Bonjour, je ne sais pas d'où vient cette idée absurde qu'on peut retirer quelque chose de positif à récompenser quelqu'un pour une mauvaise action. Si à chaque fois que votre enfant fait un caprice vous lui donnez un bonbon, une fois que dans sa petite tête il aura associé caprices et bonbons, il est évident qu'il sera incité à devenir de plus en plus capricieux. Si vous avez un autre enfant qui lui n'est pas capricieux, mais qui voit que son frère, ou sa sœur, reçoit des bonbons par ce biais, il y a fort à parier qu'au bout d'un moment vous aurez sur les bras deux enfants capricieux, problèmes auxquels se rajouteront des séances régulières chez le dentiste. Je pense que jusque-là, tout le monde sera d'accord avec moi. S'il n'y a pas de conséquences les gens ne sont pas incités à faire les bons choix et vont toujours tomber dans la facilité. Celui qui aura un mauvais comportement alimentaire, par exemple, si la société paie pour les traitements des maladies que cela provoque, que lesdits traitements permettent, en éliminant les symptômes, de continuer et d'amplifier les mauvaises pratiques nutritionnelles et que, quand cela ne suffit plus, il est déclaré malade ou invalide et touche une pension pour compenser son inaptitude à travailler, on assistera, comme c'est déjà le cas, à une explosion, par exemple, de l'obésité. La solidarité sans la responsabilité est un jeu de dupes, ceux qui respectent les règles étant en permanence spoliés par ceux qui en abusent. Par exemple, si quelqu'un entre irrégulièrement dans votre pays et, qu'au lieu d'affronter la prison, il est récompensé par des aides sociales, un soutien administratif et, pour finir, la naturalisation, non seulement cela va encourager d'autres personnes à faire de même, mais cela va décourager ceux qui s'astreignaient à long et pénible processus, par les voies légales et officielles, lesquels, en outre, seront mis dans le même sac et auront à subir l'agacement des populations locales qui paient pour toutes ces largesses dispensés, sans leur demander leur avis, par des édiles toujours généreux avec l'argent des autres. Tant que notre société vit sur de la fausse monnaie, autrement dit la dette, elle peut se permettre, même si elle se fait rattraper à toute vitesse par la réalité, d'entretenir par cette solidarité dévoyée les habitudes comportementales qui participent du délitement de notre civilisation en produisant en masse le type d'individus de plus à même, évolution oblige, de profiter de cette manne, à savoir la victime. A part le mâle blanc hétéro lequel, par nature, est un exploiteur et un privilégié, même s'il est SDF, tout le monde est plus ou moins victime de quelque chose, jamais responsable de ce qui lui arrive et fondé à des compensations et des passe-droits sous une forme ou une autre. Nous sommes devenus des grands enfants qui se retournent vers l’État, parent de substitution, censé porter la responsabilité des conséquences de nos inactions, oubliant un peu vite que l’État c'est nous, même si notre tendance naturelle à nous décharger sur les autres chaque fois qu'une possibilité nous en est offerte, nous a conduits à le confier à des parasites. Car, et c'est là le fond du problème, nous sommes tellement anxieux de refiler à quelqu'un d'autre la patate chaude de nos problèmes que, dès que quelqu'un accepte cette charge, nous recommençons allègrement, sous forme de variante, le coup du bonbon sur l'enfant capricieux. Cette fois on lui dit : "Tiens, voilà 5 euros pour ranger ta chambre". Dans sa petite tête, il va se dire que moins sa chambre est rangée plus il aura de chances de toucher souvent 5 euros. En outre, basé sur ce précédent, il se sentira fondé à demander des sous pour tout et n'importe quoi étant désormais un prestataire de services monnayant sa capacité à réduire sa propre nuisance. En d'autres termes, quand on paie quelqu'un à l'avance pour s'occuper d'un problème est qu'on continue à le payer tant que ledit problème n'est pas réglé, on a juste créé un parasite inutile avec, pour seule consolation, qu'on aura désormais quelqu'un à qui se plaindre et a blâmer de la situation bien qu'au bout du compte, c'est quand même nous qui devront en assumer les conséquences, notamment financières. Dans la Chine ancienne, les docteurs n'étaient payés que quand les gens étaient bien portants. Ils cessaient d'être payés quand les