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jeudi 4 juillet 2019

Quel égoïste êtes-vous? (17 nov. 2017)

Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/tq62o_AAluM



Bonjour, un de nos principaux problèmes est que nous ne savons pas ce que nous voulons. Au mieux nous savons ce que nous ne voulons pas mais nous n'avons aucune idée de ce que nous voulons, faute de jamais s'interroger et encore moins se positionner sur les véritables enjeux, lesquels nous passent largement au- dessus de la tête. Ça ne nous empêche pas de donner notre avis sur tout et de voter pour des partis politiques lesquels n'ont pas une hauteur de vue plus élevée que la nôtre. Il faut reconnaître, à notre décharge, que dans ce cirque médiatique qui nous noie dans son mouvement perpétuel et nous manipule par l'émotion, il est difficile de réfléchir si on n'a pas les outils pour et que les termes de la réflexion, outre qu'ils ne sont jamais définis clairement sont ambivalents ce qui fait, et c'est le but recherché, que deux personnes peuvent se battre indéfiniment au sujet d'un mot qui aura pour chacune d'elles une signification totalement différente. Prenons par exemple le terme "humanité", est-ce qu'il désigne l'ensemble des humains ou un potentiel humain ayant vocation à créer des civilisations et assurer la survie de l'espèce. C'est fondamental car, dans le premier cas, quand on dit qu'on aime l'humanité on aime tous les humains MAINTENANT et donc on se laissera submerger par les migrants refusant, tant qu'on n'est pas directement impactés, de sacrifier lesdits humains de maintenant pour assurer un meilleur avenir, voire un avenir tout court, aux humains de demain, alors que, dans l'autre cas, la priorité est d'assurer la conservation de ce potentiel et du coup, s'il faut éliminer 7 milliards d'individus aujourd'hui pour que demain nos descendent aient encore une planète habitable pour développer une civilisation meilleure, tant qu'on n'est pas dans le lot, on n'hésitera pas une seconde. Dans les deux cas, on fera ça la main sur le cœur au nom de l'humanité. Il est clair que si nous n'utilisons pas davantage notre intelligence collective qui pourrait certainement nous permettre de trouver un juste équilibre entre ces deux positions, nous allons tôt ou tard être confrontés à des choix draconiens, sachant en outre que la nature est dans l'équipe n°2 et qu'elle a tendance à toujours trouver une façon de se débarrasser des populations excédentaires par des moyens pas toujours agréables. La religion logiquement est dans le camp numéro 1 puisqu'elle n'est là que pour nous préparer à la vraie vie, laquelle se trouverait après la mort, ce qui relativise l'importance de la survie éternelle de notre espèce, objectif par ailleurs limite blasphématoire. Si le but est, égoïstement, de sauver son âme ou de gagner le paradis sur la base de livres témoins du peu d'imagination de déités, supposément omnipotentes, pour diffuser leur bonne parole, on ne peut pas espérer un comportement rationnel, d'autant que, lorsqu'on creuse un peu, le péché originel n'est pas le plaisir de la chair, mais la consommation du fruit de la connaissance, laquelle est par nature illimitée, donc d'essence divine, d'où le blasphème et la punition. Tout est donc une histoire de priorité et une fois qu'on a choisi son camp par rapport à l'humanité, il reste encore à faire des choix concernant soi-même et sa descendance immédiate, car l'avenir de l'humanité relève du conceptuel et des bonnes intentions, surtout quand il n'a pas d'incidence réelle et immédiate sur notre vie et notre bien-être. Mais dès que ça nous affecte directement l'instinct de survie animal reprend le dessus et les bons sentiments à peu de frais, qui nous permettent de cultiver l'illusion de notre grandeur d'âme, s'évaporent devant la réalité qui nous rappelle que nous sommes des égoïstes. Certes, quand nous ne réfléchissons pas nous pouvons tous risquer notre vie pour sauver un enfant qui se noie, mais si nous commençons à réfléchir, ne serait-ce qu'une seconde, on commence à se dire que l'eau est froide, que le type à côté est plus jeune et que ce serait plutôt à lui de sauter, etc. De même, ceux qui veulent accueillir des migrants ne sont pas d'accord pour les recevoir chez eux, et ceux qui souhaitent réduire la population mondiale ne sont pas prêts non plus à s'inscrire eux-mêmes sur la liste des personnes excédentaires. Même en oubliant un instant l'humanité et en se limitant à l'avenir de nos seuls enfants que nous aimons tellement, il ne nous viendrait pas à l'idée de les sacrifier dans l'intérêt des générations futures, en revanche quand c'est notre bien-être qui est dans la balance, nous n'hésitons pas à les cribler de dettes pour permettre, par nos votes, à un système bancaire mafieux de se maintenir en place, tant qu'ils nous donne quelques miettes sous forme de retraites et de biens de consommation. Nous sommes tellement égoïstes que nous passons avant nos propres enfants, au point même que nous n'en faisons plus quand nous pourrions leur assurer une vie décente, tandis que d'autres, toujours par égoïsme, en produisent à la pelle quand ils ne peuvent leur offrir qu'une vie de merde. Je ne porte pas ici de jugement moral. Tant qu'on assume, je n'ai aucun problème avec les gens qui disent "après moi le déluge", avec des gens pour qui notre existence n'est qu'une parenthèse secondaire qui mène vers autre chose, avec ceux qui font passer la misère du Monde avant leurs propres enfants, etc. En effet, pour pouvoir avancer, il est impératif que chacun prenne conscience de ses égoïsmes et les assume, au lieu de les masquer sous un vernis de fausse générosité histoire de pouvoir se regarder dans une glace. Il n'y a pas de mauvais choix tant qu'il est assumé, par contre il y a des choix malhonnêtes ou irréfléchis, ce revient au même. On ne peut pas être à la fois pour l'immigration de masse et contre le capitalisme, ou bien conjointement pour le nationalisme et pour le droit d'ingérence. Les exemples sont multiples et témoignent, au mieux d'un manque de hauteur, au pire de la malhonnêteté la plus crasse. Tout parti ou personne qui ne se positionne pas, quel que soit ledit positionnement, par rapport à l'enjeu réel qui reste la survie d'une possibilité de civilisation humaine, ne mérite pas le temps qu'on passe à l'écouter. Il peut dire qu'il s'en fout et qu'il vous promet seulement une augmentation de votre pouvoir d'achat pendant les cinq prochaines années, ou alors qu'il s'en fout du moment que tout le monde a à bouffer sur la planète, quitte à épuiser toutes ses ressources, au moins vous savez qu'il s'en fout. Mais personne ne peut vous promettre sérieusement à la fois du pouvoir d'achat, la solidarité mondiale et la survie de l'humanité. A vous donc de choisir votre égoïsme, de l'assumer et d'agir en conséquence. Selon ce qui vous importe, les enjeux sont énormes. Jusqu'à il y a peu, ladite survie de l'humanité, n'était pas sérieusement en cause. Et il fallait avoir recours à quelques fantaisies bibliques pour effrayer les gens à chaque changement de millénaire. Du coup, au bout du bout, les destins individuels des nations ou des civilisations n'avaient qu'une importance relative car l'espoir subsistait que des cendres renaitrait quelque chose, si possible meilleure, pour reprendre le flambeau. La responsabilité pesant sur nos épaules était donc moindre. Depuis l'avènement du nucléaire civil, beaucoup plus dangereux que le militaire, et dans une moindre mesure de la pollution issue de la pétrochimie, la destruction de toute possibilité de survie est devenue certaine à moyenne, voire à courte échéance, si l'on continue dans la voie actuelle. Depuis Tchernobyl et Fukushima la question n'étant plus Si ça va arriver, mais QUAND ? On ne peut donc pas prétendre vouloir la survie d'une civilisation sans proposer une solution pour détruire les lobbies de l'énergie. Ladite solution ne passe pas par un Gouvernement Mondial, dirigé par les mêmes lobbies sur le modèle de l'Union Européenne et qui, en outre, n'aura jamais les moyens de contraindre, par la force si nécessaire, les États-Unis ou la Chine à se conformer à ses directives. Sauf à détruire par la pourriture morale le nihilisme et le métissage forcé l'intégralité des pays et des blocs de résistance laissant un boulevard aux puissances d'argent qui choisiront toujours de tenter le diable du feu nucléaire, tirant sur la corde jusqu'au dernier moment, plutôt que de diminuer leur profit ou d'abandonner leur principal levier de pouvoir sur des masses qui ne se rebelleront pas tant qu'elles auront de l'électricité pour conserver leurs crèmes glacées et regarder Cyril Hanouna à la télé. La parenthèse d'un Internet libre étant en train de se refermer à toute vitesse, la solution passe donc par un retour vers le nationalisme car seul un État fort et indépendant peut permettre l'éclosion d'une technologie gratuite de remplacement, à condition de disposer de la dissuasion nucléaire, afin de ne pas être détruit, sous des prétextes humanitaires, avant qu'il ne puisse diffuser ladite technologie dans le monde entier. Je vous renvoie à ma vidéo sur l'énergie et je vous mets en lien une vidéo, en espagnol, (je la doublerai en français quand j'aurais un peu de temps) qui énumère la longue litanie du destin funeste et de l'espérance de vie très courte des inventeurs d'énergies libres. Il faut bien comprendre ce qui est dans la balance. Tuer économiquement, c'est la seule façon, les lobbies de l'énergie, signifierait la fin du pétrodollar, elle-même provoquant la chute du système bancaire international, ramenant les États-Unis, et pas que, au niveau économique d'un pays du Tiers- Monde avec, dans la foulée, la destruction quasi immédiate d’Israël, qui ne tient que par sa main mise sur l'armée américaine, par la corruption, notamment par l'AIPAC chère à Monsieur Poisson, des politiques dont elle assure d'un côté, indirectement ou non, le financement et de l'autre la sanctification ou l'excommunication selon que s’abattra ou non l'accusation infâmante d'antisémitisme. En outre, il faudrait que ledit pays bénéficie d'une autonomie alimentaire et d'une homogénéité culturelle qui sont les deux conditions pour qu'il puisse survivre aux attaques économiques en règle qu'il subirait inévitablement dans cette perspective. Ce rôle était taillé sur mesure pour la France, mais je crains qu'elle n'ait loupé son rendez-vous avec l'histoire, Macron portant le coup de grâce, après des décennies de sabotage politique, face à une Marine Le Pen pitoyable, même si ça a été la seule à aborder, du bout des lèvres, la transition vers l'hydrogène. Du coup, à part la Corée du Nord, la Russie étant trop dépendante du pétrole et la Chine de l'économie de marché, je ne vois, pour l'instant, aucun pays qui réponde à ces critères, ce qui expliquerait peut-être pourquoi sa seule existence semble aussi intolérable à certains. Merci de liker et de partager. Je ne prétends pas détenir la vérité donc si vous avez un point de vue différent ou complémentaire, les commentaires sont là pour ça.

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