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jeudi 4 juillet 2019

L'enfumage de l'antisémitisme. (24 nov. 2017)

Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/rDRJCdg5UZM




Bonjour... et peut-être adieu, on ne sait jamais vu le sujet traité. Notre pseudo république sous son humanisme de façade, dégoulinant de bons sentiments, est en fait une construction purement idéologique, d'autant plus malsaine qu'elle prétend s'affranchir de l'ordre naturel et que si elle peut faire illusion un moment en ramant contre le courant, au moindre signe de fatigue, elle se fait, comme c'est le cas actuellement, emporter par ce dernier. La notion hors- sol de "citoyen" ouvre la porte à toutes les dérives, aboutissant à l'absurdité, sauf peut-être un physique quantique, de pouvoir être dedans et dehors à la fois, comme c'est le cas des binationaux. Si les juifs sont sans conteste, et parfois à leur corps défendant, parmi les précurseurs de ce communautarisme qui détruit notre société et se répand comme une plaie touchant à présent les races, les religions, les régions, les orientations sexuelles, les habitudes alimentaires, au point que ce qui fut un pays ne sera bientôt plus qu'un conglomérat de factions qui se regarderont en chiens de faïence jusqu'à ce que la Charia vienne mettre tout le monde d'accord, on ne peut pas pour autant leur jeter la pierre, ni à eux ni aux autres car s'ils sont entrés c'est que la porte était ouverte. On ne peut pas être pareil et différent à la fois. Les juifs, comme d'autres ne sont pas QUE français et on ne peut pas simultanément, comme le CRIF et consorts, les mettre à part en faisant déclarer à un Manuel Valls en transe qu'ils sont l'avant-garde de la république et refuser de les traiter différemment, dans les cas peu nombreux mais réels, où cette différence, qu'ils revendiquent eux-mêmes, cesse d'être une valeur ajoutée pour devenir problématique. Par exemple en osant limiter leur influence et leur barrant l'accès à toutes les positions (médias, politiques, presse) dans lesquels ils pourraient influencer l'opinion dans un sens pouvant favoriser une puissance étrangère ou en vue d'obtenir des avantages communautaires, le tout au nom d'un principe élémentaire de précaution qu'on devrait étendre à tous les binationaux, faute de volonté politique de tous les déchoir d'une nationalité française qui, pour avoir un sens, ne saurait se partager. Faute de quoi on pourrait se retrouver avec un ministre des affaires étrangères, potentiellement israélien de par la loi du retour, prenant des décisions graves concernant le Moyen-Orient où Israël est, et pour cause, largement impliqué. Un ministre qu'on pourrait imaginer prompt à verser du sang, contaminé ou non, en soutenant et armant, par exemple, des groupes terroristes, disant qu'ils font du bon boulot, suscitant dans la foulée un certain nombre de vocations chez des aspirants jihadistes rêvant d'aller en Syrie. Ministre qu'on pourrait même imaginer, soyons fous, ami proche de Shimon Peres et faisant, dans son temps libre, des conférences aux États-Unis sur la sécurité d’Israël. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est, bien sûr, purement fortuite, mais sachant qu'il devrait être possible dans un pays de 65 millions d'habitants de trouver des personnes compétentes ne partant pas avec ce conflit d'intérêt potentiel et qui seraient ravies de palper une paye de ministre, est-on vraiment obligés de prendre ce genre de risques ? D'autant plus que ceux qui pourraient être choqués par ce raisonnement le seraient certainement moins si je trouvais problématique de nommer un ministre binational franco-russe pour aller négocier avec Vladimir Poutine. Si le juif errant attirait naturellement une compassion qu'on retrouve derrière la volonté, justifiée à l'époque, de lui faire une place particulière en France, il ne faudrait pas oublier qu'il a, de fait, disparu à l'instant où Israël a été créé. Un Israël qui lui tend désormais ouvertement les bras, si la façon dont il est traité ici ne lui plait pas, et dont c'est désormais le boulot de s'occuper de lui, comme ce serait celui