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vendredi 5 juillet 2019

Foot en absurdistan! (25 juil. 2018)

Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/Uu5nPWf9emc




Bonjour,
il reste certes les maillots pour différentier les équipes de football, mais quand on en arrive à éprouver de la compassion pour les daltoniens à l’idée d’un improbable France Zimbabwe c’est peut-être qu’on a poussé le bouchon un peu loin si l’on veut garder l’appellation « équipe de France », de la même façon que même si les trous font partie du gruyère, un gruyère constitué de 100% de trous ne serait plus vraiment du gruyère. Cela ne veut pas dire qu’à titre individuel nos champions du monde n’ont pas leur place dans l’équipe, mais simplement que collectivement on est allé trop loin faisant qu’au nom de la diversité on n’a plus de diversité du tout ; et autant je ne pense pas qu’à une certaine époque il se soit trouvé une seule personne en France pour regarder un Marius trésor avec autre chose qu’affection, sympathie et admiration, preuve que ce n’est pas une histoire de couleur de peau ; autant, et je pense que c’est voulu, tomber dans ce qui, objectivement, frise le gag ou la caricature, ne peut qu’exacerber des tensions ethniques qui, sur cette base-là en tout cas, n’auraient pas lieu d’être. L’autre jour, Greg Tabibian de « je suis pas content » pour ceux qui connaissent, a eu le culot de dire que vu qu’on n’avait pas sorti cet argument de l’équipe de France devenue, selon la formulation des Africains eux-mêmes, l’équipe d’Afrique, quand les bleus faisaient grève dans un bus et se comportaient comme des racailles, c’était dommage de le sortir la fois où, et c’est vrai, leur conduite avait été exemplaire. C’est oublier un peu vite, et quand on voit un Macron se trémousser c’est facile de l’oublier, que quand on est supposé représenter la France, avoir une conduite exemplaire c’est normal. C’est même la moindre des choses et on ne va quand même pas leur donner une médaille pour ça. Ce serait comme applaudir un pilote de ligne parce qu’il est arrivé à l’heure et pas bourré pour faire décoller son avion. Je suis pas content !
Bon, après… cette histoire de « représentativité »… quand on accepte que dans nos films les rôles de Français moyens soient interprétés presque exclusivement par des juifs ashkénazes, et que Omar Sy joue les docteur Knock en attendant, pourquoi pas, un remake éventuel de Thierry la Fronde ou une version LGBT de Jeanne d’Arc, ne trouver ça problématique que dans le foot relève un peu de la footophobie. Toujours est-il que ça a probablement perturbé mon subconscient et que, du coup, durant la nuit, j’ai fait un rêve bizarre. J’ai rêvé que notre présidentissime Macron avait émigré au Japon sur un bateau à voile et à vapeur affrété par Georges Soros avec Brigitte en figure de proue et Marlène Schiappa, en costume de cuir, qui fouettait dans la soute les députés galériens à 5000 € par mois de la république en marche et qu’après avoir fait acheter la presse par Rothschild et les médias par Drahi, il était devenu Tennô c’est-à-dire empereur du Japon. Dans sa première allocution télévisée, il tançait ses sujets nippons, leur reprochant de ne pas lever les bras au ciel en criant banzaï et de ne pas le gratifier au passage de 10 points supplémentaires dans les sondages alors que l’équipe nationale venait pourtant de remporter le championnat du monde de cricket tout ça au prétexte que ladite équipe, composée de 10 Suédois et d’un sikh à turban ne serait pas représentative du pays et qu’après qu’on ait emmerdé les japonais pendant des années au motif que leurs minorités n’étaient pas suffisamment représentées, il était logique qu’ils rouspétassent un peu quand c’était au tour de la majorité de ne plus l’être. Comme si cela n’était pas suffisant, certains tentaient même de minimiser la portée de l’évènement en faisant mesquinement remarquer que, entre le début et la fin de ladite coupe du monde, le japon initialement 3eme puissance mondiale s’était fait doubler par l’Érythrée et était à présent talonné en queue de classement par la république islamique de Seine Saint Denis, apparemment devenue indépendante depuis. Un rêve bizarre, je vous dis. Ces mêmes casseurs d’ambiance allant jusqu’à pointer de la baguette que si les joueurs eux avaient gagné des millions, les chômeurs Japonais avaient juste gagné le droit d’être des chômeurs champions du monde et que le découvert bancaire des quelques-uns d’entre eux qui avaient joué le jeu de soutenir l’équipe sensée les représenter, s’était juste alourdi du coût des cacahouètes, du saké et de l’achat des petits drapeaux blancs et rouges qu’ils avaient secoués depuis leur canapé. Petits drapeaux qu’il était désormais vivement conseillé de remiser dans un placard à futon, car en dehors de la période autorisée, ils redevenaient le symbole d’un nationalisme rance et fermé sur lui-même aux relents de sushi pas frais représenté par le front national nippon qui avait récemment changé de nom pour devenir « le rassemblement de tous ceux qui sont d’accord ou non, sur toute chose et son contraire » nom qui ne rassemblait à rien. Ce remarquable exploit sportif prouvait, en tout cas, de façon incontestable à quel point les Suédois étaient une chance pour le Japon et que donc rien ne s’opposait plus à ce que l’on en importât quelques millions supplémentaires. Le Japon devait changer et se diversifier, poursuivait Macron et il convenait de relativiser le fait, monté en épingle par une extrême droite raciste que, à peine le coup de sifflet final avait-il cessé de résonner dans les conduits auditifs, un tsunami de Suédois sympathiques et affables avait déferlé dans les rues et avait manifesté une joie compréhensible et bon enfant en saccageant et en pillant le centre de Tokyo et de plusieurs grandes villes dans le soucis évident de promouvoir le vivre ensemble, la diversité et la tolérance. Un vieux japonais dans cette sorte de kimono d’été qu’on appelle yukata et en pantoufles lui coupa la parole et on le laissa parler car il avait un katana dans une main et, modernité oblige, un pistolet mitrailleur dans l’autre seul moyen, avec l’escalade d’immeuble sans parachute d’attirer l’attention dans l’empire du Macron levant. Il fit d’abord valoir que les Suédois étaient eux-mêmes racistes envers les Suédois et que, il fixa Brigitte Macron, occupée à commander de la vaisselle avec son smartphone sur un site de téléachat, même si, l’on pouvait comprendre ponctuellement et à titre individuel que l’amour avait ses raisons que la raison ignorait, quand, devenus suffisamment riches pour exploiter l’hypergamie féminine, ils avaient enfin le choix, au lieu de choisir leurs compagnes parmi des Suédoises qui étaient pourtant pléthores, les Suédois s’affichaient quasi systématiquement avec au bras une version japonaise d’Adriana Karembeu, pourtant plus compacte que le modèle Suédois, pas décapotable et avec les airbags souvent en option ; la généralisation de la pratique donnant une vague idée du niveau d’appréciation, dans leur échelle de valeur collective, de leur propre capital génétique pourtant supposé être la cause de leur sélection en équipe nationale. Le vieux japonais insistant lourdement sur le mot « supposé »  car ; selon lui, les Suédois faisant leur puberté généralement plus tôt que les Japonais, et le recrutement dans les centres de sélection de cricket se faisant justement à l’âge ou ils bénéficiaient de cet avantage provisoire qui leur accordait plus de force et de masse musculaire, ils prenaient toutes les places au détriment desdits petits Japonais lesquels ne pouvant pas tout jouer sur le physique étaient par nature beaucoup plus techniques et, une fois adultes et le différentiel hormonal estompé, seraient largement d’aussi bons joueurs. Il était donc tout à fait possible, en changeant le mode de recrutement, de devenir champions du Monde avec une équipe à laquelle la majorité pouvait s’identifier.
Macron, dont la complexion s’approchait d’une nuance de vert qui tranchait dangereusement avec la masse de ses sujets, se drapa dans sa dignité et toisa ce sans-dent qui n’était rien, faute, visiblement, d’avoir bossé assez pour se payer un costard et qui, comble de l’horreur refusait de penser printemps ou, à la rigueur, différence culturelle oblige, rouleau de printemps. « Je ne te permets pas de me manquer de respect. D’abord tu m’appelles Monsieur l’empereur, ou au moins Monsieur. Ensuite, je ne laisserai personne traîner dans la boue des hommes virils dont certains chaussent du 50, ce qui laisse rêveur sur le reste, des héros qui se sont battus pour ma côte de popularité… et accessoirement l’honneur du Japon ». Tirade qu’il ponctua d’un dab magistral et d’un bottle-flip. Ne cherchez pas la cohérence, je vous dis que c’est un rêve et, oui, je réalise que je regarde trop YouTube.
Le vieux japonais éructa qu’il n’y avait pas de héros sans sacrifice, abnégation et un véritable acte de bravoure, comme par exemple une improbable manifestation végane pendant un méchoui en plein Aïd el-Kébir et qu’avoir perdu un litre de sueur pour gagner quelques millions était un peu juste pour aspirer au qualificatif. Ce à quoi, joignant le geste à la parole, il hurla « pour le Japon » avant de tomber à genoux et de se faire seppuku, un regard plein de détermination et de mépris rivé sur les yeux de l’empereur Macron, sans vaciller, jusqu’à ce que la dernière étincelle de vie s’éteigne et que son âme rejoigne les abysses insondables de la dette nationale. Tandis que deux chargés de mission en casque de CRS dégageaient sans ménagement le cadavre, ledit Empereur semblait perdu dans les dédales de sa pensée complexe dont les fulgurances resteraient, hélas, à tout jamais hors de portée de l’intellect du reste de la planète, réalisant, soudain très en colère, qu’il y avait du sang partout et qu’il n’allait pas être évident de tout nettoyer alors qu’il avait prévu le soir même, pour fêter la victoire, un concert de rap avec des Suédois transsexuels, un lampadaire et un fox à poil dur.
C’était un rêve d’autant plus bizarre que les Japonais ne jouent pas au cricket.
Comme vous l’aurez remarqué je profite de l’été pour expérimenter des choses et des formats différents, certains d’entre vous m’ayant fait remarquer à juste titre que l’humour, surtout quand il est beaucoup moins superficiel qu’il n’y paraît, est un meilleur moyen pour sensibiliser l’opinion que des vidéos plus complexes, format que, pour rassurer les amateurs, je n’ai pas l’intention d’abandonner pour autant. Depuis quelque temps, comme c’est arrivé à pas mal d’autres avant moi, notamment Virginia Vota, on me signale des trucs bizarres sur ma chaîne, blocages ou baisse des vues, désabonnements à l’insu du plein gré des gens, impossibilité de s’abonner… donc si vous constatez ce genre de choses n’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires afin que je puisse me faire une idée plus juste de la situation. Dans l’intervalle merci de liker et de partager, merci pour votre fidélité, vos encouragements et vos commentaires et à très bientôt … j’espère.

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