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samedi 6 juillet 2019

Comment on nous paralyse. (11 sept. 2018)

Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/JPInLY5jkl4



Bonjour,
Une des façons les plus efficaces de manipuler quelqu’un c’est de le placer sur un piédestal avec des compliments bien calibrés et ce d’autant plus que lesdits compliments ne sont pas mérités. Le récipiendaire, flatté dans son orgueil et désireux de conserver son nouveau statut valorisant sera alors plus susceptible de faire les choses que l’on souhaite. Quand votre conjointe commence une phrase par : toi qui es fort, toi qui es grand, toi qui es patient vous pouvez être sûr que vous allez vous retrouver dans les minutes qui suivent à accomplir une corvée dont vous vous seriez bien passé. Mais cette technique peut aussi, à l’inverse, être utilisée pour pousser à l’inaction ou limiter la marge de manœuvre en vantant le sens de l’honneur de la cible de façon à s’assurer que pour se conformer au reflet flatteur qu’on lui renvoie d’elle-même elle fera montre d’une noble tolérance et n’utilisera pas d’armes qui la déshonoreraient alors que vous, vous restez libre de les utiliser contre elle. C’est terriblement efficace et le système fait exactement ça avec les fameuses « valeurs » qu’on peut résumer à « laisse-toi envahir et ferme ta gueule sinon t’es raciste » qu’il nous administre depuis le berceau en intraveineuses et en suppositoires et qui font que, tout imbus de cette supériorité morale qu’on nous a vendue, qui nous rend vulnérables en nous dissuadant de tout effort pour nous améliorer et sans laquelle il ne saurait y avoir de culpabilité expiatoire, on arrive dans un combat de rue en s’interdisant de frapper au visage et dans les parties génitales alors qu’en face non seulement on ne va pas se priver, mais on sortira tranquillement de sa poche un opinel ou un couteau de cuisine avec, selon qu’il s’agisse d’un antifa ou d’un islamiste, le Che ou Allahou Akbar engravé sur le manche, non que je sous-entende, bien sûr, que les antifas, qui n’écrivent pas dessus « Che Guevara » en intégralité, auraient un manche plus petit que la moyenne, même si ça pourrait expliquer leur agressivité chronique.
Dans un combat de rue, et c’est ce vers quoi nous mènent nos élites si on n’arrive pas à canaliser vers eux les frustrations qu’ils cultivent dans la population, dans un combat de rue donc, il n’y a, par définition, pas de règles et celui qui, par orgueil, s’en impose, se bat, au final, avec une main attachée dans le dos et finira par se faire carrer son honneur, bien profond dans un orifice quelconque, avant qu’il ne soit recyclé sous forme d’épitaphe sur sa pierre tombale et montré en exemple à tous ceux qui n’ont toujours rien compris et qu’on encouragera à suivre. Raison pour laquelle le système a encensé Beltrame. Le sentiment orgueilleux de valoir mieux que les autres qui est au cœur même de toutes ces idéologies du nombril qui déconstruisent la société et qui pousse la gauche au paternalisme et la droite à récuser une violence qui la rabaisserait, ne fait illusion que face à des gens pré-conditionnés et tant qu’un semblant de civilisation et une protection policière efficace faussent les règles du jeu; mais quand cette civilisation se délite, face à la réalité et à des gens qui n’ont pas subi le même conditionnement, on constate vite que la supériorité d’un groupe sur un autre (ou d’un individu sur un autre) ne peut être que factuelle et certainement pas morale. Le supérieur c’est celui qui est toujours vivant à la fin, tout le reste n’est que foutaise et il n’y a pas de façon honorable de combattre un crocodile qui ne se termine par une indigestion pour lui et une oraison funèbre pour nous ; et ceux qui, sous prétexte d’antispécisme, lequel n’est qu’une variante de l’antiracisme basé sur le même sophisme d’une égalité qui repose sur le plus petit dénominateur commun, nous disent que c’est lâche et immoral de préférer dégommer ledit crocodile, à distance, avec un fusil à lunette, s’il s’avance vers nous, ne veulent objectivement pas notre bien. Pour autant, si on se doit d’évaluer correctement la situation et de laisser tomber quand c’est nécessaire toute considération morale, humaine ou autre, et de tirer, métaphoriquement, dans le tas sans états-d’âme quand il s’agit de légitime défense et de l’avenir de nos enfants et de notre civilisation, on peut (et on doit) garder un sens de l’honneur si l’on veut que ladite civilisation ait encore un but et un avenir ; simplement il doit, comme au temps où la France rayonnait sur le Monde, s’appuyer sur une supériorité réelle (qui se gagne par l’effort et suffisamment d’humilité pour aller au bout de son potentiel) et devenir meilleur et non pas sur une médaille en chocolat, attribuée par des parasites qui ont le corbeau et le renard comme livre de chevet. Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute et, pour les compliments comme pour le reste, en général (et malheureusement pour l’humanité), quand c’est gratuit, c’est juste qu’on n’a pas encore payé. La différence donc entre l’être civilisé et la racaille (ou le gaucho-nombriliste) c’est que le premier essayera de s’élever en accroissant ses compétences et son savoir alors que l’autre aura recours à la violence systématique et à la destruction pour tirer tout ce qui l’entoure vers le bas, sur le seul terrain où il a l’avantage. Pour s’élever et élever la société, même s’il ne faut pas être naïf au point de ne pas rendre les coups quand on est attaqués, il est donc toujours préférable de travailler à devenir meilleur plutôt que de tomber dans la facilité en essayant, d’entrée de jeu, d’éliminer un par un tous ses concurrents. Autant dire que ce n’est pas ce qui se passe en politique, ce qui explique grandement le déclin de notre civilisation. Donc, au nom des soi-disant « valeurs de la république » on se retrouve à accepter comme normal de ne pas s’abaisser à se défendre par la violence contre les pauvres victimes de notre supériorité qui nous agressent, même si c’est le seul langage qu’elles comprennent ; de la même façon, au lieu de ressortir la guillotine du placard, on va attendre tranquillement les prochaines élections, comme des gens civilisés. On est trop bien pour se salir les mains et trop bien pour se laisser aller à ces quelques « ismes » et ces quelques « phobes » qu’on accole à toute tentative de décrire la réalité.
Le système n’a pas peur de ceux qui traînent derrière eux les boulets de l’honorabilité et de la bien-pensance, mais tremble à l’idée d’émeutes dans les quartiers sensibles (qui n’ont pas ce handicap) et qu’il n’arrivera certainement pas à contenir avec les quelques CRS, d’ordinaire utilisés comme chiens de berger pour conduire un troupeau entier de moutons qui les surpasse pourtant largement en nombre. Dans le cas de figure où il n’arriverait pas à nous pousser à la guerre civile et à régler le problème à sa place pendant qu’il compte les points, il lui faudra alors, probablement, aligner autant de CRS que de manifestants, d’autant plus que le poulet grillé façon Molotov, contrairement aux pieds de Weinstein panés, ne contient pas de porc et, sous réserve d’abattage rituel, a vocation à être halal.
En dehors de ces fameuses valeurs dont ceux qui les prêchent seraient bien en peine de donner la liste, une autre variante pour nous conduire à nous auto-désarmer est de nous pousser à défendre un absolu, comme la vérité ou la neutralité, lesquelles, hors d’atteinte de l’humain, sont autant de pièges pour le manipuler. Il est facile alors de lui reprocher de ne pas détenir la vérité ou de ne pas être neutre, en omettant de préciser que ce n’est pas possible et qu’on ne l’est pas non plus. Pour ma part, je n’ai jamais prétendu être neutre, car je défends un pays et une civilisation que je crois indispensables pour que l’humanité conserve une petite chance d’avoir encore un avenir. Alors non, je ne suis pas neutre. En revanche, j’essaie d’être logique et cohérent et de garder le souci du bien commun à longue échéance. Mais ce serait nier dangereusement la réalité que d’occulter le caractère multidimensionnel des combats à mener et, sans tomber pour autant dans le piège de se laisser entraîner à leur niveau, il est parfois nécessaire d’adopter des positionnements tactiques et, tout en développant en revanche rigoureusement notre pensée sur la raison, la logique et l’évidence, de parfois utiliser les mêmes méthodes que nos adversaires en ce qui concerne, non pas les idées, généralement ils n’ont que des opinions, mais le cirque médiatique, arène dans laquelle ont, hélas, majoritairement lieu les combats.
Tout ce qui peut nuire auxdits adversaires est à priori positif et peut être utilisé. Je ne vais pas moi-même inventer un mensonge, l’absurdité des comportements du camp d’en face me donnant déjà suffisamment de munitions, mais je ne vais certainement pas gaspiller même une seconde de ma vie à vérifier ou débunker quoi que ce soit de nature à nuire au système, lequel lui, a bien compris l’adage « dénigrez, dénigrez, il en restera toujours quelque chose ». Tous ces « debunkers » sur le net, qui passent leur temps à traquer les complots et à tenter de dédouaner ledit système (sans jamais débunker les versions officielles) le tout au nom de la « vérité » sont, soit très naïfs, soit ont clairement choisi leur camp.
