Bonjour,
si l’on donne un iPhone à un homme de Cro-Magnon, le premier jour il va s’extasier comme Macron devant un éphèbe bronzé luisant d’une transpiration virile sur un torse dénudé mais au bout d’un mois, il va se plaindre que le Wi-Fi est mauvais. C’est ça la nature humaine, on s’habitue à tout sauf peut-être au concept de suppositoire pour soigner la migraine et on ne s’émerveille sur les choses que la première fois. Au départ n’étaient indispensables que l’air, l’eau, la nourriture, des vêtements pour supporter les basses températures ainsi qu’un abri et du lien social pour rester en vie, désormais, sans pétrole, sans électricité, sans internet, smartphone et papier toilette, des sociétés entières s’effondreraient et une grande partie de la population partagerait le destin tragique et funeste des promesses électorales les lendemains d’élections. L’homme a évolué, y compris au niveau de sa structure mentale, s’adaptant aux nouvelles technologies qui l’affaiblissent intellectuellement comme le fait de ne plus marcher et de moins bouger l’ont affaibli physiquement. Pour beaucoup, parfaitement adaptés à l’environnement moderne et qui en d’autres temps, au lieu de trôner au gouvernement ou dans les médias, auraient été éliminés par la sélection naturelle, il n’y a plus de retour en arrière possible. Cette transformation de l’homme, atrophiante au regard des critères anciens mais qui, dans certains cas, le rendent aussi plus performant dans des choses nouvelles, font que beaucoup de théories politiques qui n’intègrent pas cette variable et inscrivent l’homme comme une constante dans un processus historique supposé le dépasser se plantent, ce qui explique que l’histoire bégaie mais ne se répète jamais et relativise l’importance des connaissances historiques pour analyser les mouvements contemporains. Si l’on peut certes trouver des similitudes, on a tout faux si l’on cherche uniquement du côté de 1789, de la commune ou de mai 68 pour comprendre un mouvement des gilets jaunes qui n’existerait pas sans internet et les smartphones et qui de par la nature et la rapidité de ces réseaux bénéficie, à l’instar des abeilles dont les dits gilets jaunes partagent la couleur et les rayures, d’une intelligence collective dont la reine est la patrie et qui n’a pas besoin de leaders, ce qui est sans équivalent dans l’histoire. Parti du pouvoir d’achat, cette intelligence détricote peu à peu tout ce qui cloche dans notre société, à commencer par la démocratie représentative.
Montant encore d’un niveau elle vise désormais la banque et il ne faudra plus longtemps pour qu’elle s’interroge sur ce qu’est l’argent et se rende compte de la supercherie suprême, à savoir qu’il n’existe pas. Même pas physiquement. Sa plus grande masse est constituée de bits informatiques et même si l’on rasait ce qui reste de la forêt amazonienne plus les barbes de Philippe et de Castaner ce serait largement insuffisant pour imprimer en papier la masse monétaire mondiale. Je ne suis même pas sûr que quelqu’un connaisse la somme exacte ou approximative c’est dire qu’on frôle l’insondable comme l’infini ou la psyché de Marlène Schiappa dont le ça inspirerait à Sigmund Freud quelques milliers de pages supplémentaires, en précisant pour ceux qui ont un cheveu sur la langue que quand je dis le ça de Marlène je me réfère à celui qui fait triptyque avec le moi et le surmoi dans la topique freudienne et pas à celui dans lequel elle puise ses inspirations littéraires. Pour comprendre d’où vient l’escroquerie, il faut comprendre les étapes, et gardez bien à l’esprit que ce qui va suivre est une simplification d’une réalité bien plus complexe et beaucoup moins linéaire historiquement. En simplifiant donc on peut dire que d’abord il y a eu le troc, l’échange d’une marchandise contre une autre un peu comme Benalla qui échange ses petits secrets d’alcôve contre l’impunité totale. Ce n’était pas très