Bonjour!
Si j’avais le choix entre embrasser sur la bouche un putois atteint de tuberculose qui a bouffé un aïoli et serrer la main à Castaner, je choisirais la zoophilie, alors penser qu’une jeune femme, même pas sous la menace d’un lbd40 se soit laissée rouler un patin par notre joueur de poker ministériel m’évoque vaguement un accouplement de mygales dans une fosse septique. Cette jeune personne en plus d’avoir des goûts discutables, n’a aucun respect pour ses parents sachant que si ma fille faisait ce genre de truc un jour, en dépit de tout l’amour que je lui porte, je pourrais être tenté de la remettre de force dans l’utérus de sa mère juste pour pouvoir l’avorter. Elle a sûrement d’ores et déjà eu tout loisir de méditer sur ses actions en essayant de ravoir sa robe après son paluchage par un type qui non seulement à du sang qui tâche sur les mains mais dont le bras est suffisamment long pour démultiplier les lieux potentiels de palpage et en réalisant avec le recul que l’échange salivaire concomitant était également très hasardeux si l’on considère que l’énergumène bouffe du gilet jaune matin, midi et soir et que compte tenu de tout ce qui pourrait se nicher dans une cavité mal soignée sur une molaire, le truc qu’elle a gobé par accident et qu’elle a pris pour une olive était peut-être un œil. Certes, étant donné tout ce que les témoins de la scène disent avoir vu le premier flic de France s’enfiler pour se donner du courage avant de passer en mode Casanova, son organe buccal était probablement largement désinfecté mais quand même. Outre le fait que tous les parents qui voient leur progéniture finir actrice de film pornographique ou adhérer à la République en Marche pourront peut-être y trouver une maigre consolation en réalisant qu’on peut encore faire pire, le côté positif pour le commun des mortels reste que compte tenu du fait que le saturnisme ne risque pas d’altérer davantage ses capacités intellectuelles, tant que notre barbu utilise sa langue pour lécher les plombages dans la bouche de quelqu’un qui n’est pas sa femme il est dans l’incapacité de dire des conneries, comme par exemple sa petite tirade dans la matinée du 16 mars selon laquelle : « les Gilets Jaunes ça n’intéressait plus personne et que c’était terminé ».
Certes que ça n’intéresse pas Macron qui préfère faire du ski et tenir voluptueusement un gros bâton dans chaque main en souhaitant que ça glisse est une évidence, mais l’annonce du décès d’une marée jaune supposée décliner semaine après semaine au point, à l’instar des intérêts bancaires, que la seule option encore disponible restait de passer en chiffres négatifs, cette annonce, donc, était un peu prématurée si l’on considère que quelques heures plus tard à peine les Champs-Élysées qui dans les mythologies grecques et romaines sont une partie des enfers se mettaient à mériter leur nom comme si feu Johnny y avait allumé la chose éponyme avec sa célèbre chanson. On compte même une victime, certes symbolique, le personnage étant grillé depuis longtemps ce qui laissait peu de matière inflammable, en la personne du préfet de Paris, sieur Delpuech, nullissime au point d’avoir suivi aveuglément, contre ses convictions, les ordres d’un psychopathe mais surtout coupable de ne pas avoir voulu jouer les fusibles au début de l’affaire Benalla. Dans la Foulée, le directeur de l’ordre public de la préfecture de Paris, dont les premiers témoignages sous serment dans cette même affaire n’avaient pas plu en haut lieu au point qu’il avait été obligé de se dédire par écrit, s’est vu également indiquer la sortie. Comme dans tout ce qu’il fait, avec ces limogeages de lampistes, Macron camoufle des magouilles strictement personnelles en décisions présentées comme d’intérêt public. L’amateur de poudreuse, voire de poudre tout-court, nous donnant au passage de manière fortuite, en voyant dans ce méchoui géant « une tentative de détruire la République » sa définition personnelle de ladite république qui se résume symboliquement à ses yeux aux choses brûlées à savoir : le Fouquet’s, une banque, des boutiques de luxe et des points de vente de la presse subventionnée.