de l’État français de s'occuper prioritairement des Français sans faire de distinctions particulières ou de catégories. Cette compassion qui n'est donc plus justifiée, se double d'une incarnation symbolique des horreurs auxquelles peut conduire la barbarie humaine. Là encore, il faudrait peut-être sortir de notre prison émotionnelle et faire un peu marcher notre tête afin de bien faire la distinction entre le symbole et l'incarnation injustifiée que l'on en fait de tous les juifs, nés ou à naître, qui au mieux, et pas tous, sont apparentés ou descendent des véritables victimes. Le cœur du problème c'est la barbarie qui doit être dénoncée et non les victimes, lesquelles si on doit bien évidemment les honorer et prendre en compte leurs souffrances, n'ont en tant que telles, qu'elles soient juives ou autre, d'autre particularité que d'avoir été au mauvais endroit, au mauvais moment, indépendamment de leurs qualités propres, pouvant statistiquement varier du clone de Mère Thérèsa à celui de Marc Dutroux. En dépit des atrocités incontestables dont certains de leurs ancêtres ont été victimes, les Juifs sont humainement des gens comme les autres et, sauf à adhérer soi-même à la notion éminemment contestable de "peuple élu", les sanctifier en bloc revient à sanctifier des Harvey Weinstein et autres DSK ou à confier, l'esprit serein, ses enfants en baby-sitting à des Roman Polanski, Woody Allen, Daniel Cohn-Bendit ou, selon Roger Holeindre, jamais contredit par l'intéressé, Jack Lang. En outre, il semble totalement injuste de faire peser sur les épaules des nouvelles générations juives le poids d'un holocauste d'un autre temps et l'idée absurde, à rendre n'importe qui paranoïaque, qu'à chaque fois qu'on les critique pour ce qu'ils font on voudrait, en fait, les mettre dans des fours pour ce qu'ils sont. A cette victimisation à outrance, faite sur mesure pour activer notre insatiable besoin de repentance, émanation d'un substrat catholique castré par la république, toujours pas remis d'une affaire Dreyfus qui a, fort à propos, éradiqué nos réflexes naturels de défense, se rajoutent une complexité sémantique et des abus de langage énormes qui mettent une certaine élite juive qui s'autoproclame, à tort, comme représentante et représentative d'une communauté, à l'abri de toute critique argumentée, laquelle est toujours susceptible d'être tordue pour la faire passer pour haineuse ou antisémite. On pourrait croire que le judaïsme est une religion, ce n'est pas faux, mais ce n'est pas que cela et faute de disposer d'un terme distinct qui ne couvre que cet aspect, par exemple, pourquoi pas "judaïste", les pratiquants de ladite religion sont traités de manière privilégiée par rapport aux autres croyances que l'on peut piétiner, elles, en toute impunité. Surtout la catholique, l'Islam jouant aussi un peu sur la confusion entre la religion et les peuples qui la pratiquent. Possibilité de critique qui est pourtant la moindre des choses dans un état qui se dit laïc. Ces judaïstes lesquels, maintenant que le terme est défini et contingenté à la religion, peuvent être critiqués sur ce seul point, posent effectivement, en tant que précédent et parfois par leurs actions, un problème dont on parle peu. Il est en effet difficile de refuser à l'islam le halal et les abattages rituels qui vont avec quand on accepte le casher, le foulard quand on accepte la kippa, la circoncision quand on accepte… la circoncision, les mosquées quand on accepte les synagogues, le côté politique de la religion régentant tous les aspects de la vie et prévalant sur les règles de la république quand on accepte le Talmud etc. etc. etc. Symétrie troublante qui explique peut-être que de Julien Dray à Harlem Désir, en passant par l'omniprésent Bernard Henri Lévy, la quasi-totalité des fondateurs de la funeste SOS racisme qui a bloqué les vannes de l'invasion migratoire en position ouverte, permettant de changer le mode de pensée français, au départ peu enclin à accepter ces particularismes, ne sont pas des Auvergnats ou ont une conjointe qui ne l'est pas davantage. Donc, sauf à souhaiter que notre pseudo laïcité explose sous le poids de ses contradictions ou soit réduite à néant quand les équilibres démographiques auront fait pencher la balance du côté de l'islam, avec les conséquences pas toujours enviables constatées ailleurs de par le Monde, tant pour les juifs que les chrétiens et les athées, il faudrait peut-être en repenser le concept. Tous les juifs n'étant pas religieux ce serait donc un peuple, une race, ou une ethnie. C'est là un piège dans lequel beaucoup de monde tombe, car la question devrait être : "les juifs sont-ils des sémites, point." En effet une race ça se crée, comme le chihuahua où le fox à poil dur. Les juifs se marient majoritairement entre eux, même Zemmour, réussissant à stabiliser un mix génétique dont une des caractéristiques, scientifiquement prouvée, est d'avoir un QI moyen de plus de 10 points supérieur au nôtre, la croyance d'être un peuple en ayant finalement généré un. Même si une conversion reste toujours possible à l'issue d'un long et fastidieux parcours du combattant, permettant d'enrichir ledit mix de gens riches et (ou) intelligents comme Ivanka Trump, la tendance n'est plus au prosélytisme, mais ça n'a pas toujours été le cas. Il est désormais établi, je vous mets en lien le point en anglais sur l'ensemble des études génétiques réalisées, notamment sur l'ADN mitochondrial correspondant à la part transmise par la mère, que lesdites mères des juifs ashkénazes, majoritaires et à l'origine du sionisme, sont le résultat de conversions massives de femmes essentiellement européennes, ce qui les rend à peu près aussi sémites que Macron est patriote. Il y a donc probablement plus de sémites descendants d'anciens hébreux islamisés chez les Palestiniens, origine que reconnaît même David Ben Gourion, fondateur de l'état d’Israël dans son livre "Eretz Israël" paru en 1919, que chez ceux qui les ont foutus dehors pour récupérer le pays de leurs soi-disant ancêtres. Le terme antisémite est donc particulièrement abusif lorsqu'il est appliqué aux juifs et ne sert objectivement qu'à justifier, pour autant que le fait d'y avoir supposément habité il y a 2000 ans puisse passer pour une justification, l'annexion de la Palestine. On pourrait même aller jusqu'à en déduire, comme Jean-Paul Sartre dans son livre "réflexions sur la question juive" que les juifs n'existent pas, en tout cas, en tant que ce qu'il croient-être, même si cela a fini par donner corps à un peuple. Le terme "juif" est donc, en fait, un gloubi-boulga confus de tout ou partie de ces différentes composantes, critiquables individuellement, quand on dispose, ce qui n'est hélas pas le cas, d'une lexicologie pour ça, mais pas dans leur globalité. La haine, réelle, que peut entraîner chez certains esprits simples et manipulables l'impunité qui en découle pour certaines élites et qui, malheureusement, se retourne souvent contre des juifs ordinaires qui n'emmerdent personne et ne demandent qu'à vivre leur vie, cette haine donc, qualifiée à tort d'antisémitisme alors qu'il s'agit souvent d'anti-intouchabilisme, se nourrit du paradoxe que plus on lutte contre l'antisémitisme plus on le fait croître, car cela met en exergue le mensonge égalitaire du fantasme républicain selon lequel les juifs, et les autres binationaux, sont des citoyens comme les autres, quand la réalité et la façon dont le gouvernement les traite, démontre le contraire. Hypocrisie qui n'est que renforcée par la tentative d'amalgamer les antisémites aux antisionistes sachant que, si les premiers sont souvent aussi les seconds, la réciproque n'est absolument pas systématique, l'antisionisme étant lui d'essence purement politique, ce qui n'empêche pas, à la marge, des gens dénués de jugeote de tenir les binationaux israéliens pour responsables de la politique israélienne, alors qu'ils ne sont pas plus consultés que nous le sommes par les élites qui agissent en leur nom. Merci de liker et de partager et, comme toujours, je ne prétends pas détenir la vérité donc, si vous avez des éléments complémentaires ou un avis divergent, les commentaires sont là pour ça.

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