pratique d’autant plus que lesdites marchandises pouvaient être périssables à l’instar de notre première dame et qu’il fallait trouver quelqu’un qui à la fois dispose de ce dont on avait besoin et qui soit intéressé par ce que l’on avait à échanger. On a donc cherché une marchandise non périssable, universelle et facile à transporter pouvant être troquée contre n’importe quoi : Michel Drucker n’existant pas encore on a opté pour les pièces d’or et d’argent. Leur pérennité, permettait en outre, et c’est le début, conjointement de nos civilisations et de nos malheurs, l’accumulation et la capitalisation, donnant un autre sens aux notions de riche et de pauvre, rendant possible une soumission par l’argent plus efficace que la soumission par le fouet et le remplacement de l’esclavage par le salariat (même si à l’origine les soldats étaient payés en sel d’où le nom, salaire). La concentration des richesses ainsi que la propension des riches à se réunir entre eux comme une caste déjà protégée par les ancêtres de nos braves CRS, et à s’entourer de serviteurs et se faire offrir des services divers a favorisé l’expansion des villes, lesquelles passée une certaine taille voient leurs frais de fonctionnement exploser et génèrent leur propre croissance exponentielle parasitaire ainsi que les emplois artificiels improductifs qui vont avec qu’on paie non avec l’argent desdits riches mais avec celui des salariés qu’on accable de taxes afin de s’assurer qu’ils restent pauvres et corvéables à merci. Pour autant, dans ce système, l’or et l’argent ayant une valeur intrinsèque, ils sont toujours une marchandise et on reste donc dans le domaine du troc optimisé et du concret ce qui limite un peu la casse contrairement à ce qu’on voit aujourd’hui, par exemple à Paris où selon la cour des comptes pullulent les cadres aux attributions aux noms mystérieux, dont des contreparties salariales à 12 000 € nets mensuels empêchent d’apprécier le côté imaginatif et parfois poétique, tandis que rien moins que 125 personnes numérisent en chœur au département numérique chargé des louanges de dame Hidalgo laquelle entre deux inaugurations de passages piétons arc-en-ciel, gère le fait que sa ville compte sensiblement plus de rats au sens propre que d’habitants par un rapport de 14 pages sur la propreté, payé 225 000 €.
Les richesses s’accumulant, venait le besoin de les mettre à l’abri, d’où la création des banques, rôle souvent rempli au début par de riches marchants. Parallèlement une grande richesse impliquant de grands projets et la soif de toujours plus, l’acquisition de moyens de transport et de stockage permettant de négocier de grandes quantités de marchandise, il fallait trouver un moyen de paiement qui n’impliquait pas de transporter des coffres pleins d’or sur les routes. On invente alors la lettre de change, l’ancêtre du billet, garantissant le paiement au porteur d’une somme en or ou la livraison d’une quantité de marchandise. Alors que dans le cas de la monnaie le transfert de richesse est instantané, dans ce nouveau système différé on a besoin d’un tiers pour garantir par la force que le contrat sera respecté, un pouvoir autoritaire et juridique. Les villes ne suffisant plus à ce rôle compte tenu de l’élargissement des échanges échappant à leur juridiction, c’est donc l’état, par nature tout aussi improductif et parasitaire que la ville, avec des frais de fonctionnement potentiellement sans limites, qui va veiller au grain. Bien vite ledit état et ceux désireux de trouver des fonds pour spéculer, créer ou développer des entreprises, ont besoin d’argent en avance pour financer leur fonctionnement ou leurs projets, ils se tournent alors vers les banquiers qui gardent l’or des gens et qui ont pris l’habitude, même s’il n’est pas à eux, d’en prêter une partie contre intérêt, la chose expliquant, au passage, du fait des interdits religieux catholiques et musulmans concernant ledit prêt contre intérêt, le quasi-monopole de certains juifs sur cette activité même si, assez vite, on invente des astuces juridiques tandis que le Vatican crée le concept de purgatoire spécialement afin de permettre cette activité lucrative. Les sommes demandées pouvant s’avérer considérables, partant du principe que tout le monde ne va pas retirer son or en même temps et que l’état peut contraindre par la force tout un chacun à accepter l’escroquerie, les banques proposent de prêter au-delà des montants qu’elles détiennent, grâce au tour de passe-passe consistant à effectuer le prêt non en or véritable mais en lettres de change et leurs divers successeurs dont les billets de banque. C’est l’invention de ce qu’on appelle aujourd’hui la réserve fractionnaire, les banques disposant en théorie uniquement les fonds nécessaires à rembourser la petite partie des épargnants qui aura besoin en même temps de ses liquidités ou de son or. Parallèlement avec l’idée du billet de banque et autres assignats, en gros la monnaie fiduciaire, l’état se dit pourquoi pas moi et c’est la création des banques nationales. Comme toutes les escroqueries, le système fonctionne jusqu’à ce qu’une crise quelconque provoque une panique et que tout le monde veuille ses sous, provocant la chute des banques et la ruine générale. D’autant plus qu’entre ses dépenses de fonctionnement endémiquement croissantes et l’endettement dû aux guerres que les banquiers fomentent et font durer en prêtant aux deux parties, l’état incapable de s’autofinancer à court terme est souvent contraint d’emprunter aux banques privées, la confiance se faisant rare en temps de guerre et les transactions se faisant plutôt en or qu’en monnaie de singe.
Les limites de la deuxième phase issue du passage de l’argent concret, les pièces d’or et d’argent, à l’argent promesse en papier étant atteinte, la logique du profit qui est à la raison ce que BHL est aux Gilets Jaunes, allait mener à donner à l’argent sale une vie propre en coupant le cordon ombilical avec l’or ou quoi que ce soit d’autre, réalisant par là même le plus grand hold-up de tous les temps. Les banques, qui elles-mêmes ne sont qu’un outil entre les mains de personnes en chair et en os, souvent folles, mégalomanes et idéologiquement ou religieusement fanatiques, par la corruption et le levier de la dette issue des guerres avaient déjà, en tout ou en partie mis la main, à l’insu des peuples, sur les banques nationales (la FED américaine par exemple étant totalement privée comme son nom ne l’indique pas) et à défaut, tel qu’avec la loi de 73 en France contraint les états à s’interdire d’emprunter à taux quasi nul auprès de leur banque nationale, les banques donc n’avaient plus qu’à imposer par le biais de leurs marionnettes politiques que la monnaie ne soit plus indexée sur rien sinon la puissance de frappe des États-Unis, en gros : « soi tu acceptes mon dollar de merde, soi je t’explose la gueule militairement ».
Les banques n’ont certes pas le pouvoir de battre monnaie, ça coûte cher et elles n’en ont pas besoin puisqu’elles peuvent créer par une simple écriture comptable ex-nihilo de l’argent dette virtuel, garanti par la promesse de l’emprunteur et qui disparaît quand la dette est remboursée. La quantité d’argent devient donc potentiellement illimitée, chose aggravée par les nouveaux outils informatiques qui facilitent la concentration des richesses et permettent une totale dématérialisation, ce qui n’empêche nullement certains avec cet argent magique d’acheter des choses elles bien réelles et de se payer des esclaves salariés pour nettoyer leurs chiottes ou assouvir leurs fantasmes sexuels quand ce n’est pas les deux en même temps, nos élites ayant l’humiliation jouissive et nul doute que chacune de ses petites phrases méprisantes provoque chez notre marathonien de la causette un mini-orgasme que le rictus macronien a du mal à cacher.
