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mercredi 3 juillet 2019

Ce qu'on vous a caché sur les élections américaines. (13 déc. 2016)

Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/lkZIDDxcUGM



Bonjour, les médias et la classe politique française sont encore assommés, après plusieurs semaines, par cet incroyable cataclysme que personne n'avait vu venir : Trump va être le 45e président des États-Unis. Pourtant, ce n'était pas aussi imprévisible que ce que l'on nous raconte, à condition d'avoir accès à de véritables informations que nos médias ne nous ont jamais fournies. Il était évident, et j'ai gagné quelques euros dessus, que Trump avait de grandes chances de l'emporter, pour peu que l'on ait une connaissance suffisante de l'anglais pour suivre la campagne en V.O., éviter la désinformation des médias tricolores et qu'on ne tombe pas dans ce que les américains appellent "confirmation bias" c'est à dire, et nous le faisons tous, plus ou moins consciemment, le fait d'écouter uniquement ce avec quoi nous sommes d'accord, qui nous rassure ou qui nous conforte dans nos convictions. Par exemple, si vous n'aimez pas Trump, vous n'allez écouter aucun de ses discours et prendre vos informations auprès des médias qui le critiquent et qui vont vous dire ce qu'ils pensent qu'il a dit, inversement pour Clinton. S'agissant d'élections américaines, qui ne me touchent que de très loin, cet exercice était plus facile pour moi que pour l'Américain moyen. En ce qui concerne les médias traditionnels, j'ai suivi, d'un côté, CNN, malicieusement rebaptisé par Trump "Clinton News Network" et, de l'autre, Fox News qui est la seule chaîne dont "certains" présentateurs avaient des sympathies affichées pour Trump. Comme il était évident, et cela a été officiellement confirmé depuis, que la quasi-totalité des médias traditionnels, 194 sur 200, pour les plus importants, non seulement était pro-Clinton, mais faisait carrément campagne pour elle, il était évident, la nature ayant horreur du vide, que le combat allait se jouer sur les médias alternatifs. Dans un même souci d'équilibre, mes sources ont été, en ce qui concerne les médias compréhensibles par l'Américain moyen, d'un côté, Alex Jones, dont le site InfoWars, présenté comme conspirationniste et d'extrême-droite, a une audience considérable et, de l'autre, the Young Turks qui est, avec lui aussi une audience confortable, son strict opposé, c'est à dire : dogmatisme de gauche et côté "justice warrior" clairement affiché (défense féroce des minorités contre l'infâme majorité blanche, forcément homophobe et raciste). A un niveau plus élevé, les vidéos de Stefan Molyneux, plutôt à droite, mais qui produit une analyse basée sur la logique et la méthode philosophique avec, en parallèle, The Sane progressive, ouvertement à gauche, mais qui s'efforce de rester cohérente. Enfin, côté sondages, j'ai découvert la chaîne de Bill Still qui a produit, tout au long de la campagne, des sondages non trafiqués, remarquablement argumentés, issus de sources alternatives et qui, eux, bizarrement, on exactement prédit ce qui allait arriver. Entrons donc dans le vif du sujet. Grâce à Wikileaks et aux e-mails qu'ils ont dévoilés, notamment en ce qui concerne les magouilles du parti démocrate de l'équipe de campagne Clinton, révélations sur lesquelles s'est abattue une chape de plomb médiatique, mais que les médias alternatifs ont fini par étaler au grand jour, on peut reconstituer ce qui s'est passé et que vous ne lirez jamais dans les médias français. Le parti démocrate, inquiet de l'impopularité de sa candidate, a soutenu, par le biais des médias à sa botte, la candidature aux primaires républicaines, des candidats les plus extrêmes chez l'adversaire : Cruz, Carson, Trump etc. C'est à dire, les moins à même de rassembler large face à Hillary Clinton. Wikileaks a fourni des e-mails démontrant que c'était là une stratégie validée par l'équipe de campagne Clinton. La candidature de Donald Trump était du pain béni pour eux et, persuadés d'avoir là le parfait adversaire facile à battre, ils lui ont accordé, grâce à leur collusion avec les médias, une large couverture médiatique gratuite, évaluée à 2 milliards de dollars, et amplifiée par le fait que le milliardaire, en plus, faisait de l'audience. L'avantagé était double car, tandis que les caméras étaient braquées sur Trump, elles ne rendaient pas compte des meetings de Bernie Sanders, rassemblant des dizaines de milliers de