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samedi 6 juillet 2019

Gilets Jaunes : point sur la situation et perspectives. (7 déc. 2018)

Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/g3-pgHXgwHE


Bonjour,
l’État, pris à la gorge, a d’abord proposé un moratoire de 6 mois sur les prochaines hausses de carburant, puis voyant que les gens continuaient à aiguiser les fourches en chantant : « ah ! ça ira, ça ira, ça ira », Macron a (avec une dextérité qui pourrait laisser supposer une certaine pratique), baissé son slip jusqu’au niveau des orteils (en apparence en tout cas), proposant royalement l’annulation pure et simple desdites hausses pour 2019. Youpi ! On a gagné ! C’est en tout cas ce que disent les médias qui font semblant de ne pas comprendre pourquoi le mouvement continue. On a tellement gagné que ceux qui sont dans la merde aujourd’hui seront toujours autant dans la merde demain et qu’on leur promet juste, sachant ce que vaut une promesse de politicien, de ne pas être encore plus dans la merde en 2019. Pire que ça, contrairement aux apparences, il ne s’agit même pas là d’une annulation laquelle, par définition, n’a pas de date de fin.  Si vous ne saisissez pas la nuance entre « je ne te tuerai pas » et « je ne te tuerai pas… en 2019 », je ne peux plus grand-chose pour vous.  Il s’agit donc bien, dans les faits, d’un moratoire d’un an au lieu des 6 mois initiaux. On nous prend encore pour des cons en jouant sur les mots.
Pourquoi d’ailleurs, au départ, proposaient-ils 6 mois si le but était la discussion alors que 3 auraient largement suffi ? D’abord parce que ça permettait de tenir jusqu’à après les européennes en espérant éviter, dans l’intervalle, une prise embarrassante de l’Élysée, sachant que le but est moins les élections qu’ils savent déjà catastrophiques que de gagner les quelques mois qu’il leur manque pour pouvoir mettre la touche finale à la destruction de l’idée même de France, tant il est vrai qu’on se réveille un peu tard et que chaque jour compte. Ce n’est pas le moment, pour ceux qui peuvent encore se permettre de mettre des cadeaux sous le sapin et de se payer 100 grammes de bloc de foie gras, 6 huitres et des œufs de lompe pour le réveillon, de se laisser distraire par l’illumination des guirlandes, non pas de Noël, terme trop offensant, mais des fêtes de fin d’année.
Pour tuer la France, le système dont Macron n’est que le pantin, doit gagner du temps. Qu’est-ce qui va se passer pendant les prochains mois si on tombe dans ce piège aussi grossier que méprisable et méprisant ? L’effet de surprise sera perdu, la dynamique sera brisée et l’État va se préparer, reconstituer ses stocks de lacrymogènes, laisser ses policiers se reposer un peu, embaucher des spécialistes en ingénierie sociale qui chercheront par médias interposés à diviser les gens par un biais ou un autre, sachant que l’entrisme de dernière minute des syndicats collabos et autres mouvements sectaires de gauche, qui essaient de dévier le truc vers une guerre des classes mal comprise en faisant sonner les troupes naïves et manipulées des routiers, agriculteurs et étudiants afin de bloquer le pays et de semer un chaos que les gilets jaunes avaient jusque-là intelligemment réussi à éviter, permettra d’exacerber les divisions et de masquer les vrais revendications, non pas sociales mais démocratiques et de bon sens, sans lesquelles aucune avancée sociale équitable ne sera possible sur la durée et qui, par définition, mettraient tous ces profiteurs toxiques et superfétatoires hors-jeu ; les complotistes pouvant même imaginer que survienne quelque attentat, organisé par le système grâce à son catalogue de fichés S ou que l’État laissera simplement aller jusqu’à son terme si la date et le lieu lui conviennent. Ces enfoirés de complotistes pourraient même aller jusqu’à imaginer une purge discrète des meneurs gilets Jaunes qui auront été repérés, pour les plus chanceux par la clôture de leur compte Facebook, d’autres par des poursuites judiciaires, d’autres encore pouvant avoir un taux d’accidents plus élevé que la normale. Mais bon, ce sont des complotistes, qu’est-ce que vous voulez y faire ?