L’argent n’étant finalement plus garanti par rien il est devenu une simple convention qui ne vaut quelque chose que parce que tout le monde est d’accord pour que ça vaille quelque chose, même si personne ne sait plus pourquoi. Manquer d’argent est donc virtuellement impossible, sauf pour les pauvres qui n’ont pas accès au robinet car tout le système qui a quand même besoin de vraies choses pour fonctionner repose sur leur travail et la nécessité de les maintenir pauvres pour les motiver à se laisser exploiter, le travail des autres étant la véritable richesse qui se négocie derrière l’enfumage de l’argent. On est parti de l’esclavage et on retourne à l’esclavage qui sera officialisé lors de la suppression programmée de l’argent liquide qui fera qu’on ne pourra plus se soustraire au pouvoir des banques et les empêcher de se servir sur nos comptes au nom de la dette alors que, dans la réalité, on peut créer autant d’argent numérique qu’on le veut puisqu’en 64 bits, une variable peut stocker un nombre de 18 milliards de milliards et les bits ce n’est pas ce qui manque. La preuve, les banques centrales créent à partir de rien des milliers de milliards pour les injecter sur les marchés. Cet argent n’est pas investi dans l’économie sur le marché primaire qui achète des actions d’entreprises qui se créent ou qui augmentent leur capital, mais à 97% sur le marché secondaire qui spécule sur des actions qui existent déjà, ce qui n’apporte rien aux entreprises et aux économies. De la même façon, les états empruntent cet argent bidon qui n’existe pas contre intérêts et font avec, des cadeaux aux grands groupes pour les inciter, en vain, à embaucher ; par exemple les 20 milliards annuels du CICE, alors qu’avec ce même argent, sachant qu’un employé au SMIC coute à l’employeur environ 19 000 € par an, on aurait pu créer directement 1 052631 emplois. Il suffirait de 950 milliards pour donner un SMIC aux 50 millions d’adultes en France, retraités compris, 703 milliards s’ils sont exonérés de cotisations. Pour rappel le PIB de la France est d’environ 2600 milliards annuel. Donc si au lieu de donner aux copains pour spéculer en bourse des milliards de cet argent qui n’a que la valeur qu’on veut bien lui donner ; sous réserve qu’on arrête l’immigration, on pourrait largement donner un revenu universel décent à tout le monde, ce qui certes n’irait pas sans poser de nombreux problèmes et obliger à repenser la société, le système étant vicié à la base, mais n’est pas plus con que de nourrir la roulette financière actuelle.
Il existe encore un certain nombre de gilets jaunes, coincés sur la question sociale et les valeurs humanistes qui pensent pouvoir obtenir des choses de façon pérenne sans faire de vagues et casser une société qui leur apporte encore un peu de cette sécurité contre laquelle ils ont échangé leur liberté. Ils ont intérêt à prendre du recul sachant qu’on est passé en fin d’année, dans un assourdissant silence médiatique, à 2 doigts d’un cataclysme financier dont les causes sont toujours en place et que le chaos arrive qu’on le veuille ou non. Plus on attend, plus il sera violent, le choix n’étant plus qu’entre le provoquer dans nos termes pour que l’effondrement soit le moins destructeur possible ou le subir non préparés et se le prendre en pleine poire. Les gilets jaunes n’est pas un mouvement pour sauver le présent, mais bien un mouvement pour préparer l’après.
De temps en temps j’essaie de donner un coup de pouce à une chaîne qui démarre tout en vous rappelant que vous avez le pouvoir d’influencer les choses en vous abonnant aux chaînes qui vont dans votre sens. Je vous mets dans la description le lien vers la chaîne de sanglier Jaune qui mouille vraiment sa chemise et le fait intelligemment. Ce serait sympa de l’encourager.
Comme d’habitude, je n’ai pas la prétention de détenir la vérité, juste de susciter la réflexion par, tant qu’on me laisse faire, un discours honnête, logique et argumenté, sans auto-censure. Je ne filtre aucun commentaire et cette chaîne, par principe, n’est pas monétisée et ne fait pas appel aux dons, si vous voulez me soutenir faites-le en likant, commentant et, pour les plus courageux, en partageant mes vidéos afin de toucher un plus large public en espérant que ça puisse contribuer à faire avancer les choses. Merci encore à tous pour votre fidélité et vos encouragements et à bientôt… j’espère.
