Bonjour!
Événements récents obligent, j’ai à peu près autant envie de rire que de faite subir les derniers outrages à Nicole Belloubet ou de me retrouver coincé 3 mois, sans boules Quiès, sur une ile déserte avec Marlène Schiappa. Du coup, même si ça me titille de commenter la performance artistique d’un Macron, objectivement oscarisable, refoulant un sanglot devant la cathédrale en feu alors que ce n’était pas le moment d’économiser de l’eau, et que ça me démange de souligner à quel point le regard, encore plus constipé que d’habitude, d’une Anne hidalgo, reléguée à l’arrière-plan, et ne sachant trop quoi faire, l’option sois belle et tais-toi ne lui étant plus disponible, évoquait celui de la chèvre d’Esméralda face à un groupe de jihadistes lui rappelant un traumatisme de jeunesse, je vais m’abstenir, ne serait-ce par respect pour Victor Hugo dont, en même temps qu’une partie de la France, une partie de l’œuvre a symboliquement cramé avec Notre Dame de Paris, et qui ne mérite pas d’être associé à ces clowns. Compte tenu de l’incapacité de l’ersatz de chèvre précédemment évoqué à résoudre le problème des rongeurs dans la capitale autrement qu’involontairement en finançant une sucette géante à 650 000 euros suffisamment hideuse pour les faire fuir, sauf à envisager un accouplement de rats qui aurait mal tourné, en raison d’une sècheresse vaginale, au point que la friction aurait provoqué un départ de feu, je vois mal comment on peut se contenter d’évoquer la faute à pas de chance pour expliquer cet incendie. On s’imagine bien que des bureaucrates du même acabit que ceux capables de réglementer la courbure des bananes et la taille des poissons en fonction du carré de l’hypoténuse multiplié par pi et divisé par l’âge de Brigitte Macron ont dû frôler l’orgasme quand il s’est agit de définir les normes de sécurité en matière de rénovation de bâtiments historiques et n’auraient pas laissé passer une occasion, comme cela se fait ailleurs, d’imposer une surveillance constante in situ et vidéo de tout point chaud et ce pendant au minimum les 3 heures suivant l’intervention, d’imposer de placer des extincteurs tous les 2573, 50 millimètres et d’éviter si possible de recruter des auto-entrepreneurs sur le bon coin histoire de faire des économies. Pourtant, j’ai cherché et si on trouve pas mal de choses sur les qualifications du maître d’œuvre je n’ai rien trouvé en ce qui concerne les normes de sécurité spécifiques, ce qui n’empêche pas que selon l’architecte en chef des monuments historiques, la sécurité anti incendie était absolument drastique dans le bâtiment. Il faut bien comprendre par ailleurs que les normes en matière de sécurité sont un peu l’équivalent d’une pancarte « interdit aux mouches » comme alternative à l’installation d’une moustiquaire onéreuse, et qu’elles sont juste un parapluie derrière lequel s’abrite l’État ou le responsable initial pour sous-traiter à un tiers, de plus en plus étranglé économiquement au fur et à mesure qu’on descend dans la chaîne, la responsabilité de n’avoir pas suivi lesdites normes, l’état notamment, en toute matière, y compris le nucléaire, se bornant de plus en plus à vérifier épisodiquement les auto-contrôles des intervenants classés dans des jolis classeurs bien rangés plutôt que de procéder lui-même à des contrôles couteux systématiques en bas de la chaîne. La solvabilité d’un rat atteint de priapisme étant limitée et celle de l’ouvrier d’importation payé avec une fronde qui aurait fumé une cigarette à côté d’une bouteille de white-spirit encore plus, peu importe que ce soit la collectivité qui doive régler la facture du moment que ne sont pas inquiétés ceux qui ont poussé au crime en augmentant leur marge ou en faisant de fausses économies de bouts de chandelles pour compenser les cadeaux faits aux puissants qui nous rackettent et qui font que, sauf pour les choses importantes, comme subventionner les migrants, les poches de l’État sont vides pour les broutilles secondaires. C’est d’ailleurs très sympa à la famille Arnaud, à Bettencourt et consorts de rendre une partie du pognon pour financer la reconstruction, ils n’étaient pas obligés surtout que le financement de la prochaine campagne de Macron promet de leur couter plus cher que la première, mais un bienfait étant toujours récompensé, ils vont pouvoir se consoler avec les déductions fiscales à la charge de la collectivité que leur permettront ces dons. Cette croyance