personnes, ni de ses idées. L'enthousiasme pour Bernie Sanders était tel, qu'en dépit de tout cela, sa popularité allait croissante et qu'il représentait une menace sérieuse concernant la primaire démocrate. Comme cela a été démontré depuis par Wikileaks, ainsi que par des vidéos du projet Veritas où de hauts-responsables démocrates, filmés à leur insu, reconnaissaient ouvertement la fraude, ils ont magouillé, par tous les moyens possibles et imaginables, pour voler l'investiture à Bernie Sanders. Encore une fois, la presse n'en a pas parlé, mais les réseaux sociaux ont pris le relais, conduisant à la démission de la présidente du parti démocrate, et les supporters de Sanders, lequel avait passé sa campagne à dénoncer la corruption de Clinton, ont été fous de rage. Rage nullement calmée par le fait que Sanders se soit aplati comme une ..., rappelant, qu'en dehors de ses beaux discours, il n'était comme politicien professionnel, toute sa vie payé par l’État et n'ayant jamais exsudé une goutte de sueur, hors périodes de canicule, ni créé le moindre emploi ou produit quoi que ce soit avec ses petites mains. Leur rage était telle, que la convention démocrate a dû être transformée en véritable fort Knox, ce que les médias sont bien gardés de montrer, afin de contenir des milliers de manifestants prêts à en découdre. Il était clair, d'ores et déjà, qu'une grande partie des supporters de Bernie Sanders, représentant eux-mêmes une partie conséquente de l'électorat démocrate, ne voterait jamais pour Hillary Clinton et qu'une partie d'entre eux irait même jusqu'à voter Trump qui, après tout, dénonçait la même corruption, le même traité transpacifique, l'escroquerie médiatique et finançait lui-même sa campagne. En ce qui me concerne, à cet instant-là, c'était déjà plié pour Clinton, mais bon, s'il n'y avait que ça. La réputation de tricheuse de "crooked Hillary" allait se confirmer tout au long de la campagne, Wikileaks forçant les médias traditionnels à couvrir la chose à minima pour ne pas perdre le peu de crédibilité qui leur restait. Par exemple en virant une collaboratrice de CNN, qui avait communiqué à l'avance à Clinton des questions posées dans les débats, et en obligeant le responsable de la chaîne à se fendre d'un communiqué sur le sujet. Une immense majorité des américains, ce qui inclut ses partisans, considéraient que Clinton était corrompue. Les médias n'ont pas réussi à cacher, non qu'elle disposait de serveurs privés pour ses mails, serveurs non sécurisés contenant des secrets d’État et hackés par au moins cinq puissances étrangères, ce qui en soi est un crime fédéral, mais qu'elle les détenait dans le seul but de camoufler le trafic d'influence mis en place par le biais de la fondation Clinton. En gros, vous donnez quelques millions pour des speechs de Bill Clinton et vous êtes reçus de façon bienveillante par la secrétaire d’État Hillary Clinton. Une fondation Clinton qui, juste pour l'anecdote, merci à Wikileaks, a payé le mariage à trois millions de dollars de Chelsea Clinton, la fille du couple. Elle n'est certes pas très belle, mais pas au point de considérer le fait de l'épouser comme une œuvre caritative. Comme si cela ne suffisait pas, l'enquête du FBI a démontré que Hillary Clinton a menti, a passé sur lesdits serveurs un logiciel spécialisé pour effacer les données, et cassé 13, je dis bien 13, téléphones portables, avec un marteau, avant de faire pression sur le FBI, conduisant son directeur à se couvrir de ridicule en disant que, comme il n'y avait pas d'intention démontrée, il ne la poursuivrait pas, puis, de peur de se faire lyncher par ses propres agents complètement écœurés, qui commençaient à s'épandre sur les réseaux sociaux, il a rouvert l’enquête, dans la dernière semaine de campagne, prétendu avoir examiné 650 000 mails en huit jours, avant de décréter que, finalement il n'y avait rien à voir, sous la pression, cette fois-ci, de Loretta Lynch, croisée par hasard, la veille, dans un aéroport, par Bill Clinton qui l'aurait invitée, pendant minutes, à parler petits-enfants et recettes de cuisine dans son avion privé, et de l'administration Obama, qui pourrait être lui-aussi impliqué s'ils s'avère, comme le laisseraient supposer des mails de collaborateurs qu'on aurait trouvé dans le lot, qu'il était au courant desdits serveurs. Vous en voulez encore ? Ok, on continue, mais je vous conseille de sortir les pinces à linge. A partir de là, la seule option qui restait à Clinton, dépassée par sa créature, c'était de démontrer que Trump était pire qu'elle avec, pour conséquence, une campagne d'une violence inouïe, entièrement au-dessous de la ceinture, au sens propre comme figuré. Des centaines de millions de dollars dépensés, côté Clinton, en publicités négatives contre Trump. Mais Trump a su la manipuler avec ses petites phrases, sur lesquelles les médias et son adversaire fonçaient comme des taureaux sur un chiffon rouge, laissant de côté les sujets plus polémiques, comme la Trump University ou certaines faillites, circonscrivant ainsi les critiques à des excès de vocabulaire, au fait d'avoir critiqué l'immigration illégale, qualifié de grosse une ex Miss USA et avoir tenu quelques propos sexistes, enregistrés il y a 11 ans à son insu et qui, il faut bien le dire, ne le grandissent pas, le tout couronné par une pluie d'allégations de fin de campagne, émanant d'un chapelet de dames, jusque-là amnésiques, pour des faits remontant au siècle dernier, concernant de supposés attouchements sexuels et dont la majorité a déjà été prouvée complètement fausse. Le reste reste à démontrer, ce qui n'est pas le cas des pressions exercées, au fil des ans, par Hillary Clinton sur les victimes de son mari, rayé de l'ordre des avocats pour parjure, et dont une, au moins, a dû être officiellement indemnisée, ni de la vidéo où elle se vante, en rigolant, d'avoir fait acquitter un violeur d'enfant. Quand on joue à ce petit jeu, il vaut mieux être propre sur soi, histoire d'éviter les retours de flamme. Sans oublier que les fameux 650 000 mails ont été trouvés sur un ordinateur de sa plus proche collaboratrice, dont l'époux était surveillé pour sa tendance à envoyer des photos de ses parties génitales à des mineures de moins de 15 ans, le tout couronné par des e-mails, toujours dévoilés par Wikileaks, montrant que le directeur de campagne de Clinton participe, à l'occasion, à des dîners occultes ou l'on simule des sacrifices humains et on consomme du sang et du sperme. Je n'invente rien. Je vous fais grâce de l'épidémie d'accidents mortels et de suicides qui s'est abattue sur des personnes impliquées dans cette affaire de serveurs ou du détournement de fonds en Haïti par la fondation Clinton, qui a empoché l'aide aux victimes. La liste est, apparemment, sans fin. Trump a su faire passer son message dans l'opinion, contrairement à Hillary Clinton, qui se contentait du concept de première femme présidente et de traiter son adversaire de tous les mots finissant en "phobe" et en "iste" du vocabulaire, tout en soutenant "black lives matter", créé pour l'occasion, comme démontré par Wikileaks, pour manipuler l'opinion, de même que, comme prouvé par le projet Veritas et ses vidéos, les manifestants, payés par le parti démocrate, pour aller déclencher des violences dans les réunions de Trump, violences que s'empressaient, ensuite, de mettre en avant des médias aux ordres. Outre le mur qui, dans les faits, existe déjà, la frontière mexicaine n'étant qu'une succession de murs et de barbelés, mais qui est quelque chose de concret et qui marque, Trump a su vendre le retour du rêve américain, dont la prospérité qu'il est censé apporter, ne fait pas de distinction entre les communautés. Son message aux noirs et aux latinos : "au point où vous en êtes, qu'est-ce que vous avez à perdre ?" a su séduire davantage de ces minorités que ne l'avait fait Romney en 2012 et beaucoup plus que les projections des médias. L'histoire du vote blanc est une fumisterie médiatique de plus. Il a eu moins de blancs que Romney lors de la précédente élection. Grâce à ses relais sur les réseaux sociaux, et en dépit de l'omerta et de la distorsion médiatique, il a pu préciser son discours, en expliquant en quoi, sa politique d'emploi, de sécurité de la ville et d'immigration, serait également bénéfique aux minorités qui sont venues-là légalement, ont suivi les règles et se voient spoliées par les illégaux qui leur passent devant. Il a développé ses vues sur l'éducation, l'international, l'Obama care... et tandis que Clinton attaquait verbalement la Russie, la menaçant militairement et poussant pour un couloir aérien en Syrie qui aurait pu déclencher la troisième guerre mondiale au premier avion russe abattu, Trump prônait le dialogue, la réconciliation et la fin des guerres pseudo- humanitaires, soutenu, en cela, par un nombre massif de généraux. Enfin, tandis que Clinton, dont les cachotteries sur sa santé ne pouvaient plus être passées sous silence, avait du mal à tenir le rythme et disparaissait régulièrement pendant des jours, Trump tenait un rythme herculéen de jusqu'à cinq meetings par jour, tous les jours, pendant des mois, remplissant les salles. Si l'on rajoute la défense du second amendement sur le port d'armes, menacé par les prochains remplacements de membres de la cour suprême, choisis par le président, il ne fallait donc être, ni devin, ni très intelligent, pour comprendre, comme l'avaient d'ailleurs compris les bookmakers de Las Vegas, que Trump allait gagner. Sauf à savoir que l'élection était truquée et (ou) être enfermé dans une chambre d'écho médiatique, coupée de la réalité, où des autistes idéologues, qui gagnent bien leur vie sans trop travailler, s'interviewent les uns les autres. Contrairement à une Marine Le Pen, à qui on le compare un peu vite, qui se distancie de tout ce qui sent le soufre, ce qui inclut son propre père, tout en polissant son langage, dans une quête futile d'adoubement par les médias, qui ne viendra jamais, se mettant à dos une partie de son électorat traditionnel, et qui mène, un peu vite, une campagne de deuxième tour, Trump a fait exactement le contraire. Il a bousculé le politiquement correct et n'a pas hésité à donner une interview à Alex Jones. Un peu comme si Marine Le Pen allait sur "égalité & réconciliation" ou Fdesouche, s'imposant comme le candidat antisystème et s'assurant, de fait, une fidélité indéfectible de la totalité de la droite alternative américaine et, à travers elle, de relais infatigables sur les réseaux sociaux qui ont largement contrebalancé, pour ne pas dire, anéanti, les médias classiques, le présentant carrément comme la dernière chance de sauver la civilisation occidentale et rivalisant d'idées pour imprimer des t-shirts "Hillary for prison" ou "Bill rapist" qui ont poussé, comme des champignons, dans les rues américaines. Certes, la France n'est pas l’Amérique, mais, à l'instar de Juppé, pour peu qu'elle ait en face d'elle un candidat au discours un peu martial, je vois mal Marine Le Pen survivre à son "l'islam est compatible avec la république", le tout sans soutien franc et massif de la réinfosphère et avec, pour seule vitrine, des médias qui déforment son message. Deuxième coup de génie, Trump a rapidement réalisé, suite aux mésaventures de Bernie Sanders, que les élections étaient truquées. D'abord par les moyens classiques, comme les transports en bus de votants, de bureau en bureau, dans les états où une pièce d'identité n'est pas obligatoire, par des fraudes massives au niveau des votes par correspondance des non-résidents, puis par le trucage des machines à voter, grâce à une mise à jour, mise en évidence par un hacker, qui permet, en jouant sur les décimales, de faire correspondre les votes à des pourcentages prédéterminés tout en pouvant restaurer les données d'origine en cas de vérification ou de contrôle, la seule parade étant la conservation des fichiers image, propres à la machine, qui sont systématiquement détruits. A quoi on peut rajouter la garantie donnée par Obama aux illégaux que le fait de voter n'ouvrirait pas d'enquête sur leur situation, véridique ! Trump a donc carrément mis les pieds dans le plat et dénoncé la fraude avec véhémence, allant jusqu'à dire qu'il pourrait contester les résultats, avec pour conséquence de braquer les projecteurs sur ce problème, suscitant un véritable mouvement d'observateurs qui ont scruté les opérations, envoyé des vidéos de machines refusant de voter Trump, poussé et fait pression pour que l'on garde les fichiers images, fait des sondages en sortie d'urnes etc. Résultat : la fraude a probablement eu lieu, mais a été limitée dans des proportions qui n'ont pas permis d'endiguer le raz-de-marée Trump. A titre d'exemple, pour Bernie Sanders, la différence entre les résultats officiels et le recomptage manuel était entre 10 et points en sa faveur. Il est donc fort probable que tous les sondages produit depuis juillet tenaient compte de la triche, ce qui explique qu'il soient passés subitement, dans leurs échantillons, d'une sur-représentation républicaine de 1 à une sur-représentation démocrate de 10, afin que le hold-up ne se voit pas trop, allant même jusqu'à changer les sondages déjà publiés sur leur site pour qu'ils correspondent à la nouvelle orientation, d'où la surprise des médias, qui ont cru à leurs propres mensonges, et sous-estimé la vague. Car, sur le terrain, il était clair que les partisans de Clinton ne faisaient pas