Sachant que Castaner en suivant la même logique qui, appliquée à lui-même, l’obligerait à indemniser sur ses fonds propres les victimes de lbd ou de grenades, veut faire payer les dégâts à Éric Drouet et Maxime Nicolle auxquels, tant qu’à nous prendre pour des cons, il attribue en outre la mauvaise santé économique du Pays, et ce juste parce qu’ils se sont réjouis après coup de la déculottée infligée au gouvernement, j’essaie sincèrement de condamner tant les infâmes que les actions, mais malgré tous mes efforts les larmes ne sortent pas, probablement que je fais un peu de déshydratation. En tous les cas, le côté positif est que, à part peut-être un morpion aveugle qui pour s’être baladé au mauvais endroit au mauvais moment se retrouve sans savoir comment propulsé dans l’obscurité des entrailles présidentielles, tout le monde est désormais capable de voir la nullité crasse et l’incompétence totale de cette bande de branquignols, même si les plus complotistes parmi nous pourraient s’interroger (sachant que la chose avait été annoncée à l’avance et qu’on a visiblement laissé faire), sur le fait que le Fouquet’s brûle juste avant que la loi anticasseurs, dernière étape avant le passage d’une dictature molle à une dictature assumée, soit examinée par le conseil constitutionnel et que pendant que les gens sont occupés par le spectacle permanent, 27 députés encore réveillés à 6 heures du matin votent en douce, entre autres, la privatisation des aéroports de Paris. Comme je l’ai déjà dit, chaque seconde supplémentaire pendant laquelle Macron reste au pouvoir est mise à profit pour remplir sa mission de dépecer la France d’où ses tentatives de gagner du temps avec son grand débat.
Dans tous les cas, comme tant lui que ses sbires ont la flexibilité d’un moulage en plâtre de Rocco Sifredi et, complètement autistes, sont incapables, même s’ils le voulaient, de changer de paradigme, de même que quand l’Europe ne marche pas, ils proposent plus d’Europe, quand la violence ne marche pas ils proposent plus de violence sachant que, c’est bien connu, la meilleure façon de lutter contre la fièvre c’est de casser le thermomètre. Leur réponse va donc être d’interdire les manifestations dans certains endroits avec, en plus des chars déjà déployés, l’intervention de l’armée, l’utilisation de drones avec aspersion de produits chimiques et open bar côté lbd40, la valise nucléaire restant prudemment à proximité, on ne sait jamais, le tout dans le silence assourdissant des autres pays européens et des USA pourtant si prompts à condamner toute entrave à la démocratie dès qu’il y a du pétrole en jeu et à crier à l’utilisation de gaz dès que Bachar al Assad pète un coup alors même que le sphincter de Macron supposément plus distendu est plus susceptible de laisser fuir des quantités conséquentes de méthane. Reste à savoir si les casseurs en noir qui bizarrement ne sont jamais inquiétés et peuvent tranquillement se balader avec des meuleuses quand les gilets jaunes se voient confisquer leurs lunettes de piscine feront l’objet de ces mesures de rétorsions où si, comme d’habitude, elles seront dirigées contre des manifestants pacifiques, mais forcément complices, à l’instar de l’agneau de la fable partant du principe que « si ce n’est toi, c’est donc ton frère ». Les chiens au gouvernement ont aux lèvres cette bave dont la demoiselle évoquée au début a pu goûter un échantillon et espèrent que les derniers débordements ont suffisamment effrayé le mougeon pour leur permettre de réprimer la prochaine manifestation dans le sang sans scandaliser les foules, il n’est qu’à voir tous les entartrés du bulbe dans les commentaires sous les articles de presse qui se scandalisent du coût des dégâts imputables aux méchants Gilets Jaunes mais ne sont pas choqués par le pillage organisé du Pays, qui lui se chiffre en milliers de milliards, et qui explique lesdits Gilets Jaunes. Un pillage qui passe à des kilomètres au-dessus de leur tête, incapables qu’ils sont de regarder ailleurs quand les médias dont c’est le job de les distraire leur mettent une bouse bien odorante sous le nez pendant qu’ils broutent l’herbe ou accessoirement la fument. Et que ceux qui ne seraient pas convaincus que les gilets Jaunes sont méchants se fient à Anne Hidalgo, fine analyste, laquelle depuis le trou à rat dans lequel elle était planquée, a vu la main de l’extrême-droite derrière les dégradations. Comme on a déjà dissous tous les autres groupuscules supposés appartenir à cette mouvance, il reste donc à trouver une amicale des buveurs de bière munichoise à Trifoullis en Dordogne pour résoudre le problème parce que tout le monde sait bien que taguer un A dans un cercle comme sur la plaque commémorative du policier Xavier Jugelé c’est la marque de l’extrême-droite.