Macronienne que l’argent peut tout régler et qu’on va pouvoir réparer et reconstruire c’est un peu comme tendre à un eunuque un godemichet en latex et un peu de colle néoprène. Ce ne sera plus jamais pareil. En supposant qu’il s’agisse vraiment d’un accident, ce qui, compte tenu de la taille des poutres, fait passer pour des cons tous ceux qui, comme moi, n’arrivent même pas à faire cramer des petites buches dans une cheminée sans papier journal et sans petit bois, et même si, ce dont je doute, on était encore capable de construire du gothique dans les règles de l’art sachant que la chaleur a tendance à transformer la pierre en chaux et que même si elle semble visuellement intacte la structure pourrait être sérieusement, voire irrémédiablement endommagée, la négligence criminelle de l’État reste inexcusable. Si toutefois il s’agit d’une négligence, car bizarrement, certains complotistes relèvent que la chose fait suite à une série de dégradations et d’incendies dans des lieux de culte catholiques, comme Saint-Sulpice ou Saint-Denis. Il ne manque plus donc qu’une revendication rédigée de droite à gauche scotchée avec un chewing-gum sur la porte à côté d’un passeport ignifugé pour passer en mode guerre civile, chose qui occulterait, bien opportunément, le problème insoluble, au canon à eau en tout cas, des Gilets Jaunes, mais que, pour aussi tentant que ce soit, le gouvernement et ceux qui sont derrière, même s’il n’ont rien contre exacerber un peu les tensions, ne veulent pas encore, du moins tant que le rapport de force penche en faveur des autochtones lesquels pourraient peut-être encore gagner avec pour conséquence probable certaines têtes connues sur des piques pour avoir imposé le non-sens de ce « vivre ensemble » qui n’est, au mieux, qu’un « vivre côte à côte », conséquence de l’affirmation présomptueuse que nos soi-disant « valeurs » sont pertinentes, et de l’illusion qu’elles sont universelles. Ce qui a fait dire à un élu francilien, sur une chaîne américaine, avant qu’on ne lui coupe la parole en mode panique : « le politiquement correct dira que c’était un accident ».
Cela n’empêche pas certains éclairés du bulbe qui ont beaucoup souffert de l’interdiction des ampoules à filament, oubliant qu’ils sont encore minoritaires dans un pays dont les larmes, à l’exception de celles de crocodiles politiciens, sont autant des larmes de colère et de frustration que des larmes de tristesse, de se réjouir intelligemment de la chose sur les réseaux sociaux en y voyant la main d’Allah, lequel n’ayant que ça à foutre se serait visiblement abonné au fil du jeune ado boutonneux (dont personne ne sait s’il est seulement catholique) qui a ironisé sur la Kaaba, décidant dans sa grande sagesse, pour le punir, de faire cramer une cathédrale, confirmant que vraiment les voies de Dieu sont impénétrables. Il n’en demeure pas moins, et je précise que je ne suis pas croyant moi-même, que cela devrait faire réaliser aux naïfs qui croient que les guerres de religion ont cessé, que les religions monothéistes du livre continuent à des niveaux qui passent largement au-dessus de nos têtes de consommateurs matérialistes, à détruire la religion catholique qui, elle, peut être vue comme polythéiste, n’en déplaise à Greg Tabibian que je salue au passage, une religion héritière de la tradition païenne avec non seulement la trinité du père, du fils et de l’esprit saint, mais aussi la vierge-marie, les saints et autres babioles qui font que notre civilisation puise ses racines dans une terre occidentale et qu’elle se tire une balle dans le pied en tombant dans le panneau du concept de judéo-chrétien qu’on nous martèle depuis quelques décennies et avec son œcuménisme à sens unique dont on peine à voir la différence avec la laïcité républicaine… Fin de la digression. Comme personne n’a le monopole de la connerie, ce qui est inquiétant pour ceux qui considèrent que dieu nous a créé à son image, il y a aussi la piste des court-circuités idéologiques à l’extrême gauche et dans les milieux anticléricaux, les mêmes qui s’insurgent devant les crèches mais pas devant les chandeliers à 9 branches qui fleurissent pour Hanoukka, qui ne se privent pas de tweeter, faute de pouvoir dire que c’était une bonne idée de faire une petite flambée juste au début de la semaine sainte, pour faire remarquer qu’il ne s’agissait là que d’un tas de pierre, ce qui est tout à fait logique de la part d’un tas de cellules.