si l’on donne un iPhone à un homme de Cro-Magnon, le premier jour il va s’extasier comme Macron devant un éphèbe bronzé luisant d’une transpiration virile sur un torse dénudé mais au bout d’un mois, il va se plaindre que le Wi-Fi est mauvais. C’est ça la nature humaine, on s’habitue à tout sauf peut-être au concept de suppositoire pour soigner la migraine et on ne s’émerveille sur les choses que la première fois. Au départ n’étaient indispensables que l’air, l’eau, la nourriture, des vêtements pour supporter les basses températures ainsi qu’un abri et du lien social pour rester en vie, désormais, sans pétrole, sans électricité, sans internet, smartphone et papier toilette, des sociétés entières s’effondreraient et une grande partie de la population partagerait le destin tragique et funeste des promesses électorales les lendemains d’élections. L’homme a évolué, y compris au niveau de sa structure mentale, s’adaptant aux nouvelles technologies qui l’affaiblissent intellectuellement comme le fait de ne plus marcher et de moins bouger l’ont affaibli physiquement. Pour beaucoup, parfaitement adaptés à l’environnement moderne et qui en d’autres temps, au lieu de trôner au gouvernement ou dans les médias, auraient été éliminés par la sélection naturelle, il n’y a plus de retour en arrière possible. Cette transformation de l’homme, atrophiante au regard des critères anciens mais qui, dans certains cas, le rendent aussi plus performant dans des choses nouvelles, font que beaucoup de théories politiques qui n’intègrent pas cette variable et inscrivent l’homme comme une constante dans un processus historique supposé le dépasser se plantent, ce qui explique que l’histoire bégaie mais ne se répète jamais et relativise l’importance des connaissances historiques pour analyser les mouvements contemporains. Si l’on peut certes trouver des similitudes, on a tout faux si l’on cherche uniquement du côté de 1789, de la commune ou de mai 68 pour comprendre un mouvement des gilets jaunes qui n’existerait pas sans internet et les smartphones et qui de par la nature et la rapidité de ces réseaux bénéficie, à l’instar des abeilles dont les dits gilets jaunes partagent la couleur et les rayures, d’une intelligence collective dont la reine est la patrie et qui n’a pas besoin de leaders, ce qui est sans équivalent dans l’histoire. Parti du pouvoir d’achat, cette intelligence détricote peu à peu tout ce qui cloche dans notre société, à commencer par la démocratie représentative.
Montant encore d’un niveau elle vise désormais la banque et il ne faudra plus longtemps pour qu’elle s’interroge sur ce qu’est l’argent et se rende compte de la supercherie suprême, à savoir qu’il n’existe pas. Même pas physiquement. Sa plus grande masse est constituée de bits informatiques et même si l’on rasait ce qui reste de la forêt amazonienne plus les barbes de Philippe et de Castaner ce serait largement insuffisant pour imprimer en papier la masse monétaire mondiale. Je ne suis même pas sûr que quelqu’un connaisse la somme exacte ou approximative c’est dire qu’on frôle l’insondable comme l’infini ou la psyché de Marlène Schiappa dont le ça inspirerait à Sigmund Freud quelques milliers de pages supplémentaires, en précisant pour ceux qui ont un cheveu sur la langue que quand je dis le ça de Marlène je me réfère à celui qui fait triptyque avec le moi et le surmoi dans la topique freudienne et pas à celui dans lequel elle puise ses inspirations littéraires. Pour comprendre d’où vient l’escroquerie, il faut comprendre les étapes, et gardez bien à l’esprit que ce qui va suivre est une simplification d’une réalité bien plus complexe et beaucoup moins linéaire historiquement. En simplifiant donc on peut dire que d’abord il y a eu le troc, l’échange d’une marchandise contre une autre un peu comme Benalla qui échange ses petits secrets d’alcôve contre l’impunité totale. Ce n’était pas très pratique