Méchants ou pas, tous les Gilets Jaunes sont utiles, quoi qu’ils fassent, la beauté du mouvement étant qu’on n’a pas besoin de se solidariser avec les actions individuelles et qu’on n’est responsable que des siennes. Les pacifistes sont pacifistes, les activistes sont activistes. Les uns pouvant tranquillement faire des selfies devant les feux allumés par les autres. Le problème commence quand les pacifistes se mettent à réprouver les actions violentes, au lieu de se contenter de faire ce qu’ils font ou à contrario quand ceux qui préfèrent les actions de terrain critiquent les constituants et ainsi de suite, sachant que nombreux sont ceux qui ont un pied dans les deux camps et que compte tenu de la réponse du gouvernement qui tente de refermer le couvercle d’une cocotte-minute prête à exploser, l’escalade logique de la violence va faire que le temps n’est pas si éloigné où comme pendant la résistance on va voir sauter des infrastructures et assister à des assassinats. Personnellement, sans remettre en cause l’utilité du travail des uns et des autres, j’ai déjà expliqué que la violence n’était ni bonne ni mauvaise mais qu’elle était juste un phénomène naturel inhérent à notre espèce comme à toutes les autres et que passé une certaine accumulation elle était inévitable. Du coup je suis toujours un peu mal à l’aise face à des gens qui la réprouvent par principe de manière idéologique. D’abord parce que n’est pas Gandhi ou Jésus qui veut. Un type qui meurt sur la croix impose le respect par son courage, il n’en est pas de même de ceux qui sont non-violents par lâcheté, qu’elle soit physique ou politique car à la lâcheté, elle aussi humaine et tout aussi universelle que la violence, ils ajoutent l’hypocrisie qui elle est beaucoup plus grave. Des années de conditionnement médiatique font que sous le pacifiste, il y a parfois un bobo qui s’ignore et il faut garder à l’esprit que si la violence brute n’est pas toujours la bonne réponse, c’est ce culte du « aimons-nous les uns des autres et faisons-nous des bisous » qui nous a conduit à valider le « touche pas à mon pote », à accepter l’immigration et le « vivre ensemble » et à nous laisser diviser entre méchants et gentils au grand bénéfice de la finance internationale. Cette mentalité de fiotte vient tout droit d’une version frelatée du catholicisme qui a ajouté un onzième commandement aux dix premiers : « A celui qui voudra t’enculer tu fourniras la vaseline », nous faisant croire qu’aimer son prochain et aimer tout le monde c’est pareil et que « tu ne tueras point » est à prendre littéralement alors que notamment dans l’exode 23,7 il est bien précisé « Ne tue pas l’innocent ni le juste » ce qui n’est pas tout à fait pareil, la bible elle-même ne pouvant ignorer l’ordre naturel que Dieu est supposé avoir créé, comme par ailleurs l’avait bien compris l’abbé Pierre avec sa célèbre citation : « Au regard de Dieu, vous avez probablement plus de sang sur vos mains d’inconscients que n’en aura jamais le désespéré qui a pris des armes pour essayer de sortir de son désespoir ». Ensuite, c’est oublier un peu vite les enjeux.
On ne peut gagner, ni par la violence brute face à des tanks, l’aviation et la police, ni par la rédaction d’une constitution, si on n’a pas le nombre. Il faut donc convaincre le mougeon et le mougeon va toujours vers celui qui semble le plus fort. Il faut donc, à la fois, sembler plus fort et plus déterminé et faire apparaître l’ennemi comme plus faible. Chaque semaine supplémentaire durant laquelle il apparaît incapable de résoudre la crise est en soi une victoire et, n’en déplaise à ceux qui appellent au calme, il est clair que si quelque chose de hautement symbolique avait lieu en dépit du déploiement de force ridicule du gouvernement, je ne vois pas comment Castaner pourrait garder sa place. Dans tous les cas, c’est la densité d’un corps céleste plus que sa masse qui détermine sa force d’attraction, il ne faut donc pas avoir peur de se radicaliser ou que d’autres le fassent. Le mougeon, aussi superficiel soit-il, a quand même conscience qu’en période de crise des actions radicales devront être menées par un pouvoir fort, qu’il soit populaire ou non, qui ne s’embarrassera pas de préjugés moraux. Si les gilets jaunes échouent, un tyran se lèvera parce que c’est dans la nature des choses. Ce ne serait pas forcément négatif s’il se croit investi d’une mission et aime son pays mais il est aussi à craindre qu’il nous soit imposé par le système. Il est clair en tout cas que l’eau tiède d’un Asselineau même mélangée à l’eau tiède d’un Chouard ça reste de l’eau tiède et que, pour aussi intéressant que ce soit, ça ne convaincra pas le mougeon, de même que le Rassemblement National en devenant politiquement correct s’est tiré une balle dans le pied. La seule chance des gilets jaunes c’est que chacun fasse du mieux qu’il peu comme il le sent et s’abstienne de critiques sur ce que font les autres, aussi radical que cela puisse être, car c’est par là qu’on veut nous diviser. C’est le nombre et la détermination qui attireront le nombre et parallèlement aux actions d’éclat, l’urgence, à mon sens, serait de gagner en visibilité en réinvestissant massivement les ronds-points ou des équivalents en bord de route. C’est le printemps vive les jonquilles.
Comme d’habitude, je n’ai pas la prétention de détenir la vérité, juste, tant qu’on me laisse faire, de susciter la réflexion par un discours honnête, logique et argumenté, sans auto-censure. Je ne filtre aucun commentaire et cette chaîne, par principe, n’est pas monétisée et ne fait pas appel aux dons, si vous voulez me soutenir faites-le en likant, commentant et, pour les plus courageux, en partageant mes vidéos afin de toucher un plus large public en espérant que ça puisse contribuer à faire avancer les choses. Merci encore à tous pour votre fidélité et vos encouragements et à bientôt… j’espère.
Si j’avais le choix entre embrasser sur la bouche un putois atteint de tuberculose qui a bouffé un aïoli et serrer la main à Castaner, je choisirais la zoophilie, alors penser qu’une jeune femme, même pas sous la menace d’un lbd40 se soit laissée rouler un patin par notre joueur de poker ministériel m’évoque vaguement un accouplement de mygales dans une fosse septique. Cette jeune personne en plus d’avoir des goûts discutables, n’a aucun respect pour ses parents sachant que si ma fille faisait ce genre de truc un jour, en dépit de tout l’amour que je lui porte, je pourrais être tenté de la remettre de force dans l’utérus de sa mère juste pour pouvoir l’avorter. Elle a sûrement d’ores et déjà eu tout loisir de méditer sur ses actions en essayant de ravoir sa robe après son paluchage par un type qui non seulement à du sang qui tâche sur les mains mais dont le bras est suffisamment long pour démultiplier les lieux potentiels de palpage et en réalisant avec le recul que l’échange salivaire concomitant était également très hasardeux si l’on considère que l’énergumène bouffe du gilet jaune matin, midi et soir et que compte tenu de tout ce qui pourrait se nicher dans une cavité mal soignée sur une molaire, le truc qu’elle a gobé par accident et qu’elle a pris pour une olive était peut-être un œil. Certes, étant donné tout ce que les témoins de la scène disent avoir vu le premier flic de France s’enfiler pour se donner du courage avant de passer en mode Casanova, son organe buccal était probablement largement désinfecté mais quand même. Outre le fait que tous les parents qui voient leur progéniture finir actrice de film pornographique ou adhérer à la République en Marche pourront peut-être y trouver une maigre consolation en réalisant qu’on peut encore faire pire, le côté positif pour le commun des mortels reste que compte tenu du fait que le saturnisme ne risque pas d’altérer davantage ses capacités intellectuelles, tant que notre barbu utilise sa langue pour lécher les plombages dans la bouche de quelqu’un qui n’est pas sa femme il est dans l’incapacité de dire des conneries, comme par exemple sa petite tirade dans la matinée du 16 mars selon laquelle : « les Gilets Jaunes ça n’intéressait plus personne et que c’était terminé ».
Certes que ça n’intéresse pas Macron qui préfère faire du ski et tenir voluptueusement un gros bâton dans chaque main en souhaitant que ça glisse est une évidence, mais l’annonce du décès d’une marée jaune supposée décliner semaine après semaine au point, à l’instar des intérêts bancaires, que la seule option encore disponible restait de passer en chiffres négatifs, cette annonce, donc, était un peu prématurée si l’on considère que quelques heures plus tard à peine les Champs-Élysées qui dans les mythologies grecques et romaines sont une partie des enfers se mettaient à mériter leur nom comme si feu Johnny y avait allumé la chose éponyme avec sa célèbre chanson. On compte même une victime, certes symbolique, le personnage étant grillé depuis longtemps ce qui laissait peu de matière inflammable, en la personne du préfet de Paris, sieur Delpuech, nullissime au point d’avoir suivi aveuglément, contre ses convictions, les ordres d’un psychopathe mais surtout coupable de ne pas avoir voulu jouer les fusibles au début de l’affaire Benalla. Dans la Foulée, le directeur de l’ordre public de la préfecture de Paris, dont les premiers témoignages sous serment dans cette même affaire n’avaient pas plu en haut lieu au point qu’il avait été obligé de se dédire par écrit, s’est vu également indiquer la sortie. Comme dans tout ce qu’il fait, avec ces limogeages de lampistes, Macron camoufle des magouilles strictement personnelles en décisions présentées comme d’intérêt public. L’amateur de poudreuse, voire de poudre tout-court, nous donnant au passage de manière fortuite, en voyant dans ce méchoui géant « une tentative de détruire la République » sa définition personnelle de ladite république qui se résume symboliquement à ses yeux aux choses brûlées à savoir : le Fouquet’s, une banque, des boutiques de luxe et des points de vente de la presse subventionnée.
Sachant que Castaner en suivant la même logique qui, appliquée à lui-même, l’obligerait à indemniser sur ses fonds propres les victimes de lbd ou de grenades, veut faire payer les dégâts à Éric Drouet et Maxime Nicolle auxquels, tant qu’à nous prendre pour des cons, il attribue en outre la mauvaise santé économique du Pays, et ce juste parce qu’ils se sont réjouis après coup de la déculottée infligée au gouvernement, j’essaie sincèrement de condamner tant les infâmes que les actions, mais malgré tous mes efforts les larmes ne sortent pas, probablement que je fais un peu de déshydratation. En tous les cas, le côté positif est que, à part peut-être un morpion aveugle qui pour s’être baladé au mauvais endroit au mauvais moment se retrouve sans savoir comment propulsé dans l’obscurité des entrailles présidentielles, tout le monde est désormais capable de voir la nullité crasse et l’incompétence totale de cette bande de branquignols, même si les plus complotistes parmi nous pourraient s’interroger (sachant que la chose avait été annoncée à l’avance et qu’on a visiblement laissé faire), sur le fait que le Fouquet’s brûle juste avant que la loi anticasseurs, dernière étape avant le passage d’une dictature molle à une dictature assumée, soit examinée par le conseil constitutionnel et que pendant que les gens sont occupés par le spectacle permanent, 27 députés encore réveillés à 6 heures du matin votent en douce, entre autres, la privatisation des aéroports de Paris. Comme je l’ai déjà dit, chaque seconde supplémentaire pendant laquelle Macron reste au pouvoir est mise à profit pour remplir sa mission de dépecer la France d’où ses tentatives de gagner du temps avec son grand débat.