Le plus grave restant que, pendant ce temps, Macron aura une petite fenêtre pour finir de remplir son contrat : achever la France. D’abord en signant des deux mains dans quelques jours, sans nous consulter, le pacte sur les migrations de l’ONU qui, pour rappel, concerne non les réfugiés ou le droit d’asile mais bien les seuls migrants, actant le droit pour n’importe qui dans le Monde d’aller où il veut dans les pays signataires s’il estime que l’herbe y est plus verte, avec la garantie d’être pris en charge socialement, d’obtenir des papiers s’il n’en a pas, ainsi qu’entre autres gâteries, l’interdiction d’être critiqué par les médias. Il est peu probable que 10 millions de Français migrent au Nigeria, même si ce serait marrant juste pour voir ce qui se passerait, en revanche, sachant que si la générosité nationale est gelée pour les gilets jaunes la manne est grande ouverte pour le reste du Monde, dans l’autre sens c’est open bar, et moratoire sur les carburants ou pas, quelqu’un va devoir raquer. Pour mémoire, le coût annuel actuel par migrant pour le contribuable, c’est 50 000 euros.  Et même ceux qui, au sein des gilets jaunes, seraient pro-migrants pensant qu’on pourrait trouver assez de riches à taxer pour distribuer des largesses aux quelques milliards de personnes qui vivent plus mal que nous, il leur faudrait être de mauvaise foi pour prétendre que, dans la vraie vie, Macron va prendre sur les riches les sous pour les migrants ; encore une fois on ne parle pas des réfugiés, ou du droit d’asile qui feront l’objet d’un autre accord ultérieurement, mais bien, je le répète, des migrants économiques. Sachant, en outre, que le fait que la taxe carbone correspond presque au centime près à l’ISF qu’elle sert à compenser prouve qu’on est déjà tellement à l’os que pour habiller Pierre, Marie-Chantal ou Djemba on ne peut plus que déshabiller Paul, lequel, à poil, est contraint d’enfiler un gilet jaune du plus mauvais goût vestimentaire. Si ce pacte est signé, à côté de ses conséquences économiques et sociales, les taxes sur les carburants ne seront plus qu’une douce brise presque agréable sur un sphincter anal hémorroïdaire distendu jusqu’à l’atomisation.
Comme l’a échappé un de ses bras cassés de députés, Macron, pour faire plaisir à tata Merkel laquelle est à ses yeux une pimpante jeunette, dans la continuité du pourri Sarkozy qui a réintégré le commandement intégré de l’OTAN, n’envisage rien moins que de renoncer à notre siège de membre permanent au conseil de sécurité de l’ONU et au droit de véto qui va avec, le tout à mettre en parallèle, soyons fous, avec son souhait de dissolution de notre armée dans une armée Européenne. Si l’on connecte un transformateur sur la tombe du général de Gaulle ou de n’importe quel poilu qui s’est fait trucider en 14, je pense qu’on pourra alimenter un paquet de voitures électriques et enfin assurer la transition énergétique. Donc, même si le peuple parvient à se remobiliser à nouveau en raison de fortes douleurs anales à l’issue des quelques mois de moratoire et qu’il arrive encore à prendre l’Etat par surprise, comment pourra-t-on peser assez dans le bras de fer qui nous opposera à l’Europe (et pas que) pour obtenir les marges de manœuvres nécessaires à une véritable justice sociale quand on aura perdu tout ce qui reste de la grandeur de la France ? La scène internationale est féroce et tout n’est régi que par des rapports de force. Si on n’est plus rien, nos valeurs et nos grands discours on pourra se les carrer dans le fondement et on va se faire bouffer tout cru. Ce type est dangereux et il faut le virer, ne serait-ce que pour créer un précédent symbolique et acter qu’un président ça se vire et que, dans une soi-disant démocratie, c’est le peuple qui décide. Ce sera d’autant plus simple que le système, heureux de s’en tirer à si bon compte, a déjà pratiquement lâché son pantin, préparant son nouveau Poulain le Général De Villiers que les médias imposeront comme une évidence dans le chaos qu’on nous organise, chaos qui encore une fois, n’est pas le fait des gilets jaunes qui avaient réussi à l’éviter mais des organisations syndicales et de certains groupes politisés à la solde du système. Le brave Général qui a beaucoup bossé avec l’Otan, mettra certes un peu d’ordre au début pour amuser la galerie mais fera surtout en sorte que rien ne change, alors qu’il faut entièrement revoir le système. Même s’il est encore trop tôt pour parler de l’après, il ne faudra pas tomber dans le piège d’élections anticipées selon les règles actuelles ou dans le piège du mythe du « sauveur » auquel, encore une fois, on va déléguer nos pouvoir, peu importe l’apparence dudit sauveur ou son discours y compris s’il est issu des gilets jaunes. Peu de gens en ont conscience mais, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité la technologie permet une véritable démocratie directe sans intermédiaires parasites. Internet peut, non seulement permettre une révolution libératoire, mais aussi un gouvernement par le peuple pour le peuple. Dans l’intervalle il faut à minima réécrire la constitution pour que le pouvoir ne puisse plus être confisqué, et consulter le peuple par référendum pour ce qui est des orientations futures. Même si le cas de l’Islande n’est pas totalement transposable à la France, on peut quand-même en tirer des enseignements.
Il est absurde de négocier comme si on perdait quand on est en position de force, car l’État est à un coup de l’échec et Mat. Les stocks de lacrymos sont au plus bas, sachant que ledit état ne peut plus rien payer avant début janvier : les caisses sont vides et toutes les dépenses sont quasiment consolidées. Les policiers et CRS sont crevés et, de leur propre aveu, ne pensent pas pouvoir tenir en cas de nouvelles actions à Paris, surtout si ça chauffe aussi en province. L’État a joué successivement sans succès la carte du pourrissement, puis, celle de la diabolisation. Du coup sans cette diabolisation c’est compliqué de faire intervenir l’Otan, c’est-à-dire les USA, eux-mêmes largement infiltrés et manipulés, qui généralement décrètent unilatéralement qui sont les gentils et les méchants et en profitent pour tester quelques armes sur ces derniers en détruisant au passage quelques usines qui leur font concurrence. Tout le système capitaliste depuis 45 repose sur la distinction entre les gentils autoproclamés et les méchants. Si les gilets jaunes, qui sont le peuple, ne peuvent pas (l’opinion internationale n’est pas encore assez conne pour ça) passer pour des méchants, difficile de leur tirer dessus, même si tout le monde a vu les vidéos des snipers déployés lors des manifestations. Sans même évoquer l’amour inconsidéré de Trump pour Macron qu’il va se faire un plaisir de regarder monter sur l’échafaud, symboliquement ou non.
Le système veut un faux chaos contrôlé pour imposer son général derrière, et pas une révolution, d’où sa tentative de pervertir le mouvement. Tout dépendra donc de l’attitude des CRS qui devront, tôt ou tard, choisir entre s’écarter ou tirer sur la foule. Il suffit d’un connard pour que tout dérape. Il ne faut pas perdre de vue que, de même que les pédophiles auront tendance à chercher des professions proches des enfants, les enfoirés auront tendance à chercher des professions leur permettant de gazer des gosses en poussette et de tabasser des vieux, ou à défaut toute personne désarmée, en toute impunité. Donc s’il y a sûrement, au milieu, des gens qui sont là pour servir, et qui devraient se demander « servir qui ? », il y a aussi, dans le tas, une quantité d’enfoirés qui dégommeraient du jaune le sourire aux lèvres. La différence est que si ça arrive tout CRS se retrouvera 24H sur 24 avec une cible sur le dos et devra rester enfermer dans sa caserne avec sa femme et ses gosses, car il y a forcément un gilet jaune qui sait où il habite. Ce n’est pas un destin enviable et ils devraient y réfléchir.
En résumé, on a demandé les clefs de la maison et ils nous donnent royalement un trousseau rouillé trouvé dans la rue en disant : « vous vouliez des clés, voilà des clés ». Donc, je l’ai déjà dit et je le répète, Macron est un pantin, mais sans pantin le système ne peut pas gouverner, il faut donc qu’il parte (ce n’est pas négociable) et qu’on récupère les clés dans la foulée par une constituante, avant que ledit système, qui a ses pions un peu partout, ne nous impose le prochain sur sa liste. Qui plus est, il faut faire ça très vite avant que les sbires et les idiots utiles de nos maîtres n’organisent un faux chaos contrôlé, d’autant plus inutile qu’on a presque gagné.
Comme d’habitude, je n’ai pas la prétention de détenir la vérité, juste d’avoir un discours honnête, logique et argumenté, sans auto-censure. Cette chaîne par principe n’est pas monétisée et ne fait pas appel aux dons, si vous voulez me soutenir faites-le en likant, commentant et partageant mes vidéos afin de toucher un plus large public avant que la censure ne me fasse taire définitivement et on n’en est pas loin. Merci à tous pour votre fidélité et à bientôt… j’espère.

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