Bonjour,
il apparaît dans les commentaires que certains n’ont pas compris le sens de ma démarche et de mes vidéos : non je ne cherche pas à attiser la violence et encore moins à aller vers une forme de guerre civile, ça c’est ce que font le gouvernement, la presse et tous les affidés du système depuis des années. J’essaie juste, comme d’autres, d’apporter ce qui manque au discours actuel, simpliste et sans nuance qui détermine les gentils et les méchants et se nourrit de l’appauvrissement du langage et de l’emploi de phrases courtes qui sont certes efficaces pour vendre des lessives ou des idées foireuses, mais qui raccourcissent en même temps la pensée et tuent la capacité à raisonner et à manipuler des idées complexes pourtant indispensables pour comprendre le monde dans lequel on vit et regarder la réalité en face. Et quand le discours n’est pas simpliste ou au contraire rendu volontairement et inutilement compliqué par l’emploi d’un jargon spécifique et de concepts foireux, surtout dès que l’on touche à des domaines qu’on ne veut pas que les gens comprennent, comme l’économie ou la politique, il est creux. Je vous mets en description, pour ceux qui veulent s’amuser, un petit tableau qui vous permettra, en passant d’une colonne à l’autre de manière aléatoire de parler pendant des heures sans rien dire. L’ENA et science-po résumés sur une feuille A4. Et les rares fois où l’on introduit des nuances dans le discours c’est toujours pour arrondir les angles et tenter de déformer la réalité, surtout pas d’amalgame, alors qu’au contraire les nuances sont là pour donner l’image la plus précise possible de ladite réalité et de toutes ses aspérités. Du coup, quand on essaie d’avoir un discours complexe et nuancé lequel il y a quelques décennies était parfaitement maîtrisé par quelqu’un ayant simplement son certificat d’études, on est tellement plus habitués qu’on crie au génie pour les uns et au fou sanguinaire pour les autres qui ne peuvent accepter que soit commis le sacrilège de ne pas édulcorer la réalité ni ménager les susceptibilités. On devient l’être infâme qui dit à un petit enfant que le père-Noël n’existe pas, ou qui lui dit « pépé est mort », au lieu de « pépé est au ciel avec les anges », ou encore, « le chat s’est fait écraser » au lieu de « le chat s’est échappé, il reviendra quand il aura faim ». On nous a infantilisés au point que ça devient offensant d’être traités en adultes. Ça a commencé par l’invention du concept d’adolescent là où par le passé on avait simplement pubère et impubère, puis progressivement on a accepté l’idée de l’adulescent étendant ainsi l’enfance jusqu’à la quarantaine faisant du coup quasiment le lien avec la sénescence-cool des jeunes-vieux branchés, permettant à certains de passer à crédit, aux frais des générations futures qui n’auront pas ce luxe, l’intégralité de leur vie à côté de la réalité, réalité qui d’ailleurs se voit désormais augmentée grâce à des lunettes spéciales, tandis que le virtuel s’invite entre ladite réalité et la perception qu’on en a, transformant de dangereux prédateurs en gentils Bisounours jusqu’à ce que les coups ou le tranchant d’une lame ne viennent rappeler les douloureuses limites de l’exercice.