Dans tous les cas, comme tant lui que ses sbires ont la flexibilité d’un moulage en plâtre de Rocco Sifredi et, complètement autistes, sont incapables, même s’ils le voulaient, de changer de paradigme, de même que quand l’Europe ne marche pas, ils proposent plus d’Europe, quand la violence ne marche pas ils proposent plus de violence sachant que, c’est bien connu, la meilleure façon de lutter contre la fièvre c’est de casser le thermomètre. Leur réponse va donc être d’interdire les manifestations dans certains endroits avec, en plus des chars déjà déployés, l’intervention de l’armée, l’utilisation de drones avec aspersion de produits chimiques et open bar côté lbd40, la valise nucléaire restant prudemment à proximité, on ne sait jamais, le tout dans le silence assourdissant des autres pays européens et des USA pourtant si prompts à condamner toute entrave à la démocratie dès qu’il y a du pétrole en jeu et à crier à l’utilisation de gaz dès que Bachar al Assad pète un coup alors même que le sphincter de Macron supposément plus distendu est plus susceptible de laisser fuir des quantités conséquentes de méthane. Reste à savoir si les casseurs en noir qui bizarrement ne sont jamais inquiétés et peuvent tranquillement se balader avec des meuleuses quand les gilets jaunes se voient confisquer leurs lunettes de piscine feront l’objet de ces mesures de rétorsions où si, comme d’habitude, elles seront dirigées contre des manifestants pacifiques, mais forcément complices, à l’instar de l’agneau de la fable partant du principe que « si ce n’est toi, c’est donc ton frère ». Les chiens au gouvernement ont aux lèvres cette bave dont la demoiselle évoquée au début a pu goûter un échantillon et espèrent que les derniers débordements ont suffisamment effrayé le mougeon pour leur permettre de réprimer la prochaine manifestation dans le sang sans scandaliser les foules, il n’est qu’à voir tous les entartrés du bulbe dans les commentaires sous les articles de presse qui se scandalisent du coût des dégâts imputables aux méchants Gilets Jaunes mais ne sont pas choqués par le pillage organisé du Pays, qui lui se chiffre en milliers de milliards, et qui explique lesdits Gilets Jaunes. Un pillage qui passe à des kilomètres au-dessus de leur tête, incapables qu’ils sont de regarder ailleurs quand les médias dont c’est le job de les distraire leur mettent une bouse bien odorante sous le nez pendant qu’ils broutent l’herbe ou accessoirement la fument. Et que ceux qui ne seraient pas convaincus que les gilets Jaunes sont méchants se fient à Anne Hidalgo, fine analyste, laquelle depuis le trou à rat dans lequel elle était planquée, a vu la main de l’extrême-droite derrière les dégradations. Comme on a déjà dissous tous les autres groupuscules supposés appartenir à cette mouvance, il reste donc à trouver une amicale des buveurs de bière munichoise à Trifoullis en Dordogne pour résoudre le problème parce que tout le monde sait bien que taguer un A dans un cercle comme sur la plaque commémorative du policier Xavier Jugelé c’est la marque de l’extrême-droite.
Méchants ou pas, tous les Gilets Jaunes sont utiles, quoi qu’ils fassent, la beauté du mouvement étant qu’on n’a pas besoin de se solidariser avec les actions individuelles et qu’on n’est responsable que des siennes. Les pacifistes sont pacifistes, les activistes sont activistes. Les uns pouvant tranquillement faire des selfies devant les feux allumés par les autres. Le problème commence quand les pacifistes se mettent à réprouver les actions violentes, au lieu de se contenter de faire ce qu’ils font ou à contrario quand ceux qui préfèrent les actions de terrain critiquent les constituants et ainsi de suite, sachant que nombreux sont ceux qui ont un pied dans les deux camps et que compte tenu de la réponse du gouvernement qui tente de refermer le couvercle d’une cocotte-minute prête à exploser, l’escalade logique de la violence va faire que le temps n’est pas si éloigné où comme pendant la résistance on va voir sauter des infrastructures et assister à des assassinats. Personnellement, sans remettre en cause l’utilité du travail des uns et des autres, j’ai déjà expliqué que la violence n’était ni bonne ni mauvaise mais qu’elle était juste un phénomène naturel inhérent à notre espèce comme à toutes les autres et que passé une certaine accumulation elle était inévitable. Du coup je suis toujours un peu mal à l’aise face à des gens qui la réprouvent par principe de manière idéologique. D’abord parce que n’est pas