preuve d'un enthousiasme débordant, comme en témoignent ses meetings, soigneusement cadrés par les médias, pour qu'on ne voit pas les salles vides, alors que les meetings de Trump, même improvisés, refusaient du monde. Mais là encore, les médias alternatifs étaient-là pour montrer les images, court-circuitant la manipulation. Aux États-Unis, tout au moins, les médias traditionnels sont morts. Ils sont totalement discrédités, de même que leurs perroquets français et c'est sur internet que s'est jouée l'élection. C'est là que réside la véritable révolution de cette élection, elle a été gagnée grâce aux réseaux sociaux et aux médias alternatifs qui ont explosé, en termes d'audience, les journaux et télés de propagande, ou perçus comme tels. Une telle révolution n'est, hélas, pas totalement transposable en France, faute d'avoir l'équivalent du premier amendement américain et une totale liberté d'expression. Regardez, chez nous, par exemple, ce que Poisson s'est pris sur le râble, pour avoir simplement osé parler du lobby juif américain, qui est pourtant une instance officielle, l'AIPAC, qui a pignon sur rue et dont on connaît, car là- bas c'est légal, le montant exact des financements des campagnes électorales des membres du sénat et de la chambre des représentants. Il y a bien, chez nous, quelques sites courageux, indépendamment de ce que l'on peut penser de leur contenu et de leurs positions, qui s'affranchissent du politiquement correct et qui se prennent procès sur procès. Mais on est très loin de la profusion américaine. La France n'est ni libre, ni démocratique, pour ceux qui en douteraient encore. Deuxième point majeur, le complotisme en tant qu'insulte et concept pratique pour discréditer, sans preuve et arguments, des révélations gênantes, n'a plus l'efficacité escomptée. La collusion, portée aux yeux de tous, entre Clinton et les médias, ses soutiens (Soros, la grande finance, les magnats d'internet, le complexe pharmaceutique et militaro- industriel, les monarchies du golfe et même une partie de l'appareil républicain) ont prouvé, au-delà de tout doute et sans qu'il soit désormais possible de remettre le dentifrice dans le tube, que le "système" que dénoncent les soi-disant "complotistes" existe bel et bien. Il s'agit d’un microcosme qui ne fonctionne pas comme le reste de la population. De même que, dans une prison, autre microcosme, vous avez beaucoup de chance de tomber sur un criminel, car c'est le ticket d'entrée, dans ces milieux, vous avez beaucoup de chance de tomber sur un mystique, kabbaliste, sataniste et autres joyeusetés, car c'est souvent, aussi, le ticket d'entrée. D'ailleurs ils sont tellement arrogants qu'ils ne se cachent même pas, d'où l’hallali actuel de tout le système politico-médiatique, Obama et Clinton en tête, contre les médias alternatifs rebaptisés "fake news" (fausses informations) et les pressions pour légiférer, afin de leur couper l'accès à internet avec, au passage, le soutien de l'Union Européenne, pas remise de son Brexit. Le biais étant le "pizza gate", une affaire de pédophilie autour de la campagne Clinton. A fins de décrédibiliser cette affaire, qui ne sent pas très bon, certains contre-feux médiatiques et fausses informations ont été jetés en pâture aux médias alternatifs et certains les ayant repris, un peu vite, cela permet, cerise sur le gâteau, d'accréditer l'idée des fake news. Troisième point. Une fracture s'est creusée entre les victimes d'un endoctrinement de plusieurs décennies qui les empêche de voir la réalité et qui pleurent, littéralement, devant la défaite d'Hillary Clinton, allant jusqu'à contester l'élection au nom de la démocratie chose que, pour la même raison, ils n'auraient pas toléré de l'autre camp, et les victimes de la perversion, pour le compte de la finance internationale, des notion "d'humanisme" et de "vivre ensemble" en niant toutes les différences et les réflexes naturels d'autodéfense, qui eux, sont frappés par la réalité du chômage, du déclassement social, de la pauvreté et de la montée de la violence. Sachant qu'il faut 20 ans pour produire une génération capable de penser par elle-même, ce qui n'est pas possible avec un corps enseignant largement endoctriné et, bénéficiant de la sécurité de l'emploi, coupé des réalités, on n'est pas sortis de l'auberge. Il n'y a rien de pire, niveau violence, qu'un combat entre des fanatiques qui s'ignorent et des gens qui cherchent à survivre. La seule arme qu'il reste aux ploutocrates qui bénéficient du système c'est, hélas, de jouer à fond sur cette fracture et d'attiser la violence, d'où les manifestations qui ont lieu aux États-Unis. En ce qui me concerne, tous les politiciens se valent, c'est à dire qu'ils ne valent pas grand-chose et c'est pour cela, que je milite pour une vraie démocratie directe. Toutefois, au cas particulier, j'admets que je suis curieux devant cet ovni politique. Personne ne peut faire pression sur lui au petit jeu de "tu me tiens, je te tiens par la barbichette". Il est indépendant financièrement et a suffisamment d'argent pour ne pas être achetable pour quelques malheureux millions, comme tous les autres. Déjà, juste pour ces caractéristiques, uniques dans les annales, je l'échangerais sans problème contre un Valls ou un Fillon si on avait l'équivalent en France, ce qui n'est, hélas, pas le cas, tous les candidats, FN compris, étant dépendants des subsides de l’État et de leurs indemnités, ainsi que du bon vouloir des médias pour faire passer leur message. Trump est milliardaire et âgé : 70 ans, 7 mois et sept jours, le jour de son investiture (soit 777 pour ceux que le symbolisme intéresse). Il n'était pas obligé de se présenter et n'a rien à gagner dans l'opération, si ce n'est satisfaire son ego qui va le pousser à tout faire pour passer à la postérité comme le plus grand président que l’Amérique ait connu. Est-ce qu'il va y arriver ? C'est une autre paire de manches. Il y a déjà quelques relents "neo-cons" de la période Bush et quelques égides de Goldman-Sachs qui tentent de s'infiltrer dans son administration, ce qui n'est pas forcément de bon augure, mais la volonté, à mon sens, est bien là. C'est un négociateur qui sait souffler le chaud et le froid et peut donner l'impression qu'il dit tout et son contraire mais, comme le prouvent le résultat de cette élection et sa fortune personnelle, il sait tout à fait où il va et considère comme un avantage d'être pris pour plus bête qu'il n'est, piège dans lequel les médias sont tombés. Il n'a pas encore pris le pouvoir qu'il a déjà enterré le TPP, empêché plusieurs grosses entreprises comme Carrier de délocaliser, lancé les plans de la construction du mur, signé un contrat de 50 milliards de dollars avec une entreprise japonaise avec 50 000 emplois à la clé etc. Sans compter que, conscient que l'establishment est contre lui et qu'il n'a que le soutien populaire, il a fait, chose inédite, une campagne de meetings supplémentaires pour remercier ses électeurs et réitérer ses promesses de campagne, tout en annonçant qu'il continuera à leur parler régulièrement et directement via ses célèbres tweets. Du coup, en dépit de la campagne actuelle de manifestations anti- Trump orchestrée par l'oligarchie, les manifestants sont payés 15 $ de l'heure, il est de plus en plus populaire dans le pays et, fort de ce soutien, sauf à l'assassiner, tous les complots pour essayer de le destituer avant sa prise de fonction (recomptes électoraux, pressions sur le collège des grands électeurs, impeachment pour conflit d'intérêts etc.) sont vouées à l'échec. Ce sont souvent de petits actes symboliques qui donnent le ton d'une mandature. La première chose qu'a faite Sarkozy, par exemple, a été de faire passer son salaire mensuel de 7 000 euros à 18 700 euros, on a vu ce que ça a donné. La première décision de Trump a été de faire passer son salaire annuel de président de 400 000 dollars à 1 dollar symbolique. Libre à vous de vous faire une opinion. Dans un premier temps, sa vision multipolaire du Monde n'est pas une mauvaise chose pour la France, à condition d'avoir un dirigeant à la carrure suffisante pour ne pas être un simple pion dans la partie d'échecs entre Poutine et Trump. On n'a pas vraiment ça dans notre offre politique et nous sommes, hélas, déjà habitués à être représentés par des nains ou des comiques. Dans tous les cas, même s'il passe au- dessus, compte tenu de sa situation particulière, Trump ne remet pas fondamentalement en cause la cause principale de tous nos problèmes : le lien entre l'argent et la politique qui ne peut être coupé que dans le cadre d'une démocratie directe. Le concept même de croissance indéfinie, poussé par la finance, est une aberration délétère. Notre civilisation est malade et, sans changement de paradigme, le boost de croissance que vise Trump, s'il réussit, sera simplement l'équivalent d'une piqûre d'adrénaline sur un malade en phase terminale. 

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