d’autant plus que lesdites marchandises pouvaient être périssables à l’instar de notre première dame et qu’il fallait trouver quelqu’un qui à la fois dispose de ce dont on avait besoin et qui soit intéressé par ce que l’on avait à échanger. On a donc cherché une marchandise non périssable, universelle et facile à transporter pouvant être troquée contre n’importe quoi : Michel Drucker n’existant pas encore on a opté pour les pièces d’or et d’argent. Leur pérennité, permettait en outre, et c’est le début, conjointement de nos civilisations et de nos malheurs, l’accumulation et la capitalisation, donnant un autre sens aux notions de riche et de pauvre, rendant possible une soumission par l’argent plus efficace que la soumission par le fouet et le remplacement de l’esclavage par le salariat (même si à l’origine les soldats étaient payés en sel d’où le nom, salaire). La concentration des richesses ainsi que la propension des riches à se réunir entre eux comme une caste déjà protégée par les ancêtres de nos braves CRS, et à s’entourer de serviteurs et se faire offrir des services divers a favorisé l’expansion des villes, lesquelles passée une certaine taille voient leurs frais de fonctionnement exploser et génèrent leur propre croissance exponentielle parasitaire ainsi que les emplois artificiels improductifs qui vont avec qu’on paie non avec l’argent desdits riches mais avec celui des salariés qu’on accable de taxes afin de s’assurer qu’ils restent pauvres et corvéables à merci. Pour autant, dans ce système, l’or et l’argent ayant une valeur intrinsèque, ils sont toujours une marchandise et on reste donc dans le domaine du troc optimisé et du concret ce qui limite un peu la casse contrairement à ce qu’on voit aujourd’hui, par exemple à Paris où selon la cour des comptes pullulent les cadres aux attributions aux noms mystérieux, dont des contreparties salariales à 12 000 € nets mensuels empêchent d’apprécier le côté imaginatif et parfois poétique, tandis que rien moins que 125 personnes numérisent en chœur au département numérique chargé des louanges de dame Hidalgo laquelle entre deux inaugurations de passages piétons arc-en-ciel, gère le fait que sa ville compte sensiblement plus de rats au sens propre que d’habitants par un rapport de 14 pages sur la propreté, payé 225 000 €.
Les richesses s’accumulant, venait le besoin de les mettre à l’abri, d’où la création des banques, rôle souvent rempli au début par de riches marchants. Parallèlement une grande richesse impliquant de grands projets et la soif de toujours plus, l’acquisition de moyens de transport et de stockage permettant de négocier de grandes quantités de marchandise, il fallait trouver un moyen de paiement qui n’impliquait pas de transporter des coffres pleins d’or sur les routes. On invente alors la lettre de change, l’ancêtre du billet, garantissant le paiement au porteur d’une somme en or ou la livraison d’une quantité de marchandise. Alors que dans le cas de la monnaie le transfert de richesse est instantané, dans ce nouveau système différé on a besoin d’un tiers pour garantir par la force que le contrat sera respecté, un pouvoir autoritaire et juridique. Les villes ne suffisant plus à ce rôle compte tenu de l’élargissement des échanges échappant à leur juridiction, c’est donc l’état, par nature tout aussi improductif et parasitaire que la ville, avec des frais de fonctionnement potentiellement sans limites, qui va veiller au grain. Bien vite ledit état et ceux désireux de trouver des fonds pour spéculer, créer ou développer des entreprises, ont besoin d’argent en avance pour financer leur fonctionnement ou leurs projets, ils se tournent alors vers les banquiers qui gardent l’or des gens et qui ont pris l’habitude, même s’il n’est pas à eux, d’en prêter une partie contre intérêt, la chose expliquant, au passage, du fait des interdits religieux catholiques et musulmans concernant ledit prêt contre intérêt, le quasi-monopole de certains juifs sur cette activité même si, assez vite, on invente des astuces juridiques tandis que le Vatican crée le concept de purgatoire spécialement afin de permettre cette activité lucrative. Les sommes demandées pouvant s’avérer considérables, partant du principe que tout le monde ne va pas retirer son or en même temps et que l’état peut contraindre par la force tout un chacun à accepter l’escroquerie, les banques proposent de prêter au-delà des montants qu’elles détiennent, grâce au tour de passe-passe consistant à effectuer le prêt non en or véritable mais en lettres de change et leurs divers successeurs dont les billets de banque. C’est l’invention de ce qu’on appelle aujourd’hui la réserve fractionnaire, les banques disposant en théorie uniquement les fonds nécessaires à rembourser la petite partie des épargnants qui aura besoin en même temps de ses liquidités ou de son or. Parallèlement avec l’idée du billet de banque et autres assignats, en gros la monnaie fiduciaire, l’état se dit pourquoi pas moi et c’est la création des banques nationales. Comme toutes les escroqueries, le système fonctionne jusqu’à ce qu’une crise quelconque provoque une panique et que tout le monde veuille ses sous, provocant la chute des banques et la ruine générale. D’autant plus qu’entre ses dépenses de fonctionnement endémiquement croissantes et l’endettement dû aux guerres que les banquiers fomentent et font durer en prêtant aux deux parties, l’état incapable de s’autofinancer à court terme est souvent contraint d’emprunter aux banques privées, la confiance se faisant rare en temps de guerre et les transactions se faisant plutôt en or qu’en monnaie de singe.
Les limites de la deuxième phase issue du passage de l’argent concret, les pièces d’or et d’argent, à l’argent promesse en papier étant atteinte, la logique du profit qui est à la raison ce que BHL est aux Gilets Jaunes, allait mener à donner à l’argent sale une vie propre en coupant le cordon ombilical avec l’or ou quoi que ce soit d’autre, réalisant par là même le plus grand hold-up de tous les temps. Les banques, qui elles-mêmes ne sont qu’un outil entre les mains de personnes en chair et en os, souvent folles, mégalomanes et idéologiquement ou religieusement fanatiques, par la corruption et le levier de la dette issue des guerres avaient déjà, en tout ou en partie mis la main, à l’insu des peuples, sur les banques nationales (la FED américaine par exemple étant totalement privée comme son nom ne l’indique pas) et à défaut, tel qu’avec la loi de 73 en France contraint les états à s’interdire d’emprunter à taux quasi nul auprès de leur banque nationale, les banques donc n’avaient plus qu’à imposer par le biais de leurs marionnettes politiques que la monnaie ne soit plus indexée sur rien sinon la puissance de frappe des États-Unis, en gros : « soi tu acceptes mon dollar de merde, soi je t’explose la gueule militairement ».
Les banques n’ont certes pas le pouvoir de battre monnaie, ça coûte cher et elles n’en ont pas besoin puisqu’elles peuvent créer par une simple écriture comptable ex-nihilo de l’argent dette virtuel, garanti par la promesse de l’emprunteur et qui disparaît quand la dette est remboursée. La quantité d’argent devient donc potentiellement illimitée, chose aggravée par les nouveaux outils informatiques qui facilitent la concentration des richesses et permettent une totale dématérialisation, ce qui n’empêche nullement certains avec cet argent magique d’acheter des choses elles bien réelles et de se payer des esclaves salariés pour nettoyer leurs chiottes ou assouvir leurs fantasmes sexuels quand ce n’est pas les deux en même temps, nos élites ayant l’humiliation jouissive et nul doute que chacune de ses petites phrases méprisantes provoque chez notre marathonien de la causette un mini-orgasme que le rictus macronien a du mal à cacher.
