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samedi 6 juillet 2019

GILETS JAUNES: feu de paille ou révolution? (27 nov. 2018)

Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/nLZmDtS36IE


Bonjour,
une fois qu’on a vu quelque chose, c’est difficile de le « dévoir » et, même si on a fait un cauchemar la nuit, il vaut mieux frapper avant d’entrer en trombe dans la chambre de ses parents. De même une fois qu’on a compris quelque chose, on ne peut plus le « décomprendre » et une partie conséquente de la population, qui semble pousser au bord des routes comme autant de jonquilles, en dépit d’un lavage de cerveau permanent par l’école et les médias a compris que tout notre système pseudo démocratique n’est qu’une gigantesque construction mafieuse au bénéfice de quelques parasites, soutenus par une poignée de bobos qui se croient épargnés dans un bateau qui coule parce qu’ils sont sur le pont supérieur et n’ont pas encore de l’eau jusqu’au chevilles sachant que les autres dans la mare aux grenouilles en ont déjà jusqu’aux… bon en tout cas les gens ont compris, il n’y aura donc plus de retour en arrière possible. Ils ont compris qu’il faut arrêter d’attendre quelque chose des politiques pour lesquels nous sommes des incapables qui demandons à des êtres supérieurs, c’est comme cela qu’ils se voient, de s’occuper de notre destinée. Nous sommes des crétins et des sans-dents, et le fait qu’il leur suffise de mentir, élection après élection, pour se faire élire et que ce soit généralement le plus gros menteur qui l’emporte, ne peut que les conforter dans leur opinion. Encore plus si on ferme notre gueule pendant 5 ans en rêvant qu’un autre menteur, avec la même mentalité agisse différemment. Alors qu’on a besoin des meilleurs pour gouverner, notre système électoral favorise les meilleurs pour se faire élire, les deux choses n’ayant rien à voir l’une avec l’autre. De même que la hauteur des paniers de basket fait que mécaniquement, les joueurs de grande taille se sont accaparés les places, nous avons mis en place un système électoral, qui a fait son temps et prouvé son inefficacité, qui sélectionne mécaniquement les plus arrivistes et les plus menteurs, les plus dépourvus de scrupules et d’intégrité. La plupart de ces gens s’ils n’avaient pas ce débouché seraient des criminels de droit commun, certains en col blanc, d’autres même pas, car ils sont par nature des parasites qui recherchent le pouvoir pour leur propre jouissance et non pour l’utiliser dans l’intérêt général.
Je voudrais bien que les choses se passent dans le calme mais depuis l’invention par Sarkozy du « cause toujours tu m’intéresses » rebaptisé en novlangue « courage politique », peu importe que l’on soit 1 million dans la rue ou 10 millions on a droit à un royal « je vous ai entendu », autrement dit « je n’en ai rien à foutre, par ce que je sais que vous êtes dans la merde que vous aurez besoin de bouffer et que vous vous fatiguerez avant moi » reformulé en « ce n’est pas la rue qui commande », sous-entendu  « c’est nous, l’élite illégitime et si vous n’êtes pas contents, fermez vos gueules et attendez patiemment que le moment vienne de poster un bulletin dans une urne pour remplacer bonnet blanc par blanc bonnet lequel vous promettra un peu plus de vaseline mais qui fera lui aussi ce qu’il voudra sans rien vous demander jusqu’aux prochaines élections ».
