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jeudi 4 juillet 2019

La fin de notre civilisation (21 sept. 2017)

Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/218ywrBM-5U



Bonjour, l'histoire se répète, mais nous n'en prenons pas conscience car ladite histoire est en permanence réécrite par les vainqueurs, ce qui a fait dire à l’infâme complotiste Honoré de Balzac, dans illusions perdues : "il y a deux histoires, l'histoire officielle, menteuse, qu'on nous enseigne, puis l'histoire secrète où se trouvent les véritables causes des événements." C'est probablement donc, pour limiter les risques de mensonge que l'éducation nationale dispense à nos chères têtes, de moins en moins, blondes la version abrégée, passant, sans transition, de notre ancêtre africain cromagnonesque, certifié conforme au label de la diversité, à la révolution française, qui a inventé les droits de l'homme et notre sainte république, pour finir, en apothéose, par la Shoah, péché inexpiable qui ôte à tout jamais toute légitimité à se défendre et à ouvrir sa gueule aux mâles blancs hétéros, aux nationalistes et aux goyim. Quant à ceux, honte à eux, qui cumulent les trois, il faudra bien qu'ils comprennent un jour que si les socialistes nationaux hitlériens, dont on connaît l’ennemi déclaré, ont perdu la guerre, il n'est pas illogique de penser que quelqu'un d'autre l'a gagnée. Pourtant un peu d'histoire n'est pas inutile, si l'on considère que rien n'a beaucoup changé en ce bas-Monde depuis la chute de l'Empire romain : du pain et des jeux pour les pauvres et des orgies pour les riches, le tout permettant de détourner l'attention des actes irresponsables de ceux qui sont aux commandes, par ailleurs eux-mêmes captifs du coût croissant de cette paix sociale artificielle qui s'ajoute à leurs prélèvements éhontés dans les caisses de l’État, même si, à l'époque, le concept de coiffeur à 10 000 euros par mois et de maquilleuse à 26 000 n'avait pas encore été inventé. Au fur et à mesure que les moyens de l’État diminuent et qu'augmente une dette dont il faut payer les intérêts à des usuriers toujours prompt à tirer les ficelles à leur avantage, on fabrique de la fausse monnaie. Pour nous, c'est la planche à billets, chez les romains, c'était des pièces contenant toujours moins de bronze entraînant, dans un cercle vicieux mortifère, une dévaluation des économies des gens et une incertitude sur l'avenir, générant un mécontentement contenu par une puissance publique de plus en plus dictatoriale qui s'immisce dans tous les aspects de la vie. On fait alors des lois pour obliger ceux qui produisent à accepter cette monnaie de singe et on rend l'accès à l'or le plus difficile possible. Lesdits producteurs se font piller par ceux qui tiennent la monnaie, finissent par tout perdre et viennent enfler le nombre, toujours croissant, d'habitants de villes inutiles qui ne peuvent générer, hors la parenthèse de la révolution industrielle, que des emplois qui ne produisent rien lesquels ne servent qu'à administrer, nettoyer, rénover, se déplacer, fournir des services pour ladite ville et font, qu'au lieu de se contenter du nécessaire et de diminuer le temps de travail, on se coupe des réalités tandis que, pour mieux les contrôler, on maintient les gens dans l'esclavage d'un travail inutile, payé avec de la fausse monnaie. Pour nourrir tout ce monde qui ne produit plus rien, on a recours à la prédation et à l'esclavage réel ou économique de peuplades inféodées dont ont pille les ressources naturelles. Hélas, la chose n'est pas éternelle, en raison du détournement systématique desdites prédation au profit d'intérêts privés et des coûts croissants payés, eux, par la collectivité, du dispositif militaire coercitif nécessaire à maintenir le système en place, lequel accroît encore le montant de la dette et constitue autant de forces qui ne sont pas utilisées à la protection de frontières de plus en plus menacées. Du coup, quand la réalité se rappelle au bon souvenir de ceux qui, faute de pouvoir se procurer même un de ces boulots inutiles, mendie où vivote des subsides d'un l'état ruiné, quand ceux qu'on occupe auxdits boulots inutiles pour qu'ils ne réalisent pas qu'ils sont, eux aussi, des assistés sociaux, ne parviennent plus à joindre les deux bouts et que leur estomac se rappelle au bon souvenir de leur corps, malingre à cause du pain rempli de sciure ou, de nos jours, rendu obèse par cette fausse nourriture qui tente de masquer le fait qu'il n'y a déjà plus à bouffer pour tout le monde, quand les jeux du cirque, devenus vidéos, le mitraillage une pseudo-information événementielle, les émissions abrutissantes et les sites pornos n'envoient plus assez de dopamine pour leur faire oublier leur état misérable, quand les gens n'attendent plus rien d'un changement d’empereur ou des tribuns qui leur vendent de fausses alternances politiques, alors, pour éviter qu'ils ne se révoltent, on leur fait peur en désignant des ennemis et des faux-coupables. On fait des guerres, histoire de saigner un peu les tranches de population composées d'hommes jeunes capables de se rebeller et, si cela ne suffit pas, ou n'est plus possible pour cause de dissuasion nucléaire, on les castre moralement, on les abêtit intellectuellement et on tente de