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vendredi 5 juillet 2019

Qui a le droit de parler pour nous ? (21 août 2018)

Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/WrXzyNPBOsg



Bonjour,
comme le dit le proverbe, « chat échaudé craint l’eau froide » ; et de même que quelqu’un qui a été en prison et a eu le malheur, sous la douche, de se pencher pour ramasser la savonnette, à force de se faire avoir, tout le monde quels que soient ses idées et son bord politique, à part peut-être quelques macroniens qui imputent encore naïvement leurs douleurs rectales croissantes à une crise impromptue d’hémorroïdes, tout le monde donc devient plus ou moins méfiant, et la question de la légitimité des gens qui parlent est de plus en plus fréquemment posée. Le cas des médias et des politiques est tranché depuis longtemps pour toute personne dotée de plus de deux neurones fonctionnels, mais le questionnement s’étend désormais également à ceux, supposément dans notre camp, qui s’opposent au système ou prétendent le faire. Comme je l’ai déjà dit, à titre personnel, peu me chaut le motif derrière les discours, peu me chaut qu’on ne désigne, volontairement ou non, qu’une partie du problème, qu’on focalise sur tel ou tel bouc émissaire. A partir du moment où ça inculque dans l’esprit des gens que quelque chose cloche et que la cible fait partie de cette nébuleuse qu’on appelle le système ou est utilisée par lui pour arriver à ses fins, c’est toujours ça de pris et autant qu’on n’aura pas à faire, à charge pour nous de rééquilibrer, en concentrant nos efforts sur ce dont on ne parle pas. Je ne dis pas que ce n’est pas un réflexe sain que de se questionner sur qui parle réellement par la bouche des gens, c’est même une très bonne chose mais à condition de faire preuve de bon sens et de cohérence, qu’on ne réfute pas la validité d’un argument par l’exégèse et l’intention supposée de celui qui parle au lieu de la logique et que cela ne devienne pas un moyen de division inutile et contre-productive et un outil supplémentaire pour tenter de discréditer des adversaires sans avoir à débattre ; de la même manière que, dans l’autre camp, sont utilisés sans vergogne « antisémite », « raciste », ou « homophobe » et le joker de « la haine » pour tuer la discussion quand on sent qu’on perd sur le terrain des idées.
Depuis quelque temps, comme c’est souvent le cas vis-à-vis par exemple d’un Zemmour, je vois que d’aucuns attaquent un certain saurien préhistorique dissident non pas sur ce qu’il dit, mais sur d’où il parle ou sur qui il est. En l’occurrence, il apparaîtrait, au vu de son patronyme, qu’il soit d’origine maghrébine, un maghrébosaure en quelque sorte.
Il faut faire un long détour spéléologique pour comprendre, au-delà de l’étiquette de racisme que certains vont s’empresser d’accoler à la chose et de l’aspect contre-productif de la démarche, pourquoi d’autres y voient un problème. Tout le monde a son casque ? OK, on démarre ! Même si l’islam nous incite à le faire, il ne faut pas se voiler la face, dans l’esprit de beaucoup de Français, quand on pense musulman on pense Maghrébin et réciproquement. À leur décharge il faut reconnaître que le mélange des deux peut produire un cocktail particulièrement sonore et voyant plutôt difficile à avaler, alors que les Maghrébins sans l’Islam seraient certainement beaucoup plus gouleyants et poseraient, en France, en tout cas, beaucoup moins de problèmes. Il faut bien comprendre que les Berbères ne sont pas des Arabes, lesquels les ont réduits en esclavage pendant des siècles et n’ont pas toujours pour eux le plus grand des respects. C’est d’ailleurs souvent plutôt parmi eux, preuve d’en quelle estime ils les tiennent, qu’ils recrutent les pigeons dispensables qu’on sacrifie à la cause dans des attentats. Ils ont été convertis sur le tard à une religion de nomades qui n’est pas, à mon sens, sociologiquement faite pour eux, ce qui tend logiquement à en pousser certains à la surenchère bruyante pour montrer qu’ils sont meilleurs musulmans que les autres. Toujours est-il que ceux-là ne contribuent pas à donner de l’Islam une image particulièrement sympathique, sachant que ceux qui font les andouilles ou leur équivalent halal au fond de la classe se font toujours plus remarquer que les élèves appliqués du premier rang et que, pour les gens, les soi-disant bons musulmans avec lesquels on nous rebat les oreilles et qui, quand même, ont à minima la négligence coupable de se garder de toute critique à l’égard des autres, sont complètement invisibles. Encore une fois, en dehors du fait que j’estime qu’elle n’est pas compatible avec notre culture, je n’ai rien par principe contre l’Islam en tant que religion, et pendant qu’on se focalise dessus on est envahis par des gens en provenance d’Afrique noire qui sont loin d’être tous musulmans, je lui reproche juste, comme au siono-judaïsme, de dépasser la sphère spirituelle, d’avoir des visées politiques hégémoniques et de nous imposer des pratiques plus culturelles que cultuelles, contrairement à ce qu’on essaie de nous faire croire, qui sont placées au-dessus de nos lois et coutumes propres. Dans ces conditions, c’est comme mélanger de l’huile, de l’eau et du sable dans une bouteille, de même que les juifs, en dépit de siècles de cohabitation continuent à flotter à la surface comme une entité distincte, l’Islam ne se mélangera jamais non plus et se décantera toujours au fond. Le mélange n’a d’ailleurs jamais été le plan. Ce qu’on nous vend depuis le départ, et le terme est parfaitement explicite, c’est le multiculturalisme ; ce n’est pas un mélange ou une intégration heureuse, mais bien, par définition, plusieurs cultures qui vivent, non ensemble, mais côte à côte, chacune s’accaparant des quartiers ou des bouts de territoire. C’est ça la définition du multiculturalisme et beaucoup de gens ne l’ont pas comprise. C’est-à-dire que peu à peu, la culture dominante qui n’existe qu’à un endroit sur la planète, pour des raisons dont la logique et les justifications m’échappent, est supposée laisser d’autres cultures qui elles existent ailleurs et ne sont pas menacées, s’installer chez elle à ses frais et l’empêcher de vivre sa vie normalement sur tout ou partie de son territoire, lequel se réduit comme une peau de chagrin, en attendant, quand les proportions le permettront, les affrontements sanglants, inévitables dans toute société multiculturelle, comme l’a démontré la Yougoslavie en son temps. Il faut juste être conscients que si on n’est pas capables de faire montre nous aussi, comme tous les autres, d’une forme de communautarisme qui n’a de sens qu’autours de liens ethniques et culturels, on va se faire bouffer tout crus sachant que, pour ceux qui n’auraient pas mesuré les enjeux, le but reste avant tout qu’on ne fasse pas bloc quand on va procéder au pillage probable de nos comptes bancaires. Il faut mettre un terme aux mensonges de la gauche qui nous a inculqué l’idée qu’une lutte des classes était possible, que nous étions tous frères et que les travailleurs du monde entier avaient vocation à s’unir. C’est très joli sur le papier mais c’est basé sur l’idéologie délétère de l’humanisme et la croyance absurde que nous sommes tous égaux, que nos valeurs sont universelles et que nous voulons la même chose. Ce n’est pas vrai car, pour ce qui est des musulmans par exemple, leur finalité n’est pas l’aboutissement d’une civilisation humaine. Leur finalité c’est l’Islam et la vie après la mort. Il n’y a pas de socle social commun autre que théorique tant avec l’Islam, qu’avec tous ceux qui viennent non seulement d’un autre pays, mais d’un autre continent, autant dire de la planète Mars. La main tendue ne peut pas marcher et, même si l’on peut toujours trouver quelques exceptions sur lesquelles les médias s’empresseront de braquer leurs caméras pour nous vendre leur réalité alternative, ils ne seront jamais des « camarades de lutte » pour reprendre une expression mélenchonienne. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils ont été importés en masse ; pour nous diviser et nous empêcher de nous révolter en substituant des conflits horizontaux au conflit vertical que craint nos élites. En outre, les musulmans ont d’autant moins vocation à nous rejoindre dans la lutte active contre le système qu’ils attendent patiemment que ce dernier ait terminé son œuvre de destruction dans l’espoir de remplacer notre civilisation par leur système religieux. Pareil pour le sionisme qui, si l’on en croit Attali, rêve d’un gouvernement mondial dont la capitale serait Jérusalem, objectif qui sera difficilement atteignable sans détruire au préalable nos pays et notre civilisation. Sionisme qui, s’il envahi aujourd’hui les ondes pour faire haro sur le musulman et enfourcher le train du patriotisme, a longtemps poussé en France le « touche pas à mon pote » et l’islamisation tout en empêchant l’intégration en endoctrinant par l’antiracisme les jeunes des cités à haïr les sales colonialistes que nous sommes afin que, par réaction, on prenne les musulmans en grippe, palestiniens inclus, et que, comme l’a fait le servile Sarkozy coaché par BHL, on fasse le sale boulot pour eux au moyen orient avec les conséquences qu’on constate aujourd’hui, tout ça pour essayer de vendre l’idée que leur situation est similaire à la nôtre et que du coup, finir de trucider les palestiniens qui restent c’est de la légitime défense. Car il faut bien comprendre que si la pantomime politique rythmée par les élections avec laquelle on nous amuse semble avoir la vue courte, la vraie politique, celle qui se joue derrière, s’appuie sur le temps long et a des stratégies qui s’étalent sur des décennies. On peut donc comprendre la méfiance légitime des uns et des autres quand celui qui parle fait partie ou est issu d’une autre communauté, quelle qu’elle soit, surtout quand il prétend parler en notre nom et que son discours vise à ce que nous nous tapions dessus avec d’autres pendant qu’il compte les points. Encore une fois et même s’il vaut mieux être conscient de la manipulation, cette appartenance communautaire qui ne doit pas être cachée, n’a d’impact que sur l’intention présumée derrière le discours et n’empêche pas qu’on doit quand-même écouter ledit discours, que la liberté d’expression s’applique là comme ailleurs, et qu’on doit-être capable, quand c’est le cas, de reconnaître la validité de certains arguments. Ça n’arrivera hélas jamais, mais même un antifa hystérique, chose qui frise le pléonasme, devrait être en mesure de reconnaître, la mort dans l’âme si nécessaire, qu’on peut certes reprocher à Hitler des millions de choses, au moins 6 selon certains, mais que s’il a dit à midi qu’il était midi, ou regardé par la fenêtre et dit « tiens, il pleut ! », il a eu raison. Le problème étant que dès qu’on admet que quelqu’un peut avoir raison même sur l’heure qu’il est, on peut se demander sur quoi d’autre il peut avoir raison, d’où la nécessité de disqualifier par l’étiquette ses adversaires idéologiques et de les isoler par un cordon sanitaire.
En outre, si, plutôt que de prétendre sonder les cœurs et les reins, on veut se faire une opinion sur les motivations de quelqu’un issu d’une autre communauté, opinion qui soit à la fois objective et sérieuse, basée sur la raison et la logique, il faut bien faire la distinction, tout en tenant compte des deux à la fois, entre la dimension d’individu d’une personne et sa dimension en tant que composante d’une entité ethnique et culturelle qui la dépasse. Comme je l’ai dit souvent ce n’est pas parce qu’une petite souris blanche est mignonne individuellement dans sa cage que si on en échappe plusieurs, quelques centaines de mignonnes petites souris blanches en liberté dans la maison ça ne s’appellera pas une infestation. La valeur propre de chaque individu, et c’est quelque chose de parfaitement ancré dans la culture Française, doit être reconnue. Mais quelqu’un, aussi valable soit-il, ne peut garantir sa descendance, et même une hypothétique génération d’immigrés parfaitement intégrés lesquels donneront même des noms français à leurs enfants, s’ils continuent à se marier entre eux ne pourront pas empêcher que la deuxième ou troisième génération replonge dans ses atavismes, ce qui est généralement le cas, provoquant, même en fermant les frontières, par la seule natalité, une immigration intérieure qui n’aura de français que le nom ; ce qui fait qu’au bout du compte, les qualités individuelles, aussi grandes soient-elles, ne suffisent pas comme garantie pour accepter quelqu’un si cette personne n’a pas conscience du problème. Quelqu’un de sincère qui a compris que son intérêt était que notre civilisation survive pour que lui et ses enfants aient des opportunités que sa civilisation, son pays et sa culture d’origine ne lui offriront jamais, va donc non seulement défendre notre culture, mais va lutter contre l’importation de la sienne et la critiquer ouvertement. Même si le cœur a ses raisons que la raison ignore, il ne va pas, autant que faire se peut, se marier dans sa communauté, de même qu’il ne pratiquera plus sa religion d’origine et évitera de donner à ses enfants des prénoms caractéristiques.
Si déjà, une partie de ces conditions est réunie, il est aussi légitime que quiconque à parler au nom de la communauté qu’il a choisie, à savoir la nôtre. Je pense que le Raptor, comme Majid Oukacha et d’autres, cochent probablement une bonne partie, sinon toutes ces cases. D’autres comme Zemmour ou Salim Laïbi, certainement beaucoup moins, ce qui n’enlève rien, par ailleurs, au caractère parfois pertinent de leur discours.
Donc, je récapitule, et ce n’est qu’une suggestion, les questions à se poser, non pas pour interdire à quelqu’un de parler, ou invalider son discours, mais déterminer, objectivement, quand il le revendique, s’il est légitime à parler au nom de certains d’entre nous : Est-ce qu’il nous défend ? Est-ce qu’il critique sa communauté d’origine et lutte contre son implantation en France ? Est-ce qu’il est marié dans sa communauté d’origine ? Est-ce qu’il a gardé sa religion ? Est-ce que ses enfants ont des prénoms qui ne sont pas ceux de sa communauté d’origine ?
A partir du moment où la légitimité, toujours relative car il est bien évident que sauf à avoir été élu par une majorité réelle dans un scrutin vraiment démocratique personne n’a vocation à parler pour les autres, à partir du moment donc où la légitimité est validée, on peut alors se poser, comme pour tous les autres, la question de l’indépendance ; à savoir qui paye et qui finance ? Mais ça c’est une autre histoire.
Cette chaîne n’est pas monétisée et je ne vends rien. Je n’ai pas la prétention de détenir la vérité, juste de développer, tant qu’on me laisse faire et pour ce qu’il vaut, un raisonnement logique, honnête et argumenté. Même si ça place la chaîne sur un siège éjectable, je pars du principe que la liberté d’expression est déjà suffisamment atteinte pour qu’on ne rajoute pas en plus une autocensure inutile et je m’adresse à des gens qui, en dépit de la titanesque opération d’appauvrissement du langage et de la pensée que nous subissons, sont capables de faire l’effort d’entendre, sans préjugés, un discours complexe et nuancé. A partir de là, que vous soyez d’accord ou non avec ce que je dis, n’hésitez pas à apporter votre contribution dans les commentaires. Merci encore pour vos likes, votre soutien et vos partages sans lesquels cette chaîne resterait confidentielle, et à bientôt… j’espère.

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