Comme tous les parasites, ils vont s’accrocher à leurs prébendes tel des poux ou des morpions, et ne partirons qu’à la force de baïonnettes car non seulement ils vont traiter avec dédain toute manifestation pacifique mais ils n’hésiteront pas, eux, à user de violence si on les emmerde un peu trop longtemps. Y compris de violence judiciaire, car tandis que récemment un brave violeur en excursion migratoire dans notre beau pays a été acquitté pour s’être intégré non pas dans ledit pays mais dans une gamine de 16 ans, acquittement au motif que le pauvre n’avait soi-disant pas les bons codes sociaux, tandis également que Benalla volette en liberté comme un papillon dans la brise printanière, les gilets jaunes eux sont jugés en comparution immédiate et écopent de prison ferme. Le fait qu’ils soient dans la mouise financière et aient souvent des enfants à charge lesquels non seulement comme ils en ont hélas l’habitude n’auront pas de cadeau de Noël, mais seront en plus privés de leurs parents ce jour-là, n’étant visiblement pas des circonstances atténuantes en comparaison de l’énorme crime d’avoir traversé hors des clous et d’avoir des goûts vestimentaires qui ne siéent pas à la cour.  Quand l’heure viendra de régler les comptes, et elle viendra, il ne faudra pas oublier sur la liste ces juges aussi politisés et infects qu’imbus d’eux-mêmes qui sont aussi généreux avec les criminels qu’intraitables avec ceux qui se rebiffent contre le système, il suffira juste d’examiner tous les jugements sur quelques années, nul doute qu’on trouvera des volontaires. S’ils ne changent pas très vite d’attitude, il faudra malheureusement aussi, ajouter sur la liste les CRS qui, bien qu’étant dans la même merde que nous, et ayant un trou de balle distendu au point de devoir porter des couches, en chiens bien dressés, tapent sur les gens qu’ils ont fait serment de protéger et, au lieu de faire un service minimum que personne ne saurait leur reprocher, en s’arrêtant de temps en temps pour refaire leur lacet ou faire pipi, se croient obligés de faire du zèle comme sur les  Champs-Élysées en tirant les premiers et en utilisant tout leur stock de lacrymogènes. Je ne sais pas quels mensonges ils se racontent pour pouvoir se regarder dans la glace le matin mais je ne voudrais pas être à leur place. En tous les cas, ils oublient tous un peu vite que cette prérogative de la violence n’a été accordée par commodité à l’État qu’aux fins de garantir de façon équilibrée les droits de chacun dans l’intérêt de tous, obligation sur laquelle ces mafieux et leurs chiens s’essuient tranquillement les pieds voire qu’ils utilisent pour se torcher les fesses, sachant dès lors que l’état de droit derrière lequel ils s’abritent abusivement pour justifier leur pillage et leur intouchabilité n’est pas l’évidence intangible qu’ils nous vendent, mais simplement, comme tous les droits, une convention rendue possible par un rapport de force : suis la loi ou tu seras châtié. Le droit est une vue de l’esprit. On n’a droit à rien, même pas à vivre si ce droit n’est pas protégé par la force. Si demain la civilisation s’effondre, et on en a déjà un avant-goût dans certains quartiers, les féministes, par exemple, privées de la protection de l’état, auront juste le droit de fermer leur gueule et pourront s’estimer heureuses si elles ne sont pas tirées par les cheveux jusque dans une grotte et qu’elles arrivent à trouver un homme capable et désireux de les protéger. Étant donné que Macron fait partie de ceux qui travaillent avec le plus d’acharnement à la chute de ladite civilisation, elles auraient intérêt à enfiler un gilet jaune si elles veulent pouvoir continuer à réclamer des choses demain. Toujours est-il que quand le rapport de force change ou s’inverse, le droit afférent disparaît ou s’adapte, c’est aussi simple que ça.