Gandhi ou Jésus qui veut. Un type qui meurt sur la croix impose le respect par son courage, il n’en est pas de même de ceux qui sont non-violents par lâcheté, qu’elle soit physique ou politique car à la lâcheté, elle aussi humaine et tout aussi universelle que la violence, ils ajoutent l’hypocrisie qui elle est beaucoup plus grave. Des années de conditionnement médiatique font que sous le pacifiste, il y a parfois un bobo qui s’ignore et il faut garder à l’esprit que si la violence brute n’est pas toujours la bonne réponse, c’est ce culte du « aimons-nous les uns des autres et faisons-nous des bisous » qui nous a conduit à valider le « touche pas à mon pote », à accepter l’immigration et le « vivre ensemble » et à nous laisser diviser entre méchants et gentils au grand bénéfice de la finance internationale. Cette mentalité de fiotte vient tout droit d’une version frelatée du catholicisme qui a ajouté un onzième commandement aux dix premiers : « A celui qui voudra t’enculer tu fourniras la vaseline », nous faisant croire qu’aimer son prochain et aimer tout le monde c’est pareil et que « tu ne tueras point » est à prendre littéralement alors que notamment dans l’exode 23,7 il est bien précisé « Ne tue pas l’innocent ni le juste » ce qui n’est pas tout à fait pareil, la bible elle-même ne pouvant ignorer l’ordre naturel que Dieu est supposé avoir créé, comme par ailleurs l’avait bien compris l’abbé Pierre avec sa célèbre citation : « Au regard de Dieu, vous avez probablement plus de sang sur vos mains d’inconscients que n’en aura jamais le désespéré qui a pris des armes pour essayer de sortir de son désespoir ». Ensuite, c’est oublier un peu vite les enjeux.
On ne peut gagner, ni par la violence brute face à des tanks, l’aviation et la police, ni par la rédaction d’une constitution, si on n’a pas le nombre. Il faut donc convaincre le mougeon et le mougeon va toujours vers celui qui semble le plus fort. Il faut donc, à la fois, sembler plus fort et plus déterminé et faire apparaître l’ennemi comme plus faible. Chaque semaine supplémentaire durant laquelle il apparaît incapable de résoudre la crise est en soi une victoire et, n’en déplaise à ceux qui appellent au calme, il est clair que si quelque chose de hautement symbolique avait lieu en dépit du déploiement de force ridicule du gouvernement, je ne vois pas comment Castaner pourrait garder sa place. Dans tous les cas, c’est la densité d’un corps céleste plus que sa masse qui détermine sa force d’attraction, il ne faut donc pas avoir peur de se radicaliser ou que d’autres le fassent. Le mougeon, aussi superficiel soit-il, a quand même conscience qu’en période de crise des actions radicales devront être menées par un pouvoir fort, qu’il soit populaire ou non, qui ne s’embarrassera pas de préjugés moraux. Si les gilets jaunes échouent, un tyran se lèvera parce que c’est dans la nature des choses. Ce ne serait pas forcément négatif s’il se croit investi d’une mission et aime son pays mais il est aussi à craindre qu’il nous soit imposé par le système. Il est clair en tout cas que l’eau tiède d’un Asselineau même mélangée à l’eau tiède d’un Chouard ça reste de l’eau tiède et que, pour aussi intéressant que ce soit, ça ne convaincra pas le mougeon, de même que le Rassemblement National en devenant politiquement correct s’est tiré une balle dans le pied. La seule chance des gilets jaunes c’est que chacun fasse du mieux qu’il peu comme il le sent et s’abstienne de critiques sur ce que font les autres, aussi radical que cela puisse être, car c’est par là qu’on veut nous diviser. C’est le nombre et la détermination qui attireront le nombre et parallèlement aux actions d’éclat, l’urgence, à mon sens, serait de gagner en visibilité en réinvestissant massivement les ronds-points ou des équivalents en bord de route. C’est le printemps vive les jonquilles.
Comme d’habitude, je n’ai pas la prétention de détenir la vérité, juste, tant qu’on me laisse faire, de susciter la réflexion par un discours honnête, logique et argumenté, sans auto-censure. Je ne filtre aucun commentaire et cette chaîne, par principe, n’est pas monétisée et ne fait pas appel aux dons, si vous voulez me soutenir faites-le en likant, commentant et, pour les plus courageux, en partageant mes vidéos afin de toucher un plus large public en espérant que ça puisse contribuer à faire avancer les choses. Merci encore à tous pour votre fidélité et vos encouragements et à bientôt… j’espère.
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