Ce blog est parfois au second degré, merci de ne pas tout prendre littéralement et d'en tenir compte si vous devez laisser des commentaires.

vendredi 5 juillet 2019

Faut-il encore faire des enfants dans ce monde de m...? (15 févr. 2018)

Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/uo9H15lk56s



Bonjour, Je tombe de temps en temps, dans les commentaires, sur des personnes qui s’interrogent sur la pertinence de mettre au monde d’autres enfants dans ce monde de merde. C’est un sujet à la fois complexe et personnel et je n’ai pas la présomption d’avoir toutes les réponses, en revanche, j’ai des questions ce qui est déjà un bon début. La première question qui se pose, ou devrait se poser, pour les non croyants en tout cas, est : de quel droit mettre au monde un individu que je condamne de fait -probablement à la maladie, la vieillesse et la dégénérescence - et certainement - à la mort ? Je dis "pour les non croyants" car, pour les autres, il s’agit d’une volonté divine, le business-modèle religieux considérant qu’il est plus facile d’étoffer ses effectifs, à partir d’enfants conditionnés par leurs propres parents avant qu’ils n’aient eu le temps de développer un esprit critique, que de convaincre des adultes. Le mot d’ordre est donc plutôt « croissez et multipliez » que « réfléchissez ». En outre, d’un point de vue religieux, la perspective pour lesdits enfants n’est plus la mort, mais la vie éternelle, ce qui évite aux futurs parents d’avoir à considérer ce lourd dilemme. Je laisse à chacun ses croyances même si, en ce qui me concerne, et ça n’engage que moi, ladite "vie éternelle" est à la fois un oxymore et une perspective peu engageante. Pour autant, cela permet au plus grand nombre d’accéder à une spiritualité et d’avancer dans la vie, sans quoi aucune civilisation n’est possible. Je ne condamne donc pas, loin s’en faut, la religion, notamment catholique, même si elle porte les germes de sa propre destruction. Pour les non croyants, c’est plus compliqué car ils sont souvent, sans en avoir conscience, imprégnés des notions religieuses de bien et de mal et, surtout, de morale religieuse qui n’a de sens que dans un paradigme religieux. Si on craint un jugement quelconque on est juste un religieux qui s’ignore, il n’y a rien de mal à ça, mais, si l’on veut mener une vie cohérente et équilibrée, il vaut mieux l’admettre. Dans le cas contraire, on est certes libérés de la morale religieuse, mais on est, quand même, tenus par le sens qu’on a donné à sa vie et les combats qu’on a choisis, sachant que, là aussi, si l’on veut un minimum de sérénité, il faut être cohérent : si nos valeurs individuelles entrent en conflit avec nos objectifs, c’est soit qu’on n’a pas les bons objectifs, soit qu’on n’a pas les bonnes valeurs. Mettre un enfant au monde est un phénomène naturel et un impératif tellement puissant que la sexualité est ce qui conditionne l’ensemble de notre civilisation. Il existe, certes, des ascètes qui sont capables de s’affranchir de ces impératifs et qui s’élèvent individuellement au-delà de l’humain, mais, généralement, ceux qui ne font pas d’enfants ne le font pas par choix, mais parce qu’ils sont trop pauvres, ne peuvent pas concevoir pour des raisons x, n’ont pas un capital génétique attirant ou sont distraits par la drogue de la consommation (ou autres) qu’on substitue aux impératifs biologiques. Si on est assez humble pour considérer ce que c’est que d’être humain, il est évident que nous ne sommes pas totalement responsables du désir d’enfant, en outre il faut être deux pour concevoir et sachant que, même comme ça, ça ne marche pas à tous les coups, il faut aussi le concours d’un spermatozoïde combatif et d’un ovule réceptif, qui sont une manifestation de la volonté de la vie elle-même de se perpétuer et dans une certaine limite la première manifestation de volonté, à savoir celle de naître, de ce qui sera l’enfant lui-même. De plus, outre que notre responsabilité se retrouve diluée, on peut considérer que, même dans le pire des cas, quelle que soit la vie que mènera l’enfant, quelles que soient ses