La liste est longue des idiots utiles à qui faire porter le chapeau en cas de besoin. Si l’on cherche à qui profiterait vraiment le crime, on ne peut s’empêcher de remarquer que la chose tombe juste avant que le Président ne donne les conclusions de son grand débat fumeux, exercice périlleux revenant en gros à demander à manuel Vals, un jour où il est énervé, de poser une fiole de nitroglycérine sur la poitrine de Sibeth Ndiaye pendant qu’elle fait son footing, un exercice de haute voltige reporté, avec un enthousiasme à peine caché, aux calendes jupitériennes. Il faut bien comprendre qu’en termes de sidération populaire on est devant l’équivalent d’un mini 11 septembre providentiel et que pendant que la main médiatique du magicien nous distrait plus personne ne regarde ce qui se passe autour, comme les révélations de Wikileaks en rétorsion à l’arrestation d’Assange, l’homme qui, plus fort que Steve Austin l’astronaute bionique qui, dans la série télé connue, n’en valait que 3, vaut apparemment 11 milliards, puisque c’est le prix qu’a touché le président équatorien pour sa trahison. C’est le moment idéal pour faire des coups tordus, comme Castaner qui, les flammes à peine éteintes envoie, le matin dès l’aube pour rester dans le Victor Hugo, une pelleteuse républicaine détruire l’Arc de Triomphe des gilets jaunes, sur le rond-point du Campanile à Villeneuve-sur-Lot immortalisé dans le film de François Ruffin, une œuvre d’art gratuite contrairement aux horreurs hors de prix qui polluent d’ordinaire le paysage routier et qui ne présentait aucun risque pour la sécurité ou la visibilité.
L’écran de fumée de notre Dame est décidément bien pratique d’autant qu’un pourcentage restant à déterminer de charlies considérant que le pantin élyséen a été digne devant l’épreuve, ira certainement, quoi qu’il fasse, se rajouter aux 22% qui le soutiennent, tandis qu’il a beau jeu de suspendre la campagne mal barrée d’une république en marche vers le néant se faisant malmener sur les foires et marchés, obligeant ainsi les autres partis à faire de même sauf à vouloir passer pour des insensibles et des irrespectueux. De là à dire que c’est Macron qui a mis lui-même le feu avec ou sans copulation, ou même qu’il serait impliqué, il n’y a qu’un pas que je ne franchirai pas ne serait-ce que du fait qu’il existe un état profond parfaitement capable de prendre ce genre d’initiative sans qu’il en soit informé, mais le timing est quand même troublant. De toutes façons la chose ayant eu lieu après le départ des ouvriers, ce qui là-aussi soulève certaines interrogations, sachant qu’une première alerte qui n’a pas permis de découvrir d’incendie a vidé le bâtiment de tout témoin pendant 25 minutes avant qu’on ne constate le départ de feu effectif, sauf à prouver que personne n’a pu accéder aux combles et simuler un accident, la charpente étant apriori traitée anti-feu, si les flammes n’ont pas déjà effacé toute trace, quoi qu’on puisse nous dire sera à prendre avec des pincettes surtout venant de gens qui sont pris quotidiennement en flagrant délit de mensonge et dont le respect pour notre patrimoine peut s’évaluer par rapport à la vitesse à laquelle ils vendent nos bijoux de famille. Dans ces circonstances, n’en déplaise à ceux qui vont m’opposer le principe du rasoir d'Ockham qu’on pourrait améliorer sur le modèle des Gilettes à 2 lames, affirmer qu’il s’agit d’un accident est aussi peu fondé qu’affirmer le contraire, mais bizarrement dire la vérité, à savoir qu’on n’en sait rien, devient éminemment complotiste.
J’ai beau, encore une fois, ne pas être croyant, je ne vous cache pas que ce spectacle qui n’est rien d’autre que la manifestation physique et palpable de l’effondrement de la France m’a pris aux tripes. Un effondrement avant tout culturel nous rendant incapables, faute d’y accorder du prix et peut-être même d’en avoir encore les capacités intellectuelles, de préserver cette continuité sans laquelle la France n’existe plus. C’est cette sensation d’appartenance et ce désir de continuer quelque chose, ce petit pincement au cœur que beaucoup ont ressenti qui peut cimenter les gens autour de la nation, indépendamment de leur couleur de peau ou de leur classe sociale. Les gilets jaunes fascinés par un Juan Branco qui essaie de recycler de manière plus sexy un « prolétaire de tous les pays unissez-vous » qui n’a jamais marché en faisant fi des questions nationales et d’immigration, s’ils ont ressenti ce petit pincement au cœur, doivent réaliser désormais ce qui manque à ce discours parfois pertinent mais désespérément gauchiste. Cela fait plus de mille ans que la France a pris conscience d’elle-même et évolue dans la continuité, une continuité qui s’effondre de façon moins visible mais aussi sûrement qu’une flèche de cathédrale, avec chaque bateau de migrants qui accoste, avec chaque nouvelle mosquée qui pousse comme autant de champignons, avec chaque série ou musique américaine qui nous vend un modèle de société qui n’est pas le nôtre, à chaque fois que la France perd sa voix en tant que puissance pour se faire le supplétif des États-Unis ou d’Israël ce qui revient peu ou prou au même, à chaque fois que des générations d’enfants sortent du système scolaire sans maîtriser suffisamment leur langue et sa syntaxe pour exprimer et comprendre des idées complexes, à chaque fois qu’on crache sur la famille, à chaque fois qu’on élit un homuncule toujours plus insignifiant que le précédent pour nous représenter, à chaque fois qu’on renonce à faire du camembert au lait cru pour obéir aux normes européennes…
Pour la première fois depuis longtemps cet effondrement, cette rupture, on les voit, on les palpe, ils nous sautent à la gueule, qu’on soit de gauche, de droite, riche ou pauvre, d’où la précipitation, quitte à aller plus vite que la musique, dans l’opération de rafistolage de ce rappel gênant. Même Stéphane Bern ne mesurant certainement pas la portée de ses mots a déclaré « L'image de la flèche qui tombe m'est insupportable. C'est symptomatique de ce qu'on est en train de vivre : dans la société tout part en fumée ». Pendant ce temps l’ex banquier à 200 000 € par mois envisage de nous annoncer avec un air qui aura certainement la gravité de la circonstance, la suppression de l’ENA comme si on n’avait pas déjà suffisamment d’énarques casés un peu partout, à commencer par lui-même, pour aller jusqu’au bout de la destruction du pays et qu’arrêter d’en fabriquer allait régler quelque problème que ce soit. Les petites retraites devraient être indexées sur l’inflation dont il suffira simplement de trafiquer encore un peu plus les chiffres pour ne rien augmenter sachant que de toutes façons comme la chose n’aura pas lieu avant 2020, même s’il change d’avis, il aura gagné 9 mois. Quant au RIC, youpi ! il pourra être organisé localement à la demande non du peuple mais des maires qui le souhaitent pour trancher définitivement l’épineuse question de mettre ou non du papier toilette triple ouate de cellulose dans les WC du complexe sportif et, soyez rassurés, pendant ce temps on va continuer les réformes. Je passe sur les baisses d’impôt sans toucher aux taxes… Bref du grand foutage de gueule qui, sans cet incendie providentiel supposé convaincre les méchants gilets-jaunes déjà antisémites de fermer leur gueule et de respecter ce moment d’union nationale, sous peine d’aggraver encore leur cas,, aurait certainement fait flamber autre chose.
Comme d’habitude, je n’ai pas la prétention de détenir la vérité, juste, tant qu’on me laisse faire, de susciter la réflexion par un discours honnête, logique et argumenté, sans auto-censure. Je ne filtre aucun commentaire et cette chaîne, par principe, n’est pas monétisée et ne fait pas appel aux dons, si vous voulez me soutenir faites-le en likant, commentant et, pour les plus courageux, en partageant mes vidéos afin de toucher un plus large public en espérant que ça puisse contribuer à faire avancer les choses. Merci encore à tous pour votre fidélité et vos encouragements et à bientôt… j’espère.
