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vendredi 5 juillet 2019

Star Wars, porno et imagination. (6 juin 2018)

Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/Ix1wDkIJbRg



Bonjour,
la chose qui gêne le plus un gouvernement totalitaire ce n’est pas les manifestations stériles de gens qui sont prêts à défiler jusqu’à 18 heures sauf s’il pleut, s’il y a un pont ou des vacances et à conditions que cela n’excède pas les quelques jours au-delà desquels, le frigo risque d’être vide et le compte en banque ne permettra plus de payer le forfait data pour son smartphone. Personne n’est prêt à la grève générale illimitée qui est pourtant la seule qui marche, surtout pas ceux qui ont le monopole lucratif et institutionnel de son organisation tels les syndicats qui sont payés pour empêcher toute union populaire en exfiltrant les gens dont la couleur politique ne leur plaît pas et pour dire, quand la vapeur a été un peu relâchée et que leur sabotage a rendu l’action inefficace et découragé les foules, qu’il faut savoir arrêter la grève. Le gouvernement n’a rien contre les gens qui marchent pour rien et, s’il s’appelle « en marche », ce qui aurait quand même pu mettre la puce à l’oreille de certains, il faut bien sûr comprendre « marche toujours ! ». Ce dont le gouvernement a peur en revanche c’est de l’imagination sous toutes ses formes laquelle pourrait penser un futur sans lui et pourrait transformer des défilés de moutons parfaitement prévisibles et encadrés en quelque chose d’inédit ou de novateur et incontrôlable. Les syndicats qui en 2018 n’ont même pas l’idée d’organiser des manifestations virtuelles sur le net, sont là pour tuer l’imagination dans les formes de protestation en s’obstinant dans ce qui ne marche pas tandis que le système essaie de tuer ladite imagination dans tous les autres domaines. Dans ma jeunesse, j’ai lu quelques milliers de livres de science-fiction et visualiser les lieux, les protagonistes, les situations, demandait de faire constamment appel à ses neurones et les descriptions s’étalaient par la force des choses sur des pages et des pages. Avec l’avènement de la vidéo toute cette partie d’appel à l’imagination s’est évaporée, notamment chez une jeunesse qui a perdu sa capacité à conceptualiser par elle-même, résultat conjointement imputable au travail de sape d’une éducation nationale qui ne veut surtout pas produire de libres penseurs. Les vaisseaux spatiaux et les aliens se sont normalisés et sont devenus des concepts imposés tout aussi courants que celui de table ou de chaise et depuis Star-Trek et autre Star-Wars on sait qu’ils tirent des rayons lasers colorés qui bizarrement arrivent à faire du bruit dans le vide de l’espace, et que quand un vaisseau est touché, il y a des étincelles style bougies d’anniversaires qui jaillissent du plafond sur des gens en pyjamas ou selon les franchises sur des clones qui restent apparemment 24h sur 24 en armures de combat dépourvues de braguettes.
Évocation de la braguette qui m’amène tout naturellement à la quintessence en matière de destruction de l’imagination à savoir la pornographie. Il est clair que lorsque le minimum syndical consiste pour une hardeuse en une triple pénétration excluant encore les oreilles et les deux narines et avec simultanément dans la bouche l’équivalent de deux baguettes bio mi-cuites histoire certainement de l’empêcher de se plaindre, sauf à envisager l’usage d’une perceuse à percussion, il n’y a plus beaucoup de place pour l’innovation.
C’est d’autant plus grave que le public touché est jeune et devra, en démarrant de là, trouver de quoi alimenter ses fantasmes pendant les décennies que peut durer une relation histoire de garder la flamme active, sachant que l’addiction à des doses toujours plus grandes de dopamine, résultante d’un visionnage intensif de films pornographiques, fait que, désormais, de plus en plus d’ados et de très jeunes hommes en sont réduits à consommer du viagra pour faire face au manque d’intérêt croissant pour une relation normale avec une vraie partenaire, la femme, après être descendue toute seule de son piédestal pour avoir gobé l’escroquerie soixante-huitarde de l’émancipation par le cul qui la réduit à un paquet de viande, se voyant, à présent, privée également de sa capacité à exciter un homme, au profit de l’industrie pharmaceutique. On peut difficilement tomber plus bas. Il est clair que nos ancêtres, qui grimpaient aux rideaux à la vue d’une simple cheville, l’avaient beaucoup plus facile en terme de marge de progression et qu’ils pouvaient, en outre, n’étant pas artificiellement canalisés vers cette impasse, explorer pour nourrir leurs fantasmes, des options relationnelles qui ne se limitaient pas à de la plomberie élémentaire et, l’invention de nouvelles maladies mentales étant avec l’étirement à l’infini du sigle LGBT les seuls domaines où l’imagination ne fait pas défaut, à une trypophobie frénétique, autrement dit, la peur des trous, à laquelle en attendant un nom spécifique on pourrait raccrocher le fait de ne pas supporter la perspective d’orifices inoccupés. Il est plutôt cocasse que le féminisme en niant la complémentarité homme-femme qui ouvre des horizons qui n’ont de limite que l’imagination pour construire et nourrir une relation, enferme les femmes dans une conception charnelle de la chose, les poussant à accepter comme normales des pratiques toujours plus extrêmes sous peine de ringardisation. Outre le fait de fortement compromettre toute perspective de relation durable, qui est la base même de la famille et donc de la civilisation, et de faire en sorte que les gamines ont désormais de grand débats pendant la récréation sur la sodomie et la nécessité d’essayer au moins une fois une relation homosexuelle, ce qu’on peut considérer comme une victoire du lgbtisme dont le porno est un des outils les plus efficaces, de par son côté addictif, ledit porno monopolise le temps de cerveau disponible et tue donc l’imagination à grande échelle dans tous les domaines qu’il remplace, en tant que centre d’intérêt des gens. Le sexe dans sa fonction la plus basique est une activité à la portée d’un cafard trisomique et ce n’est pas en focalisant dessus toute une civilisation, quelles que soient ses variantes, inclusives ou non, qu’on va s’orienter vers un nouvel âge d’or. L’imagination qui est une exploration sans frontière des possibles, à l’opposé du rétrécissement de la sphère des intérêts qu’entrainent le porno et toutes les autres obsessions autour de son nombril qui sont devenues la norme, reste la chose la plus crainte et la plus férocement combattue par le système et c’est d’autant plus grave qu’y faire appel est la seule issue pour espérer sortir de ce qui semble être la destruction programmée, non seulement de la civilisation, mais de la vie. Ceux qui travaillent sur les intelligences artificielles se heurtent au fait qu’il n’y a pas d’intelligence sans imagination, les deux se nourrissant l’une de l’autre, tandis qu’en appauvrissant et dénaturant le vocabulaire on essaie de nous pousser, avec pour l’instant un certain succès, vers une idiocratie style 1984. Chaque tentative de faire appel à l’imagination pour utiliser des choses autrement que dans leur but premier, comme on l’a fait avec internet pour court-circuiter la machine à manipuler bien rôdée de l’oligarchie qui se gave sur notre dos, est systématiquement attaquée par des gouvernements aux ordres. L’imagination peu rentable de la médecine alternative est écrasée par les lobbies du médicament, pareil pour l’agriculture ou les tentatives d’organisations alternatives. Et quand on ne tue pas l’imagination directement, on détermine les directions qui lui sont interdites au nom de l’humanisme, de la bien séance et du politiquement correct. Or comme le démontrent ce qui résulte des circonvolutions des adeptes de certaines religions pour continuer à vivre normalement au quotidien en dépit des interdits innombrables de la torah, du coran, du talmud et autres hadiths, l’imagination dans une prison intellectuelle ne peut donner que des choses tordues.
L’imagination qui est notre seule chance de survie ne peut fonctionner que dans un triptyque avec l’intelligence et la totale liberté tant d’expression que de pensée et il est illusoire de croire qu’il ne s’agit pas d’une tentative de la museler par l’auto-censure quand, comme c’est le cas aujourd’hui, des gens comme Tommy Robinson, en Angleterre ou Hervé Ryssen, en France sont jetés, en prison pour l’un, et condamné à une peine ferme, pour l’autre, à quelques jours d’intervalle, l’un pour dénoncer des réseaux pédophiles musulmans, l’autre pour démontrer, preuves à l’appui, l’implication significative d’une élite juive dans les meurtres de masse pendant la révolution russe, prouvant, la nature humaine étant ce qu’elle est, que, contrairement à ce que l’on essaie de nous faire croire depuis la seconde guerre mondiale, et comme le démontrent les atrocités commises dans la bande de gaza, la réalité est plus complexe que la vision simpliste des gentils, d’un côté et des méchants, de l’autre. En outre pour ceux qui douteraient de la lutte acharnée contre la liberté d’expression, sans laquelle il ne saurait y avoir d’imagination saine, il suffit de faire un parallèle avec le traitement de faveur et les honneurs artistiques que reçoivent depuis des années des pédophiles notoires ou des violeurs en série (Harvey Weinstein, par exemple, est déjà dehors avec un bracelet électronique) ainsi que les perpétrateurs d’attentats dont on se rend compte qu’ils sont souvent des criminels multirécidivistes qu’on avait laissés en liberté quelques morts innocentes étant préférables, apparemment, au risque d’être traités de racistes ou de xénophobes.
Comme le disait Woodrow Wilson, qui était quand même, rien moins, qu’ancien président des États-Unis : «je suis un homme des plus malheureux. J'ai inconsciemment ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré dans le privé. La croissance de notre nation, en conséquence, ainsi que toutes nos activités, sont entre les mains de quelques hommes. Nous en sommes venus à être un des gouvernements les plus mal dirigés du monde civilisé, un des plus contrôlés, et dominé non pas par la conviction et le vote de la majorité mais par l'opinion et la force d'un petit groupe d'hommes dominants. »
Il est clair que ces hommes dominants pour continuer à dominer n’ont pas besoin d’un peuple doué de suffisamment d’imagination pour visualiser d’autres systèmes d’organisation et qui du coup ne goberait plus que, hors les solutions bancales qu’ils nous proposent, et sans eux pour les mettre en place, point de salut. Quand ça arrive comme en Italie, qui a eu un sursaut d’imagination et a su visualiser un avenir meilleur, ils n’apprécient pas et n’hésitent pas à recourir à un coup d’état pour se maintenir en place et cracher sur le choix de la population en lui imposant rien moins qu’un ancien du FMI comme premier ministre. Pas besoin en revanche de beaucoup d’imagination pour voir que tout ça risque de très, très mal se terminer et que le château de carte de ceux qui nous gouvernent par l’illusion de leur puissance est en train de sacrément trembler.
Merci à ceux qui likent et qui partagent, ça m’aide vraiment beaucoup. Comme toujours, je ne prétends pas détenir la vérité, juste donner, pour ce qu’il vaut, un point de vue logique, honnête et argumenté et libre à vous de l’étoffer ou de corriger le tir dans les commentaires. Pour les nouveaux, pensez à mettre de côté les liens de mes chaînes PewTube et BitChute que je vous mets dans la description, où mieux à vous y abonner, si ce que je dis vous intéresse et que comme dirait Lafontaine vous ne voulez par « vous trouver fort dépourvus quand la bise Youtubesque sera venue ». Merci pour votre fidélité et tous vos messages de sympathie auxquels, hélas, il ne m’est plus possible de répondre individuellement et à bientôt … j’espère.

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