souffrances éventuelles, la mort viendra l’en délivrer, tout ça n’étant alors qu’un mauvais moment à passer. Ceci, toutefois, dans la limite où l’on n’est pas soi-même responsable desdites souffrances ou si elles ne sont pas la conséquence de choses prévisibles, préalablement à la conception : si on sait qu’on est susceptible de léguer à l’enfant des maladies génétiques, des difformités, une mauvaise vue ou même une simple calvitie et qu’on le conçoit quand même, c’est notre responsabilité et il sera tout à fait fondé à nous le reprocher plus tard. Je ne confonds pas responsabilité et culpabilité et je ne porte pas de jugement moral, je relève simplement le fait objectif que c’est notre responsabilité, puisqu’on le savait, qu’on pouvait l’éviter et qu’on ne l’a pas fait. En outre, dans la majorité des cas, l’enfant connaîtra, malgré tout, des joies et, dans certains cas, il peut même arriver qu’il aime la vie, en tire le meilleur profit, compte tenu des cartes qu’il a en main, et nous soit reconnaissant de lui en avoir fait cadeau. Donc, croyant ou pas, moyennant les réserves que j’ai émises, je ne vois pas de raison objective de culpabiliser sur le principe de mettre un enfant au monde. En revanche, on n’est pas non plus une meute de chiens qui se reniflent le derrière. On a conscience du monde dans lequel on vit. On a conscience de ce que l’on fait et l’on peut décider de ne pas le faire. En ce sens, toute naissance qui n’a pas été réfléchie au préalable, c’est-à-dire avant l’acte sexuel qui y a abouti, est la résultante d’une irresponsabilité. Et la société n’a pas vocation à encourager les comportements irresponsables, notamment par les allocations familiales et autres qui donnent à l’enfant une dimension économique malsaine et font perdre de vue aux parents l’étendue de LEUR responsabilité. Sans compter que, par ce biais, l’État s’approprie le rôle au départ dévolu au père de famille dont il pique les ressources, sous forme d’impôts, pour financer ses largesses, le rendant artificiellement optionnel et favorisant la multiplication des mères célibataires, lesquelles élèvent des enfants à l’assise fragile (faute de dynamique père-mère) qui développeront souvent une mentalité d’assisté et demanderont toujours plus d’État. Toujours est-il que nous sommes responsables de la décision (ou de l’absence de décision) ayant donné lieu à la naissance et, outre les aspects génétiques que j’ai évoqués précédemment, des conditions matérielles connues et de l’environnement dans lequel l’enfant aura à vivre, de son équilibre émotionnel, de sa nourriture intellectuelle et de toutes les actions, entreprises ou non, en vue de lui offrir un maximum de chances de pouvoir, déjà survivre, et ensuite se réaliser et avoir une vie la plus passionnante possible. C’est notre responsabilité de lui donner tout ça, ou non. Si on ne le lui donne pas, on sera, factuellement, responsables de ce qui lui arrive, si on le lui donne, il sera responsable de ce qu’il en fait. Et on a tout intérêt, collectivement, à produire des enfants responsables. C’est mon avis personnel, mais honnêtement, si vous vous posez ce genre de question et que vous prenez autant au sérieux la responsabilité d’avoir un enfant, votre futur enfant a déjà gagné au loto. Nonobstant, si on ne considère que l’individu, il est clair, compte tenu de ce qui précède, que sauf à être soi-même dans une situation confortable avec une probabilité raisonnable que la chose perdure, mettre un enfant au monde dans une France multiculturelle, en voie d’abrutissement et de paupérisation, en marche vers une forme de dictature et l’éradication, non seulement de la liberté d’expression, mais de la capacité d’expression, peut en dissuader plus d’un. Pour autant, raisonner simplement en tant qu’individu relève de l’égoïsme, égoïsme qu’on peut tout à fait assumer, mais dont, au minimum, on se doit de prendre conscience. Si l'on est, certes, responsable de ses enfants pour tout ce qui était connu (ou raisonnablement prévisible) et dont on n’a pas tenu compte, nous sommes aussi, par nos actions et inactions, responsables vis-à-vis de la civilisation, qui nous a apporté l’eau chaude et les dentistes, de produire de nouvelles générations qui vont la préserver et non la détruire. Il n’y a pas débat quant à la nécessité de réduire la population mondiale, mais, sachant que ceux qui font consciemment cette démarche sont suffisamment intelligents pour avoir ce type de recul, qu’on m’explique en quoi c’est positif, pour l’humanité, que les gens intelligents ne fassent plus d’enfant si, en même temps (comme dirait Macron), les autres continuent à se reproduire comme des lapins nymphomanes dans une usine de viagra. Si vous pensez que la surpopulation est un problème, vous faites probablement partie de ceux qui devraient faire des enfants. Je suis contre l’ingérence étrangère, mais il est clair que si des pays tiers envoient leur surplus de population chez nous, cela devient notre problème et, puisque nos gouvernements s’obstinent à ne pas, fermer nos frontières et laisser lesdits pays s’autoréguler par des voies naturelles, certes pas agréables à regarder, ou en changeant leur type de civilisation, la solution cohérente serait alors, même si individuellement c’est le seul choix qui nous reste, de réfléchir, non à comment augmenter notre population, mais à comment réduire la leur, par tout moyen approprié, puisque c’est notre survie qui est en cause. Le seul fait que nos gouvernements n’envisagent aucune de ces options démontre une volonté délibérée de nous éradiquer. Nous accueillons chez nous, par le principe des vases communicants, le surplus de pays, à croissance exponentielle, qui remplira, selon les lois élémentaires de la physique, toute la place que nous laisserons vacante. C’est d’autant plus dramatique dans une pseudo démocratie ou ces populations finiront par voter, sachant que, contrairement à nous, elles pratiquent, elles, systématiquement un vote ethnique. La conséquence prévisible sera donc notre éradication, d’abord politique puis physique, dans notre propre pays. Pour autant, quand on y réfléchit, la racine du mal est ailleurs. Toute la problématique, quant à savoir s’il faut faire ou non des enfants, découle du fait qu’on n’a plus rien à explorer et aucun rêve à leur offrir si ce n’est, la nature ayant horreur du vide, l’illusion du virtuel. Il n’y a pas de civilisation sans conquête, élan et enthousiasme. Une fois que nous sommes allés partout sur notre planète, la conséquence logique était d’explorer les étoiles. Franchement, si on pouvait envoyer des vaisseaux spatiaux au 4 coins de l’univers, qui se poserait encore la question de faire ou non des enfants, quand on a de telles perspectives à leur offrir. Mais, au contraire, nous avons tourné nos satellites, qui ont désormais la possibilité d’espionner en 4K le moindre accouplement de coléoptère, non plus vers l’espace, mais vers notre terre devenue une prison surpeuplée. L’arrêt des programmes spatiaux est aussi bizarre qu’illogique, d’autant plus que les raisons économiques avancées sont à mettre en regard avec toutes les ressources qui sont gaspillées par ailleurs. Par exemple, le pentagone a égaré, je dis bien ÉGARÉ, c’est tombé de la poche en promenant le chien ou oublié à la caisse du supermarché, personne ne sait, en tous les cas donc, ledit pentagone, a paumé, en ans, 21 000 milliards de dollars, soit, en gros, 10 fois notre dette nationale, sans qu’on lui demande le moindre compte. Je suis sûr que rien qu’en empilant ces billets on arrive, sans problème, jusqu’à la lune, jusqu’à laquelle je finis par me demander, devant tant d’incohérences, si on est vraiment allés. Merci de liker et de partager. Je donne juste un point de vue qui me semble logique et argumenté et si vous trouvez des failles dans mon raisonnement, ou des choses auxquelles je n’ai pas pensé, les commentaires sont là pour ça. Pour ceux, et je les en remercie, qui trouvent un intérêt à mes analyses, je vous mets en lien ma chaîne PewTube, alternative à YouTube, la censure en moins, au cas où cette chaîne viendrait à disparaître. A bientôt … J’espère.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire