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mercredi 3 juillet 2019

Comment ils nous manipulent avec les médias. (29 mai 2016)

Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/tM9FSgkC3y4





 Encore une fois, je ne vais pas apprendre grand-chose à beaucoup d'entre vous, mais c'est important de savoir qu'on n'est pas seul dans son coin à avoir un cerveau et deux sous de bon sens, quoi qu'on nous raconte, à longueur d'année, à coup de sondages parfois surprenants, dans lesquels on ne se reconnaît pas. Si nous voulons prétendre gérer nous-mêmes notre destinée, par la voie de la démocratie directe, rendue enfin possible par les nouvelles technologies, outre la problématique de la liberté d'expression, que j'ai traitée dans ma précédente vidéo, il est évident que si l'information sur laquelle nous basons pour prendre nos décisions et biaisée, incomplète ou malhonnête, nous ne ferons pas du très bon travail. Une information de qualité et donc un prérequis incontournable pour que le bon sens collectif, auquel je crois sincèrement, puisse donner sa pleine mesure et nous tirer de l'ornière dans laquelle nous ont mis les politiques et ceux qui les financent. J'ai été amené à pas mal voyager et, au fil du temps, j'ai appris à baragouiner un certain nombre de langues étrangères ce qui me donne accès à l'information, vue au travers du prisme de différents pays et de différentes cultures. Même si vous n'avez pas de goûts particuliers pour les langues étrangères, grâce à internet, vous avez quand même accès aux médias de l'ensemble des pays francophones de tous les continents, ce qui n'est pas rien, sans compter les sous-titres et traductions qui pullulent sur le net pour les langues que vous ne connaissez pas. Je vous encourage vivement à multiplier vos sources d'information. Vous allez être sidérés par les partis pris, souvent de mauvaise foi, de nos médias français, ainsi que par le nombre de choses que vous considérerez importantes, mais dont vous n'entendrez jamais parler dans l'hexagone. Il nous semble normal de bénéficier d'une information et nous avons tendance à croire, naïvement, que ce service et nous est fourni gracieusement, aux fins de notre édification personnelle, par les philanthropes qui nous dirigent. Gardez à l'esprit que, même dans les pires dictatures, dans lesquelles la population ne participe, ni de près, ni de loin aux processus décisionnels, elle a quand même accès à une information, généreusement fournie par son despote bien-aimé. Pourquoi-donc, d'après vous ? Il est donc clair que la fonction première de ce que nous appelons "l'information" est avant tout de manipuler l'opinion publique et de faire pointer son attention vers des sujets annexes, propres à diviser et à distraire, plutôt que vers les sujets importants propres à unifier et à créer des entités soudées, par définition dangereuses pour tout pouvoir illégitime qui cherche, par tous les moyens, à se maintenir en place. Elle sert aussi à désigner les gentils et les méchants, de façon à faire peur aux gens et à leur insuffler l'idée que, sans la protection de leur brave gouvernement, si indispensable, et qui lui fait partie des gentils, point de salut. En outre, une fois qu'on a désigné les méchants, tous les autres sont des gentils, ce qui est très pratique. Pour mémoire, c'est quand même les gentils qui ont balancé des bombes atomiques sur des Japonais qui avaient déjà perdu la guerre, fait mourir 1 million d'enfants en Irak avec un simple embargo, déstabilisé le Moyen-Orient et qui font mumuse avec des drones sans se préoccuper des dommages collatéraux, tout cela étant fait en notre nom, sans qu'on nous ait jamais demandé notre avis, et sans que nous n'en retirions, contrairement à d'autres, le moindre bénéfice. Dans ce qui va suivre, je vais donc être amené à parler de certains des méchants désignés par les médias, aussi gardez à l'esprit qu'il s'agit juste d'une dénonciation de la méthode et non d'une tentative de réhabilitation, ou de soutien quelconque de ma part les concernant, et que je respecte tout à fait les opinions, de toute nature, que vous pourriez avoir à leur égard. Force est de constater qu'on tombe souvent dans la caricature car, pour que cela fonctionne, il faut que les méchants soient vraiment méchants, que rien ne filtre qui pourrait les montrer sous un jour sympathique, voire simplement comme des êtres humains. J'ai un exemple assez incroyable et particulièrement édifiant qui me revient en tête, et que vous pouvez facilement vérifier car, grâce à internet, désormais les paroles restent, tout autant que les écrits. Le journal de France 2, du 4 janvier 2013, présenté par la nièce de Michel Drucker, mais loin de moi l'idée d'y voir la moindre trace de népotisme, diffusait un court reportage illustrant, je cite : la passion de Vladimir Poutine pour la chasse, accompagné d'images dans lesquelles on le voyait, en tenue de camouflage, fusil à la main, dans les forêts sibériennes. La chose m'avait interpellé car, quoique par ailleurs on puisse reprocher à Vladimir Poutine, méchant médiatique s'il en est, sans être Brigitte Bardot, il est de notoriété publique qu'il a toujours été un ardent défenseur de la cause animale. Renseignements pris, il s'avère que, non seulement le commentaire était mensonger, mais qu'en plus, les images du documentaire russe original avaient été sciemment recadrées pour qu'on ne voit pas qu'il s'agissait, en fait, d'une opération de sauvegarde du tigre de Sibérie qui était endormi, avec un fusil hypodermique, avant d'être bagué et relâché dans la nature. Je vous mets un lien dans la description pour ceux, et c'est un excellent réflexe, qui aiment vérifier ce qu'on leur raconte. Une telle manipulation flagrante, de la part d'une chaîne publique, pour quelque chose d'aussi ridiculement mesquin, laisse planer un doute inquiétant quant à savoir jusqu'où, la caste obsolète et parasitaire qui nous dirige, pourrait aller pour des choses beaucoup plus significatives. Je vais certainement vous surprendre, mais le problème n'est pas dans ce que disent les médias, sauf, on vient de le voir, quand ils nous mentent. Ça ne me dérange pas du tout qu'ils disent ce qu'ils disent et fassent ce qu'ils font. En revanche, ça me dérange qu'ils ne disent pas ce qu'ils sont : des médias d'opinion. Il en faut, donc rien à dire de ce côté-là, à trois conditions. Condition numéro un que, comme le Port-Salut ce soit écrit dessus. Au japon par exemple, mis à part quelques journaux à sensation, la norme c'est une information purement et minutieusement factuelle, au point d'en être parfois ennuyeuse, et l'opinion des journaux est strictement contingentée dans un espace clairement identifié, appelé 社説 et qu'on pourrait, à tort, confondre avec nos éditoriaux. Condition numéro deux, que justement nous puissions bénéficier conjointement d'une information neutre et factuelle, ce qui n'est malheureusement pas le cas. Pour comprendre ce que j'entends par "information neutre et factuelle" prenons un exemple bien caricatural. Imaginons le compte-rendu d'une réunion hypothétique de Marine Le Pen, autre méchante médiatique, à Trifouillis Les Oies. L'information objective serait : hier Marine Le Pen, présidente du Front National, a tenu, à la salle des fêtes de Trifouillis Les Oies, un meeting devant personnes. Dans son discours d'une heure 27, elle a abordé les 8 thèmes suivants : la culture de la rhubarbe, les ovnis ... l'immigration. Pour chacun de ces thèmes ses positions sont les suivantes : ta ta ta ta ta Le parti pris étant de considérer que nous sommes grands et capables de nous faire notre propre opinion sur un sujet à partir d'une information exhaustive et factuelle. Dans la presse d'opinion vous aurez plutôt un gros titre : "Trifouillis Les Oies - "L'immigration c'est pas bien"- dit Marine Le Pen. Quant à l'article, ça donnerait un truc du genre : "la leader du parti d'extrême-droite a dit hier, devant une foule enthousiaste, que l'immigration c'était pas bien." On ne vous dira pas un mot sur la rhubarbe, ou les ovnis, on ne vous dira même pas tout ce qui a été dit sur l'immigration, et le vocabulaire sera soigneusement choisi pour connoter l'article : "extrême droite", "foule enthousiaste" (et un brin menaçante) etc. Encore une fois, ce n'est pas interdit. Sauf que, et cela nous amène à la troisième condition, il faudrait que les opinions des médias soient diverses, et représentatives d'un large éventail de sensibilités. Ce n'est pas le cas non plus et vous aurez du mal à trouver médias qui, même sans aller jusqu'à faire l'apologie de Marine Le Pen, donnera à minima un autre son de cloche ou laissera les gens tirer leurs propres conclusions. Et encore, elle au moins on en parle, alors que certaines autres formations, de toutes tendances, sont carrément condamnées au silence et à la mort médiatique. Les raisons derrière ce constat sont diverses. D'abord la quasi-totalité des journaux est en faillite et ne survit que grâce aux subventions de l’État qu'il devient délicat de critiquer, au-delà de certaines banalités de façade. Faute de lecteurs, la seconde source de revenus est la publicité, ce qui rend la critique de tout ce qui touche aux intérêts des annonceurs et ne va pas dans leur sens, pour le moins problématique. La presse se concentre de plus en plus aux mains d'un nombre toujours plus restreint de personnes, pas forcément connues pour leur philanthropie, et on est donc fondés à se demander ce qui les pousse à mettre de l'argent, dans des entreprises chroniquement déficitaires, si ce n'est pas pour manipuler l'opinion. Quant aux télés, se succèdent à leur tête, des membres éminents de l'oligarchie en place, aux accointances politiques pour le moins marquées, tout ce beau monde se côtoyant dans les désormais célèbres "dîners du siècle" qui se tiennent, le dernier mercredi du mois, faubourg Saint-Honoré à Paris. Enfin, comme si cela ne suffisait pas, les rédactions n'ayant plus les moyens d'employer de véritables journalistes, l'intégralité de la presse se contente, le plus souvent, de reprendre les dépêches de la l'AFP, et il n'est pas rare de trouver quasiment la même une, de l'humanité à valeurs actuelles, fautes d'orthographe comprises. Et après on se demande pourquoi les gens n'achètent plus les journaux. Or il faut savoir que l'AFP est gouvernée par un conseil d'administration de 16 membres, dont 8 représentants des directeurs de journaux quotidiens et 2 représentants de la radio et de la télévision française, qui pensent à peu près la même chose, tempérés par 3 représentants des services publics nommés par le premier ministre, le ministre de l'économie et le ministre des affaires étrangères. On peut faire mieux en matière d'impartialité, même si on ajoute au mix des représentants du personnel, tirés au sort, pour sauver les apparences. Les médias français sont devenus un bloc monolithique et monopolistique qui parle d'une même voix, au service d'intérêts divers et variés, mais concordants sur la défense des intérêts de l'oligarchie en place dont ils font eux- mêmes partie. Les nouvelles technologies permettent, en partie, pour la population qui n'est pas captives des canaux traditionnels, cas que je traiterai dans la prochaine vidéo, d'avoir accès à une information alternative, hâtivement qualifié de "complotiste" par les médias dominants et qui n'est pas, elle non plus, exempte de tout défaut. Il s'agit en effet, souvent, d'une autre forme de média d'opinion et le meilleur y côtoie parfois le pire. Une lutte acharnée est menée pour la discréditer car les enjeux sont énormes. Même si, force est de constater, qu'elle est tout à fait capable de se saborder toute seule et que les combats d'ego font que beaucoup de sites et de personnalités passent plus de temps à se taper les uns sur les autres qu'à dénoncer l'imposture de notre système oligarchique, avec lequel il partagent souvent une conception méprisante de la plèbe que nous sommes, dont ils doutent de la capacité à faire des choix collectifs pertinents, sans la guidance d'un gourou quelconque, idéalement eux-mêmes. Quel que soit le système d'information collaboratif que nous mettrons en place, si nous souhaitons pouvoir appliquer les principes de la démocratie réelle dans les meilleures conditions, il faudra, encore une fois, éviter de tomber dans un système pyramidal avec, par exemple, un comité de lecture chargé de décider ce qui est pertinent ou non. Mais, au contraire, et c'est techniquement possible, faire automatiquement remonter les informations jugées les plus pertinentes par les votes des internautes, au fur et à mesure qu'elles seront proposées, sans tri préalable, sur des plateformes communes. Il faudra contraindre les journaux qui prétendent faire de l'information à, par exemple, des codes de couleurs, dans le cas où ils publieraient conjointement des articles d'opinion et, surtout, traquer impitoyablement sur les chaînes et les médias publics toute trace de partialité, et exiger une neutralité parfaite de ces gens qu'on ne paye certainement pas avec nos impôts pour qu'ils nous donnent leur avis sur tout avec condescendance. Je vous laisse y réfléchir. N'oubliez pas de continuer à partager et à liker la première vidéo " et si on les mettait tous au chômage" car c'est elle qui nous permettra de savoir quand nous aurons atteint la taille critique pour passer à la réalisation pratique du projet, sachant que le temps presse, si nous voulons faire passer dans l'opinion, avant 2017, que grâce aux nouvelles technologies nous pourrions nous passer facilement des intermédiaires inutiles et obsolètes qui nous dirigent. Contribuez à la révolution numérique.


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