L’argent n’étant finalement plus garanti par rien il est devenu une simple convention qui ne vaut quelque chose que parce que tout le monde est d’accord pour que ça vaille quelque chose, même si personne ne sait plus pourquoi. Manquer d’argent est donc virtuellement impossible, sauf pour les pauvres qui n’ont pas accès au robinet car tout le système qui a quand même besoin de vraies choses pour fonctionner repose sur leur travail et la nécessité de les maintenir pauvres pour les motiver à se laisser exploiter, le travail des autres étant la véritable richesse qui se négocie derrière l’enfumage de l’argent. On est parti de l’esclavage et on retourne à l’esclavage qui sera officialisé lors de la suppression programmée de l’argent liquide qui fera qu’on ne pourra plus se soustraire au pouvoir des banques et les empêcher de se servir sur nos comptes au nom de la dette alors que, dans la réalité, on peut créer autant d’argent numérique qu’on le veut puisqu’en 64 bits, une variable peut stocker un nombre de 18 milliards de milliards et les bits ce n’est pas ce qui manque. La preuve, les banques centrales créent à partir de rien des milliers de milliards pour les injecter sur les marchés. Cet argent n’est pas investi dans l’économie sur le marché primaire qui achète des actions d’entreprises qui se créent ou qui augmentent leur capital, mais à 97% sur le marché secondaire qui spécule sur des actions qui existent déjà, ce qui n’apporte rien aux entreprises et aux économies. De la même façon, les états empruntent cet argent bidon qui n’existe pas contre intérêts et font avec, des cadeaux aux grands groupes pour les inciter, en vain, à embaucher ; par exemple les 20 milliards annuels du CICE, alors qu’avec ce même argent, sachant qu’un employé au SMIC coute à l’employeur environ 19 000 € par an, on aurait pu créer directement 1 052631 emplois. Il suffirait de 950 milliards pour donner un SMIC aux 50 millions d’adultes en France, retraités compris, 703 milliards s’ils sont exonérés de cotisations. Pour rappel le PIB de la France est d’environ 2600 milliards annuel. Donc si au lieu de donner aux copains pour spéculer en bourse des milliards de cet argent qui n’a que la valeur qu’on veut bien lui donner ; sous réserve qu’on arrête l’immigration, on pourrait largement donner un revenu universel décent à tout le monde, ce qui certes n’irait pas sans poser de nombreux problèmes et obliger à repenser la société, le système étant vicié à la base, mais n’est pas plus con que de nourrir la roulette financière actuelle.
Il existe encore un certain nombre de gilets jaunes, coincés sur la question sociale et les valeurs humanistes qui pensent pouvoir obtenir des choses de façon pérenne sans faire de vagues et casser une société qui leur apporte encore un peu de cette sécurité contre laquelle ils ont échangé leur liberté. Ils ont intérêt à prendre du recul sachant qu’on est passé en fin d’année, dans un assourdissant silence médiatique, à 2 doigts d’un cataclysme financier dont les causes sont toujours en place et que le chaos arrive qu’on le veuille ou non. Plus on attend, plus il sera violent, le choix n’étant plus qu’entre le provoquer dans nos termes pour que l’effondrement soit le moins destructeur possible ou le subir non préparés et se le prendre en pleine poire. Les gilets jaunes n’est pas un mouvement pour sauver le présent, mais bien un mouvement pour préparer l’après.
De temps en temps j’essaie de donner un coup de pouce à une chaîne qui démarre tout en vous rappelant que vous avez le pouvoir d’influencer les choses en vous abonnant aux chaînes qui vont dans votre sens. Je vous mets dans la description le lien vers la chaîne de sanglier Jaune qui mouille vraiment sa chemise et le fait intelligemment. Ce serait sympa de l’encourager.
Comme d’habitude, je n’ai pas la prétention de détenir la vérité, juste de susciter la réflexion par, tant qu’on me laisse faire, un discours honnête, logique et argumenté, sans auto-censure. Je ne filtre aucun commentaire et cette chaîne, par principe, n’est pas monétisée et ne fait pas appel aux dons, si vous voulez me soutenir faites-le en likant, commentant et, pour les plus courageux, en partageant mes vidéos afin de toucher un plus large public en espérant que ça puisse contribuer à faire avancer les choses. Merci encore à tous pour votre fidélité et vos encouragements et à bientôt… j’espère.
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