Bonjour !
Ceux, parmi vous, qui me suivent savent que, de temps en temps, il m’arrive de faire des rêves bizarres. Figurez-vous que cette nuit je me suis retrouvé devant un échafaud, une foule en colère ayant ressorti la guillotine pour décapiter ce brave Emmanuel. J’ai essayé d’empêcher un acte aussi barbare en criant : « épargnez la tête, la langue ça suffit ! », mais on ne m’écouta pas et le crâne jupitérien se mit à rebondir en faisant « aie, aie », dévalant une longue pente, tandis que je courrais après. En bas de la descente, un individu, assis au bord d’une fontaine, le stoppa net du pied, puis le jeta nonchalamment au sommet d’un tas impressionnant de boites à cervelle. J’aperçus, notamment, la tête de Castaner, tentant de rouler un patin à celle de Schiappa qui lui mordit la langue. « Je suis Jean, me dit l’homme, Jean de la Fontaine, aurais-tu par hasard sur toi de quoi noter ? Car j’aurais quelques vers à te dicter. » Comme il y a longtemps que plus tien ne m’étonne, je sortis mon stylo, il me sourit, donna un coup de pied agacé à la tête du premier ministre (qui venait de dévaler la pente, à plus de 80 à l’heure), prit une longue inspiration et commença :
Il était une fois au pays des gaulois
Un président sans foi qui imposait sa loi
vendant à la découpe tout ce qui pouvait l’être
car ayant sous sa coupe un parlement de traitres.
Certains l’ayant compris, il était fort haï
ses discours de mépris tout entier envahis
le faisant détester de toute humanité
hormis les députés de sa majorité
quelques vieillards séniles et les idiots utiles
le trouvant volubile et appréciant son style.
Il était entouré d’une cour d’incapables
sinon de s’arsouiller et de conter des fables
de régler la vitesse au pas de l’escargot
d’inventer d’autres taxes et de nouveaux impôts.
Les puissances d’argent et leurs communautés
ayant besoin de sang et de liquidités
trouvaient en l’imposteur leur parfait serviteur
le champion, le bretteur d’intérêts peu flatteurs.
Son épouse flétrie bien qu’ayant peu servi
ne faisait cas du prix pour combler ses envies
et son garde du corps, le mot n’est point trop fort,
muni de passeports faisait affaires d’or.
Le gueux dans ce pays était fort mal loti
car étant souvent pris pour un sombre abruti
juste bon à payer et sans cesse trimer,
voir sa valeur niée, tout espoir décimé,
tandis qu’à l’Élisée des rappeurs trans, pétés,
twerkaient pour mépriser, sans honte et déjantés,
portant un T-Shirt noir « trop fier d’être pédé »,
les 2000 ans d’histoire les ayant précédés.
Le gueux un jour se dit : « maintenant ça suffit !
Serais-je donc maudit et est-ce un tel défi
de pouvoir vivre enfin du fruit de mon labeur
sans que des aigrefins dessus fassent leur beurre
ne laissant que des miettes à tous les oubliés
pour nourrir une dette qui profite aux banquiers
et à l’immigration avide en subventions
qui, dans ces conditions, condamne la nation ? »
Les lois Pleven Gayssot et sœurs liberticides
fabricant des fayots, délateurs fratricides,
il était condamné en tout point à se taire
ses malheurs comparés aux damnés de la terre
faisant qu’il soit traité comme un privilégié
sans que sa pauvreté n’inspire la pitié.
Certains auraient vu rouge, il a choisi le jaune
et, souhaitant que ça bouge et que change la donne,
de manif en rond-point, son gilet sur le dos,
il a montré ses poings partageant son fardeau
avec ceux qui, nombreux, soudain réalisaient
que renaissait le feu et qu’ils étaient français.
Le despote était sourd et fit donner la troupe,
des chiens serviles et lourds achetés par leur soupe.
Mais le gueux défilait, toujours plus en colère
traquant le roitelet jusque dans sa tanière.
Le tyran affolé par la foule à sa porte
lâcha un peu de blé et exigea qu’elle sorte.
C’était trop peu trop tard, le peuple avait pensé.
Ces profiteurs bavards il voulait les chasser,
avoir son mot à dire sur toute décision
que tous ces tristes sires disaient prendre en son nom.
Craignant un R.I.C. mettant fin à son règne
l’imposteur dépassé exigea que ça saigne.
Fut chargé de l’affaire le sombre Castaner
aussi sot que pervers, un boucher sanguinaire.
De mains, d’yeux et de dents, le sol fut maculé
et de nombreux manants se virent mutilés.
On censura le net, harcela les meneurs,
les médias pas très nets, tentant de faire peur
décrivant un peu vite en nombre décroissant
la horde « antisémite » aux slogans menaçants.
Souhaitant gagner du temps pour se remplir les poches
et vendre au plus offrant quelque aéroport proche,
on fit un grand débat pour distraire les foules,
démontrant que l’État les prenait pour des moules.
La montagne accoucha d’un rat microscopique
et on se dépêcha poussé par la panique
et des Champs-Élysées quelque peu enfumés
de tout mobiliser, la police et l’armée
fermant les samedis l’accès aux centres-villes
quand ces jaunes maudits qu’on disait moins de mille
S’obstinaient à braver les tirs de lbd
se riaient des PV dressés pour parader.
On cognait des mamies, on gazait des enfants
tout étant ennemi pour ce pouvoir mourant
désireux d’emporter dans ses derniers instants
tout espoir indompté de lendemains chantants
et 20 pour cent de cons parmi le peu qui votent
souhaitant que ce giton demeure leur despote
Ce n’est point par les urnes que vient la solution
c’est plutôt par les burnes et la révolution
C’est là que je me suis réveillé avec, comme par miracle, le papier entre les mains. Il va sans dire que je réprouve totalement le ton irrespectueux de ce texte qui, par ailleurs, tend insidieusement à faire passer pour une dictature une démocratie que le Monde entier nous envie. Mais bon, c’est quand-même Jean de La Fontaine et c’était dur de refuser.
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