Ce blog est parfois au second degré, merci de ne pas tout prendre littéralement et d'en tenir compte si vous devez laisser des commentaires.

vendredi 5 juillet 2019

Les mensonges de la gauche... et de la droite. (16 mai 2018)

Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/FJh4ErKdUVc

Bonjour,
je reproche souvent à la gauche son fantasme universaliste qui nie la réalité, considérant que tous les hommes se valent. Les hommes préhistoriques savaient d’instinct que ce n’est pas vrai et savaient repérer le plus fort, le plus rapide, le meilleur chasseur etc. car pour eux, le déni de la réalité avait pour conséquence la mort, un tigre à dent se sabre n’ayant que peu de considération pour les revendications LGBT et les droits des minorités. En fait, tant que les différences et la supériorité de certains, dans certains domaines, était objective et directement vérifiable, et que le but était la survie et non de trouver un dérivatif à son désœuvrement et à son ennui, considérer qu’il soit injuste que quelqu’un soit plus grand que soi ou plus intelligent, avait à peu près autant de sens que de pester contre la pluie parce qu’elle mouille. Et c’est là que la gauche, dont je ne remets pas en cause à la base, un désir de justice, a tout faux : elle mêle l’iniquité naturelle de la vie qui de par les complémentarités qu’elle génère participe de notre survie avec l’iniquité artificielle de la société qui participe de notre destruction, passant d’une lutte des classes un peu simpliste mais compréhensible dans l’intention, à la négation des sexes au nom de l’égalité, et autres délires, dans un déni dangereux de la réalité que seul rend possible une opulence artificielle qui touche à sa fin et qui donne l’illusion pernicieuse de s’être affranchis des règles de la nature. Quand sa supériorité sociale, à fortiori lorsqu’elle ne sert pas la collectivité, n’a pas été gagnée ou n’est pas la conséquence d’une forme de supériorité naturelle qui prédispose à la fonction occupée, comme par exemple l’opiniâtreté, l’esprit d’entreprise et autres, et qu’au lieu de cela elle s’hérite comme la noblesse d’avant et les « fils de » d’aujourd’hui, il y a là une forme d’inégalité qui n’est pas naturelle et qui est d’autant plus corrosive, que les imposteurs parasitaires qui occupent une position pour laquelle non seulement ils ne sont pas les meilleurs mais souvent n’ont même pas les qualités requises, ne vont pas s’entourer de personnes meilleures qu’eux qui ne pourraient que mettre encore plus en évidence ladite imposture. D’où la décadence rapide d’une république des médiocres. Bien sûr la gauche, victime de son fantasme égalitaire, a vu cela comme une lutte des classes au lieu de simplement la négation de l’ordre naturel, niant la légitimité de ceux, et il y en a, qui sont en haut de l’échelle de par leur mérite, et encourageant, en se contentant d’inverser la même logique absurde, l’idée que tous ceux qui sont en bas de ladite échelle ne le sont que parce qu’ils ont été spoliés, aboutissant à mettre au pouvoir d’anciens « exploités » ou qui se revendiquent comme tels, ou prétendent les représenter, pas plus légitimes que ceux qu’ils remplacent, faute d’avoir gagné leur place ou de s’être imposés naturellement par leurs qualités acquises ou innées et surtout faute de ce que leur fonction réponde à un réel besoin collectif, des parasites superfétatoires remplaçant simplement d’autres parasites superfétatoires. En outre, toujours dans cette logique absurde que toute inégalité est mauvaise, même si par définition ne peut être égal que ce qui est rigoureusement identique, elle mélange, de mauvaise foi, les avantages réels ou supposés qui sont la conséquence naturelle et légitime d’appartenir à un groupe ethnique résidant sur SON territoire, chose qu’elle appelle « privilège blanc », avec l’occupation, majoritairement par des blancs (au moins en apparence) étant donné qu’on est en France, de certains emplois, par népotisme, magouille ou main mise communautaire, considérant par exemple qu’un Franc-maçon occupe son poste parce qu’il est blanc et pas parce qu’il est Franc-maçon. A la décharge de la gauche, la fausse perception et la connotation négative de la notion même de territoire qui est à l’origine de la division de la société entre ceux qui veulent le défendre et ceux qui veulent l’ouvrir au monde, est à mettre sur le compte de la droite qui n’est pas en reste en matière de manipulation et de négation des règles naturelles, notamment en mélangeant pour sa part la notion naturelle de territoire, d’où découle la nation, avec la notion artificielle de propriété qui est la base de notre système capitaliste délétère, tout en faisant croire qu’elles sont liées. Or la nation n’est pas quelque chose qu’on possède, mais qu’on partage. Nous sommes attirés instinctivement vers l’ordre naturel et c’est ainsi que la droite en exhortant la nation et la famille, en parole uniquement et jamais en action, essaie en fait de nous pousser vers le capitalisme et la défense de la propriété.
Un territoire correspond à un groupe spécifique et vise à interdire l’accès à l’ensemble des ressources vitales qui le constituent à d’autres individus de la même espèce qui sont par nature en concurrence pour les mêmes ressources, alors que sont libres de s’y installer une multitude d’autres espèces non concurrentielles qui appartiennent à des niches écologiques différentes, chacune y définissant, en tout ou en partie, son propre territoire. Le fait d’interdire à d’autres êtres humain l’accès à un territoire afin de garantir la survie de ses occupants est un phénomène naturel qui a prouvé son efficacité. Parfois la défense du territoire échoue ce qui conduit à un territoire plus grand pour l’envahisseur et ainsi de suite jusqu’à ce que la taille dudit territoire ne permette plus de le protéger et qu’il se remorcelle à nouveau, un pays n’étant rien d’autre que la stabilisation de ces fluctuations à la taille optimale pour assurer la stabilité et la protection d’un territoire donné compte tenu de la nature de sa population. On peut donc considérer qu’après avoir été affiné par plus de 1500 ans d’histoire, le France dans ses frontières actuelles est le territoire optimal pour protéger les Français. En outre, quel que soit le pays, une foi l’équilibre atteint, peu importe jusqu’où on remonte dans l’histoire, toute tentative d’aller au-delà notamment sous forme d’empire, ce qu’est ni plus ni moins l’Union Européenne, a lamentablement échoué.
Autant le territoire et la nation qui en découlent sont naturels, participent de l’intérêt général et s’ancrent dans la réalité, autant, ne serait-ce que du fait qu’on est mortel et que la capacité de garder strictement pour soi une partie du territoire collectif dépend essentiellement de facteurs hors de notre contrôle, à commencer par des lois fluctuantes, la propriété est un fantasme et une illusion délétère. Tout au plus a-t-on un droit de jouissance sur quelque chose, les 4 murs qu’on a peiné à s’acheter n’étant à soi que tant qu‘on paye ses impôts fonciers, qu’on n’en est pas expulsé pour une raison ou une autre, ou qu’on n’est pas contraint de les vendre pour payer le droit d’être un mort vivant dans un EHPAD. En revanche, durant cette jouissance on peut faire ce qu’on veut de la chose possédée et comme dans une société capitaliste le souci principal est justement de capitaliser, au lieu de fabriquer des choses écologiques et recyclables dont la durée de vie est adaptée à la durée de vie du propriétaire, ce qui empêcherait toute spéculation, à la place on construit du dur et on bétonne à tour de bras. Il faut bien comprendre qu’au départ l’argent était un simple outil d’échange, puis dans le souci de capitaliser on lui a donné une valeur propre en frappant de la monnaie en or ou en argent, puis pour pousser encore davantage les limites du profit, la planche a billet produisant plus de fausse monnaie que nécessaire pour acheter tout l’or de la terre, il a bien fallu trouver d’autres choses à acheter. Contrairement au territoire qui s’inscrit dans un cycle naturel, l’illusion de la propriété est préjudiciable pour l’environnement, et les modifications qu’elles lui infligent pour essayer, en tentant de transformer un argent virtuel, par nature volatile en choses concrètes qui permettent de le stocker qui plus est sous une forme difficilement dérobable, ont pour conséquence de rendre la portion que l’on s’est accaparée inaccessible non seulement aux autres habitants du territoire mais aussi à toutes les autres espèces végétales ou animales, nos villes bétonnées n’étant plus guère accessibles qu’aux rats, aux moustiques, aux mouches et aux pigeons. Non pas que toute construction soit mauvaise, c’est même notre capacité à construire des cathédrales qui est un des marqueurs de notre civilisation, mais une cathédrale, un aqueduc romain, ou une maison en torchis ne polluent pas, ce qui n’est plus le cas des édifices modernes, car la finalité de ces divers bâtiments n’était pas le profit ou l’investissement mais simplement le souci de remplir une fonction. Il est d’ailleurs cocasse que depuis qu’on investit dans la pierre, on ne construit plus en pierre. En outre, il y a plusieurs sortes de propriétés. Celle que croient défendre les gens est un leurre destiné à les rendre dociles en leur laissant croire qu’ils ont quelque chose à perdre tout en les condamnant à passer leurs week-ends à tondre la pelouse ou à acheter de quoi réparer une inévitable ruine en devenir au Castorama du coin plutôt que de s’intéresser à ce que fait le gouvernement. Mais la propriété que les gens défendent sans le savoir c’est celle de ceux qui possèdent les banques qui possèdent leur maison tant qu’ils n’ont pas payé le crédit, celle des personnes morales dont la durée de vie est potentiellement illimitée et qui possèdent les gouvernements ainsi que celle des investisseurs étrangers, lesquels du moment que le droit à la propriété est supérieur aux limitations imposées par la nation peuvent acheter avec de la fausse monnaie toutes nos terres et notre patrimoine que nos politiciens vendent à la découpe à la fois pour toucher des commissions, satisfaire les commanditaires qui ont financé leurs campagnes, et acheter à crédit les voix de la partie de l’électorat qui vote pour ceux qui lui donnent des prestations sociales injustifiées. Un territoire totalement privatisé n’est plus, par définition un territoire et donc plus une nation. En outre comme toute les choses qui nient les lois naturelles finissant toujours par tomber dans l’illusion que les arbres montent jusqu’au ciel, la notion de propriété qui pour s’étendre a besoin que la nation s’affaiblisse, surtout qu’essayant de se faire passer pour une loi naturelle, elle ne saurait être contingentée à des frontières, se heurte un jour où l’autre au fait que sans territoire et par extension sans collectivité qui paye pour la protéger, il ne peut y avoir de propriété, de même que sans chien, il ne peut y avoir de puces. Du coup, arrivé au bout du processus, le combat vital pour la nation qui devrait tous nous unir, du fait qu’elle est totalement privatisée, devient à la place le combat pour la défense de la propriété des riches, d’où l’irréconciliabilité autour de la fracture droite gauche et la difficulté compréhensible d’obtenir un consensus enthousiaste quant à l’objectif, dans un pays où les gens, supposément honteusement privilégiés par le fait d’être des français blancs cis hétéros, qui sont naturellement ceux qui meurent pour sauver le pays chaque fois qu’il y a une guerre, se retrouvent, eux, de plus en plus pauvres et donc de moins en moins motivés à se sacrifier.
Loin de moi l’idée d’appeler à un système collectiviste qui reviendrait à transférer la propriété aux mains de l’État, surtout lorsque ledit état est une entité distincte du peuple avec son propre agenda, seule une véritable démocratie directe permettant de créer du collectif qui est au cœur même de l’idée de nation, le morcellement du territoire morcelant aussi la population qui devient égoïste perdant de vue l’intérêt général. Dans tous les cas, il faudrait commencer par appeler les choses par leur nom et au lieu du concept de propriété qui donne la fausse impression d’être éternel, commencer à parler de jouissance qui est par définition limitée dans le temps, ce simple changement de paradigme obligeant à se poser les bonnes questions, comme par exemple, « une personne morale est-elle légitime à posséder des biens dont par définition elle ne peut jouir ? », et à démasquer une escroquerie très lucrative dont profitent elles-aussi tant la droite que la gauche pour vendre leur salade et diviser sur des idées fausses tous ceux qui devraient au contraire s’unir pour défendre leur territoire des invasions tant humaines que spéculatives.
Merci de liker et de partager. Comme d’habitude, je ne prétends pas détenir la vérité ma seule prétention étant de donner pour ce qu’il vaut un avis logique, honnête et argumenté et les commentaires sont là pour que vous puissiez corriger le tir si vous l’estimez nécessaire. Une autre de mes vidéos ayant encore été partiellement censurée en ce sens qu’on ne peut plus ni la liker, ni la commenter et qu’elle n’apparaît plus dans les suggestions YouTube et ma chaîne de repli sur PewTube rencontrant des soucis techniques qui font que je ne peux plus mettre de miniature sur les vidéos et que les commentaires ne fonctionnent plus, je vous invite à consulter et à vous abonner à ma toute nouvelle chaîne BitChute, que je vous mets en lien, qui est beaucoup plus aboutie que PewTube en tant qu’alternative sans censure à YouTube et rencontre un succès grandissant. Merci pour votre fidélité, et à bientôt, j’espère.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire