Bonjour, certains d'entre vous sont pressés et je les comprends. Une brochette de parasites, dont une grande partie a déjà fait la preuve par le passé de son inefficacité, même si j'ai d'autres mots moins gentils qui me viennent à l'esprit, est déjà, toute honte bue, sur les starting-blocks pour 2017, comptant tranquillement qu'en bons moutons que nous sommes, nous allons encore leur confier la destinée du pays. Je rassure donc tous ceux qui me demandent où en est la partie technique du projet. Même si je ne veux pas noyer les non-techniciens avec des aspects purement informatiques, je peux vous assurer que la réflexion avance pour coller, au mieux, avec le cahier des charges qui prend forme, au fur et à mesure des vidéos et de vos retours. La notion de "vote public assumé", que j'ai développé dans la vidéo sur la manipulation des votes et des sondages, semble avoir votre assentiment et permet d'envisager une solution à la fois gratuite, libre et indépendante de toute structure étatique ou infrastructures lourdes. Je vous en reparlerai lorsque ça aura un petit peu avancé. Un point et une synthèse écrite de l'ensemble du projet, que vous pourrez discuter, enrichir et amender, sera, bien sûr, à votre disposition, dès que les quelques aspects importants qui restent à considérer ont été abordés, idéalement fin juillet, début août. Tout cela me prend pas mal de temps, ce qui fait que je vais un petit peu devoir ralentir le rythme des vidéos dans l'intervalle. Même si les dernières vidéos semblent toucher plus à la sociologie et à la philosophie qu'à l'informatique, je vous assure qu'elles sont fondamentales pour définir la structure et le fonctionnement du logiciel qui sera réalisé, et que vos retours sont vitaux, car il doit convenir à vos attentes. Donc, surtout si vous êtes en désaccord, signalez-le-moi et indiquez-moi pourquoi. Comme je le répète inlassablement, on pourrait facilement proposer, discuter et voter nous-mêmes nos lois. On pourrait même mettre ça en place progressivement et en douceur. Dans un premier temps, en lieu et place de l'assemblée nationale et du sénat voire, provisoirement et à minima, si nous sommes frileux ou feignants, en doublon, en tant que troisième assemblée, avec pouvoir de proposition et droit de veto. Techniquement, c'est tout à fait faisable mais, après plusieurs millénaires durant lesquels on nous a inculqué que nous sommes des incapables qui avons besoin, pour nous diriger, d'une caste d'individus, qui vont aux toilettes comme nous, mais qui, par je ne sais quel artifice, sont réputés supérieurs, on pourrait se dire : "C'est bien joli de voter nous-mêmes nos lois, mais avons-nous les compétences nécessaires ?". Après tout, dans notre grande majorité, on n'est pas des juristes et on ne connaît rien, en tout cas pas grand-chose, à la loi. Déjà, les Suisses le font bien avec leur votation et leur referendum d'initiative populaire. Juste avec ça, on pourrait clore le débat. En outre, je vous rassure au moins sur un point, nos braves députés, dans leur large majorité, n'y connaissent guère plus que nous, même si une loi éphémère a tenté, en 2012, de leur consentir automatiquement le diplôme d'avocat sans passer d'examen, histoire de se reconvertir en cas de défaite aux élections. On n'est jamais mieux servi que par soi- même. Généralement, comme d'ailleurs au parlement européen, au congrès américain etc., les textes de loi sont soufflés et rédigés par des lobbies, ou des groupes de pression, et déposés tels quels, ou parfois avec juste un ripolinage de façade. C'est à ça que servent, notamment, les assistants parlementaires. Ensuite, les amendements se succèdent, eux-mêmes sous l'influence de ces mêmes groupes de pression, sachant qu'une virgule au bon endroit peut créer des situations avantageuses qui auront des conséquences, en espèces sonnantes et trébuchantes, pour ceux qui sont du bon côté de ladite virgule et permettront, notamment, de couler, au profit des grands groupes, les petites entreprises et artisans qui n'ont pas les moyens financiers pour s'assurer du respect juridique du déluge de normes et de textes sous lesquels on les ensevelit. Même les simples victoires idéologiques, qui ne concernent, en apparence que le sociétal, ont toujours des répercussions financières qui profitent aux uns ou aux autres. Si nous ne nous réapproprions pas la loi, quoique nous fassions, nous resterons à la merci de l'oligarchie et des puissances d'argent qui, de par le Monde, dépensent, chaque année, des milliers de milliards, en lobbying, pour la modeler selon leurs intérêts avec, pour conséquence, qu'une majorité des lois est inutile, enfonce des portes ouvertes et crée plus de problèmes qu'elle n'en résout, problème qu'on essaie, en apparence de résoudre par encore plus de lois. Ces sommes, colossales, pourraient mettre un terme à la faim dans le Monde, dans la limite du fait que l'argent ne se mange pas, et résoudre une grande partie des problèmes qui sont à la base du chaos migratoire que nous connaissons. Voter nous-mêmes nos lois privera les lobbies de leur point d'entrée principal. Rien que pour ça, ça vaut le coup. Il faudra juste faire attention à leurs tentatives de compenser la chose avec des manipulations par les médias entièrement sous leur coupe. J'en ai parlé dans la vidéo dédiée aux médias. Voyons maintenant en quoi le système est vicié à sa base. Tout le monde n'est pas familier avec les notions de spin et de boson, et c'est tout à fait normal car il n'est écrit nulle part que "nul n'est censé ignorer la physique quantique", alors que, depuis tout petit, on nous a inculqué que "nul n'est censé ignorer la loi" ("nemo censetur ignorare lege"), adage qui nous vient d'Aristote, mais qui, contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, ne figure pas dans le code civil, tout en étant pourtant abusivement appliqué, stricto-sensu, par notre système judiciaire. Quelque chose qui est censé être connu de tous devrait être compréhensible par tous. Contrairement à la physique quantique, la loi repose, à la base, sur des principes simples et pourrait être rédigée de manière claire et accessible. Le jargon abscons utilisé n'est pas une nécessité mais un biais pervers, destiné à transformer un outil de cohésion sociale en moyen de coercition et à nous persuader, au passage, que c'est trop compliqué pour les gueux que nous sommes et qu'il vaut mieux la laisser aux mains de notre oligarchie qui la pervertit au mieux de ses intérêts immédiats. Je dis "immédiats" car, comme toute forme de virus, sont hybris et son besoin de jouissance immédiate la conduit à négliger le fait que, lorsqu'elle aura détruit l'hôte qui l'héberge, à long terme, elle ne survivra pas non plus. Même si, dans une de mes vies professionnelles, j'ai eu à faire respecter quelques milliers de textes touchant au pénal, au civil, au droit de la consommation, aux normes communautaires, à la concurrence et jusqu'au code rural, ça ne fait pas pour autant de moi un juriste, aussi n'hésitez pas à intervenir si vous l'êtes vous-même et que ce que je dis vous semble incorrect ou infondé. En outre, ma capacité d'oubli étant largement supérieure à ma capacité d'apprendre, j'ai déjà tout oublié, mais il m'en reste une conscience aiguë de la perversité de ce système qui est fait pour créer systématiquement des biais de contournement pour ceux qui ont les moyens et pour noyer les autres. La manipulation est très simple : au lieu de rester sur des grands principes et de ne légiférer que sur ce qui ne peut pas être tranché par ces principes, quitte à les reformuler afin de les rendre toujours plus pertinents, on crée, au contraire, un catalogue, qui croit, par définition, de manière exponentielle, de tout ce qui est interdit, selon des critères bien précis, ce qui fait que, et c'est là la beauté de la chose, même si une chose contrevient de toute évidence aux principes énoncés, mais qu'elle n'est pas au catalogue, ou qu'elle a été commise d'une façon non répertoriée, on peut s'en tirer à bon compte. A contrario, même si on n'a rien à se reprocher au vu desdits principes, on trouvera toujours un biais pour lancer contre nous une machine judiciaire qui, même si nous avons gain de cause au final, et ce n'est même pas évident, nous pourrira la vie et nous ruinera en procédures. Il s'agit du moyen de coercition le plus efficace dont dispose l'oligarchie pour calmer les esprits dits "rebelles". En toute chose j'essaie d'appliquer les principes d'une analyse informatique, qui n'est rien d'autre que la transcription du bon sens commun un algorithmes, ce que la loi devrait être également. Dans ma précédente vidéo, j'ai expliqué en quoi la loi n'était ni logique, ni juste, ni efficace du fait qu'elle était prétendument morale. Au delà de la loi écrite, tout le monde a un sans profond ce qui est bien ou mal pour la société et l'individu. Tout le moins a conscience des fondamentaux, en tout cas tant que tout le monde, indépendamment de ses origines, baigne dans une même culture façonnée, au cas particulier, par 2000 ans de catholicisme. Dans ce cas, quand il y a meurtre, viol ou vol, pas besoin de mille pages de gribouillages pour savoir que ce n'est pas bien. Même les criminels en ont conscience. Le problème c'est qu'en dernier recours, ce sont les juges qui déterminent ce qu'est le bon sens commun alors que ce dernier évolue et que, dans une démocratie participative, avec réactivité immédiate, on peut non seulement voter des lois, mais aussi trancher nous-mêmes les litiges dans leurs interprétations. Plus besoin de cour de cassation quand on a accès à la conscience collective. Par exemple, il y a fort à parier que la majorité d'entre-nous, contrairement aux instances actuelles, trancherait probablement que celui qui tire chez lui, la nuit, sur un cambrioleur ayant pénétré, par effraction, dans son domicile, ne devrait pas être inquiété par la justice. La loi n'est qu'une tentative, par définition imparfaite, de définir des règles de bonne conduite déterminant dans quelle société la majorité souhaite vivre, elle n'a pas vocation à aller contre cette volonté collective. Il est dangereux de laisser un tel pouvoir aux seuls juges, qui ne sont que des êtres humains, avec des opinions politiques et philosophiques (rappelez-vous le mur des cons), des ambitions de carrière et autres point d'entrée pour la corruption ou la persuasion. C'est d'autant plus vrai que l'on grimpe dans la hiérarchie et que l'on s'en remet au bon vouloir de la cour de cassation, du conseil constitutionnel, du conseil d'état, voire des instances supranationales (cour européenne, des droits de l'homme etc.) qui peuvent rejeter les pourvois pour des motifs dont elles ont parfois, à peine, à justifier, et rendre leurs avis dans des délais en totale inadéquation avec la temporalité de la vie réelle et que le commun des mortels ne peut, ni accélérer, ni ralentir. En revanche, l'oligarchie se sert de toute son influence pour repousser aux calendes grecques, ou en tout cas électorales, la présentation de l'addition de ses forfaitures, toutes ces instances étant, elles aussi, officiellement ou officieusement, politisées. Dans les faits, en revenant à un paradigme sain, on pourrait probablement, dans une société cohérente, ramener le code pénal à quelques dizaines de pages si on se contentait de définir des principes fondamentaux, et qu'à chaque jugement, on était contraints de justifier qu'une action donnée contrevient, non pas un texte, mais à un des principes énoncés. La chose étant indépendante de la partie sanctions qui pourrait s'appuyer sur un catalogue précis des préjudices, des causes aggravantes et des circonstances atténuantes permettant une échelle des peines automatique et rationnelle. L'appréciation des juges serait réduite à la qualification, les magistrats n'ayant, en revanche, plus leur mot à dire sur les sanctions, sachant, encore une fois, et ça fait toute la différence, que le dernier recours, en cas de litige, ce serait nous. Si c'est bien fait, on pourra avoir une justice simple, claire et efficace. Pas besoin de toutes ces distinctions subtiles entre le vol et le dol qui correspondent aux mêmes principes et répondent à une même question : "une personne A a-t-elle été dépossédée d'une partie de ses biens, sans contrepartie équitable, au vu du simple bon sens, au profit d'une personne B, suite à une action réalisée par cette dernière ou pour son compte ?" En se contentant de poser cette question, qui serait embarrassante pour certaines pratiques, on peut remplacer des centaines de pages de textes et quelques tonnes de jurisprudence. Il faut garder en tête qu'il n'y a pas de cas particulier, mais juste des principes mal définis qu'il convient de réajuster en permanence plutôt que de créer de la jurisprudence. Aller vers la simplicité et la clarification, plutôt que vers la complexité et l'enfumage. Il est souvent plus simple, et surtout plus efficace, quand on fait évoluer un programme informatique, de repartir à zéro plutôt que d'essayer de rafistoler un logiciel devenus obsolète et inadapté. Idéalement, on devrait pouvoir faire pareil avec la loi et toutes nos instances judiciaires. Toutefois, cela prend du temps et, dans l'intervalle, on peut déjà mettre en place un principe simple : expliquer en termes non-juridiques les buts de toute nouvelle loi, ainsi que le principe général qu'elle prétend défendre. Cette explication, une fois validée, non par des juristes, mais par notre vote collectif, devra être inscrite en préambule du texte et, en cas de contestation, rendra caduque toute interprétation ou décision prise en vertu dudit texte, si elle n'est pas conforme, au vu du sens commun, à ladite explication. En outre, comme je l'expliquais dans une précédente vidéo, le vote devrait avoir lieu en trois fois. La seconde, quelques jours après le vote initial, afin de le confirmer et d'éviter que certains se disent : "zut, si j'avais su, j'aurais voté !". Le troisième, un an après, permettant, avec le recul, de faire un bilan de l'efficacité du texte qui sera, soit définitivement validé, soit abrogé avec retour, quand c'est possible, à la situation d'origine. Ne vous laissez pas abuser par la simplicité apparente de ce que je propose et le discours ambiant, dispensé par des gens autoproclamés plus intelligents que nous, qui nous inculque que si c'est trop simple et évident, c'est simpliste et démagogique et que ça ne peut pas marcher. Gardez en tête le célèbre proverbe hindou : "l'idiot du village, ignorant que la chose était impossible, la fit." Je vous laisse y réfléchir et j'attends vos retours ainsi que vos interrogations éventuelles sur les aspects que je n'ai pas encore abordés. Dans l'intervalle, parcourez mes différentes vidéos si vous avez des questions sur un thème déjà abordé et, surtout, n'oubliez pas de partager et de liker et la vidéo initiale "Si on les mettait tous au chômage" car c'est elle qui nous permet de nous compter, sachant que 2017 s'approche et que, d'ici là, si nous ne sommes pas assez nombreux et que nous n'avons pas réussi à mettre sur la place publique l'évidence que la démocratie représentative n'a plus de raison d'être à l'heure d'internet, qui permet enfin la démocratie directe, on ne pourra rien faire et nous serons condamnés à regarder notre pays aller droit dans le mur avec, hélas, le lot de violence que tout cela ne manquera pas d'engendrer. Participez à la révolution numérique.
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