Ce blog est parfois au second degré, merci de ne pas tout prendre littéralement et d'en tenir compte si vous devez laisser des commentaires.

vendredi 5 juillet 2019

Les enjeux du référendum sur l'immigration (13 juin 2018)

Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/ASNx9XahVo0


Bonjour,
le travers dans lequel on tombe tous, c’est de supposer que les autres pensent comme nous. Si on est d’un naturel bienveillant, on pensera instinctivement les autres à son image et même si l’on est confronté à des manifestations de pure malveillance, on commencera par envisager qu’il puisse s’agir d’une erreur ou d’une négligence avant d’en arriver à cette conclusion, surtout quand il s’agit d’un acte gratuit, auquel cas on reste en état de sidération à se demander pourquoi tant de haine, car même confronté à la réalité, qui nous oblige à admettre les faits, faute d’éprouver soi-même ce genre d’animosité qui parfois existe préalablement à l’objet sur lequel elle se porte, on reste dans l’incapacité de comprendre. A force de se faire avoir, sauf à souffrir d’une forme de masochisme œcuménique ou idéologique, on finit par réaliser avec humilité qu’on est le référent de rien et certainement pas l’unité de mesure de l’univers, que les apriori positifs sont aussi néfastes que les négatifs et que le simple bon sens commande de juger les gens sur leurs actes et, dans l’intervalle, de s’efforcer de les considérer avec une neutralité objective saupoudrée d’une dose de méfiance sachant qu’il vaut mieux être agréablement surpris que de ne pas anticiper une menace. Pour autant, on ne peut aller contre sa nature et on a toujours ce petit temps de retard, qui peut hélas nous être fatal ou tout du moins préjudiciable pendant lequel, tout comme l’enfant qui se précipite les bras ouverts vers un grizzli qu’il confond avec Winnie l’ourson ou l’électeur bobo confondant Macron avec un être humain, on part du principe que la personne à laquelle on est confrontée est par nature bienveillante.
A l’inverse, et cela n’a rien à voir avec le simple principe de précaution qui découle de l’expérience auquel on essaie de l’amalgamer, tentant de faire croire que le refus de certains pour des raisons logiques équivaut au « refus de l’autre » par principe, quelqu’un de malveillant aura toujours tendance à envisager que les autres sont mauvais ou lui veulent du mal sans tenir compte de leur comportement, prêtant à autrui ses propres intentions et turpitudes. Comme personne ne veut être le méchant de l’histoire, il essaiera souvent de faire porter le chapeau à d’autres, usant et abusant de ce que l’on appelle l’inversion accusatoire pour les taxer, par exemple de racisme, concept que, sauf à l’avoir subi, on ne peut envisager chez les autres que si on le comprend soi-même pour le ressentir dans son for intérieur. Comme le dit le proverbe, c’est la poule qui chante qui pond l’œuf et tous ceux qui sont prompts à accuser autrui de choses diverses et variées, à fortiori quand ils ne sont pas eux-mêmes susceptibles d’être victimes de la problématique, projettent souvent sur les autres ce qu’ils ressentent plus ou moins consciemment au fond d’eux et ce avec d’autant plus de véhémence qu’ils ont peur que la chose transpire, redoublant alors d’efforts dans l’autre sens pour vendre le sophisme selon lequel si on est anti quelque chose c’est que forcément on n’est pas cette chose. Si on est antifa, on ne peut pas être fasciste, même si on lutte contre le pluralisme d’expression et que l’on a recours à la violence pour imposer ses vues, si on est anti-raciste, on ne peut pas être raciste même si on a une grille de lecture de la société entièrement raciale et qu’on considère que, par exemple, une ministre noire ou arabe est forcément exploitée en tant que femme et que minorité tandis qu’un ouvrier blanc au smic est un sale privilégié.
Cette propension à voir chez l’autre ce que l’on est s’applique aussi à l’intelligence, et dès lors qu’on en a trois sous, on a du mal à considérer la possibilité de la bêtise crasse, doublée qui plus est d’une forme de malveillance qui transforme la soif enfantine et naturelle de comprendre en une ouverture d’esprit conditionnelle et sélective basée sur ses seuls intérêts souvent mal compris. Du coup, on perd son temps à s’obstiner à expliquer et à expliquer encore à des gens qui ne peuvent ou ne veulent comprendre, en changeant d’approche ou de méthode, guettant un petit quelque chose qui nous éloignerait de l’idée insupportable que la seule chose qu’on a en commun avec notre interlocuteur c’est d’être un tube sur pattes qui ingurgite des aliments par le haut et les évacue par le bas. On a tellement mariné depuis le berceau dans les notions foireuses d’humanisme et d’égalité qu’on cherche toujours cette arlésienne du dénominateur commun qui ferait de l’autre un frère alors même qu’en tuant Dieu et en se privant de la réponse invérifiable mais Ô combien pratique de l’âme utilisée jusque-là pour valider l’humanisme catholique, la république maçonnique s’est tiré une balle dans le pied se mettant dans l’impossibilité de continuer à vendre sa salade de la « fraternité universelle » face au bain de sang perpétuel qui la dément dans la vraie