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vendredi 5 juillet 2019

Cauchemar toutcekifautpasPHOBE (10 juil. 2018)

Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/bMdZrTxTAnw



Bonjour,
Martin Luther King avait un rêve lequel, au passage, ne s’est jamais réalisé, moi, pas de pot, j’ai eu un cauchemar que j’hésite à vous raconter parce que, même si, en théorie, si l’on n’a plus le droit de parler ou de penser, on a toujours le droit de rêver, je ne peux exclure qu’il se trouvera quand même quelqu’un d’assez con, parmi ceux qui ne conçoivent la liberté d’expression que pour les gens qui pensent comme eux, n’ont pas accès au second degré et à l’humour, pour franchir cette étape supplémentaire dans la censure délétère. Donc, on ne sait jamais, pensez à mettre de côté les liens vers mes chaînes secondaires PewTube et Bitchute que je vous mets dans la description.
L’autre jour, donc, en raison de la chaleur estivale, alors que je visionnais une vidéo que je vous mets également en lien sur un jeune anglais qui décide tous les jours de son sexe selon son humeur, j’ai peu à peu piqué du nez pour finir par m’assoupir sur d’infâmes pensées lgbtphobes me disant que nous vivons dans un monde où même si un SUMOTORI (un lutteur de Sumo), décidait sérieusement d’enfiler un tutu rose et de devenir ballerine à l’opéra de Paris, non seulement ça ne ferait rire personne, mais nul ne saurait lui opposer un refus par trop discriminatoire, peu importent les conséquences, surtout pour le pauvre type qui devra porter ledit sumotori à bout de bras si par malheur on joue le lac des cygnes, d’autant plus que, dans ce monde ou même la gravité n’est pas opposable au délire ambiant, le danseur en question pourrait, à l’inverse, s’avérer être biologiquement, si l’on peut encore employer ce gros mot, une femme d’un mètre cinquante et 40 kilos qui aurait décidé, le matin en se levant, qu’aujourd’hui elle était un homme, et qui, après avoir longuement considéré l’idée de s’engager en unité de combat dans les bérets verts, aurait finalement opté pour une carrière de danseur étoile, le fait qu’elle soit accessoirement unijambiste rendant la décision d’autant plus admirable.
Happé par les bras de Morphée au milieu de cette réflexion déprimante, je me suis soudainement retrouvé dans un monde parallèle où des chevaux avec un casque viking sur la tête parce qu’ils pensaient être des vaches regardaient passer des trains, parce que c’était leur droit, tandis qu’une poule qui se prenait pour un renard s’acharnait sur le corps sans vie d’un renard qui lui s’était pris pour une poule, décédé d’inanition pour s’être obstiné à couver sans bouger la seule chose qu’il avait réussi à pondre laquelle tant visuellement qu’olfactivement n’était pas un œuf. Quelque part dans un faubourg, sous le regard indifférent d’un mâle blanc cis hétéro qui se disait que ce n’était plus son problème, une féministe à cheveux roses essayait d’expliquer à un migrant barbu que ce n’était pas bien de la violer comme il était en train de le faire, et que même si elle compatissait à ses souffrances et s’excusait à l’avance pour tout propos qui pourraient être perçus à tort comme discriminatoires, propos qui ne prétendaient bien évidemment aucunement établir une hiérarchie entre les cultures, sans vouloir abuser, si ce n’était pas trop demander, si à minima, vu qu’elle avait des hémorroïdes, il pouvait avoir l’amabilité de se retirer et d’utiliser plutôt le point d’entrée situé quelques centimètres plus bas, elle lui en serait vraiment reconnaissante. Elle poursuivit encore un moment ses récriminations, au demeurant parfaitement raisonnables, mais c’était devenu totalement inintelligible, car un second migrant qui migrait par-là, connaissant mal nos us et coutumes et ne maîtrisant pas les subtilités de notre belle langue, voyant qu’elle avait la bouche ouverte, avait pris la chose pour une invitation. En bas des immeubles gisaient, dans l’indifférence générale, les cadavres en état de décomposition plus ou moins avancée, de tous ceux à qui on n’avait pas osé dire qu’ils n’étaient pas des oiseaux et qui sautaient gracieusement du 20ᵉ étage en remuant les bras et en faisant cui-cui, certains prudents, s’étant visiblement, par souci d’aérodynamisme, inséré au préalable une plume dans ce même orifice sacré remplaçant l’hostie dans cette bizarre religion arc-en-ciel qui semblait avoir cours dans ce monde cauchemardesque, le droit de montrer à tous ceux qui visiblement s’en foutaient qu’on était fier d’utiliser ledit orifice de manière récréative étant devenu apparemment un enjeu civilisationnel. Certains portaient même un énigmatique tee-shirt : fier de me faire et trois petits points. Je n’avais aucune idée de ce que cela pouvait signifier, mais qu’importe, chacun est fier selon ses limites, tout le monde ne pouvant pas trouver un remède au cancer ou grimper en haut de l’Everest sans oxygène.
Dans un kiosque aux alentours, des parents 1 et 2 parlaient de son identité de genre à un bébé d’un mois acheté sur Amazon pendant les soldes, ce dernier émettant alors un rot ne pouvant être interprété que comme une volonté impérieuse de changer de sexe et de commencer immédiatement son traitement hormonal, les parents 3, 4, 7 et 11 et le facteur qui passait par-là étant visiblement d’accord sur l’interprétation. Sur un poste de télé exposé dans la devanture d’un magasin on annonçait en vrac le retour à la méthode syllabique pour l’apprentissage de la lecture en terminale, l’embaumement prochain de Brigitte Macron en attendant la fin du second mandat de son époux et la prochaine expérimentation d’une limitation de vitesse à -10 kilomètres à l’heure sur les routes départementales. Suivait ensuite un reportage sur une ville qui m’était inconnue, répondant au doux nom d’Hidalgo City orthographié en écriture arabe, et dans laquelle la tour Eiffel venait d’être rasée en même temps que l’obélisque en raison d’un symbolisme aussi insultant qu’évident, tandis que partout, sauf dans le 16eme entouré de barbelés, s’élevaient des minarets et des pubs 4 par 3 pour le nouveau Big Mac hallal. Devant un de ces panneaux d’affichage, un antifa vegan et malingre, l’air hébété et le cerveau en court-circuit était figé, une bombe de peinture à la main, sans savoir s’il devait taguer, parce que le hamburger c’est pas bien mais critiquer le halal c’est discriminatoire, avant que son dilemme ne soit tranché par une meute de rats gros comme des lapins et visiblement pas végétariens dont le nombre, partout, semble croître proportionnellement aux nombres d’années de gestion socialiste d’une ville, gestion qui priorise les passages piétons inclusifs et les projets pharaoniques au détriment de la dératisation.
Aux abords de la ville, dans une lente agonie, les gens mourraient de faim et de vieillesse coincés dans un bouchon permanent de milliers de voiture qui cherchaient cet accès mythique qui selon la légende permettrait d’accéder au centre-ville, tandis qu’aux lampadaires transformés en potences étaient pendus des criminels avec gravé dans leur chair au fer rouge : « il a roulé au diesel ». J’avais eu un doute en croisant Virgile et Dante, assis, et visiblement très perplexes devant un gros pavé manuscrit intitulé « En même temps ! Traité de logique macronesque », mais j’ai vraiment su que j’étais en enfer quand j’ai croisé Hitler lequel gémissait en répétant inlassablement 6 millions, 6 millions. Je profitais de cette occasion unique pour l’interpeler car je m’étais toujours demandé, nonobstant la proverbiale précision allemande, comment il avait fait pour obtenir un chiffre aussi rond, l’imaginant au téléphone avec Auschwitz : « encore un, encore un, on y est presque… STOP !  Comment ça : HOUPS ?». Il m’a répondu, le regard plein de haine que j’étais un crétin et que c’était un arrondi. J’ai alors demandé arrondi supérieur ou inférieur ? Il m’a regardé et s’est remis à sangloter : « justement, je ne sais pas, c’est insupportable ». L’espace d’un instant, j’ai presque eu pitié de lui.
C’est à ce moment que quelqu’un a frappé à la porte et que je me suis réveillé, l’inscription AZERTY gravée sur mon front, à moins bien sûr, que je ne dorme encore.
Merci à tous ceux qui likent, qui partagent, qui commentent et font vivre cette chaîne. Le format d’aujourd’hui était un peu inhabituel, mais autant profiter de l’été pour tenter de nouvelles choses. Merci pour votre fidélité et votre soutien, et à bientôt j’espère… si YouTube le veut !

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