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vendredi 5 juillet 2019

Impuissants face au système? (9 mai 2018)

Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/bT44DeEiJuI



Bonjour,
Je me suis rendu compte incidemment qu’une de mes vidéos avait été relayée sur Égalité et Réconciliation, et, politesse oblige, je les remercie au passage. Il fut un temps ou ce genre de coup de pouce, tombait un peu comme la foudre, l’explosion des vues et la gloriole éphémère qui suivaient allant de pair avec un flot d’emmerdements potentiels beaucoup moins éphémères, perspective qui a donné lieu par le passé à moults déballonnages tragi-comiques d’individus divers et variés dénonçant la bête immonde et les discours nauséabonds auxquels ils avaient été associés à l’insu de leur plein gré. Pour les emmerdes on verra bien, en revanche, et ça vient corroborer une partie de mes analyses, je n’ai pas constaté de pic significatif tant dans les visionnages que dans les abonnements, ma chaîne poursuivant sa croissance régulière habituelle, ce qui fait que je ne me suis rendu compte que la foudre Soralienne était tombée qu’une semaine après en lisant vos commentaires. Non que je surestime la valeur de mes vidéos, étant déjà surpris d’être toujours là et de l’accueil que reçoit ce qui ne me semble être rien d’autre que l’énoncé de simples évidences, mais ça m’a quand-même interpellé et du coup, après avoir bien vérifié que mon passeport n’était pas périmé et ressorti en catastrophe de mes placards mes méthodes de russe et de Japonais, la seconde chose que j’ai faite est d’aller voir les chaînes des noms connus et moins connus de la dissidence que je suis de temps en temps et, n’ayant pas noté les chiffres d’avant, c’est peut-être une impression, mais j’ai quand même une vague idée de la fourchette dans laquelle ils se trouvaient en termes d’abonnés, et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça stagne ; et on ne peut pas tout mettre sur le dos de la purge de YouTube et des réseaux sociaux, la corruption naturelle par le pognon et les rentes de situation, qui sont la meilleure arme d’un système qui contraint ses adversaires à utiliser pour survivre les outils financiers qu’il contrôle et à s’enfermer, souvent en toute bonne foi, dans un modèle économique, ayant visiblement fait son œuvre de manière beaucoup plus efficace. Le système est un peu comme les sondages, si vous refusez d’y participer vous rentrez quand même dans la statistique de ceux qui n’ont pas participé. Toujours est-il, et surtout corrigez-moi si je me trompe, qu’il n’y a plus de souffle et qu’on est loin de l’enthousiasme et de l’excitation que pourrait éprouver un Macron dans un club de troisième âge. On avait la main sur internet, une dynamique qui nous poussait et qu’est-ce qu’on a fait avec ça : des petites niches qui tournent en rond et qui hypnotisent une clientèle qui navigue d’une à l’autre et vient prendre sa dose de confirmation déprimante que le Titanic file tranquillement vers de jolis icebergs et que le poste de commande est toujours fermé à clé.
Du coup, je tombe parfois sur des commentaires particulièrement émouvants de gens qui souffrent réellement car contrairement aux bienpensants qui ne pensent qu’à leur pomme et ne sont généreux que pour se sentir bien et avec l’argent de la collectivité envers des migrants qu’ils ne connaissent pas, ceux qu’ils traitent de facho ont l’abnégation de s’inquiéter pour leur pays, leurs enfants et l’avenir de la civilisation avant leur petite personne. Avant d’aller plus loin, car la réalité est souvent déprimante, pour ressentir moi-même cette souffrance, je me permets donc un petit conseil, soufflez un coup et n’oubliez pas de profiter de la vie. Il y a des gens à qui si l’on dit : « vous serez exécuté demain mais je vous accorde de passer la nuit avec la plus belle-femme du monde », vont passer la nuit à se dire, « je vais mourir » en gâchant bêtement leurs dernières heures. Ne tombez pas dans ce travers. Je le dis dans la vidéo d’introduction de la chaîne, le fait que vous ayez choisi de ne pas être des moutons ou des autruches n’a rien de la voie royale vers le bonheur et si vous n’apprenez pas à faire la part des choses, ça va vous bouffer de l’intérieur, tuer toute étincelle d’enthousiasme avec pour conséquence que ça va se ressentir sur tout le mouvement, car le pessimisme, à ne pas confondre avec le réalisme, est avec le défaitisme la chose la plus contagieuse qui soit.
Je dis toujours qu’il faut regarder la réalité en face, alors voilà la réalité : il faut sortir du virtuel et du fantasme. C’est important de dire les choses, mais si vous attendez après quelques bonshommes avec une webcam et un micro, ce qui résume hélas la dissidence, moi compris, pour changer quoi que ce soit en un claquement de doigt dans le monde réel, vous avez tout faux et vous allez vous scléroser, de plus en plus frustrés que les discours restent au stade de paroles verbales et ne se traduisent par rien de concret. Quand quelque chose est prêt à s’enflammer, une parole peut effectivement être l’étincelle qui déclenche l’incendie, mais tant que les frigos seront pleins et qu’on pourra s’acheter du superflu au détriment de l’essentiel, acceptant la malbouffe en échange d’un forfait data et d’une Nintendo Switch, force est de constater que la léthargie est telle chez ceux qui devraient se sentir concernés qu’un canadair entier de napalm n’allumerait pas plus le feu que le tout aussi feu Johnny Halliday. Ça peut changer, mais c’est long et si on regarde ce qui marche ailleurs, par exemple le groupe de Visegrad, on perçoit ce qui manque à la France : le sentiment d’avoir quelque chose à défendre. On n’a plus ni repère ni fierté, ou alors ils ont été corrompus pour devenir délétères : on est fiers d’être les pays des droits de l’homme. Les droits sont une illusion et une façon dans une société prospère de dilapider le fruit du « devoir » des générations passées jusqu’à ce que ladite prospérité cesse et que la réalité ne se rappelle à notre bon souvenir. Le Bushido n’est pas le code des droits des samouraïs, et tous les codes d’honneur des guerriers et des bâtisseurs et même les religions ont toujours reposé sur des devoirs et quand il était question de droit c’étaient juste ceux nécessaires pour que lesdits devoirs soient remplis dans des conditions optimales. De plus, il n’y a aucun droit s’il n’est pas garanti par la force. Si vous avez une pomme et qu’un type deux fois plus gros que vous vous la pique, vos droits ne valent rien, un bien, ou plutôt l’illusion éphémère de posséder quelque chose, n’étant le sien que tant qu’on peut le protéger. L’oligarchie l’a bien compris en confisquant l’état à son avantage, un état qui en revanche ne protège plus les citoyens. Si un squatter envahit votre appartement, vous ne pouvez plus l’expulser, si vous faites mal à quelqu’un qui vous cambriole vous allez en prison.
C’est peut-être évident pour vous, mais beaucoup de gens ne réalisent même pas qu’on est impitoyablement et méthodiquement attaqués et que tout ce qu’ils considèrent comme acquis peut disparaître le temps d’un battement de cil. C’est pour ça que j’ai traduit récemment une vidéo des identitaires sur lesquels j’ai quelques interrogations mais qui, au moins, par leurs actions symboliques et le côté galvanisant de voir des jeunes qui s’engagent, contribuent à faire passer dans l’opinion que si on a quelque chose à défendre, c’est qu’on a quelque chose à perdre, même s’il faut rester conscient que les bataillons de migrants qu’on nous jette dans les pattes, ne sont, avec l’immigration et les identités diverses et variées, le problème prioritaire que parce qu’ils nous empêchent de retrouver une cohésion nationale qui seule nous permettrait de régler les problèmes plus profonds qui sont la cause du phénomène.
Notre boulot, c’est de recréer de la fierté et du souffle, et on peut y arriver si on dépasse nos divisions et nos querelles d’ego. Ce qui nous crève encore plus, c’est notre politisation à outrance, nourrie par l’illusion que tous les 5 ans on choisit quelque chose et qui nous formate à réfléchir dans la mauvaise direction, c’est-à-dire en politicien, la tactique pour gagner une élection étant opposée à celle pour changer les mentalités. Le FN, par exemple, passe son temps à courtiser les tièdes et les frileux en y perdant sa substance sans réaliser que si ces derniers comme tous les frileux sont fascinés par le danger ils votent toujours pour ce qui les rassure, et ce qui a marché avec Sarkozy, voter pour ce qui les rassure tout en jouant à se faire peur n’est pas transposable au FN, c’est-à-dire voter pour ce qui leur fait peur en essayant de se rassurer. Et même si une hypothétique union des droites dans ses composantes nationalistes et économiques qui sont en fait antagonistes et dont on nous rebat les oreilles parvenait à gagner les élections, ce serait au prix de telles compromissions que les possibilités d’actions seraient extrêmement limitées et probablement contre-productives à long terme en discréditant, en raison d’un échec inévitable, des idées nationalistes qui n’y sont pour rien, d’autant plus que la mentalité générale n’aurait pas évolué au point de les considérer autrement qu’avec méfiance. Il faut donc arrêter de mettre la charrue avant les bœufs. Le but n’est pas de gagner des élections, mais de changer les mentalités et ça ne peut se faire au contraire, que par un discours courageux honnête et assumé qui se fout du politiquement correct, et de ce qu’on nous fait passer pour de la morale et des valeurs, du moment qu’il est validé par le bon sens le plus élémentaire. C’est un processus lent, mais à croissance exponentielle en ce sens qu’il fédère d’abord les forts, les courageux et les sains d’esprit vers lesquels s’ils acquièrent suffisamment de visibilité finiront naturellement par se tourner tous les autres. C’est aussi pour ça que le système qu’il ne faut jamais sous-estimer et qui use de toutes ses armes pour diviser et manipuler une dissidence à laquelle il essaie de nous circonscrire, fait tout pour qu’on ne puisse pas se compter, ce qui est le préalable à toute action efficace.
Faute d’avoir conscience de notre nombre, personne ne bougera si, n’en pouvant plus d’attendre vous décidez de prendre une fourche et de marcher sur l’Élysée, en revanche la vidéo de votre tentative courageuse qui se terminera par les accolades chaleureuses d’une trentaine de CRS recueillera une mer de pouces bleus de tous ceux qui seront restés confortablement à la maison. Et même si vous vous déguisez en sans-culotte pour le symbole et que vous trouvez des gens pour vous suivre, il faudra les emmener d’ailleurs en bus car Paris est un tel concentré bobo-migrant de tout ce qui n’est pas la France, qu’on se demande si, tout bien considéré, ce n’est pas fait exprès pour protéger le pouvoir, ou en tout cas ses marionnettes, de toute révolte populaire, lesquelles dans notre histoire, de la révolution à la sanglante commune avaient souvent pour point de départ ce qui n’était pas encore Hidalgo-City.
Pour illustrer ce que je disais tout à l’heure sur la perversion inhérente au système qui nous englue tous, certains d’entre vous me proposent spontanément des dons et je les remercie pour l’intention, mais au risque de me répéter, ce que je fais est bénévole et mes vidéos ne sont pas non plus monétisées, d’abord parce que j’ai un faible indice carbone et que je me contente de peu, ensuite parce qu’il est illogique de croire que quelqu’un qui vit d’un problème peut être motivé à réellement lutter contre. Donc si vous voulez me soutenir, continuez à liker et à partager mes vidéos, gardez votre esprit critique sachant que ma prétention n’est pas d’être infaillible mais juste d’avoir un discours logique, honnête et argumenté. Pensez aussi à vous abonner à ma chaine PewTube que je vous mets en lien car, et c’est l’envers de la médaille, qui explique que certains choisissent de consolider leur position par un modèle économique, il suffit que YouTube passe un coup de naphtaline pour que je disparaisse des radars jetant aux orties au passage, et c’est inadmissible, toutes vos contributions et vos commentaires. Merci pour votre fidélité et à bientôt … J’espère.

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