gens étaient malades, avec pour conséquence une forte incitation à guérir les gens. Nous faisons bien évidemment le contraire, tout notre système de santé ne vivant que sur la maladie, avec pour conséquence, que le but n'est plus de guérir, processus court peu rentable, mais de soigner, processus potentiellement aussi long que la vie elle-même qu'on essaie du coup de prolonger au maximum. On finit par provoquer des maladies et on en invente de nouvelles, le summum étant de traiter des gens, par des vaccins toujours plus nombreux, style papillomavirus, dont l'efficacité n'est même pas avérée, non pas pour des maladies qu'ils ont, mais pour des maladies qu'ils pourraient avoir, la limite n'étant plus que l'imagination. A quoi on peut rajouter les psychiatres qui allongent la liste des maladies mentales de quelques dizaines, voire quelques centaines, par an. Selon le même principe, ce n'est pas avec un pôle emploi dont l'existence même, les effectifs et le budget dépendent du nombre de chômeurs qu'on va régler le chômage, de même, l'intérêt de SOS racisme n'est pas de supprimer le racisme ou celui du CRIF et autres CRAN de faire en sorte de devenir inutiles et de s'auto-dissoudre. On retrouve cette problématique dans la comédie suédoise "cops", je vous mets le lien allociné, dans laquelle devant la faible criminalité et la fermeture annoncée de leur commissariat, des policiers se mettent à inventer des crimes et à commettre des actes de vandalisme pour sauver leur job. On peut multiplier les exemples, le pire étant les politiques dont nous avons été assez cons pour conditionner le fastueux niveau de vie non pas à la résolution, mais à l'existence de problèmes dont ils sont censés s'occuper. Ça on peut dire qu'ils s'en occupent des problèmes. Ils les chouchoutent même, en en créant sans cesse de nouveaux comme le "manspreading", sans ne jamais résoudre aucun des anciens, grossissant sans cesse en effectifs et en captation parasitaire de nos ressources, poussant en outre le vice jusqu'à acheter nos votes avec notre argent dans un clientélisme éhonté. Leur seule réponse est : "toujours plus". L'Europe ne marche pas ? Il faut plus d'Europe. Il y a un problème ? On crée une commission de gens grassement payés et qui ne sera jamais dissoute. Ça ne résout pas le problème, mais ça donne l'impression qu'on s'en occupe. Il y a trop de commissions ? Pas grave, on va créer une commission pour s'occuper du problème. Hors la démocratie directe, tout État et tout système de gouvernement a une composante totalitaire inhérente à sa nature même. Si un état peut s'avérer utile pour coordonner certaines choses, il doit être strictement limitée à sa fonction régalienne et doit faire l'objet d'un contrôle strict pour prévenir le moindre dérapage. Il y a longtemps que ce n'est plus le cas, notamment en France, où le président fait ce qu'il veut, les députés n'étant plus là que pour amuser la galerie et faire semblant de se chamailler sur des sujets secondaires, histoire de détourner l'attention de la plèbe des sujets importants. Je n'ai rien, par principe, contre la dictature d'un despote éclairé, laquelle aurait au moins le mérite d'une potentielle efficacité, mais notre monarque, outre qu'il se fout comme de sa première chemise, selon ses propres termes, des gens qui ne sont rien, des illettrés, des fainéants qui n'ont même pas de costard et qui foutent le bordel, notre monarque donc, est complètement assujetti aux puissances d'argent et veut dissoudre ce qui reste de la France dans une Europe moribonde. Nous avons donc la dictature, mais sans le despote éclairé, ce qui est la pire des situations. Il est clair que nous ne pourrons nous sortir de ce piège qu'en nous comportant en adultes responsables, danger que nos gouvernants essaient à tout prix d'éviter en nous infantilisant, en cassant les structures familiales qui étaient les plus à même de produire des enfants équilibrés et en faisant en sorte que l'école devienne une machine à produire de la bienpensance idéologique au lieu d'un lieu où l'on apprend à réfléchir et à distinguer les fantasmes et les opinions des faits et de la réalité. Merci de liker et de partager. Votre avis vaut certainement le mien donc, si vous n'êtes pas d'accord ou que vous souhaitez affiner la réflexion, les commentaires sont là pour ça.
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