Il faut bien comprendre que la chose fondamentale qu’il y a en commun chez tous les « complotistes », mêmes ceux qui défendent des choses qui peuvent sembler abracadabrantes à certains, c’est qu’ils ont tous compris, non seulement qu’on ne peut pas faire confiance au système, mais déjà, à la base, qu’il y a un système, chose dont beaucoup de gens n’ont même pas conscience. C’est pour cela que la lutte contre le complotisme est aussi acharnée, et absolument pas au nom d’une quête futile de la vérité. On ne cherche pas à combattre les fakes news, mais simplement à en avoir le monopole. En outre, comment peut-on à la fois vendre le concept de démocratie et, en même temps, penser que des gens qui sont, théoriquement, capables de voter en conscience sont, en revanche, incapables de faire la part des choses face à de simples vidéos et doivent être protégés ? De la terre plate aux reptiliens, en passant par le 11 septembre, les chemtrails, les interrogations sur la lune, les vaccins ou l’énergie libre, ceux qui s’interrogent, généralement, s’ils sont cohérents, ne votent pas Macron et, outre le fait, qu’à titre personnel, je partage certaines de ces interrogations, ça en fait, dans tous les cas, des alliés objectifs qu’il convient de traiter avec respect et bienveillance.
Quelles que soient nos opinions sur le sujet, il ne faut pas se tromper de combat ; et le faux ou le vrai, dans cette lutte dont on n’a pas décidé les règles, n’ont, sur le terrain médiatique, qu’une importance relative ; et ce n’est tout de même pas un système qui nous ment 24h sur 24 qui va nous culpabiliser si, de temps en temps, on se fait l’écho de rumeurs sans les vérifier. L’enjeu du combat, sur ce terrain, n’a jamais été la vérité, mais la perception de l’opinion et si Al-Macrone, faute de pouvoir, cette fois, utiliser la fraude fiscale, doit sa chute à une rumeur quelconque qui, de toute façon, vraie ou fausse, ne sera que la dernière goutte d’eau dans un vase qu’il aura rempli lui-même, où est le problème ? A moins, bien sûr, que l’on soit au-dessus de ça au nom des valeurs de la république ? République qui, de son côté, si elle est prompte à donner des leçons, ne se gêne pas pour taper sous la ceinture, sachant qu’elle a quasiment inventé les fake news si l’on considère que, contrairement à Macron (lequel a récemment adoubé l’imposteur Mélenchon et s’est décrété ennemi des populistes), Macron, dont les insultes régulières à notre égard sont filmées, documentées et avérées, Marie-Antoinette n’a jamais dit « ils n’ont plus de pain, qu’ils mangent des brioches », petite phrase qui a largement contribué, comble de l’ironie, à ce que sa tête se retrouve dans une panière. Il ne faut donc pas désespérer.
Comme promis dans ma dernière vidéo, vous avez désormais un encart sur la page d’accueil de la chaîne intitulé : « Les chaînes des abonnés » afin de faire la promotion de vos chaînes et d’aider ceux qui veulent se lancer, dans la mesure de mon audience, quand même moins élevée que si je parlais des sujets vraiment importants qui intéressent les gens comme des chats sur un skateboard ou des extractions de comédons. Si vous voulez y figurer ou à l’inverse ne plus y figurer, indiquez-le-moi dans les commentaires.
Cette chaîne n’est pas monétisée, je ne vends rien et je fais ce que je peux, dans la limite d’un temps qui m’est compté et souvent au détriment d’autre chose, pour développer, tant qu’on me laisse faire, un discours dont la seule prétention est d’être logique, honnête et argumenté. Je n’ai pas la prétention de détenir la vérité et je suis toujours heureux quand je peux enrichir ma réflexion d’éléments qui m’avaient échappé, peu importe qu’ils aillent dans mon sens ou non, donc n’hésitez pas à utiliser les commentaires. Merci pour vos encouragements, merci à tous ceux qui likent et merci pour vos partages souvent courageux qui sont le moteur de cette chaîne et sa seule chance de toucher un public plus large. Avec l’arrêt de PewTube je n’avais plus que Bitchute comme chaîne secondaire, ce qui me mettait dans une position délicate, je vous annonce donc, et ça m’a pris pas mal de temps, que j’ai également copié mes vidéos sur la toute nouvelle plateforme américaine RealVideo, axée sur la liberté d’expression, dont je vous mets le lien dans la description. En espérant qu’elle tienne plus longtemps. Merci encore à tous et à bientôt… j’espère.

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