Bonjour à tous. Il est évident que, comme le cœur de ce que je propose consiste a se réapproprier la possibilité de proposer, discuter et voter nous-mêmes les lois, Je me devais de faire une vidéo qui explique comment la loi a été pervertie par l'oligarchie qui a fait d'un facteur de cohésion sociale un outil de coercition. Je vous rassure, je vais faire cette vidéo, mais pas aujourd'hui car, indépendamment de toutes les manipulations dont elle fait l'objet, et sur lesquelles je reviendrai, la loi, si on la regarde comme un problème informatique, ce que je fais pour toute chose, n'est ni logique, ni équitable, ni efficace. J'ai donc été amené à me demander pourquoi, et cela m'a emmené très loin. Beaucoup plus loin que là où j'avais envisagé d'aller en démarrant cette réflexion qui, à la base, n'était que technique. La cause en est que la loi, tout en prétendant être logique repose en fait sur des valeurs morales pour ne pas dire, religieuses. Par exemple, dans "peine de mort", ce qui est choquant, d'un point de vue logique, ce n'est pas "mort", mais "peine". Soit on est croyant, et le châtiment appartient à Dieu, soit on n'est pas croyant, auquel cas une peine aussi définitive qui ne permet pas, par définition, la réinsertion sociale, n'a aucun sens et ne peut relever que de la simple vengeance. En revanche, dans l'optique non pas de punir, mais de protéger, l'élimination, purement sanitaire, d'individus toxiques, qui tuent pour un regard ou un refus de cigarette, serait une chose parfaitement logique. Dans un monde purement logique, on relativiserait froidement et on se dirait que la perspective de sa mort n'est pas dissuasive pour celui qui, par exemple, assassine sa tante pour récupérer un héritage. Qu'en outre, ce dernier, une fois qu'il a l'argent, ne représente plus un gros danger pour la société et qu'il va, probablement, dilapider sa fortune laquelle, jusqu'à présent, dormait peut-être et, du coup, faire vivre l'économie. En revanche, toujours du même point de vue logique, un cambrioleur, même si, dans la hiérarchie des péchés capitaux, son crime est moins grave, présente, lui, un véritable problème pour la cohésion sociale. Compte-tenu, notamment, du caractère répétitif de ses actions et de ses conséquences, souvent traumatisantes, pour les victimes. Du coup l'exécution systématique de toute personne, sans tenir compte de l'âge, prise en flagrant-délit ou convaincue de cambriolage serait, pour le coup, hautement dissuasive et aurait pour conséquence probable de résoudre ou d'atténuer rapidement le problème. Je ne dis pas que c'est ce qu'il faut faire et je suis conscient que, sans compas moral, les excès dans cette voie peuvent mener très loin, surtout dans un système pyramidal confisqué par une oligarchie. Mais il faut néanmoins être conscient du fait que, si cela nous choque c'est que, que nous le voulions ou non, nous rendons la loi du haut de 2000 ans de morale catholique. Ce n'est ni bon, ni mauvais, il faut juste en avoir conscience et le prendre en considération, si l'on veut améliorer les choses. Et c'est pareil pour l'ensemble de notre société, ce qui nous amène au sujet du jour, qui saute aux yeux dès que l'on y réfléchit un peu : le déni schizophrénique de nos racines collectives, qui est à la base de tous nos fourvoiements, et fait que nous sommes incapables de regarder les problèmes par le bon bout de la lorgnette. Encore une chose à mettre sur le dos de notre oligarchie qui entretient, sciemment, la confusion entre la France et la république laquelle, parallèlement, se comporte comme une entité hors-sol, en niant ce sur quoi elle repose. Non seulement la loi, donc, mais notre société tout entière, est construite sur une montagne sédimentaire, faite de 2000 ans de christianisme et de catholicisme. Le fait que l'on a remplacé "le père, le fils et le Saint-Esprit" par "liberté, égalité, fraternité", et les 10 commandements par les droits de l'homme, est juste un glissement sémantique. Du coup, la haine, manifeste et séculaire, de certains laïcs vis-à-vis de l'église, revient à se haïr eux-mêmes. Et un peuple qui se hait, se suicide collectivement. C'est ce à quoi nous sommes en train d'assister, de la part de nos élites, en tout cas. Je précise que je ne suis pas croyant, pour ceux qui penseraient que j'essaie de défendre la religion catholique que, par ailleurs, je respecte tout à fait. Notre démocratie "représentative" et laïque a été fabriquée, sur-mesure, pour s'adapter au socle catholique qui a bâti la montagne sur laquelle elle repose. Si l'on n'a pas conscience de ça, on peut commettre l'erreur de Jaurès, et voir dans un truc franco-français, des valeurs universelles, exportables dans le reste du Monde. Partout où l'on a essayé, si le substrat n'était pas équivalent au nôtre, on s'est toujours lamentablement plantés, d'où le chaos actuel au Moyen-Orient. Essayez d'expliquer la laïcité à un Allemand, qui a un substrat protestant et une religion d’État. Il vous dira : "Ich verstehe nicht!" Vous n'aurez pas plus de succès avec un Américain, qui a un substrat évangélique et Dieu sur ses billets de banque. Ou un habitant du Moyen-Orient, dont la religion est un système politique que vous serez en train d'insulter juste en utilisant ce mot. Quant à un Japonais... Vous aurez la surprise de constater qu'ils peuvent ouvrir des yeux ronds comme des billes, et je sais de quoi je parle, car j'en ai épousé une. Ce mensonge, éhonté, de l'universalité empêche toute compréhension réelle et tout respect des autres cultures et civilisations. Il réduit à néant tous les bénéfices que nous pourrions retirer mutuellement de ces échanges. Il est même probable que c'est cette vision "droit-de-l'hommiste", empreinte d'un paternalisme qui frôle le racisme, et l'incompréhension qui en découle, qui est une des causes principales du chaos qui est en train de s'étendre sur toute la planète. Tous ces gens, et ce n'est pas un jugement de valeur, même s'ils saignent comme nous, souffrent comme nous, ont des rêves et des espoirs, comme nous, sont totalement différents dans leur façon de penser, de réagir et d'appréhender l'existence. Ils sont, comme nous le sommes nous-mêmes, façonnés par des atavismes souvent millénaires. Négliger cela revient, toutes proportions gardées, à se mettre dans la position de ces personnes qui font de l'anthropomorphisme animalier et s'étonnent de se faire bouffer, un beau jour, par ce chien à qui, pourtant, il ne manquait que la parole. Ils ont juste oublié que c'était un chien, de même que nous sommes ce que nous sommes et qu'ils sont ce qu'ils sont. Je répète, encore une fois, qu'il n'y a pas, dans mon propos, de jugement de valeur, pour ceux, et c'est triste d'en arriver-là, qui placeraient ma comparaison animalière là où elle n'a pas lieu d'être. De même, je ne dis pas, et ça a déjà été démontré par le passé, que, dans des proportions raisonnables, un accueil et une intégration réussis n'est pas possible, vous en êtes peut-être d'ailleurs vous-même l'illustration. Mais, nous ne sommes pas dans une situation normale. Le Monde, en apparence, est devenu fou et connait un chaos migratoire qui n'en est qu'à ses balbutiements, faute de traiter les causes. On peut considérer que nous avons une culture et une identité à protéger ou, au contraire, que tout ira mieux quand nous seront tous mélangés. Il ne m'appartient pas de trancher cette question. J'attire juste votre attention sur le fait que notre société tout entière repose sur un substrat spécifique et que l'apport massif de populations, qui n'ont pas la même base culturelle et religieuse, va complètement changer le terrain avec, pour conséquence, l'effondrement de tout l'édifice, avec nous dedans. Il est humain d'être sensible à la détresse de son prochain, mais tous les naufragés savent, d'instinct, qu'il vient un moment où il faut empêcher, par tous les moyens, de nouvelles personnes de monter dans le canot de sauvetage, sous peine de le voir couler et d'emporter tout le monde avec lui, peu importe que ceux qui essaient de monter soient des hommes, des femmes, des enfants, des méchants ou des gentils. Dans un bateau, les gens qui sont sur le pont supérieur, peuvent avoir l'impression, en toute bonne foi, que l'eau est encore loin et que l'on peut encore accueillir du monde. Mais ceux qui sont dans la cale, avec de l'eau jusqu'au cou, ne voient pas les choses de la même façon. Avant d'exprimer, comme il se doit, votre générosité, aux frais de la collectivité, vérifiez bien sur quel pont vous êtes. Tous ces bateaux, chargés de migrants, qui finissent au fond de la Méditerranée, en sont la parfaite illustration, au propre, ce coup-ci, et plus au figuré. Je n'ai aucune idée de ce qui va se passer, à long terme, après que l'édifice se sera effondré et que le chaos qui s'en suivra, se sera stabilisé, mais je vois très bien ce qui se passera pendant. C'est déjà en train de se passer. Si vous considérez que c'est un mal nécessaire avant des jours meilleurs, libre à vous. C'est une opinion et je respecte toutes les opinions. Mais si vous vous cachez juste la tête dans le sable, présentant, de fait, votre postérieur à qui en aura l'usage, en vous berçant de l'idée qu'un tel choc culturel va se passer en douceur, vous ne rendez service, ni à votre pays, ni à vous-même, ni à ceux auxquels vous ouvrez les bras au nom de la "laïcité", mais, en réalité, parce que vous avez été façonné par 2000 ans de valeurs du catholicisme non assumées et mal comprises. C'est valable également pour les catholiques qui se sont empreints de "laïcité", rebaptisée "œcuménisme", et qui ont oublié que leur héritage comporte aussi, tant les ordres guerriers que les croisades, et que leur Jésus, qui n'avait rien d'un eunuque dévirilisé, n'a pas chassé les marchands du temple en tendant l'autre joue. Ne vous laissez pas embobiner par les, soi-disant, "valeurs de la république", toujours évoquées mais jamais précisées, et aux contours tellement flous, qu'elles en deviennent mystérieuses, pour ne pas dire mythiques. Elles sont juste là pour nous empêcher de prendre conscience de ce que nous sommes collectivement, indépendamment de nos origines, de nos convictions ou de nos croyances, et de ce pour quoi les poilus de sont morts dans les tranchées. Poilus que notre oligarchie commémore en se pinçant le nez et en piétinant leurs tombes, car ils ne se battaient pas pour les valeurs de la république, ou contre l'antisémitisme, qui sont, visiblement, les deux seuls combats encore autorisés dans ce pays. Eux, ils se battaient pour la France éternelle et, plus trivialement, pour leur famille, leur femme et leurs enfants. Encore une fois, si ce que nous sommes ne vous plaît pas, libre à vous de vouloir le changer. Et si ça vous plaît, libre à vous de vouloir le défendre. Je veux juste pointer du doigt que, dans tous les cas, rien de bon ne peut sortir du refus ou de l'ignorance de nos racines chrétiennes. Au passage, je suis conscient des autres influences : grecques, latines, païennes, etc. mais ça ne ferait qu'alourdir mon propos, sans rien apporter de plus à la compréhension de la problématique de base. Je vous avais prévenu, ça nous a mené loin. Encore une fois, je n'ai pas la prétention de convaincre qui que ce soit, mais juste de provoquer une réflexion qui me semble saine. Aussi logique que puisse sembler mon raisonnement, je n'oublie pas que ceux qui discutaient, littéralement, du sexe des anges, pendant la chute de Constantinople, avaient certainement aussi un raisonnement très logique. La logique a toujours besoin de s'appuyer sur quelque chose, et ce quelque chose, n'est pas toujours logique ou démontrable. Dès que l'on remonte à la base de tout raisonnement logique, on tombe sur la foi, concept qui a été confisqué par les religions, mais qui n'a rien à voir. Ça peut être, certes, la foi en Dieu, mais aussi en l'homme, en des principes, en des idées, en soi-même... C'est cette foi qui est à l'origine de toute civilisation et qui définit ce que nous sommes en tant qu'individu. Si votre foi est différente de la mienne, quelle que soit la logique de mon raisonnement, sauf à ce que vous soyez capable de vous remettre complètement en question, ce qui n'est pas donné à tout le monde, et n'est pas non plus toujours une bonne chose, les sectes en vivent, j'aurai du mal à vous convaincre. Pour ma part, j'ai foi en notre capacité collective à prendre en main notre destinée et à être capables de prendre les décisions que dicte l'intérêt général. De même que quand vous êtes dans une foule, que ce soit dans un concert ou un terrain de foot, vous sentez dans vos tripes cette immense énergie collective et tout ce qu'elle pourrait accomplir. Si nous parvenons à récupérer ce pouvoir législatif qui nous a été volé, il ne faut pas prendre à la légère la lourde responsabilité collective qui pèsera sur nos épaules. Si nous n'avons pas conscience de là d'où nous venons et de ce que nous sommes, comment pourrons-nous prendre les bonnes décisions ? Certes, nous ne ferons pas pire que ceux qui nous dirigent, mais nous ne ferons pas mieux or, nous avons un besoin urgent de faire mieux. Si vous pensez, comme moi, que nous sommes collectivement capables de prendre notre destin en main et, qu'à l'ère d'internet, les parasites qui nous dirigent sont complètement obsolètes, continuez à liker et à diffuser mes vidéos, notamment la vidéo initiale "et si on les mettait tous au chômage" qui nous permet de nous compter. Participez à la révolution numérique.
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