vie. L’idée qu’en rassemblant des gens ils vont se ressembler est une absurdité : qui se ressemble s’assemble, et non l’inverse. Pour autant ce n’est pas parce qu’on se ressemble qu’on veut tous la même chose, et ce d’autant plus que les artifices de la vie moderne font perdre de vue que les règles de la nature, qu’on nie faute d’être en contact visible avec elles, continuent à s’appliquer. Du coup, certains n’ont plus le recul suffisant pour percevoir l’extrême fragilité de notre civilisation, victimes qu’ils sont de la montée en puissance d’un individualisme qui se confond à tort avec l’égoïsme, lui–même réduit à l’incapacité maladive de différer la satisfaction immédiate de désirs futiles et artificiels, incapacité qui est un des marqueurs de la bêtise au sens littéral du terme, c’est-à-dire qui fait de nous des bêtes. Il vient donc un moment ou l’important n’est plus seulement ce que l’on est, mais aussi ce que l’on veut et dès lors que l’on veut la même chose, la même civilisation, le même avenir pour nos enfants et notre pays là ça transcende tout et on devient des frères, des frères d’arme, quelle que soit notre couleur de peau. Il faut toutefois savoir raison garder sachant que si l’on importe par exemple des millions de nigérians, aussi bien intentionnés soient-ils, on deviendra le Niger et que la seule façon de sauver notre civilisation et tous les avantages qu’elle procure, tant pour nous que pour la petite minorité d’étrangers qui partagent nos valeurs et qu’on n’a aucune raison de rejeter, c’est de redevenir très majoritairement ethniquement et culturellement nous-mêmes. Il fut un temps où ceux qui venaient en France en étaient conscients, ne voulaient surtout pas amener dans leurs bagages la société merdique qu’ils fuyaient et souhaitaient majoritairement la même chose que nous, ce n’est, hélas, plus le cas, depuis trop longtemps. Ce n’est pas le cas non plus de ceux qui les ont fait venir, de ceux qui leur ouvrent la porte ou des crétins qui les accueillent avec des banderoles le dimanche et ressortent leurs petites bougies pour les attentats du lundi et qui eux, pourtant, nous ressemblent. Si l’on veut une révolution au sens littéral du terme, c’est-à-dire un changement de paradigme, la première étape est de faire un tri dans ce foutoir et donc de se compter. Combien de phalanges, combien de divisions ? Souvent, en effet, montrer sa force suffit à gagner la guerre sans même avoir à combattre. Le système l’a très bien perçu et passe son temps à nous diviser, à l’infini, de peur que nous ne nous rendions compte qu’une majorité d’entre nous est d’accord sur l’essentiel. C’est pour cela qu’en dépit de ses imperfections et du fait que les 5 questions posées ne sont pas de nature à régler le problème, le référendum d’initiative partagée sur l’immigration que propose Dupont-Aignan, tentant, naïvement ou non, comme tous ceux qui n’ont pas compris ou font semblant qu’il n’y a aucun espoir par les urnes, de prendre le système à son propre piège en jouant selon ses règles et dans les limites qu’il impose, ce referendum donc, s’il arrivait au bout, à commencer par le recueil plus qu’hypothétique, compte tenu de l’absence totale de conviction politique chez les républicains, de la signature de 186 députés, et servait à autre chose qu’à donner, comme d’habitude, un faux espoir pour demain pour éviter une révolution aujourd’hui, provoquerait un véritable cataclysme.
On peut bien sûr tempérer en disant que ledit Dupont Aignan bien qu’il ait su faire preuve d’un indéniable courage tant physique que politique et soit apprécié de ses administrés bien au-delà de son parti, à quand même été un Young Leader, pour ceux qui connaissent, et que le système ayant tendance à préparer à l’avance ses fausses oppositions qui en cas de crise extrême lui assureront de préserver l’essentiel le plus longtemps possible, vu ce qu’il s’est passé tant en Grèce, qu’en Autriche et bientôt en Italie, un zeste de méfiance empirique s’impose. Pour autant, une fois la boite de pandore ouverte et la parole libérée sur l’immigration laquelle n’est qu’une formulation consensuelle de la vraie question qui est : « peut-on sauver notre civilisation sans rester nous-mêmes et nous inscrire dans la continuité de 1500 ans d’histoire ?», rien ne dit que ladite parole sera monopolisée par ceux que le système anticipe et s’arrête là où il le voudrait. C’est donc une initiative à soutenir massivement.
Comme d’habitude ce n’est que mon avis qui est le mien et que je partage et ma seule prétention n’est pas d’avoir raison mais d’être honnête, logique et argumenté, les commentaires étant là pour que vous puissiez enrichir, amender ou rectifier mes propos. Merci à tous ceux qui likent et qui partagent et qui assurent la progression régulière de cette chaîne. Comme d’habitude, compte tenu de l’épée de Damoclès YouTubesque que vous pouvez voir au-dessus de ma tête, je vous encourage à mettre de côté les liens vers mes chaînes secondaires PewTube et BitChute que je vous mets dans la description et sur lesquelles vous pourrez trouver aussi mes vidéos censurées. Merci à tous pour votre fidélité et à bientôt … j’espère.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire