Bonjour, il existe sur la planète une minorité de gens très malheureux dont la seule occupation est de tenter de contrôler tous les aspects de la vie des autres, pour les rendre aussi misérables qu'eux. Parmi ceux qui vivent dans cette misère morale, souvent provoquée par un sentiment à tendance paranoïaque d'injustice ou de persécution, on retrouve pêle-mêle une certaine extrême-gauche persécutée par le grand capital, mais qui est pour l'immigration et l'ouverture des frontières, une élite juive qui a beaucoup souffert, même si née des années après la fermeture des camps, des LGBT persécutés par la nature, laquelle s'obstine à ne pas vouloir fonctionner comme eux, des minorités religieuses outrées par le fait que leurs us et coutumes ne soient pas adoptés par la majorité, et la foule de ces gens qui, faute d'avoir quelque chose à apporter à la société, se raccroche à une pseudo supériorité morale autoproclamée pour se donner l'illusion d'être enfin supérieure aux autres, comme certains végans et adeptes de l'antispécisme. L'alibi de départ est toujours habillé d'une bonne intention et peut même être, dans de rares cas, logiquement valide, mais le plus souvent, il n'est qu'une conséquence dont ils méconnaissent ou soutiennent les causes et surtout, et c'est à ça qu'on les reconnaît, ces personnes tombent très vite dans l'intégrisme le plus total. C'est normal car leurs prémisse "on va changer la nature humaine" est sociologiquement fausse et ne peut être rendue valide que par la mise en place d'un modèle dictatorial. Par exemple, quand ils clament que si tout le monde, ou si un certain pourcentage de gens, faisait telle chose, tel problème serait résolu, ils savent très bien qu'il y a des raisons, rarement raisonnables, aux comportements individuels et qu'il n'arrive jamais qu'un comportement de masse sont modifié autrement que par la violence, la coercition ou la manipulation, peu importe que les choses demandées soient positives ou négatives, que ce soit l'alcool au volant, la vitesse, le tabac, l'acceptation de l'immigration de masse, la peur d'être traité de raciste ou d'antisémite qui passe avant l'instinct de conservation ou l'avenir de ses enfants, la normalisation de la théorie du genre, la hiérarchie des minorités sur la majorité etc. Tout cela n'est pas imposé par la raison et la discussion, mais par la coercition policière et judiciaire, la manipulation des images et le terrorisme intellectuel. Dans tous les cas, même si, et surtout QUAND, il y a derrière de réels problèmes, on ne s'attaque jamais aux causes véritables, mais aux gens que le système a tout à gagner à culpabiliser et rendre misérables et résignés, système pour lequel travaillent, parfois sans s'en rendre compte, tous ces nombrilistes émotifs et revanchards dans leur volonté hystérique de déconstruire notre société en n'en conservant que l'argent et l'esclavage du salariat, lesquels ne sont est jamais remis en cause, notre frilosité naturelle nous poussant à persister dans l'idée absurde du changement dans la continuité. Le véganisme s'inscrit dans cette veine et l'idée de départ peut sembler généreuse car, effectivement, si tout le monde arrêtait de manger de la viande on pourrait, entre une foule d'autres choses, résoudre à la fois la faim dans le monde, la pollution de l'eau et, pour ceux qui croient, tarir la source principale des gaz à effet de serre. S'il s'agissait seulement d'un anglicisme snob équivalent au végétalisme, pratique consistant à ne consommer aucun produit d'origine animale, à ne pas confondre avec le végétarisme qui autorise les œufs, le lait etc. je n'y verrai rien à redire (tant qu'on ne cherche pas l'imposer aux autres) et ce d'autant plus que je suis moi-même végétarien depuis bientôt 40 ans, sans emmerder personne avec ça. Malheureusement on n'est plus ici dans la pratique alimentaire, mais dans l'idéologie totalitaire, laquelle puise sa source dans un des principaux cancers qui rongent nos sociétés occidentales, à savoir la soi-disant "supériorité morale", seule chose qui permet de se distinguer si l'on chausse un instant les lunettes de ceux qui sont tombés dans le piège de l'égalitarisme ambiant, lequel attribue forcément, puisque nous sommes tous égaux, la responsabilité de tout échec à la société, forcément trop machin ou pas assez chose, faisant d'eux, par définition, des victimes. Désolé pour eux, mais nous ne sommes pas égaux. J'ai rencontré des gens plus forts que moi, plus intelligents, plus courageux. J'ai connu des gens naturellement sympathiques, des gens doués pour le bonheur, des gens doués pour les affaires, des gens que les autres écoutent naturellement, des gens qui ont de l'or dans les mains, des musiciens à l'oreille absolue, des gens courageux, des gens sur qui on peut compter, des personnes de parole, des personnes opiniâtres, dures à la tâche, des gens qui pensent autrement, des gens rationnels et solides... La liste est longue. Toutes ces qualités sont universelles, transposables dans tous les coins de la planète en restant toujours objectivement valables. En revanche, la supériorité morale est un oxymore lequel permet à des gens qui n'ont aucune qualité leur permettant de se distinguer de la masse, d'imposer leurs propres règles basées, non pas sur des critères universels, mais sur des critères moraux qu'ils établissent eux-mêmes, le but étant de se sentir mieux dans leur peau avec cette médaille en chocolat auto-attribuée et validée par la masse de ceux qui ne perçoivent pas, souvent à tort, ce qu'il pourraient apporter à la société et demandent à être reconnus, non pas pour leurs qualités, mais pour leurs différences comportementales. C'est le même phénomène de pseudo- supériorité morale qui pousse les charlies à faire du "padamalgam" et les bobos à manifester pour l'accueil infini de migrants, sans toutefois revendiquer de les accueillir chez eux, laissant la charge financière de leur bonne conscience à la collectivité. Tous ces gens qui, à une époque où la société avait encore les anticorps imposés par la réalité, étaient marginalisés, se comportent aujourd'hui comme autant de virus dans un corps immunodéficient et continueront leurs actions délétères jusqu'au décès de leur hôte, imposant leurs vues purement idéologiques, lesquelles vont nous crasher, un jour ou l'autre, contre le mur de la réalité. Ils ont déjà supprimé le mot "race" de la constitution sans que cela change la réalité des choses et si demain on supprime le mot "pesanteur" du dictionnaire, cela n'empêchera pas qu'un jour ou l'autre, celui qui prendra la fenêtre au lieu de la porte pour quitter son appartement au quinzième étage ressemblera, au bout du compte, à une crêpe... sans gluten. Comme je l'ai déjà dit, on peut soulever un certain nombre de points objectifs concernant notre alimentation. Et l'on peut critiquer l'industrialisation des animaux, laquelle rejoint celle de la bouffe en général avec tous les excès que l'on connaît. On peut critiquer la pollution, les problèmes de santé provoqués par une consommation excessive de viande, qui plus est de mauvaise qualité, et surtout de lait non-cru, poison homogénéisé dont, hélas, la majorité des gens méconnait l’effarante toxicité. En revanche, si l'on fait cela pour des critères moraux, que l'on cherche à imposer aux autres, on s'enlise dans des débats sans fin du fait, justement, du caractère subjectif de ladite morale. Du coup, si l'on met en avant la souffrance animale, au demeurant souvent inutile, surtout quand elle est imposée pour des raisons purement économiques, on doit aussi admettre que, dans leur état naturel, lesdits animaux passent leur temps à se bouffer entre eux, vivants et sans anesthésie et que, même si nous sommes artificiellement, tant que notre société tient, en haut de la chaîne alimentaire, ceux qui le peuvent n'ont aucun état d'âme à nous croquer quand l'occasion leur en est donnée. En outre, les mêmes qui prônent généralement l'hédonisme pour la sexualité sont malvenus de contester le même hédonisme quand il est alimentaire et gastronomique, d'autant plus que ceux qui traitent la viande comme un aliment noble sont parmi les plus réfractaires aux pratiques industrielles et d'élevage actuelles qui ne permettent pas d'obtenir des produits de bonne qualité. Quant au positionnement moral, tout à fait justifiable, concernant tous les petits poussins mâles qui, faute de pouvoir avoir le bec coupé, les ailes et les pattes cassées et passer leur vie dans une cage à pondre des œufs, sont broyés vivants et transformés en pâte, il faut s'attendre à se voir rétorquer que ledit positionnement moral disparait bizarrement d'un coup, au nom du droit à l'avortement, quand des fœtus de trois mois, ou plus, sont broyés de la même façon pour permettre leur extraction. C'est le genre de débats avec lequel les médias nous piègent ; des débats sans fin sur lesquels tout le monde a une opinion, plus viscérale qu'intellectuelle, sans avoir à trop réfléchir et aller au fond des choses, un peu comme discuter du sexe des anges sans discuter avant de Dieu et du paradis. Du coup les végans braquent et antagonisent au lieu de convaincre ceux qui pourraient l'être de faire, pour leur santé, ne serait-ce qu'un repas sans viande de temps en temps et d'en profiter pour partir en exploration gastronomique et découvrir des saveurs nouvelles. De plus, le végétalisme, prôné de façon autoritaire par lesdits végans, s'il est tout à fait possible, demande un gros investissement et l'acquisition de connaissances solides en nutrition. Il ne s'agit pas simplement de virer la viande et de se nourrir de salades. Et cela reste un vrai casse-tête, notamment pour les hommes, qui veulent à la fois éviter l'effet estrogène du soja et combiner les acides-aminés des différents nutriments pour obtenir des protéines équilibrées en quantité suffisante pour accroître ou conserver leur masse musculaire sans prendre trop de gras ce qui, outre le fait d'être chronophage et conditionné à la capacité, que tout le monde n'a pas, de digérer certains aliments, peut aussi s'avérer un gouffre financier, le végétarisme restant, lui, notamment grâce aux œufs, un peu plus facile à gérer. En fait, la réflexion qu'on peut avoir sur la nourriture est d'ordre plus général car au bout du bout, un produit végan bio, plein de sucres et de graisses végétales est certes moins pire qu'un produit industriel plein de sucre raffiné et de graisses hydrogénées, mais c'est quand même de la merde, même si c'est de la merde bio, car le problème de fond reste que nous n'avons aucune réflexion, et la société fait tout pour nous empêcher, sur ce que nous introduisons dans notre bouche. Un steak, quand il n'est pas bourré d'hormones et d'antibiotiques et désinfecté à l'eau de javel, étant loin d'être la pire des choses si on le compare à ces drogues sucrées-salées et grasses qui n'ont plus de nourriture que le nom et qui sont devenues un moyen, souvent bon marché, d'avoir un petit fix de quelques secondes, maintes fois répété dans la journée, pour tenter de mieux supporter le stress permanent auquel nous sommes exposés avec, pour conséquence, l'explosion du nombre d'obèses qui, et c'est logique dans notre société où tout est inversé, sont en fait des morts de faim, jamais satisfaits d'une nourriture qui ne leur apporte plus nutriments que leur corps réclame. Merci de liker et de partager et si vous avez des éléments ou une expérience à partager de nature à enrichir le débat, les commentaires sont là pour ça.
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