Événements récents obligent, j’ai à peu près autant envie de rire que de faite subir les derniers outrages à Nicole Belloubet ou de me retrouver coincé 3 mois, sans boules Quiès, sur une ile déserte avec Marlène Schiappa. Du coup, même si ça me titille de commenter la performance artistique d’un Macron, objectivement oscarisable, refoulant un sanglot devant la cathédrale en feu alors que ce n’était pas le moment d’économiser de l’eau, et que ça me démange de souligner à quel point le regard, encore plus constipé que d’habitude, d’une Anne hidalgo, reléguée à l’arrière-plan, et ne sachant trop quoi faire, l’option sois belle et tais-toi ne lui étant plus disponible, évoquait celui de la chèvre d’Esméralda face à un groupe de jihadistes lui rappelant un traumatisme de jeunesse, je vais m’abstenir, ne serait-ce par respect pour Victor Hugo dont, en même temps qu’une partie de la France, une partie de l’œuvre a symboliquement cramé avec Notre Dame de Paris, et qui ne mérite pas d’être associé à ces clowns. Compte tenu de l’incapacité de l’ersatz de chèvre précédemment évoqué à résoudre le problème des rongeurs dans la capitale autrement qu’involontairement en finançant une sucette géante à 650 000 euros suffisamment hideuse pour les faire fuir, sauf à envisager un accouplement de rats qui aurait mal tourné, en raison d’une sècheresse vaginale, au point que la friction aurait provoqué un départ de feu, je vois mal comment on peut se contenter d’évoquer la faute à pas de chance pour expliquer cet incendie. On s’imagine bien que des bureaucrates du même acabit que ceux capables de réglementer la courbure des bananes et la taille des poissons en fonction du carré de l’hypoténuse multiplié par pi et divisé par l’âge de Brigitte Macron ont dû frôler l’orgasme quand il s’est agit de définir les normes de sécurité en matière de rénovation de bâtiments historiques et n’auraient pas laissé passer une occasion, comme cela se fait ailleurs, d’imposer une surveillance constante in situ et vidéo de tout point chaud et ce pendant au minimum les 3 heures suivant l’intervention, d’imposer de placer des extincteurs tous les 2573, 50 millimètres et d’éviter si possible de recruter des auto-entrepreneurs sur le bon coin histoire de faire des économies. Pourtant, j’ai cherché et si on trouve pas mal de choses sur les qualifications du maître d’œuvre je n’ai rien trouvé en ce qui concerne les normes de sécurité spécifiques, ce qui n’empêche pas que selon l’architecte en chef des monuments historiques, la sécurité anti incendie était absolument drastique dans le bâtiment. Il faut bien comprendre par ailleurs que les normes en matière de sécurité sont un peu l’équivalent d’une pancarte « interdit aux mouches » comme alternative à l’installation d’une moustiquaire onéreuse, et qu’elles sont juste un parapluie derrière lequel s’abrite l’État ou le responsable initial pour sous-traiter à un tiers, de plus en plus étranglé économiquement au fur et à mesure qu’on descend dans la chaîne, la responsabilité de n’avoir pas suivi lesdites normes, l’état notamment, en toute matière, y compris le nucléaire, se bornant de plus en plus à vérifier épisodiquement les auto-contrôles des intervenants classés dans des jolis classeurs bien rangés plutôt que de procéder lui-même à des contrôles couteux systématiques en bas de la chaîne. La solvabilité d’un rat atteint de priapisme étant limitée et celle de l’ouvrier d’importation payé avec une fronde qui aurait fumé une cigarette à côté d’une bouteille de white-spirit encore plus, peu importe que ce soit la collectivité qui doive régler la facture du moment que ne sont pas inquiétés ceux qui ont poussé au crime en augmentant leur marge ou en faisant de fausses économies de bouts de chandelles pour compenser les cadeaux faits aux puissants qui nous rackettent et qui font que, sauf pour les choses importantes, comme subventionner les migrants, les poches de l’État sont vides pour les broutilles secondaires. C’est d’ailleurs très sympa à la famille Arnaud, à Bettencourt et consorts de rendre une partie du pognon pour financer la reconstruction, ils n’étaient pas obligés surtout que le financement de la prochaine campagne de Macron promet de leur couter plus cher que la première, mais un bienfait étant toujours récompensé, ils vont pouvoir se consoler avec les déductions fiscales à la charge de la collectivité que leur permettront ces dons. Cette croyance Macronienne que l’argent peut tout régler et qu’on va pouvoir réparer et reconstruire c’est un peu comme tendre à un eunuque un godemichet en latex et un peu de colle néoprène. Ce ne sera plus jamais pareil. En supposant qu’il s’agisse vraiment d’un accident, ce qui, compte tenu de la taille des poutres, fait passer pour des cons tous ceux qui, comme moi, n’arrivent même pas à faire cramer des petites buches dans une cheminée sans papier journal et sans petit bois, et même si, ce dont je doute, on était encore capable de construire du gothique dans les règles de l’art sachant que la chaleur a tendance à transformer la pierre en chaux et que même si elle semble visuellement intacte la structure pourrait être sérieusement, voire irrémédiablement endommagée, la négligence criminelle de l’État reste inexcusable. Si toutefois il s’agit d’une négligence, car bizarrement, certains complotistes relèvent que la chose fait suite à une série de dégradations et d’incendies dans des lieux de culte catholiques, comme Saint-Sulpice ou Saint-Denis. Il ne manque plus donc qu’une revendication rédigée de droite à gauche scotchée avec un chewing-gum sur la porte à côté d’un passeport ignifugé pour passer en mode guerre civile, chose qui occulterait, bien opportunément, le problème insoluble, au canon à eau en tout cas, des Gilets Jaunes, mais que, pour aussi tentant que ce soit, le gouvernement et ceux qui sont derrière, même s’il n’ont rien contre exacerber un peu les tensions, ne veulent pas encore, du moins tant que le rapport de force penche en faveur des autochtones lesquels pourraient peut-être encore gagner avec pour conséquence probable certaines têtes connues sur des piques pour avoir imposé le non-sens de ce « vivre ensemble » qui n’est, au mieux, qu’un « vivre côte à côte », conséquence de l’affirmation présomptueuse que nos soi-disant « valeurs » sont pertinentes, et de l’illusion qu’elles sont universelles. Ce qui a fait dire à un élu francilien, sur une chaîne américaine, avant qu’on ne lui coupe la parole en mode panique : « le politiquement correct dira que c’était un accident ».
Cela n’empêche pas certains éclairés du bulbe qui ont beaucoup souffert de l’interdiction des ampoules à filament, oubliant qu’ils sont encore minoritaires dans un pays dont les larmes, à l’exception de celles de crocodiles politiciens, sont autant des larmes de colère et de frustration que des larmes de tristesse, de se réjouir intelligemment de la chose sur les réseaux sociaux en y voyant la main d’Allah, lequel n’ayant que ça à foutre se serait visiblement abonné au fil du jeune ado boutonneux (dont personne ne sait s’il est seulement catholique) qui a ironisé sur la Kaaba, décidant dans sa grande sagesse, pour le punir, de faire cramer une cathédrale, confirmant que vraiment les voies de Dieu sont impénétrables. Il n’en demeure pas moins, et je précise que je ne suis pas croyant moi-même, que cela devrait faire réaliser aux naïfs qui croient que les guerres de religion ont cessé, que les religions monothéistes du livre continuent à des niveaux qui passent largement au-dessus de nos têtes de consommateurs matérialistes, à détruire la religion catholique qui, elle, peut être vue comme polythéiste, n’en déplaise à Greg Tabibian que je salue au passage, une religion héritière de la tradition païenne avec non seulement la trinité du père, du fils et de l’esprit saint, mais aussi la vierge-marie, les saints et autres babioles qui font que notre civilisation puise ses racines dans une terre occidentale et qu’elle se tire une balle dans le pied en tombant dans le panneau du concept de judéo-chrétien qu’on nous martèle depuis quelques décennies et avec son œcuménisme à sens unique dont on peine à voir la différence avec la laïcité républicaine… Fin de la digression. Comme personne n’a le monopole de la connerie, ce qui est inquiétant pour ceux qui considèrent que dieu nous a créé à son image, il y a aussi la piste des court-circuités idéologiques à l’extrême gauche et dans les milieux anticléricaux, les mêmes qui s’insurgent devant les crèches mais pas devant les chandeliers à 9 branches qui fleurissent pour Hanoukka, qui ne se privent pas de tweeter, faute de pouvoir dire que c’était une bonne idée de faire une petite flambée juste au début de la semaine sainte, pour faire remarquer qu’il ne s’agissait là que d’un tas de pierre, ce qui est tout à fait logique de la part d’un tas de cellules.
La liste est longue des idiots utiles à qui faire porter le chapeau en cas de besoin. Si l’on cherche à qui profiterait vraiment le crime, on ne peut s’empêcher de remarquer que la chose tombe juste avant que le Président ne donne les conclusions de son grand débat fumeux, exercice périlleux revenant en gros à demander à manuel Vals, un jour où il est énervé, de poser une fiole de nitroglycérine sur la poitrine de Sibeth Ndiaye pendant qu’elle fait son footing, un exercice de haute voltige reporté, avec un enthousiasme à peine caché, aux calendes jupitériennes. Il faut bien comprendre qu’en termes de sidération populaire on est devant l’équivalent d’un mini 11 septembre providentiel et que pendant que la main médiatique du magicien nous distrait plus personne ne regarde ce qui se passe autour, comme les révélations de Wikileaks en rétorsion à l’arrestation d’Assange, l’homme qui, plus fort que Steve Austin l’astronaute bionique qui, dans la série télé connue, n’en valait que 3, vaut apparemment 11 milliards, puisque c’est le prix qu’a touché le président équatorien pour sa trahison. C’est le moment idéal pour faire des coups tordus, comme Castaner qui, les flammes à peine éteintes envoie, le matin dès l’aube pour rester dans le Victor Hugo, une pelleteuse républicaine détruire l’Arc de Triomphe des gilets jaunes, sur le rond-point du Campanile à Villeneuve-sur-Lot immortalisé dans le film de François Ruffin, une œuvre d’art gratuite contrairement aux horreurs hors de prix qui polluent d’ordinaire le paysage routier et qui ne présentait aucun risque pour la sécurité ou la visibilité.
L’écran de fumée de notre Dame est décidément bien pratique d’autant qu’un pourcentage restant à déterminer de charlies considérant que le pantin élyséen a été digne devant l’épreuve, ira certainement, quoi qu’il fasse, se rajouter aux 22% qui le soutiennent, tandis qu’il a beau jeu de suspendre la campagne mal barrée d’une république en marche vers le néant se faisant malmener sur les foires et marchés, obligeant ainsi les autres partis à faire de même sauf à vouloir passer pour des insensibles et des irrespectueux. De là à dire que c’est Macron qui a mis lui-même le feu avec ou sans copulation, ou même qu’il serait impliqué, il n’y a qu’un pas que je ne franchirai pas ne serait-ce que du fait qu’il existe un état profond parfaitement capable de prendre ce genre d’initiative sans qu’il en soit informé, mais le timing est quand même troublant. De toutes façons la chose ayant eu lieu après le départ des ouvriers, ce qui là-aussi soulève certaines interrogations, sachant qu’une première alerte qui n’a pas permis de découvrir d’incendie a vidé le bâtiment de tout témoin pendant 25 minutes avant qu’on ne constate le départ de feu effectif, sauf à prouver que personne n’a pu accéder aux combles et simuler un accident, la charpente étant apriori traitée anti-feu, si les flammes n’ont pas déjà effacé toute trace, quoi qu’on puisse nous dire sera à prendre avec des pincettes surtout venant de gens qui sont pris quotidiennement en flagrant délit de mensonge et dont le respect pour notre patrimoine peut s’évaluer par rapport à la vitesse à laquelle ils vendent nos bijoux de famille. Dans ces circonstances, n’en déplaise à ceux qui vont m’opposer le principe du rasoir d'Ockham qu’on pourrait améliorer sur le modèle des Gilettes à 2 lames, affirmer qu’il s’agit d’un accident est aussi peu fondé qu’affirmer le contraire, mais bizarrement dire la vérité, à savoir qu’on n’en sait rien, devient éminemment complotiste.
J’ai beau, encore une fois, ne pas être croyant, je ne vous cache pas que ce spectacle qui n’est rien d’autre que la manifestation physique et palpable de l’effondrement de la France m’a pris aux tripes. Un effondrement avant tout culturel nous rendant incapables, faute d’y accorder du prix et peut-être même d’en avoir encore les capacités intellectuelles, de préserver cette continuité sans laquelle la France n’existe plus. C’est cette sensation d’appartenance et ce désir de continuer quelque chose, ce petit pincement au cœur que beaucoup ont ressenti qui peut cimenter les gens autour de la nation, indépendamment de leur couleur de peau ou de leur classe sociale. Les gilets jaunes fascinés par un Juan Branco qui essaie de recycler de manière plus sexy un « prolétaire de tous les pays unissez-vous » qui n’a jamais marché en faisant fi des questions nationales et d’immigration, s’ils ont ressenti ce petit pincement au cœur, doivent réaliser désormais ce qui manque à ce discours parfois pertinent mais désespérément gauchiste. Cela fait plus de mille ans que la France a pris conscience d’elle-même et évolue dans la continuité, une continuité qui s’effondre de façon moins visible mais aussi sûrement qu’une flèche de cathédrale, avec chaque bateau de migrants qui accoste, avec chaque nouvelle mosquée qui pousse comme autant de champignons, avec chaque série ou musique américaine qui nous vend un modèle de société qui n’est pas le nôtre, à chaque fois que la France perd sa voix en tant que puissance pour se faire le supplétif des États-Unis ou d’Israël ce qui revient peu ou prou au même, à chaque fois que des générations d’enfants sortent du système scolaire sans maîtriser suffisamment leur langue et sa syntaxe pour exprimer et comprendre des idées complexes, à chaque fois qu’on crache sur la famille, à chaque fois qu’on élit un homuncule toujours plus insignifiant que le précédent pour nous représenter, à chaque fois qu’on renonce à faire du camembert au lait cru pour obéir aux normes européennes…
Pour la première fois depuis longtemps cet effondrement, cette rupture, on les voit, on les palpe, ils nous sautent à la gueule, qu’on soit de gauche, de droite, riche ou pauvre, d’où la précipitation, quitte à aller plus vite que la musique, dans l’opération de rafistolage de ce rappel gênant. Même Stéphane Bern ne mesurant certainement pas la portée de ses mots a déclaré « L'image de la flèche qui tombe m'est insupportable. C'est symptomatique de ce qu'on est en train de vivre : dans la société tout part en fumée ». Pendant ce temps l’ex banquier à 200 000 € par mois envisage de nous annoncer avec un air qui aura certainement la gravité de la circonstance, la suppression de l’ENA comme si on n’avait pas déjà suffisamment d’énarques casés un peu partout, à commencer par lui-même, pour aller jusqu’au bout de la destruction du pays et qu’arrêter d’en fabriquer allait régler quelque problème que ce soit. Les petites retraites devraient être indexées sur l’inflation dont il suffira simplement de trafiquer encore un peu plus les chiffres pour ne rien augmenter sachant que de toutes façons comme la chose n’aura pas lieu avant 2020, même s’il change d’avis, il aura gagné 9 mois. Quant au RIC, youpi ! il pourra être organisé localement à la demande non du peuple mais des maires qui le souhaitent pour trancher définitivement l’épineuse question de mettre ou non du papier toilette triple ouate de cellulose dans les WC du complexe sportif et, soyez rassurés, pendant ce temps on va continuer les réformes. Je passe sur les baisses d’impôt sans toucher aux taxes… Bref du grand foutage de gueule qui, sans cet incendie providentiel supposé convaincre les méchants gilets-jaunes déjà antisémites de fermer leur gueule et de respecter ce moment d’union nationale, sous peine d’aggraver encore leur cas,, aurait certainement fait flamber autre chose.
Comme d’habitude, je n’ai pas la prétention de détenir la vérité, juste, tant qu’on me laisse faire, de susciter la réflexion par un discours honnête, logique et argumenté, sans auto-censure. Je ne filtre aucun commentaire et cette chaîne, par principe, n’est pas monétisée et ne fait pas appel aux dons, si vous voulez me soutenir faites-le en likant, commentant et, pour les plus courageux, en partageant mes vidéos afin de toucher un plus large public en espérant que ça puisse contribuer à faire avancer les choses. Merci encore à tous pour votre fidélité et vos encouragements et à bientôt… j’espère.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire