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samedi 6 juillet 2019

Où va notre pognon? LA REPONSE! (11 nov. 2018)

Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/bUs6A9PouVI


Bonjour,
Jeanne d’Arc s’est réincarnée sur Facebook, le côté pucelle en moins, et Jacline Mouraud a récemment osé la question qui fâche : « Qu’est-ce que vous faites du pognon ? ». Parce que quand on y réfléchit, à part réfléchir justement, tout ce qu’on fait y compris les actes primaires dont le fruit s’évacue en tirant la chasse rapporte des sous à l’état sous forme de TVA et autres mécanismes ingénieux pour nous traire. Et c’est vrai que de la vaisselle de luxe et une piscine superfétatoire, même en rajoutant la paye de Benalla au mix, c’est certes se foutre de la gueule du monde mais ça reste quand même un peu court pour expliquer cette hémorragie financière mystérieuse, sachant qu’on est quand même des petits joueurs comparés aux américains qui ont réussi il y a quelques années à égarer 21 000 milliards de dollars perdus par le Pentagone, on soupçonne la femme de ménage. Pour comprendre où va notre pognon, il faut commencer par regarder l’éléphant dans la pièce, à savoir une dette avouée pour la France de 2300 milliards d’euros. C’est ridicule par rapport aux américains mais ça reste absolument colossal. Pour vous donner une idée, l’épaisseur de la pièce d’1 euro étant d’environ 2 millimètres, pour avoir le compte, la pile ferait rien moins que 4 600 000 kilomètres de haut soit, en gros, 16 fois la distance de la terre à la lune. J’espère pour nos créanciers qu’ils acceptent la carte bancaire. La dette mondiale quant à elle a déjà dépassé 8 fois la distance jusqu’à Mars (en orbite basse, faut pas s’affoler, il reste de la marge). Pourquoi s’emmerder à construire des fusées, quand il suffit d’empiler des pièces. Et encore cela n’est que la dette des états, n’incluant pas les mairies, conseils généraux, régions et autres collectivités territoriales friandes de projets pharaoniques, de voitures de fonctions et d’emplois semi-fictifs…  En réalité, pour ce qui est de l’état, c’est encore beaucoup plus que ça compte tenu de la distinction subtile entre dettes et engagements, ledit état étant engagé à payer des broutilles comme les retraites des fonctionnaires, le démantèlement des centrales nucléaires et autres babioles absolument pas financées et qui si elles étaient provisionnées aujourd’hui comme elles devraient l’être feraient exploser la dette aux confins du système solaire, mais ça c’est pour nos enfants, qu’ils se démerdent.
Toujours est-il que même avec ce tour de passe-passe, la France, c’est-à-dire nous, paie officiellement plus de 40 milliards d’euros annuels, soit exactement 2 fois le tour de la terre en pièces d’un euro empilées, pour le remboursement, non de notre dette mais principalement des intérêts de cette dette et pire comme en plus on emprunte avec intérêts pour payer lesdits intérêts, on n’est pas près de rembourser le capital. Macron qui a le cul bordé de nouilles bénéficie pour l’instant de taux d’intérêts maintenus artificiellement bas avec de la fausse monnaie par la BCE, qui font que tout ce système mafieux de la dette n’a pas encore implosé en vol, mais il suffit que les taux remontent, et la question n’est plus de savoir si, mais quand, pour qu’on se retrouve dans la situation des Grecs (même eux, qu’on aurait pu croire habitués, ayant depuis des difficultés à s’asseoir).
Si l’on écoute tant les politiques que les médias, à se demander si faire la distinction entre les deux ne relève pas du pléonasme, la dette ressemble à une sorte de phénomène météorologique mystique, une pluie de sauterelles, qui nous est tombée dessus comme ça en même temps que le chômage et que comme une tempête, faute de pouvoir y faire quelque chose, on devrait subir sans rien dire en se grattant la tête ou les roubignoles, les créanciers, dont la majorité n’est pas française étant visiblement sacrés et la seule idée d’arrêter de payer même quand on leur a déjà remboursé plusieurs fois leur mise de départ étant visiblement un péché. Une partie de cette dette qui n’est pas tombée du ciel incombe à nos politiques qui faute d’avoir des comptes à rendre à l’issue de leur mandat dépècent tranquillement la France et la vendent à la découpe, (autoroutes, française des jeux…) pour servir leurs intérêts personnels directs ou indirects, répondre aux injonctions de ceux qui les financent et accessoirement faire des cadeaux à telle ou telle clientèle électorale. Mais le Pompon revient à Pompidou (ancien de chez Rothschild, comme le sauveur jupitérien dont la providence nous a gratifiés), et à la fameuse loi de 73 portée par son larbin Giscard d’Estaing et certes abrogée depuis mais seulement parce que reprise dans l’article 104 du traité de Maastricht. C’est moi, ou je vire Asselineau là ? Depuis cette loi, au lieu de s’autofinancer à taux zéro auprès de la Banque de France pour les dépenses d’investissement comme par le passé, on s’est contraints à emprunter sur les marchés, avec des taux qui ont parfois allègrement dépassé les 11%. Tout ça bien sûr, comme toujours, sans nous consulter, la chose ayant été votée en catimini comme toutes les saloperies pendant les fêtes de fin d’année, tandis que les braves gens digéraient leur réveillon. Résultat, nous sommes passés d’un budget excédentaire, et oui c’est possible, d’ailleurs la Libye en avait un avant qu’on ne la détruise au nom de la démocratie pour l’obliger à s’endetter, d’un budget excédentaire donc à 2300 milliards de dettes sachant que nous avons payé en tout près de 2000 milliards rien qu’en intérêts soit quasiment le montant de notre dette et encore, pas sûr que tout ait été correctement évalué pour tenir compte de la dépréciation de la monnaie, car en 73 une baguette de pain coûtait moins de 10 centimes d’euro. Si on avait emprunté exactement les mêmes sommes auprès de la banque de France durant toutes ces années, notre dette serait de quelques dizaines de milliards, probablement beaucoup moins si on intègre les dégâts de ladite dette et des restrictions budgétaires qui en découlent sur l’économie et l’emploi le tout diminuant encore les recettes pour l’état qui n’a plus d’autre choix, faute et pour cause, de vouloir remettre en question le système qui engraisse nos politiques, que de nous presser comme des citrons, étouffant l’économie et augmentant le chômage tout en diminuant les protections sociales. Et si on ne fait rien, il continuera tant qu’il restera un peu de jus et après il attaquera tranquillement la pulpe. Avoir choisi des gilets jaunes pour le 17 novembre est finalement plus symbolique que ça en a l’air pour les citrons que nous sommes.
Pour être honnête il convient de préciser que toutes ces sommes astronomiques ne sont pas de l’argent, mais les promesses de remboursement, c’est-à-dire la dette, de quelqu’un d’autre. Vous m’avez bien entendu, ce que vous touchez à la fin du mois n’est pas de l’argent mais des promesses de remboursement. Les banques ne prêtent pas d’argent mais se portent simplement garantes des promesses de remboursement de ceux qui empruntent. En empruntant 1 million d’euros, vous créez à partir de rien, un million d’euros de promesse de remboursement que la banque négocie et traite comme de la monnaie, prélevant au passage des intérêts qui eux sont de la monnaie réelle. Promesses de remboursement qui en théorie disparaissent quand ledit remboursement a été effectué. Sachant que les banques ne sont responsables financièrement qu’à hauteur de ce qu’on appelle leur réserve fractionnaire, en gros 1% des fonds qu’elles garantissent, et que même ça n’est pas respecté, étant donné que la dette mondiale dépasse un nombre incalculable de fois la valeur de tout ce que peut produire la planète dans son intégralité, on peut subodorer que si nos braves banquiers dévoilent leur coté taquin quand il s’agit de vous chipoter un découvert pharaonique de 100 euros, elles ne chipotent visiblement pas pareil avec tout le monde.
Il faut bien comprendre que derrière les Banques, bien cachés derrière des fondations et autres paravents qui font que les plus gros n’apparaissent même pas dans les listes de milliardaires avec lesquelles on amuse la plèbe, il y a des gens en chair et en os qui se gavent et achètent avec leur fausse monnaie tout ce qui a une valeur dans le monde réel : immobilier, terres, métaux précieux… pour que quand les banques qui sont juste un instrument et sont elles aussi en faillite puisque l’argent est pompé ailleurs, pour que donc quand les banques se casseront la gueule, après que grâce à la suppression de l’argent liquide qu’on nous prépare à toute vitesse elles auront fini de pomper nos sous qui ne seront plus à nous puisqu’on ne pourra plus les sortir du système bancaire, quand donc le système, devenu fou, aura atteint ses limites et qu’après une période de chaos on sera bien obligé de repartir à zéro, tout le monde ne repartira pas de zéro. Tandis que, même si par force on annule la dette ou qu’elle s’annule toute seule quand l’argent ne vaudra plus rien, nos enfants auront à assumer les engagements dont je parlais tout à l’heure sous peine de tous devenir radioactifs, ce qui plombera n’importe quel nouveau système qu’on tentera de mettre en place, les personnes à l’origine de ce chaos qui possèderont tous ces biens matériels qui ne seront pas affectés par l’évaporation brutale de la monnaie seront toujours immensément riches et pourront recommencer à acheter les politiques pour repartir sur un nouveau cycle et continuer tranquillement leur racket. Vous commencez à saisir où il passe le pognon ?
Dans ces conditions, contrairement à ce qu’a osé affirmer Darmanin, toute honte bue, tout ce qu’on nous pique ne va pas aux hôpitaux, aux routes ou à l’éducation, sinon comment expliquer qu’on paye toujours plus et qu’on a toujours moins en termes de services publics et d’infrastructures. Non, tout ça est payé à crédit pour augmenter encore les dettes et les profits, le tout reposant sur la garantie des quelques miettes que le système n’a pas encore réussi à nous prendre. A l’échelle d’un Pays ce sont de petites miettes, mais à l’échelle d’individus, de même que les fourmis se gavent avec une miette de pain, il en reste assez pour que les politiciens et toute une caste de cafards politico-médiatique se remplissent la panse en s’affranchissant des règles qu’ils imposent au reste de la population le tout en échange de leurs bons et loyaux services envers ceux qui se gavent en haut de la pyramide. Ces parasites ne sont pas concernés par les 80 à l’heure, les PV, l’augmentation des prix des carburants… Un seul mandat leur suffit déjà pour toucher une retraite confortable et souvent ils en cumulent plusieurs sans compter les postes de prestige bien payés à rien foutre ou on les recase dans des trucs culturels bidons financés avec notre dette, ou au sein des entreprises auxquelles ils ont rendu de menus services. Ça commence à se voir, leur mépris aussi commence à se voir, parce que non contents de nous la mettre profond en toute impunité (c’est quand déjà la dernière fois qu’un politique a fini en prison ?) ils se sentent supérieurs à la plèbe que nous sommes, eux qui ne produisent rien et sont plus apparentés au morpion qu’à l’être humain dans leur comportement. Louis XVI qui lui au moins était un brave type a simplement commis l’erreur de croire que parce que ça s’était bien passé pour ses prédécesseurs, ça se passerait bien pour lui. Et on peut comprendre que Macron voyant que ça s’est bien passé pour les traitres doublés d’incompétents qu’ont été des Sarkozy et autres Hollande, peut s’imaginer qu’il finira tranquillement son Mandat et que la guillotine qui fait pourtant partie intégrante de l’histoire de cette république dont on nous vante les valeurs du matin au soir et qui n’aurait besoin que d’un peu d’huile et d’un léger affutage pour être totalement opérationnelle ne sera pas pour lui.  Le système est moins naïf et pour éviter qu’on ne se révolte, pour ceux qui n’auraient pas compris le sens de la manœuvre en dépit des grosses ficelles, n’a rien trouvé de mieux que de faire venir par bateau des pauvres hères encore plus dans la merde que nous qu’il va chercher sur un autre continent histoire de nous montrer à quel point on est privilégiés. Puis poussant le vice, il crée une concurrence des misères en leur distribuant prioritairement nos petites miettes nous obligeant pour survivre à lutter contre ces gens qui certes n’ont rien à foutre là mais qui ne sont pour rien dans notre situation, même s’ils contribuent à l’empirer, pendant que les vrais responsables comptent tranquillement les points. On est donc pompés par le haut et par le bas, chose qui n’est rendue possible que par les traîtres qu’une partie toujours plus faible d’entre nous s’obstine à élire.
Vous n’êtes pas obligés d’être d’accord avec mon analyse, au demeurant simplifiée et avec quelques raccourcis histoire ne pas être trop longue et indigeste, mais vous admettrez qu’il devient urgent de faire le ménage.
Puisque Macron, selon ses dires ne peut rien faire sur le prix de l’essence, que ses résultats prouvent qu’il ne peut rien faire sur le chômage et l’économie, restons raisonnables dans nos revendications de ce 17 novembre et demandons-lui quelque chose qu’il peut faire : partir. Il est déjà en marche, il devrait suffire de le diriger vers la sortie et toute sa bande de bras cassés devrait suivre. Ça ne résoudrait pas tous nos problèmes mais ça serait un bon début, un truc sur lequel la majorité serait d’accord, un pas vers une indispensable unité nationale, et surtout qu’est-ce que ça ferait du bien !
Si vous pensez pareil partagez et faites passer le message. Comme le savent ceux qui me suivent et que je salue, cette chaîne avec 2 strikes est sur un siège éjectable donc si vous voulez voir la totalité de mes vidéos, je vous mets dans la description les liens de mes chaînes secondaires. A très bientôt … j’espère.

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