Notre petite idée fait son chemin. Grâce à vous, nous sommes de plus en plus nombreux. Surtout, continuez à partager et à liker la première vidéo "et si on les mettait tous au chômage" car c'est elle qui sert de thermomètre pour mesurer l'ampleur du mouvement. Si nous n'atteignons pas une taille critique avant on ne pourra rien faire. Un petit remerciement tout particulier à mes collègues informaticiens qui commencent à se manifester et à confirmer à quel point ce que je dis est une évidence et à quel point, techniquement tout au moins, c'est facilement réalisable. Surtout, parlez-en aux gens autour de vous, car je ne suis pas "leur informaticien", ce n'est pas moi qui ai dépanné leur ordinateur, leur ai développé une appli web aux petits oignons, ai mis en place leur intranet, leur ai trouvé la formule magique pour que ce fichu tableau Excel donne enfin le résultat escompté. Ils vous connaissent, ils connaissent vos compétences et vous avez la légitimité. Vous êtes les mieux placés pour faire passer le message. C'est vous qui devez être, de par votre positionnement privilégié au cœur même du système, le fer de lance de la révolution numérique. Tant que vous y êtes, parlez-en sur les forums informatiques. J'avais prévu de faire une vidéo sur la nécessité d'être correctement informés car c'est vital, mais je vais la décaler un tout petit peu car il me semble important, au vu de certains commentaires, de vraiment insister sur les enjeux et de mettre en évidence à quel point même si, dans un premier temps, on se contentait de remplacer l'assemblée nationale et le sénat et que, dans les faits, la chose se passerait en douceur, il s'agirait néanmoins un changement total de paradigme. La démocratie directe, que rendent enfin possible les nouvelles technologies, même s'il s'agit d'une révolution responsable et pacifique (et j'insiste sur ce point) n'en demeure pas moins, sociétalement, un cataclysme, probablement sans équivalent depuis que les sociétés humaines existent. Mais bon, je ne suis pas historien et, si c'est votre domaine de compétence, n'hésitez pas à confirmer ou infirmer ce que je dis. En effet, nous avons toujours vécu dans un système pyramidal. Sous la monarchie, il avait un roi et une noblesse dont la légitimité s'appuyait sur une supposée volonté divine. Et en bas, il y avait nous. Je ne suis pas sûr que, même en cherchant beaucoup dans la bible ou les évangiles, on trouve un passage où il est écrit que les pays sont tenus d'avoir des rois et une noblesse qui commanderont au nom de dieu, lequel leur communiquera ses instructions par un bais que, pour l'instant, je n'ai pas réussi à déterminer. On a donc remplacé ça part la "république" qui est aussi une pyramide avec un président et une oligarchie dont la légitimité s'appuie, cette fois, sur une supposée volonté populaire. Et en bas, il y a toujours nous. A propos de volonté populaire, rappelez-moi quand c'était, la dernière fois que le gouvernement vous a demandé votre avis avant de faire quelque chose. Bien sûr, il y a un bonus : les fameuses valeurs de la république. Liberté... de consommer car, au rythme où vont les choses, c'est à peu près la seule qu'il va nous rester. Égalité... devant le mépris de l'oligarchie, dont les membres sont un peu plus égaux que les autres, comme dirait Orwell, notamment devant la justice. Quant à la fraternité... Bref, on a juste remplacé une noblesse par une autre. Ils se marient entre eux, fréquentent les mêmes écoles, scolarisent leurs enfants dans des établissements exempts de cette mixité qu'ils préconisent pour les autres... Ne vous méprenez pas, je ne suis pas en train de vous rejouer la lutte des classes. Je ne rentre pas dans des considérations politiques. Je n'ai aucun problème de principe avec le fait que des gens soient plus riches que d'autres. Quelqu'un qui a hypothéqué sa baraque pour financer son entreprise et qui a créé des emplois, qui a pris des risques et bossé sans compter ses heures, c'est un peu normal qu'il en récolte les bénéfices. En revanche, ceux qui usurpent leur position, qu'on bombarde à la tête d'entreprises nationales, qui gagnent des millions, y compris en parachutes dorés s'ils coulent la boîte, là, ça me choque. Tous ces présidents d'organismes "trucmuche" inutiles, qui gagnent de l'argent sans rien faire, ça me choque. De même ces gens qui font des films que personne ne va voir, financés par les subventions publiques et qui emploient la famille, font jouer les enfants ... En gros, tous ceux qui usurpent leur position par copinage et qui n'ont jamais de comptes à rendre, ne pointent pas, voyagent et se goinfrent à l’œil dans la politique, les médias, la culture, la finance... Quand je parle d'oligarchie, c'est de ça que je parle. C'est juste un système mafieux qui n'a rien à voir avec des convictions politiques et qui s’accommode de tous les partis. Ça finit toujours par se mettre en place dans un système pyramidal. D'ailleurs, même la fameuse "démocratie grecque" était, quelque part, une pyramide et seuls votaient, sur la mythique agora, ceux qui étaient au sommet. C'est donc la première fois, à l'échelle de l'humanité, que nous avons la possibilité technique d'utiliser un mode de gouvernement vraiment démocratique, en tout cas à l'échelle d'une nation tout entière. Prenez quelques secondes pour bien réaliser à quel point c'est énorme. La contrepartie c'est que, comme ça n'a jamais été fait, nous mettons un pied dans l'inconnu et que cela peut nourrir des fantasmes et peut faire peur à certains. Surtout que la peur est la seule arme encore efficace dont l'oligarchie dispose pour nous contraindre à accepter son autorité. J'espère avoir contribué à lever ces inquiétudes lors de ma dernière vidéo qui a abordé ce point particulier et, pour ceux que je n'aurais pas convaincus, quelle sera selon vous l'issue si on ne fait rien ? Vous connaissez certainement la blague du type qui tombe du 30e étage en murmurant inlassablement un truc incompréhensible, avant de s'écraser comme une figue mûre. Et quand on demande à quelqu'un de l'immeuble qui avait la fenêtre ouverte et qui a pu entendre ce que disait le pauvre homme, il répond : " pour l'instant ça va, pour l'instant ça va, pour l'instant ça va, pour l'instant ça va... Pour l'instant on a, en tout cas une partie d'entre nous, encore à manger dans le frigo, l'euro 2016 va commencer, les canettes sont prêtes... pour l'instant ça va, pour l'instant ça va, pour l'instant ça va... Nous n'avons pas vraiment le choix. Nous ne vivons pas un âge d'or. Nous sommes en pleine déliquescence, morale économique, spirituelle... Les ventes d'armes ne sont jamais si bien portées, on arrive même à vendre nos rafales. Il n'y a quasiment plus sur la planète une eau que l'on puisse boire sans la traiter. On ne sait pas si l'on survivra à la prochaine catastrophe nucléaire alors même que la dernière n'est toujours pas réglée et ne le sera pas de notre vivant. Certains diront que ce constat est pessimiste mais, en tous les cas, je vous assure qu'il n'est pas défaitiste. Je ne suis pas en train de vous dire que les carottes sont cuites mais que, si nous agissons vite et prenons notre destin en main, on peut encore inverser la tendance. Toutefois, contrairement à l'informatique, je n'ai aucune autre autorité en la matière que celle d'avoir des yeux pour voir... et aussi pour pleurer : vous avez reçu votre déclaration d'impôts ? Si au moins c'était pour construire des routes, des hôpitaux et pas pour payer, selon qui est aux manettes, un studio d'enregistrement à Carla Bruni, des gardes du corps à Julie Gayet, sans compter les dizaines d'emplois bidons où les gens sont payés des fortunes pour rendre 2 rapports de dix pages par an, ou participer à 3 réunions, mais bon, je m'égare... Donc, surtout, si vous voyez des choses positives ou des raisons d'espérer en continuant avec notre système "représentatif", n'hésitez pas à me contredire. J'ai cruellement besoin d'une petite lueur d'espoir. Mais, de grâce, ne me dites pas qu'il y a eu une baisse de la hausse du chômage de 0,6% dans la catégorie Tartempion sur la tranche des 18 à 25 ans, corrigé des variations saisonnières, parce que ça ne va pas suffire. Si nous ne prenons pas les choses à main et laissons les manettes à ceux qui nous ont mis dans cette mouise et qui nous disent que tout va bien à bord du Titanic, le temps, pour eux, de terminer les réserves de foie-gras et de champagne et d'en profiter au maximum avant de s'enfuir, les poches pleines, dans le canot de sauvetage qu'ils ont planqué à l'abri des regards, on est mal. Qui mieux que nous-mêmes est en mesure de défendre l'intérêt général ? Ça vaut le coup d'essayer, vous ne croyez pas ? On peut y arriver car ils sont une poignée et ils sont morts de trouille. Ce n'est pas nouveau, de tout temps, les gens en haut de la pyramide ont eu une peur bleue de la plèbe, de la piétaille, des "casse-toi pov' con", des sans-culottes et des sans-dents car, tout en affichant orgueil et mépris, ils étaient conscients de l'escroquerie. Et ponctuellement, de temps à autre, il y en avait un qui faisait le job. "Notre bon roi" disait alors le peuple. Mais aujourd'hui, c'est devenu intenable. Ils ont tellement trahi, depuis des décennies, les idéologies qu'ils osent utiliser pour se faire élire et les convictions sincères de leurs électeurs, qu'ils n'ont plus aucun soutien populaire, toutes tendances confondues. Si vous devez choisir entre un escroc de droite ou un escroc de gauche, le terme important là-dedans, ce n'est plus "droite" ou "gauche" mais "escroc". Dans leurs discours, ils se présentent comme des bergers bienveillants guidant un troupeau de brebis égarées. L'analogie s'arrête au fait qu'ils nous tondent la laine sur le dos car leur position réelle est celle du dompteur dans la cage aux lions. Le jour où les lions que nous sommes auront compris ce que nous sommes, ils vont sortir de leur cage et en vitesse. Plus le temps passe, plus ils sont morts de trouille. Regardez, et encore une fois, si c'était l'autre camp qui était aux manettes, on assisterait au même spectacle, regardez l'expression faciale de Hollande ou de Valls au dernier salon de l'agriculture. Ça valait son pesant de cacahuètes. Ils ne se déplacent plus sans deux cars de CRS et vont même jusqu'à demander à ce qu'on utilise des armes neutralisées pour les cérémonies militaires. Ils ont carrément peur que leur propre armée leur tire dessus. C'est le moment de changer les choses, pacifiquement et en les prenant à leur propre piège. Ils n'ont que le mot "démocratie" à la bouche, montrons-leur ce qu'est une vraie démocratie. Tout ce que vous avez à faire pour participer c'est de dire autour de vous qu'ils sont ringards, obsolètes et qu'on n'a plus besoin d'eux. Que grâce aux nouvelles technologies nous pouvons nous-même proposer, discuter et voter nos lois. Gagnons la bataille des idées et commençons la révolution numérique.
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