonger l'illusion jusqu'au bout et rêvasser tant qu'ils le peuvent sous la couette, ceux qui ont chuté du 30e étage et qui, à chaque mètre qui les rapproche du sol disent : "pour l'instant ça va!", les trouillards et enfin les parasites, pour lesquels, pour l'instant, ça va réellement, vous n'êtes pas en majorité. Et quel que soit le terrain sur lequel vos pensées vous mènent, si vous tirez sur la laisse, le système pourra vous broyer sans que les masses ne brochent. Il faut que vous en soyez bien conscients. Chaque fois que quelqu'un de pacifique, peu importe les idées qu'il défend, au lieu d'être confronté sur le terrain desdites idées, se voit muselé par une justice aux ordres, c'est votre liberté d'expression qui part en lambeaux et c'est le QI de la société qui baisse d'un cran. Je conclurai, en renvoyant dans les dents de tous les censeurs dont certains se croient, réellement, dans le camp du bien, un de leurs classiques, sous la forme d'une paraphrase de la fameuse citation du pasteur Martin Niemöller. "Quand ils ont emprisonné ceux qu'ils accusaient de révisionnisme, je n'ai rien dit, je n'étais pas révisionniste. Quand ils ont poursuivi ceux qu'ils accusaient de racisme, je n'ai rien dit, je n'étais pas raciste. Quand ils ont commencé à verbaliser des hommes pour écarter les jambes dans le métro, je n'ai rien dit, je n'étais pas machiste. Quand j'ai voulu gueuler parce que je me suis retrouvé minoritaire dans mon propre pays, sans emploi, que ma femme s'est faite violer par des migrants et qu'on m'a tabassé juste parce que j'étais blanc, comme c'est désormais courant en Afrique du Sud, il n'y avait plus personne pour défendre ma liberté d'expression." Merci de liker et de partager et surtout, le dialogue étant la base de tout, si vous n'êtes pas d'accord ou que vous avez d'autres arguments à faire valoir, les commentaires sont là pour ça.
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