Quand j’étais gamin j’ai été fasciné par le film « les derniers jours de Pompéi » de Sergio Leone avec Steeve Reeves et plus tard adulte, j’ai logiquement visité Pompéi et j’ai même passé la nuit au sommet du Vésuve, grâce à la voiture que j’avais bidouillée à l’époque et qui se transformait en une petite demi-heure en mini camping-car avec lit 2 places, WC, réchaud et point d’eau permettant même de prendre une douche rapide, et qui, s’agissant d’une petite Citroën Saxo, pouvait aller partout où les camping-cars classiques ne pouvaient pas passer. Une nuit mémorable que j’ai passée, entre autres, à méditer, pris en tenaille entre le ciel étoilé infini au-dessus et la conscience presque tangible de ce qui s’était passé en bas, prenant à la fois la salutaire mesure de l’insignifiance de l’humain et de son admirable détermination à vouloir malgré tout se battre et laisser une improbable trace du battement de cil qu’a été son existence. Si vous avez l’occasion vous aussi de visiter Pompéi, vous réaliserez peut-être que faute de vouloir regarder les signes, tous ces corps figés dans des positions parfois surprenantes, ne sont pas notre passé, mais notre avenir. On habite tous à Pompéi, menant tranquillement nos existences alors que je ne vois pas comment, à l’instar du principe de la tectonique des plaques, les tensions non résolues qui s’accumulent dans nos sociétés et les crises économiques, écologiques, démographiques, migratoires, religieuses, sociologiques et dégénératives ne vont pas déboucher sur l’équivalent d’un tremblement de terre géant ou d’une éruption volcanique de proportions bibliques. Il suffit qu’une seule de ces cordes, tendues jusqu’au point de rupture, dans le déni le plus total de la réalité et dans l’espoir qu’elles ne pèteront pas de notre vivant, tant pis pour ceux qui suivent, il suffit donc qu’une de ces cordes lâche pour que ça se répercute sur toutes les autres provoquant un déchaînement de violence proportionnel à l’accumulation des tensions non résolues. La violence, qu’on essaie de réifier pour noyer le poisson et bloquer toute action efficace n’a pas de volonté propre, pas plus que la haine, ou que ces camions, probablement hantés, qui selon les titres de la presse, allant jusqu’à évoquer « des camions fous » semblent régulièrement foncer dans la foule de leur propre initiative. Manipulations sémantiques qui permettent de faire passer les conséquences pour des causes et de canaliser les énergies dans de ridicules et stériles batailles contre les moulins à vents modernes que sont les idées et les mots, luttant successivement contre la haine, le terrorisme et autre finance sans visage, au lieu de nommer ceux, bien vivants et en chair, qui causent les problèmes. La violence qu’on existentialise au point de lui accorder une volonté propre est juste un phénomène naturel et le seul moyen que connaît la nature pour résoudre ses tensions. Il est faux par exemple de dire que la violence entraine la violence, sans quoi, elle n’aurait pas de fin, or elle cesse toujours quand la tension qui l’a provoquée est résolue, et en des temps plus virils il n’était pas rare qu’un échange de coups de poings se termine autour d’un verre, en revanche il est vrai que à l’instar d’une éruption volcanique, une fois que ladite violence a commencé on ne peut plus l’arrêter avant sa conclusion naturelle. Et si, au lieu de la canaliser, on la bloque, donnant l’illusion à l’échelle d’une vie humaine qu’on peut s’affranchir des lois de la nature, on ne fait que faire monter la pression jusqu’au moment où on ne pourra plus l’arrêter. J’espère vraiment me tromper, mais une explosion de violence me semble inévitable. La seule chose que l’on peut faire, et ça nos gouvernants en ont parfaitement conscience, c’est de libérer artificiellement des tensions à des endroits stratégiques afin de choisir le lieu de l’explosion ; En gros, le plan est d’orienter cette violence vers une guerre civile en exacerbant les tensions au sein de la population, plutôt que vers une révolution qui la dirigerait vers les élites. Il est quand même frappant que parmi tous les idolâtres de la révolution maçonnique qui nous gouvernent, la seule chose qu’ils récusent dans ladite révolution est justement l’unique chose qui a été efficace, à savoir la guillotine. Il est clair que remettre en marche la guillotine avec forcément les abus que provoqueraient les appétits des uns, les rancunes des autres et la cruauté proverbiale des foules, pour aussi effrayant que cela puisse paraître, aurait quand-même le double avantage que ceux, pas forcément meilleurs, qui veulent remplacer l’oligarchie en place, en décapiteraient à la chaine une bonne partie et que dans le délire paranoïaque qui s’en suivrait, une grande partie des rats qui n’aiment pas assez la France pour y rester en ces temps difficiles quitterait le navire pour des cieux plus cléments. Pour autant, nonobstant le sentiment de justice immanente et la satisfaction immédiate que pourrait provoquer le fait de voir les têtes de certains individus au sommet d’une pique, on n’est pas obligés d’en arriver là sachant, et il faut savoir être égoïste, que la France a les moyens de par ses atouts géographiques, climatiques, humains et technologiques de faire en sorte comme y travaillent de nombreux pays, que le gros des tensions se relâche plutôt ailleurs que sur son territoire. Il existe des solutions diverses et variées pour limiter la casse chez nous, options qui hélas diminuent en nombre et augmentent en radicalité avec le temps qui passe. Une baignoire qui déborde détectée à temps, c’est juste un coup de serpillière, plus on attend plus on risque le dégât des eaux, le plafond du voisin du dessous qui s’effondre, les batailles d’assurances et des emmerdes et des frais en cascade. On n’en est pas encore à devoir raser l’immeuble au bulldozer, mais on n’en est déjà plus à la serpillière et si j’en appelle parfois à des actions radicales, ce n’est pas que ça me plait, je me serais tout à fait contenté d’un petit coup de serpillière au bon moment, mais parce que plus, au nom de fausses pudeurs humanistes, on répugnera à la radicalité aujourd’hui, plus ça se traduira par davantage de violence demain. Si on était capable de se serrer les coudes, et là, je suis bien conscient que je rêve éveillé, la première des choses serait de se débarrasser de notre oligarchie en huant non-stop ses représentants et en leur jetant des œufs dès qu’ils montrent le bout de leur nez, les obligeant à se terrer dans des bunkers ou à prendre la fuite, il faudrait ensuite désamorcer la guerre civile larvée, d’abord en coupant l’apport de troupes nouvelles à l’adversaire qu’on nous a choisi en arrêtant l’immigration, puis ensuite en étant suffisamment fermes et intraitables pour imposer nos règles sociales à ceux qui acceptent de jouer le jeu et chasser les autres. Il faut bien comprendre que le fond du problème n’est pas le recours ou non à la violence, mais les tensions provoquées par le manque de respect mutuel qui en sont la cause. Si on ne devrait jamais frapper un enfant, c’est avant tout parce que l’on n’est pas dans une relation d’égalité, il est à notre merci, complètement dépendant de ces géants qui font trois fois sa taille et ont les moyens physiques d’avoir raison dans toutes les discussions. Mais les immigrés ne sont pas des enfants et il est temps qu’on leur accorde le respect qu’ils méritent en les traitant comme des adultes et non comme des sous-hommes irresponsables tels que les concevait la gauche colonialiste dont les héritiers constituent le gros des troupes d’un antiracisme tout aussi méprisant, ce qui passe par se défendre sans état d’âme quand on est agressés et par arrêter de leur trouver des excuses et des circonstances atténuantes, car sinon ils ne nous respecteront pas plus qu’on ne les respectera, or, une fois séparé le bon grain de l’ivraie, on aura besoin de ce respect mutuel pour ne pas tomber dans la guerre civile voulue par le système. Dans cette optique, tout ce qui n’est pas l’oligarchie constitue un allié potentiel, même si ponctuel et de circonstance. Et même si pour eux je ne suis certainement qu’un infect facho, il faut savoir être suffisamment pragmatique pour reconnaître par exemple que les zadistes qui viennent d’expérimenter à coups de matraques le profond humanisme de notre démocratie républicaine, même s’ils sont généralement trop pétris d’idéologies délétères pour avoir un raisonnement sain et que faute de recul suffisant et englués dans leurs contradictions ils se focalisent sur des combats secondaires qui ne changent rien à la course funeste du monde, lesdits zadistes donc, en se bougeant le cul et en allant sur le terrain, ont fait du bon boulot à Notre-Dame des Landes, et plus, en tout cas, que nous tous réunis, derrière nos claviers.
Je devais avoir 3 ou 4 ans la première fois où je suis tombé sur un de ces reportages animaliers montrant une poignée de lions semer la panique dans un troupeau de Gnous, et ça m’a tellement marqué que je me souviens encore à quel point j’étais sidéré par l’absurdité de la situation sachant que si les bovidés en question, conscient de leur nombre, se mettaient à charger lesdits lions au lieu de les fuir, ces derniers seraient transformés en descente de lits avant d’avoir le temps de lever une patte et j’ai espéré jusqu’à la fin qu’il allait se passer quelque chose de ce genre, mais les lions ont eu leur repas et les gnous se sont remis tranquillement à brouter de l’herbe, détruisant instantanément chez moi toute trace de compassion à leur égard. C’est pareil pour nous, on est, pour l’instant, les plus nombreux, on sait ce qu’il faudrait faire pour sauver le pays, ou au moins limiter la casse, mais il suffit de quelques képis sous-payés qui en ont aussi marre que nous et qui s’écarteraient en trois minutes si on décidait en bloc de se rebiffer, pour nous rendre dociles et accepter sans broncher le hold-up démocratique qui nous conduit de moins en moins lentement et de plus en plus sûrement vers le destin de Pompéi.
Merci de liker et de partager. Je ne prétends pas détenir la vérité et ma seule prétention est d’avoir un discours logique honnête et argumenté reflétant simplement l’état de mes réflexions à un instant T. La discussion est ouverte quelles que soient vos opinions et les commentaires sont là pour ça. Comme d’habitude je vous mets par sécurité le lien de ma chaine PewTube, l’épée de Damoclès de la censure planant désormais sur tous ceux qui ont l’outrecuidance d’appeler un chat un chat. Merci pour votre fidélité et à bientôt … j’espère.
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