diviser, de monter les gens les uns contre les autres pour éviter qu'ils ne se coalisent contre le pouvoir en place et, ce faisant, on casse ce qui reste de cohésion nationale, avec pour conséquence, l'affaiblissement structurel des pays, ce qui les rend vulnérables aux invasions barbares. Les barbares arrivent, pillent ce qu'il y a à piller jusqu'à la dernière miette ou, dans la version moderne, se goinfrent de ce qui reste d'aides sociale, puis comme ils sont incapables, ou n'ont pas envie, de maintenir un niveau de civilisation élevé, laquelle a tendance à produire des individus faibles et lâches qu'ils méprisent d'autant plus qu'ils les ont vaincus facilement, ladite civilisation s'effondre. Au passage, la nature reprend ses droits, les faibles ne sont plus protégés, plus de maisons de retraite pour prolonger la vie misérable de vieillards cacochymes, plus d'hôpitaux, plus de RSA, les femmes, féministes comprises, sont de nouveau traînées par les cheveux jusque dans des cavernes, ou peu s'en faut. Bien-sûr, cela se fait lentement, vague par vague, sur des décennies, comme une rouille ou une pourriture qui s'installe, comme l'eau de la marmite qui chauffe petit à petit pendant que la grenouille macroniste s'endort. On s'apitoie cinq minutes sur les attentats ou la dernière intrusion de wisigoths, puis on s'habitue. Chouette, le nouvel iPhone est sorti ! On s'habitue au chômage du voisin, au fait qu'on ne peut plus sortir le soir, aller dans certains endroits, que le pain coûte quelques sesterces de plus qu'hier, qu'on ne peut plus rien dire sans être traitée de "phobe" ou poursuivi pour "isme". Les fondations morales, souvent religieuses, de l'édifice finissent par se désagréger, la mémoire collective se rapproche de celle d'un poisson rouge, la langue s'appauvrit et devient floue et la pensée de ceux qui en ont encore une, avec elle. Il ne faut pas perdre de vue que les barbares, mot qui à l'origine n'a pas la connotation négative qu'on lui donne aujourd'hui, ne sont jamais les responsables des chutes des civilisations. C'est la chute d'une civilisation qui permet son invasion. Pour autant, si l'histoire se répète, elle ne le fait jamais à l'identique. Jamais une civilisation n'a été aussi avancée technologiquement que la nôtre, ce qui a permis de pousser la perversion par l'argent, devenu numérique, à des niveaux inimaginables. L'usure, pandémique chez les romains, et un temps limitée chez nous par des interdits religieux, comme c'était aussi le cas dans l'islam, ne fait plus peur, ni au pape, ni à DAESH, unis avec d'autres, dans un touchant œcuménisme financier. L'argent que nous utilisons n'existe pas et est créé virtuellement, à partir de rien, par les banques sur la base de promesses de remboursement de dettes, pour disparaître dès que ladite dette a été remboursée. C'est juste un jeu d'écritures : plus de dette, plus d'argent, plus de bourses, plus d'économie. En outre, les banques réclament des intérêts pour cette opération de passe-passe. Nous sommes donc enchaînés par la dette à un bateau qui coule et condamnés, pour rembourser lesdits intérêts, à la croissance perpétuelle, au détriment de la bonne gestion de nos ressources naturelles. Plus grave, si jusqu'à présent, les civilisations naissaient et mouraient, toujours remplacées par d'autres, le profit à court terme, indispensable pour éviter que le système ne s'effondre, nous a poussés à utiliser une technologie nucléaire civile mal maîtrisée capable, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, de rayer toute forme de vie de la planète. Après quelques catastrophes connues et plusieurs sueurs froides dont on a omis de nous parler, nous sommes plus que jamais à la merci d'une catastrophe naturelle ou des conséquences de coupes budgétaires sur la sécurité et du report permanent de l'arrêt ruineux desdites centrales, jamais intégré dans les coûts, ni retiré des dividendes que touchent les actionnaires, nous condamnant, de fait, au maintien, pas garanti du tout, d'un haut niveau technologique de notre civilisation pour avoir une chance raisonnable que tout ne nous pète pas à la gueule et éviter l'éradication complète d'une espèce humaine dont le comportement se rapproche de plus en plus de celui d'un virus, incapable de raison, qui croît jusqu'à la complète destruction de l'autre qui l'héberge. Si par quelque miracle nous survivons est parvenons à conserver quelques caractéristiques et qualités qui nous sont propres, ces temps difficiles génèreront peut-être, à nouveau, des générations d'hommes forts et courageux lesquels, peu à peu, pourront recommencer un nouveau cycle jusqu'à ce que, à l'image de nos soixante-huitards, leur descendance, pourrie, gâtée et égoïste, crachant sur les morts et les sacrifices qui lui ont tout donné sans qu'elle mérite rien, tout imbue de sa supposée supériorité morale sur les peuples du Monde, ne retombe dans un universalisme inversé qui nie la nature diverse de l'être humain et le choix qui lui est donné de s'autodéterminer face aux principes, eux universels, du bien et du mal. Merci de liker et de partager et si j'ai loupé quelque chose ou que vous pensez que j'ai tout faux et, croyez moi, j'aimerais, les commentaires sont là pour ça.

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