La violence du peuple majoritaire est donc par définition légitime car devant le non-respect du contrat social par les élites, devant ce qu’il faut bien appeler trahison, comme pour n’importe quel employé qui ne fait pas son job nous sommes fondés à les licencier, quitte à devoir utiliser la violence si c’est la seule option qui nous reste pour faire valoir nos droits et ce d’autant plus qu’il y a le feu au lac. En effet, cela fait des années que le pouvoir joue la montre, comptant sur le fait que ledit peuple déjà empêtré dans ses divisions droite gauche aussi artificielles que soigneusement entretenues, perde sa caractéristique majoritaire avant que son désespoir ne le pousse à s’unir et à se révolter, en le remplaçant, ce peuple encombrant, de moins en moins subrepticement par un melting-pot trop diverse et aux intérêts trop divergents pour pouvoir faire front commun. On l’a bien vu à Paris, la minorité parfaitement intégrée et qui a compris son intérêt était avec les gilets jaunes, mais la grande majorité des cités si prompte à s’enflammer, qui pour une fois aurait pu donner un coup de main, a préféré, à quelques exceptions près, louper une opportunité en or de casser des trucs plutôt que de se mêler à la fête. Cette neutralité est quelque part une bonne nouvelle car la façon dont sont composées les grandes métropoles françaises n’est pas le fruit du hasard. Une première ceinture issue de la diversité protégeant une deuxième ceinture de bobos au sein de laquelle s’abritent nos élites, rendant, tels des châteaux-forts lesdites métropoles imprenables par les infâmes racistes blancs d’ultra extrême droite radicale cannibale qui viennent des campagnes. La première ligne de défense a visiblement décidé de compter tranquillement les points et la deuxième ligne est, elle, restée bien au chaud à pester virtuellement sur les réseaux sociaux, cela veut dire que si, en dépit du prix du carburant et de l’éloignement, nous sommes assez nombreux à monter à Paris, tout ce qu’il y a entre nous et Macron, c’est une poignée de CRS complètement sur les rotules. Après tout c’est bien lui qui a dit « qu’ils viennent me chercher ! »
Il faut bien prendre conscience de l’urgence de la situation. Pour être honnête, je pensais que c’était déjà cuit et ledit Macron doit se mordre les doigts d’avoir été trop gourmand et d’avoir réveillé trop tôt le géant endormi avant que le système ne l’ait suffisamment affaibli, et il y était presque. Beaucoup des gens que j’ai vus sur les barrages ont connu la télé en noir et blanc avec une seule chaîne et Roger Lanzac et Jean Nohain leur évoquent probablement quelque chose. C’est une bonne surprise mais cela veut dire aussi que dans cinq ans, on n’aura plus ni le nombre, ni l’énergie. Même Gérard Colomb, qui a vraisemblablement eu accès à des informations que, dans sa grande mansuétude, la presse nous épargne, a alerté sur le fait que si on ne fait rien sur l’immigration, dans 5 ans c’est foutu. Sans oublier que l’État qui a bien compris le danger installe progressivement un flicage et une censure des réseaux sociaux sans précédent dans le but justement d’empêcher toute coordination d’un mouvement populaire. Ah, si seulement macron avait attendu encore quelques mois pour augmenter le prix du diesel, trop gourmand, trop pressé. Maintenant nous sommes réveillés et il se retrouve dans la position d’un esquimau qui a marché par inadvertance sur le testicule d’un ours blanc qui faisait la sieste. Pour autant, il faut être conscient qu’on n’aura pas de deuxième chance.  Il est donc absolument vital que le gouvernement saute et saute vite. Si Macron, lequel va signer des deux mains dans quelques semaines le pacte sur les migrations qui après avoir ouvert les frontières va carrément jeter la clé, si Macron donc finit son mandat, on est morts, c’est aussi simple que ça. Et pas juste nous. Dans l’Europe et même dans le Monde, des gilets jaunes commencent à fleurir et à se faire entendre. Ça piaffe en Belgique, Espagne, Allemagne, Royaume-Uni, Bulgarie…  Les yeux et les espoirs de centaines de millions de personnes sont tournés vers nous. Ce qui se prépare n’est plus une jacquerie, ou une révolution, mais potentiellement un cataclysme. Quelque chose que les historiens pourraient bien étudier dans les siècles à venir comme un tournant de l’histoire. Autant dire que, devant une telle responsabilité, si on loupe le coche et qu’on se couche la queue entre les jambes, on méritera de finir dans les chiottes de ladite histoire avec notre civilisation et que, à contrario, la répression qui s’annonce si on la laisse s’organiser sera terrible. La priorité c’est de ne pas se laisser miner par des médias aux ordres et subventionnés qui vont nous vendre que le mouvement s’essouffle. Il faut absolument peindre la France en Jaune, et même s’il est compréhensible que tout le monde n’ait pas les moyens, l’envie ou les capacités physiques s’il le faut d’escalader des barricades, vous pouvez quand même participer : plus que jamais mettez votre gilet sur votre plage avant, scotchez un papier jaune sur votre fenêtre, portez des pins jaunes, des pullovers jaunes, je laisse votre imagination fertile compléter la liste. Je sais que beaucoup sont fatigués, mais je sais aussi que beaucoup ont pris conscience que le combat les dépasse, qu’ils se battent pour que leurs enfants et leurs petits-enfants aient une petite chance de vivre et non plus de survivre, parce que contrairement à Macron, Merkel, Theresa May et la plupart des leaders européens qui se foutent que le monde crève après eux, nous on a des enfants.
Il faut également préserver ce côté trans-courant qui a surpris tout le monde et éviter de se disputer sur ce que l’on mettra en place après, on n’en est pas là, loin s’en faut, et, même si pour ma part je suis partisan d’une vraie démocratie directe en temps réel, en supprimant comme le permettent les avancées technologiques, tous les intermédiaires inutiles à 5000 euros par mois et plus,  les propositions que je vois remonter de part et d’autre sont suffisamment encourageantes et intelligentes, en ce sens qu’elles prévoient toutes des gardes fous pour que jamais plus le pouvoir ne puisse être confisqué par une élite parasitaire, suffisamment intelligentes donc, pour réconcilier quiconque avec la sagesse populaire qui n’est pas morte et n’a rien à voir avec l’épouvantail de l’ochlocratie agitée par des élites autoproclamées et méprisantes. Ce qui en sortira sera probablement aussi nouveau que cette nouvelle dynamique qui sème la terreur chez les diviseurs professionnels qui ne savent plus quoi faire, et ne sera dans tous les cas, pas pire que la destruction programmée que nous subissons.
Il faut privilégier les moyens d’actions qui ne nuisent pas à cette même majorité qui nous soutient, mais le seul fait d’évoquer ceux qui me passent par la tête provoquerait la fermeture immédiate de la chaîne. C’est là que l’on constate que la nasse de la censure est presque refermée sur notre cou. Il n’appartient qu’à nous de nous en libérer en exigeant deux choses sur lesquelles il ne faudra pas lâcher : la révocation de Macron et , à minima, un référendum à questions multiples sur notamment, la dette, l’Europe, la liberté d’expression, l’immigration et l’obligation référendaire pour toute décision touchant à un de ces domaines, sachant que si Macron, empêtré dans son orgueil mal placé et son mépris pour les gueux que nous sommes, s’obstine à jouer l’escalade, à confondre gentillesse et connerie, il pourrait bien rejoindre Marie-Antoinette dans les livres d’histoire et même s’il apprécierait peut-être la robe, je ne suis pas sûr que le reste lui plaise.
Comme d’habitude, je ne prétends pas détenir la vérité, juste avoir un discours honnête, logique et argumenté sans auto-censure ce qui, hélas, se paye comptant en strikes YouTube et fait que cette chaine est à la merci d’une nouvelle décision arbitraire à sens unique pour disparaître à jamais. Je vous mets donc par sécurité le lien de mes chaînes secondaires dans la description. Cette chaîne par principe n’est pas monétisée et ne fait pas appel aux dons, si vous voulez me soutenir faites-le en likant, commentant et partageant mes vidéos, surtout celle-là, afin de toucher un plus large public avant que la censure ne me fasse taire définitivement. Merci du fond du cœur et à bientôt… j’espère.

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